vendredi 29 février 2008

Au PiF !!

En cette magnifique journée de débrayage (eh oui, encore une grève, que voulez-vous...), je me pencherai sur la question de l'olfaction. Je m'attèle à ce sujet parce que justement, d'odorat, aujourd'hui, je n'ai point (n'ayez pas peur, après je recommence à parler normalement), et c'est quand même les boules de se dire que j'aurais peut-être pu être en arrêt maladie et payée alors que je suis juste en grève à perdre ma tune.
... Et comment se rendre compte de l'utilité de quelque chose si ce n'est quand on l'a perdu?

Ça a commencé avec les tartines grillées et le café que je n'ai pas sentis, ce matin... Ça a continué avec les bisous dans le cou de ma copine, ce cou qui était tout chaud mais sans la touche en plus de son odeur (je parle de celle d'après la douche...)(autrement, ça sent "le dodo", comme on dit... ce qui n'est pas si désagréable, mais bon...). Et là, je me suis dit "quelle journée triste je vais passer"...

Je suis une fille qui a du flair. Et je ne parle pas ici de perspicacité (j'en ai aussi, bien sûr, mais ce n'est pas le sujet du jour). Je m'explique: je tuerais pour avoir dans le nez certaines odeurs. Ça va de l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, en passant par l'odeur de la pluie sur le macadam chaud, jusqu'à l'odeur de l'essence. Oui, oui, vous lisez bien: "l'essence", le diesel, le gasoil, comme vous voulez: je me souviens que, petite, quand mon père allait dans une station service j'ouvrais la fenêtre pour faire parvenir les émanations à mes narines... Oui, ça craint, je sais.

Il m'arrive, quand je suis dans la rue, de suivre les personnes pour sentir leur parfum odeur(je fais ça discrètement, rassurez-vous...).
Il y a ma nièce aussi qui sent trop bon, quand sa couche est vide et qu'elle vient de prendre son bain. Mais ça, j'en suis consciente, c'est grâce à la lessive que ma sœur utilise, et aussi les produits pour bébé, parce qu'autrement, un enfant, ça sent pas terrible... Quoique, j'aime bien les odeurs des couloirs d'école, aussi. 'fin, pas forcément à 16h30 quand on n'a pas ouvert la fenêtre, cela dit... ni pendant les période de gastros... houla, qui doit aller au toilettes? dénoncez!!!

Je ne fume pas plus pas beaucoup, mais j'adore l'odeur de quelqu'un qui vient juste de s'en griller une. Ou alors l'odeur de la cigarette pendant que quelqu'un fume. Ça me fait penser à ma monitrice d'auto école qui clopait à côté de moi dans la voiture et qui était très jolie, soit dit en passant (ce qui n'enlève rien au charme de ses effluves) (j'ai morflé quand elle mettait sa main sur la mienne pour m'aider à passer les vitesses! quelle s*lope quand j'y pense...). Par contre, le tabac froid, je ne suis pas fan, arrêtons là le délire, point trop n'en faut!

Il y a aussi des odeurs comme ça qui restent ancrées dans mon cerveau (c'est là que ça se fait, non, la transformation du signal "bonne odeur" en "sensation agréable"? heu... a-t-on un expert en biologie dans les lecteurs?):
Par exemple, celle de chez ma mamie (attention, séquence émotion!), un mélange de gaufres qui viennent d'être faites, de tarte, de naphtaline et de vieux livres. J'ai récupéré mon doudou, de chez elle, et c'est con, mais j'ai l'impression que ça sent encore ma mamie (heu... ça fait quand même 15 ans qu'elle est passée de vie à trépas...).
Ou celle du premier appart de L: je me souviens, quand je suis entrée chez elle (rappel: je ne la connaissais que par internet auparavant, cf un mandat déjà avec elle), c'est indescriptible... . Une odeur qui me plaisait vraiment, quoi, entre le bois du parquet et son odeur à elle...( faut dire en même temps qu'il y avait un resto chinois en dessous, donc ça sentait un peu le nem aussi ah ah) . Il paraît qu'on ne sent plus les odeurs de chez soi, au bout d'un moment, j'ose espérer que chez nous, ça sent un peu ce que j'ai senti quand je l'ai connue... (c'est beau ce que je viens de dire)(faut savoir s'auto-gratuler, quelquefois...)(tiens je vais mettre la phrase en couleur)

Enfin, nostalgie quand tu nous tiens... j'espère que demain j'aurai retrouvé l'odorat, parce que c'est pas le top de vivre avec 5 sens seulement (oui, je compte "l'intuition féminine" comme un sens)... en plus j'ai mal à la gorge, je sais, c'est pas le sujet, mais je me couverais une petite angine que ça ne m'étonnerait pas...

jeudi 28 février 2008

NoN, RiEn De RiEn...

... je ne regrette rien...


'fin, si je peux me permettre, quand je dis "rien", faut voir. Je ne vais pas vous mentir, comme tout un chacun, je suis carrément pour le fait de garder mon cerveau de mes 27 ans et le mettre, disons, dans celui d'un fille de 14 ans, allez, soyons dingues, allons jusqu'au bout des choses. Je ne dis pas que je suis la plus intelligente des filles (oh la la, loin s'en faut!), je dis juste que la fille que je suis aujourd'hui en a plus dans la caboche que celle que j'étais à 14 ans. Logique, normal, quoi. Si vous avez évolué dans le sens contraire, moi je dis "les boules".

Bon, déjà, un truc tout con, mais si j'avais eu mon cerveau d'aujourd'hui dans mon corps de mes 14 ans, je me serais habillée autrement.

Marche arrière, pof, la fille avec son fuseau à élastiques et son blouson en jean sans forme (nan, nan, même pas une mince notion de "cintré"), avec ses cheveux méga longs sans réelle coupe et ses docs violettes, vous voyez le genre? Bon, ben ça, c'était carnaval moi. Ah, non, vous ne voyez pas encore le genre, mais ça n'est pas votre faute rassurez-vous, parce que je ne vous ai pas précisé la vue d'ensemble: j'étais un bâton, du haut en bas. Pas de sein, pas de cul, pas de graisse. Nan, nan, rien du tout. Un bâton pur et dur. Pour être dure, j'étais dure, j'aurais pu gagner pas mal de bastons, en frappant avec mes os. Mais j'étais pas de ce genre, j'y pensais même pas, conne que j'étais...
Ça aussi, je le regrette. Mon arme, à moi, quand on m'embêtait, c'était de pleurer. Bon, certes, j'avais l'air très con, mais au moins, j'évitais les coups: genre c'était tellement bas de se battre contre moi que les autres n'osaient pas relever le défi qui n'en était pas un, même pour un échauffement...
Pour ce qui est de l'amour, la seule fois où quelqu'un a tenté de pénétrer mon cœur, au collège, c'était le gars le plus vide. Je lui ai fait tout voir, le pauvre (oui, c'est vrai, j'ai un peu de pitié...). Il avait les arguments pour m'avoir: il m'aimait, de une (et si ça c'est pas un argument de choc!), et de deux il disait que je ressemblais à hélène rolles (ouais, ouais, celle d'hélène et les garçons... d'ailleurs 'paraît qu'elle s'est tapée dorothée, dites pas merci pour l'info, c'est pas du 100% vérifié...). Le truc totalement flatteur quoi (si, à l'époque, ça l'était!). Il devait aussi avoir des problèmes de vue. Mais bon, je l'ai quand même embrassé, parce qu'il me payait des bouteilles de f*nta et qu'il était bien accroché, il le méritait. 'fin quand je dis que je l'ai embrassé, ça s'est passé une fois, et c'était le bisou le plus laid de mon existence: je croyais qu'il fallait ouvrir la bouche et sortir la langue alors que lui était plutôt du genre "petit smack". Je ne me souviens plus s'il a essuyé la bave qu'il avait dû recevoir sur le pourtour de sa bouche...

Bon, ben si j'avais eu ma tête des 27 ans, tout ça, j'aurais zappé. J'aurais été habillée comme une pétasse d'aujourd'hui, avec un slim ptêtre pas, parce que c'est vraiment trop moche, mais avec un peu de style quoi. et puis je n'aurais pas embrassé le premier abruti qui serait venu sonner à ma porte (j'ai eu des nouvelles, dernièrement, il se souvient encore de mon jour d'anniversaire et a appelé chez mes parents pour savoir ce que je devenais, quand même... 10 ans après! genre limite c'est flatteur... Lui, il est marié deux enfants. Voilà où j'aurais pu en être aujourd'hui, tsss!).
Bon, ben si j'avais eu mon cerveau des 27 ans dans mon corps de 14, j'aurais foncé moi même dans le tas des personnes que j'idolâtrais. Ptêtre même que cash, je serais sortie avec une fille, et ça aurait fait de moi la star du collège, genre ma vie dans fucking amäl (pour celles qui connaissent pas et/où qui veulent se rincer les yeux: * ... fin bon, elles sont jeunes quand même, z'avez pas honte de baver sur ça!). Et puis j'aurais quand même un peu goûté aux garçons, pour savoir vraiment ce que ça donnait, pour pas mourir conne quoi... (mais si, j'ai eu des copains, mais là je parle de mes 14 ans!)
Ouais, j'aurais fait ça: filles + gars, en alternance. Je vous rappelle que tout ça, c'est si j'avais eu 14 ans, c'est plus mon genre aujourd'hui, moi aussi je trouve ça con. Mais on a le droit d'être con, à 14 ans... J'aurais couché d'abord avec une fille, je crois. De toutes façons, l'un ou l'autre ça n'aurait pas servi à grand chose, c'est juste histoire de coucher... alors que là, dans ma vraie vie, j'ai attendu 18 ans pour le premier et 20 ans pour la première (p*tain ces deux ans entre deux c'était long...)... 'fin faut voir aussi ce qu'on appelle "coucher"... bref, ça c'est une autre histoire. Tout ça pour dire que j'ai pas été du style précoce. J'aurais voulu l'être un peu plus, même si au fond ça n'aurait servi à rien (soyons réaliste quand même...) sauf de dire que j'étais précoce... ben oui, ça aurait été déjà ça!

Pour ma vie avec L, dans le fond, ce serait revenu au même, puisqu'à la fin je l'aurais quand même rencontrée . Parce que ça, alors là non, je vais pas le regretter! z'êtes dingues! J'aurais même pas voulu qu'elle me connaisse plus tôt, déjà de lui faire affronter les photos de mon vieil album c'est la honte, alors...

mercredi 27 février 2008

LiStE De ZeStE, ZeStE De LiStE !!

Aujourd'hui, tenez-vous bien, je vais faire une mini liste-bilan des trucs les plus agaçants de ma petite vie:

1) mettre la couette dans la housse de couette. Et ça, c'est largement le numéro un des trucs chiants à faire. Surtout quand on est seule, ou qu'on a une copine avachie dans le canapé et qui vous dit "ah non, mais moi j'ai bossé aujourd'hui je suis claquée..."(= tous les mercredis...). La tâche est d'autant plus lourde que la couette est grande (et moi qui adore les couettes "king size", pour être sûre d'en avoir un bout pendant toute la nuit, je suis gâtée... ah ah, ou alors c'est moi qui tire la couette, je confonds parfois...).

2) laver la boîte à beurre. Ça glisse toujours, il faut mettre une tonne de liquide vaisselle, et après c'est l'éponge qui est grasse, ah, rien que d'en parler ça m'énerve. Ça, L ne peut pas comprendre, puisque c'est toujours moi qui le fait ("oui mais c'est qui qui fait les toilettes hein?", me répondrait-elle si elle avait le stylo, m'enfin...)(c'est vrai que s'il y a bien un truc que je déteste, c'est faire les toilettes)(mais je ne le mettrai pas dans ma liste, parce que je ne le fais jamais)(ah ah, et vive le partage des tâches!)

3) vider l'aspirateur. Dans un élan de geste écologique (parfois, ça m'arrive, paf, comme ça d'un coup!), on en a acheté un "sans sac". Quelle galère... ben oui, forcément, on retrouve dedans tout ce qu'on aspire (nan, vous le saviez pas?), c'est à dire tous nos poils épilés (on est entre nous, c'est bon, ne faites pas les écœurés...) , tous nos cheveux, nos ongles, des petits débris de verre du dernier truc cassé, des vieux cotillons de la dernière fête, etc... et le pire, les moumoutes accumulées qui font que, quand vous videz l'aspi, si vous avez un tant soir peu d'asthme, vous mourez sur le coup. Heureusement je n'ai pas d'asthme, mais quand même...

4) enlever les touffes de cheveux amassées dans le trou de la baignoire. Ai-je besoin d'argumenter là-dessus? (rappel: nous sommes deux filles à cheveux longs...)


Voilà, c'était mon "top four"(eh ben oui, je fais ce que je veux, si j'ai pas envie d'en mettre five c'est mon choix...). Libre à vous de continuer les points dans les commentaires, de glisser un petit 5), un petit 6), ... un petit 30), et vu que vous avez été environ 90 à voter à droite (mais non, je ne parle pas du parti de droite, là vous avez été encore plus, ah, s'il n'y en avait eu que 90...) , et que forcément vous êtes tous encore là, alléchés tels des abeilles par la confiture par le moindre post que je pourrais gribouiller, on va dire "un petit 90)" !

... vous avez déjà trouvé: (je cite...)

5) Nettoyer les fenêtres
6) gratouiller pendant deux mille ans les casseroles brûlées
7) Vider la poubelle "sac à couche"
8) devoir régulièrement se justifier, justifier ses choix, face à des individus persuadés de détenir la seule "bonne" voie
9) Torcher le cul de ma fille (enfin, de la sienne...)
10) remplir le lave vaisselle
11) écouter un énième mâle expliquer que c'est parce que vous n'avez pas (encore) rencontré le bon mec que vous êtes lesbienne
12) ne pas pouvoir sortir du métro parce que d'autres veulent y rentrer, et inversement.

mardi 26 février 2008

MéTrO, BoUlOt, DoDo !

Voilà, le boulot a repris, le petit trajet habituel, les petites manies de notre couple ( mettre la table de petit déj', préparer nos affaires pour, le lendemain, se lever le plus tard possible...), c'est reparti pour 6 semaines! Pas de bol, je suis toujours dans mon école de dingues (cf j'adore mon métier ), mais je m'habitue, ou alors ce sont eux qui s'habituent à moi...

Le petit psychopathe garçon qui avait hurlé "ouéch vive la France" à mon arrivée en fait encore des tonnes pour me faire galérer, mais je gère quand même mieux. Tiens par exemple aujourd'hui, il a juste chanté "père noël, d'où viens-tu" quand j'ai posé une question sur les repas équilibrés... (non, mais ne cherchez pas, rien à voir...) . Il a un peu de retard, juste 2 mois après tout, mais on leur rabâche tellement de choses dans la période de noël que forcément, un jour ils pètent un plomb, peut-on leur en vouloir (je déteste tout ce foin apporté par 99% des instits à cette période faste...) . L a une autre vision de la chose: elle dit que, peut-être, il est surdoué, et donc en avance de 10 mois. Bref... question de point de vue? n'empêche qu'il est en attente pour être interné conduit en classe plus adaptée, alors arrêtez de dire que tout est de ma faute...

Les collègues se sont adoucies, j'ai même droit à une tripotée d'atsems sympas tout au long de la journée. J'en arriverais même à me dire qu'au final, je ne suis pas si mal...

Et tous les matins, je me fais mon petit trajet en métro. Ça me fait rire, le métro. Enfin, quand je dis "ça me fait rire", je ne suis pas non plus à me tordre à chaque arrêt, c'est juste histoire de dire que ça me plaît bien... De voir que je ne suis pas la seule à galèrer pour aller chercher mon pognon me lever tôt pour travailler, de voir toutes ces têtes endormies ou plongées dans un article passionnant du 20 minutes... (le sudoku et les mots fléchés, allez savoir pourquoi, c'est plutôt sur le trajet retour que les gens le font...)(le matin, c'est ouvert sur la page "people" et "horoscope", des trucs légers quoi...)
Alors bien sûr, il faut bien tomber. Ben d'ailleurs, ce matin même, ça me faisait beaucoup moins rire quand j'étais serrée comme une sardine parce qu'il y avait un "ralentissement suite à une panne, pour votre sécurité il est prévu une rame toutes les cinq minutes environ". Et encore, j'ai eu de la chance ou du culot, appelez ça comme vous voulez, de trouver une petite place pour la fine sardine que je suis: la méthode "warrior", j'ai foncé dans le tas, parce que sinon je n'arrivais pas à l'heure au boulot... et quand c'est comme ça, dur dur de rester debout... Et les regards noirs que je pose sur ceux qui ont eu la chance de poser leurs fesses parce qu'ils sont montés à la station d'avant, et les regards remplis d'espoir que je pose sur chacun d'entre eux pour voir si, par le plus grand des hasards, ils ne descendraient pas à la station suivante... (ex: ferme son journal et le range/ remet ses gants/ regarde les personnes qu'il va devoir pousser déranger pour passer, ...)... à l'affût du moindre signe, quoi!

'fin, voilà, le métro/ boulot/ dodo... et casez "blogo" dans tout ça... dure vie, je vous dis!

lundi 25 février 2008

RaPpOrT dE CoNcerT

Comme tous les rapports (de stage, de suivi, ou sexuel) que l'on peut avoir dans la vie, celui-là ne méritera pas toute votre attention (pour autant que les autres posts ne la méritent, en fait...)(car vous méritez mieux que ça, oui, oui...)(mais si ça ne vous dérange pas, on va faire "comme si"?). Il m'aidera juste à me souvenir de cette fabuleuse soirée, et le mot est faible. Je le mets ici on my blog pour qu'il ne traîne pas n'importe où, et parce que c'est plus facile à ranger sur le net qu'un vieux billet griffonné dans notre appart.

Donc, on s'en est allées de la casa à 17h, puisque le concert était prévu à 18h, en comptant 19 minutes de marche, ça nous faisait arriver avec une avance de 41 minutes (soyons précis!), ce qui est raisonnable pour un concert où on n'a pas envie d'être au fin fond de la salle (déjà qu'on y allait pour une seule chanson, 'manquerait plus qu'on ne puisse rien voir...).
Toute excitée que j'étais d'aller enfin à la rencontre de Skye, j'ai eu une allure un peu plus accélérée que prévu, ce qui nous a fait arriver avec une avance de 45 minutes... et là de s'apercevoir qu'il n'était pas encore possible d'entrer. A cet instant I, il a fallu se faire très futées pour se camoufler parmi les autres; parce qu'autant je n'aime pas croiser mes élèves à auchan (avec mon caddie, je l'ai déjà dit... ben oui, j'aime bien les lapins crétins, et alors?), autant ce serait vraiment la honte d'en croiser un qui va au concert, et encore pire, d'en croiser un qui n'y va pas. J'ai sorti une astuce futée pour encore mieux feindre de me retrouver là tout à fait malencontreusement : "L, franchement, c'est abusé que tu me traînes ici, tu me revaudras ça..." (ah ah, sacrée moi!)
Nous voilà donc poireautant, hop, ça y est ça ouvre, passage de contrôle des billets, "on-enlève-le-bouchon-de-la-bouteille-s'il-vous-plaît-vous-n'avez-pas-d'appareil-photo?"
17h40, nous voilà dans la salle, après un petit passage pipi (oui j'ai dit que je racontais tout) pour moi qui ai une vessie pouvant contenir approximativement 1 cl (et croyez moi, c'est très peu). Et je remets le bouchon number two sur ma bouteille (astuce maligne!).

Attente............attente............attente.......... avec les blagues lourdingues de connasses jeunes filles à côté de nous (y'en a toujours des comme ça aux concerts, qui veulent faire rire les 40 personnes autour d'elles... là manque de pot c'était pas mon style d'humour... ou alors c'était pas mon jour Martoni...) (et en plus, souvent ce sont des filles, ça, je ne vous le fait pas dire, pour une fois que les 3 garçons qui ont pointé sur mon blog peuvent pouffer ensemble...).

Toc, extinction des lumières, vers 18h40 quand même (calcul rapide=85 minutes de poireautage intempestif...) , wahou mon coeur fait boum... pour que dalle, vu que c'était une première partie. Pas terrible le mec, mais là je suis vraiment dans le subjectif, je n'peux pas avoir d'avis dessus. Physiquement, il tenait la route, banco pour les petits homos qui s'étaient perdus là (et ils étaient nombreux!).
Bon, il a chanté 5 chansons, c'est raisonnable pour un boulet, hop, les lumières se rallument... 19h00.... 19h15... merde j'ai re-envi de faire pipi, of course... et aussi envie de pleurer, parce que si je m'en vais faire pipi, je perds ma place qui n'est pas si mauvaise, et si je n'y vais pas je me dis que le concert va être lourd à supporter avec ma vessie pleine, bref, moment de totale panique comme vous ne pouvez pas imaginer, à peser le pour et le contre, qui s'achève à l'extinction de la lumière... 19h20, quand même (= poireautage total de 125 minutes, si c'est pas abusé, ça...)(et pour ceux que ça intéresse je ne suis pas aller faire pipi).

Christophe arrive, weh ben il est comme à la télé, hein, je vais pas vous faire une description poussée du phénomène. Sympa, souriant, en même temps avec le prix à payer manquerait plus qu'il fasse la tronche! Et behind him, crevant l'écran qu'il n'y avait pas, Skye... habillée cuir, chapeau noir, la classe totale. tiens ben d'ailleurs j'ai pris une photo avec mon portable pour vous:



... ce qui vous fait dire qu'on ne voit rien, et ce qui me fait dire qu'il faudrait que je me renseigne pour changer de portable, parce que c'est pas le tout d'avoir l'appareil photo inclus dedans, encore faut-il que ça serve à quelque chose (c'est pas le tout de crâner... encore faut-il assurer derrière...). Donc, y'a meilleure qualité ailleurs, genre là:* ou là:*(alors celle là, de photo, respect...). Elle était là tout le long du concert, à faire "hou hou" et "ha ha", et "hmmmmm" et aussi "c'est comme ça qu'est ce que tu veux" de temps en temps (les" choeurs", quoi, oui, je cherchais le mot... rooh, elle faisait les "coeurs", un homo-nyme tout à fait approprié...ah ah!) . Les minutes s'écoulent et la chaleur monte, Skye tombe la veste avant d'entamer la chanson pour laquelle on était là, quand même.... L'autre Christophe s'amène à la présenter: "et donc voici...", et à ce moment là j'ai une très forte envie de hurler "skkkkkkkkkkye!!!!!!!!!!!", mais ne voulant pas non plus me taper la honte n'écoutant que ma raison, je m'interdis de le faire. Et comme j'ai bien fait! Elles étaient une vingtaine devant à le faire mieux que moi... gnac! envie d'être heureuse de voir qu'elle est appréciée d'autres, mais quand même un peu de jalousie, merde quoi, envie d'avoir l'exclusivité... Bref, voilà, elle chante sa petite chanson "aimer tant", c'était très bon, bien évidemment, mais encore une fois, comme être subjective? Elle aurait chanté du Johnny que je l'aurais malgré tout regardée toujours avec ce même oeil admiratif...
Sans que je ne le sache, le meilleur était à venir. Christophe, après moultes chansons, s'entame à reprendre "où sont les femmes". Et skye de danser avec l'autre choriste, hmm, wahou, quelquechose de trop bon pour les yeux je vous dis (oui, moi, deux filles qui dansent ensemble, je trouve ça trop joli... c'est mon petit côté fleur bleue...), langue pendue à ras le sol!(quand je vous dis qu'être homo c'est fashion, même dans un concert de Christophe Willem ils nous passent le cliché...)(en même temps, lui, s'il est pas homo, je mange ma barbe).
Et puis voilà, après m'être bien rincé les yeux régalée amusée, le concert a pris fin à 21h45 (la forme, le christophe!).

Et là, c'était vraiment la fin des vacances... rentrer chez nous, préparer son sac pour le lendemain, se coucher... la vie qui recommence, quoi!

ps: ah oui, j'oubliais de vous dire... ne dites rien à L, mais...j'crois bien qu'Elle m'a regardée... (je sors...)

dimanche 24 février 2008

MeSsAgEs à NoS cOpiNeS De L WoRd

(attention, c'est rempli de spoilers -j'ai toujours rêvé de dire ça- pour ceux qui n'auraient pas commencé la saison 5, ne lisez pas ce post...)

Dana : nous ne nous remettrons jamais de ta disparition tragique, puisses-tu nous entendre de là où tu es... sans toi, Alice a bien du mal à reprendre le dessus, et nous aussi... Je te le dis cash: c'était TOI notre chouchoute... (on a adoré le couple que tu formais avec la "soup chief"... rooh...)

Alice : Tu es notre chouchoute number two. On espère que Tasha ne mettra pas trop de temps à revenir, vous formiez un très joli couple...

Tasha : Quitte l'armée et reviens vers elle, b*rdel, Alice commence à être connue et à être blindée de tune, plus besoin de s'y mettre à deux pour subvenir à vos besoins... d'autre part, nous avons suivi sa relation avec Dana, et au niveau sexuel, tu n'as pas encore tout découvert avec elle...

Tina & Bette : Arrêtez de déconner, vous êtes LE couple le plus stable de la série malgré vos diverses hésitations... Vos retrouvailles interdites aux moins de 18 ans torrides mettent le piment nécessaire à cette cinquième saison. Message particulier à Tina: plus les années passent, plus tu es jolie, et plus tu peux rafler la deuxième place à Alice dans notre "top two".

Jodie : sans rancune...

Jenny : Bon, on ne va pas se voiler la face, on n'a jamais trop accroché avec toi... malheureusement, cette cinquième saison s'attache beaucoup à ton personnage. Heureusement qu'il y a quand même quelques scènes de Q hot pour rattraper le cul coup.

"Meuwina" : c'est un peu de ta faute si on se trimballe Jenny depuis la première saison... tu n'aurais pas dû l'allumer, elle serait restée avec son Tim et nous on aurait été tranquilles... C'est facile de partir en Europe en nous la laissant, merci...

Shane : Shane, Shane, Shane... Franchement, pourquoi n'as tu pas sauté le pas avec Carmen? tu es bien dure avec toutes ces filles qui croisent ton chemin... on croise toujours les doigts pour que tu rencontres la bonne... Molly peut-être? (qui est loin d'être moche... très loin même...)

Tout ça pour vous dire qu'on suit vos aventures avec assiduité, nous, les lez girls! Vivement la prochaine scène hot le prochain épisode...

samedi 23 février 2008

ChRiStOpHe WiLlEm En CoNcErT ToNiGhT...

Oui, allez, rigolez un peu, si ça peut vous faire du bien... j'assume. Il y a tellement d'autres choses que j'ai assumées avant (tssss... et j'en ai vécues, vous savez...), ça ne me fait même pas peur de le mettre en titre, parce qu'il y a une raison derrière tout ça...

Non, je ne suis pas payée par quiconque pour faire une promotion de son album, ou pour que ses ventes augmentent chez les lesbiennes, parce que, comme vous le voyez sur la droite, on n'est que 57 goudous ici. Même pas de quoi faire une manif (pas assez crédible... ) . (et en plus on a triché un peu parce que L et moi, on a voté, ah ah... ben oui, nous aussi on lit ce blog!). Christophe Willem est peut-être un chanteur de M6, il n'est pas si benêt, tout de même...

Et non, je ne suis pas fan de Christophe (ni de celui là, ni de celui qui chante "aline", ni de celui qui chante "on s'attaaaache", ni du mec de vieux félin même s'il a l'air d'avoir quelques qualités quand même... à ce qu'elle en dit!), je ne possède même pas un album que j'aurais éventuellement eu gratuitement par un biais autre que la fnac. Au mieux, allez, je connais le refrain de Jacadi, et encore... et puis aussi "c'est comme ça qu'est ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux, après tout qu'est ce que j'y peux", mais dans le désordre, même pas sûre de savoir le chanter en playback... enfin, ce que connait tout un chacun, en résumé...

Mais dans le concert de Christophe Willem, il y a la chanteuse dont je suis peut être l'une des premières groupies qui me rend complètement WAHOUUU... qui est juste guitariste ce soir. Ben oui, je paie cher sa race pour voir gratter la talentueuse Skye. Attendez, ne partez pas, il faut que je vous la présente...

Donc, ben Skye, de son nom emprunté à une île écossaise qui est fort jolie d'après ce que j'en ai vu sur mon moteur de recherche, est donc une chanteuse qui n'a rien à voir avec Skye Sweetnam, talentueuse elle aussi mais là n'est pas le sujet.
Elle est française, et accompagne sa très jolie voix du son de sa guitare . (Je la vends très mal, j'essaie d'être objective, mais comme j'en suis complètement amoureuse j'adore ce qu'elle fait, c'est très difficile). Bref, Skye, c'est Skye, quoi... J'aime les paroles de ses chansons (surtout celle-là * : "ma vie sous marine", hi hi, allez savoir pourquoi? mais non, rien à voir avec les dauphin pfff... je ne suis pas votre correspondante anglaise... non, je dis ça parce que quand j'étais au collège j'en avais une qui était fan de dauphin, bref...), j'aime sa voix sur cette reprise *, j'adore aussi sa présence au concert de Charléty * au temps où j'y croyais encore...

Voilà, c'est un petit aperçu de celle que je vais nous allons voir, paraît même que Christophe lui laisse faire une chanson à elle pendant le concert, 38 euros la chanson, c'est cher payé, je sais... mais quand on aime... quand on aime, on s'arrange pour trouver une astuce sur ebay pour avoir les places moins cher, ah ah!

Pour ceux que ça intéresse; le lien myspace: *
Pour ceux que ça n'intéresse pas: tant pis pour vous...

PS: pas de remarque sur son physique s'il vous plaît, comme je lui ressemble un peu je pourrais mal le prendre...

...ce soir si vous êtes sages, et comme je sais que vous en rêvez tous, peut-être un compte-rendu de cette épopée!

QuI Ne Se ReSseMbLe PaS... FiNiT PaR Se ReSseMbLeR

Qui se ressemble s'assemble... pfff, tu parles, d'où elle vient, encore, cette expression?

La seule ressemblance qu'on ne peut nier, à la base, avec ma copine, c'est notre sexe. Enfin, quand je dis notre "sexe", houla, attention (je vous entends petits voyous!), je ne rentre pas dans les détails de notre anatomie, j'affirme juste que je suis une fille et qu'elle aussi. Parce qu'autrement... enfin, j'ai dit que je ne rentrais pas dans les détails...

Tiens par exemple, là, elle est en pleine sieste. Alors que pour moi, dormir c'est une punition, une perte de temps. J'ai du mal digérer mes siestes quand j'étais petite, ou alors je ne sais pas, peut-être qu'il s'est passé un évènement extraordinaire pendant que je dormais, une fois (je sais pas, la révolution lesbienne, mai 68-bis, enfin un truc de dingue quoi..)... Bref, il faudrait que je me fasse analyser, mais j'ai pas trop de temps dans les 10 années à venir, alors je ferai sans. Sans analyse, et sans sieste...

Autre chose qui nous différencie: nos façons de bouder faire la tête et de s'engueuler manifester notre mécontentement. Quand quelque chose m'énerve, je casserais tout, jusqu'à... jusqu'à mon CD préféré, tiens! (d'façon, au pire je pourrais racheter, c'est pas comme si j'avais les éditions limitées d'un artiste qui vaudrait des millions... ah ah... j'suis pas bête, non plus... ah non, je vous jure que j'ai pas ça!). Et aussi, je pourrais trépigner, taper des pieds, hurler jusqu'à ce que quelqu'un entende ma rage au fin fond du far-ouest (oui, y'a un peu d'exagération, mais vous comprenez l'idée...)... sauf qu'avec L, ça ne prend pas. Elle reste de marbre, stoïque. Quand je m'énerve, paf elle se ferme, hop, une brique un mur, je vous dis... et du coup, je m'énerve encore plus, et encore plus, et encore plus, jusqu'à ce que ça m'énerve de m'énerver (vous suivez?)... et paf, bon ben je reste toute conne, vu que ça ne prend pas sur elle, ça sert à quoi??? Il faut alors que je me calme... Elle, quand elle boude, il faut que je le devine, et aussi que je devine pourquoi. Elle garde tout pour elle! moi, au moins, je partage...

La période où je l'ai rencontrée, ça a aussi été la période où j'ai changé ma vie: d'étudiante à 350 euros par mois (oui, pionne assistante d'éducation dans un collège, que j'ai été, mesdames et messieurs!), je suis devenue instit à 1375(oui, depuis, ça a quand même un peu augmenté, ne commencez pas à vous cotiser, ni à passer avec un chapeau, ça va aller ...) Pour moi, ça a été comme si je gagnais au loto. Une augmentation de dingue, plus que les 170% , à en rendre pâle un président! Bref, de quoi me refaire toute une garde robe, de quoi fashionniser mon appart à la façon "d&co", et restos, cinoches à gogo! Pour résumer: l'achat impulsif, c'est moi. Enfin, "c'était" moi... Je voyais un beau truc, j'achetais...
L ne partage pas mon engouement pour les achats sans intérêt... Avec elle, il faut d'abord s'assurer, en pesant le pour et le contre pendant 7 jours, qu'on a vraiment besoin de ça (et encore, quand je dis 7 jours, je suis sympa... là ça fait 2 mois qu'on réfléchit à des vélos, et tenez-vous bien, c'est peut-être pour cet aprèm !!!) , faire 10 40 magasins avant d'être sûre que ce qu'on veut acheter n'est pas moins cher ou plus joli ailleurs... (et alors, je ne vous raconte pas son état quand, malgré tout, on trouve moins cher ou mieux ailleurs après achat...).

Enfin, donc, elle n'est pas moi, et je ne suis pas elle. Ça, je ne pense pas vous l'apprendre (là c'est moi qui écrit, c'est acquis ça, pour vous?).

Il faut cependant dire qu'à force de vivre à deux, on finit par se ressembler quand même... je ne suis plus contre les siestes pourvu qu'elles aient un petit "plus " que celles de mon enfance... (he he!) . Je ne m'énerve plus trop toute seule, parce que j'ai appris que ça ne servait à rien... Ce que je gagne ne me satisfait plus autant que quand j'ai commencé (ah bon, je ne peux pas acheter une voiture? ni une maison? ah bon, c'est ce prix là? ah bon... bon...), donc je suis moins au taquet avec les nouvelles tendances, et bien plus raisonnable dans mes achats...mon banquier lui dit quand même merci...(je dis ça, c'est une expression, je ne connais pas mon banquier encore vu que je ne peux pas acheter une maison; et donc mon banquier ne connait pas L...) mes goûts de luxe en ont pris un coup, mais j'ai appris ce que signifiait "faire des économies"... et honnêtement, je n'en suis pas plus malheureuse (mais quand même, elle était belle, la petite robe diesel à 150 euros...).

vendredi 22 février 2008

FiN De VaCaNcEs...

Ben oui, il reste 2 jours, mais cette fois ci, je n'appelle plus ça "les vacances", j'appelle juste ça le "weekend"... un truc qui arrive à tout le monde, quoi, plus cette impression d'être privilégiée...

Finis, les petits matins où je me retourne dans mon lit en entendant la douche et le café de L couler en me disant "halala... qu'est ce que je vais bien faire aujourd'hui?". (Mais pas du style "je m'ennuie", attention, houla! moi, l'ennui, je ne connais pas...) Finies, les matinées à squatter internet, arriver à 14h en me disant "bon, il faut que je mange quand même...". Arriver à 18h en me disant: "bon, en 10 minutes il faut que je fasse tout ce que j'étais supposé faire dans la journée avant le retour d'L"- à savoir: la vaisselle, la lessive, chercher du pain, passer un coup d'aspi, sortir la poubelle, nettoyer la litière du chat (ah non on n'en a pas -->message personnel) et j'en passe..., le tout pour finir épuisée à son arrivée... (et ce qui lui a fait dire chaque jour: "mais tu es en vacances, tu ne fais rien, et tu es fatiguée???")
Ben non, je n'ai rien fait de ce que j'avais vraiment prévu (ah il était bon le temps où j'écrivais ce post *), de ces foutues vacances, elle a pas tort... 'fin, si, quand même... heureusement qu'il y a eu "hier":

J'ai eu une super idée hier, un élan de motivation: j'ai bossé (eh ouais!) pour préparer ma semaine prochaine... comme ça, pendant une semaine au moins, c'est les pieds en éventail à 16h30, en comptant sur le midi pour faire mes corrections... (ben oui, je n'ai jamais d'élan de motivation sans une contrepartie convenable...)

Sinon, dans ce que j'avais prévu, j'ai aussi fini un bouquin (chagrin d'école de Pennac--> intéressant pour les instits), et commencé un autre, (moi, charlotte simmons, de Tom Wolfe) qui sera à finir aux vacances prochaines... ou celles d'après encore (z'avez pas vu le pavé!)
A part ça, ben rien... je n'ai pas sorti la guitare, je n'ai pas passé l'aspirateur sous le lit laissant les grosses moumoutes vivre leur vie de grosses moumoutes, voire procréer... Je n'ai pas tant vu que ça mes milliers d' quelques amis... mais bon, un peu quand même...

Et pourtant, voilà, c'est fini, les vacances...

... jusqu'aux prochaines ! (tiens c'est quand d'ailleurs? bientôt j'espère? faut que je me renseigne...). Et dire qu'il y en a qui commencent les leurs... pff ! (je préviens, je censure les coms des nouveaux chanceux...)

jeudi 21 février 2008

La MéThOdE Du Ski En "8"

Comme chacun sait, je suis partie quelques jours en vacances histoire de m'aérer un peu le cerveau, et surtout de me défouler un peu avant les grandes mesures du nain et de ses potes de notre président (j'aurais d'ailleurs du me défouler un peu plus, je recommence déjà à craquer...).

Nous sommes allées quelques jours au ski. A la neige, tu as la classe... ou tu ne l'as pas. Je vais passer l'épisode "marche avec des chaussures de ski", parce que là, de toutes façons, personne n'a la classe...

Mon rêve à moi ('fin, quand je dis "rêve", tout est relatif... n'allez pas non plus croire que je brûle un cierge tous les soirs dans l'unique but d'y parvenir... enfin, ptêtre que, si j'étais sûre du résultat, je m'y mettrais remarque...), c'est de surfer. Ben oui, chacun ses petits espoirs, je me dis qu'un jour, ça, je saurai...
Un jour, j'aurai le "stayle" de cette fille, là, avec sa combinaison qui la rend belle malgré tout (et dieu toute skieuse sait que c'est dur d'être belle en combinaison...), la planche de snow à la main, ou un pied chaussé sur la planche, dans les files d'attente pour grimper au télésiège qui mène à une unique piste noire... Rien que de dire "planche de snow", je trouve ça chouette. Je me vois bien dire "ouais, moi, j'fais du snow...", le dire tout simplement, modestement, d'un air décontracté, manière de dire que c'est pas le truc incroyable de ma vie... Je me vois bien prendre cette butte, voler en l'air, faire un demi-tour et retomber sur mes pattes mon snow, et faire un gros dérapage, et rechigner en me disant que celui là, de saut, non, il n'était pas aussi parfait que celui d'avant... 'voyez? Ou alors prendre une rampe, glisser "trankilou", les bras ballants, et retomber comme si c'était naturel... Ou alors aussi, faire de la compétition, crâner rider un peu devant les gens, les entendre dire "ouah c'est une fille en plus!!" quand j'enlèverais mon casque et que je secouerais ma chevelure à la elsève de l'oréal... Avoir des autres potes qui filmeraient mes exploits et les mettre sur youtube... vivre un peu la vie de hannah tetter, gretchen bleiler, kelly clarks, ou lindsey jacobellis (haaaaan vous les connaissez paaaaaas? ben moi non plus avant d'avoir fait ma recherche youtube ah ah, tiens cliquez: *). Avoir tous les crâneurs de riders mecs à mes pieds, et leur dire "désolée je suis lesbienne, vous croyez quoi???" (lol ça c'est nul, mais ça me fait plaisir de le mettre quand même), repartir main dans la main avec ma meuf (oui désolée, je prend le "langage snowboard"), la planche de snow dans l'autre main... cool, décontractée quoi...

Come back to reality: J'ai essayé une heure de snow, dans ma vraie vie. A Comines. Nan, nan, c'est pas une station en Suisse ni en Autriche, c'est le ski en salle en Belgique... J'étais plus souvent sur les fesses que debout, et j'ai eu la bonne idée de ne pas me faire filmer('fin, bonne idée pour moi, parce que vous, en fait, vous vous seriez marrés).

Donc là, à la montagne, on a loué des skis... et j'ai une façon très personnelle de glisser sur les pistes, ce que j'appelle la méthode du ski en "8". Voyez un peu:



En bonus, légende et commentaire, tout de même!!:(je vous aurais bien mis une petite bande son pour agrémenter votre lecture, mais ma copine travaille, je ne sais pas comment on fait...)
1) piste: la piste qui doit être bleue. Si elle est verte, je suis cap' de skier normalement(eh ouais!), si elle est rouge, j'utilise plutôt la méthode du ski en chasse neige, mais celle là tout le monde connait. Si elle est d'une autre couleur, je déchausse.
2) zeste: utilisant la méthode du ski en 8= hop, si ça va trop vite je remonte la pente. Avec cette méthode, c'est très agréable car la piste parait beaucoup plus longue, et le but au ski, c'est quand même d'être plus longtemps sur les pistes que sur les tire-fesses... (notez que j'avais mis mes lunettes de soleil et mon petit bonnet pompon).(merci levraoueger de m'avoir donné l'idée de me dessiner en citron, c'est quand même plus facile...)
3) les amis: en bas de piste (je ne les ai pas représentés parce que je ne leur ai pas fait signer le formulaire "droit à l'image"), qui ont le temps de prendre des photos, des films, fumer une clope, faire un monopoly (au choix)(ça m'a marquée cette histoire de monopoly).
4) le magnifique paysage, rien à voir avec Comines quand même... et je vous ai mis le dessin en sépia, mais en réalité le ciel est tout bleu, pas un seul petit nuage pour gâcher le tout.


'fin bref, voilà quoi. Tout ce flamby pour dire que je suis une quiche au ski comme au snowboard, mais que j'ai toute ma vie restante pour me refaire... eh ouais...

(ps: si vous entendez piailler, n'aillez crainte, c'est juste que j'ai adopté Pépin, le petit poussin à droite de l'écran... pour le faire taire, 'suffit de cliquer sur l'icône du son. Si vous êtes sympa, vous pouvez lui donner quelques graines... ça ne vous coûtera pas un sou. Il ne sert à rien, Pépin, et alors? depuis quand on est obligé de faire des choses qui servent à quelque chose?)

mercredi 20 février 2008

TrAiN-TrAin...

(ouais, c'est bon, je suis de retour, basta, bien sûr que c'était bien, bien sûr que je n'avais pas envie de rentrer, vous croyez quoi???)

Le train serait un moyen de transport agréable s'il n'y avait que nous qui le prenions. Genre une voiture, mais sur les rails, quoi. Avec un coin bar et des toilettes. Et puis, ok, aussi, une dame à tout faire (en jupe et blonde de préférence)(je ne rechigne pas sur le costume de la dame sncf). Et la possibilité de choisir ses horaires de départ. Mais voilà, ça n'est pas ça.

Après avoir gravi l'Everest pendant quinze minutes (c'est dingue comme la gare semblait loin de chez nous, tout à coup...) avec notre énorme sac, toutes heureuses que nous étions de partir, nous voilà arrivées puantes de sueur avec quelques gouttes qui perlaient sur nos petits fronts à la gare (il me semblait bien que ça n'était pas une bonne idée d'emmener 6 pulls, 3 manteaux, 5 paires de chaussures, la combi de ski de rechange, et la wii...). Entre deux reprises de souffle, nous avons levé nos têtes vers l'écran pour voir que notre train avait 40 minutes de retard, mais qu'il était quand même affiché voie E, vous savez, la voie tout au bout de... tout!
Bref, nous voilà rejoignant cette voie, pour y patienter 40 p*tains de minutes sur un banc. La transpiration, quelque part, ça doit altérer les connections du cerveau (ah c'est pour ça que les sportifs... non rien...), parce qu'arrivées là bas, nous nous sommes rendues compte qu'en fait, ça n'était pas notre train qui était en retard, et que donc, nous nous étions plantées, nous n'étions pas DU TOUT sur la bonne voie. Et que du coup, nous étions un peu à la bourre pour notre train... On rechausse (ça c'est pour la référence vacances au ski!) donc, tant bien que mal, sur le dos le sac numéro un, le numéro 2, le numéro 3, et la wii (qui a un sac pas pratique du tout, si les concepteurs me lisent... faudrait penser à mettre un scratch sur le devant...) pour courir vers notre destinée la voie A de l'autre bout... (Au passage, j'arrive à dire, entre deux souffles: "put*in ....alors.........ça .......... je... vais... le... marquer... sur... mon... blog". Voilà qui est fait).

Installation dans le train, hop, et rapide coup d'œil des alentours. Pas d'enfant qui couine à l'horizon, ni de fille qui cocotte (ah je supporte pas le parfum dans le train). En plus, bol terrible: on est dans le bon sens! La chance serait-elle de notre côté? Que nenni! (nan je l'utilise pas souvent dans le langage oral, mais je trouve que ça fait chic, quand c'est écrit). Voilà qu'arrive une pouf® (=marque déposée= la vraie pouf quoi) munie de sa bande de jeunes...

Au début, c'est la bande que j'ai remarquée. Voyez le tableau: Cinq gars + deux filles= pas possible de lire tranquille. J'ai vite vu qu'on allait se les farcir pendant tout le voyage, parce qu'il y en avait 2 qui avaient des surfs... (donc direction neige eux aussi, pour ceux qui ne pigent pas le rapport...) Mais finalement, ils se sont avérés très calmes, c'était ce que j'appelle une bande à papa: friquée, la bande à papa possède ordinateur/mp3/mp4/nintendoDS/portable-vidéo-télé/appareil-photo-dernier-cri/jeu-de-carte
-monopoly... et surtout, la bande à papa ne consomme pas de bière qui le rendrait vulgaire(bière= rots et vieilles blagues intempestives)(je parle pour le jeune qui ne se contrôle pas, attention, après il y a des gens qui savent boire sans être trop con...)(moi par exemple, ah ah), et la bande à papa ne hurle pas pour communiquer. Bref, la bande à papa a de quoi s'occuper en silence dans le train sans prendre la tête des autres voyageurs (merci le fric à papa...)

Mais voilà le hic: la bande à papa se trimballait une pouf®. Je ne l'ai pas remarquée tout de suite. C'est au bout d'une heure de trajet qu'elle a sorti les armes. Parce que, au bout d'un cinquième du trajet, la pouf® en avait déjà marre. (Nous aussi, remarquez, mais on le gardait pour nous, that's the difference...) A la limite, peu importe qu'elle en ait marre. Mais là, tout le wagon était au courant. "Il est quelle heure?" "et on arrive quand?" "il est quelle heure?" "et il reste combien de temps?" "il est quelle heure?" (oui en plus 'fallait lui répéter 10 fois...) Ne tenant plus assise, la pouf® s'est levée pour trimballer son petit cul de pouf® devant les yeux des mâles. Et ça se met d'un côté des sièges, et ça se met de l'autre côté, et ça passe sa main dans les cheveux, et ça redemande l'heure... (et moi qui commence à dire à L que je vais lui foutre une tarte avant l'arrivée)(mais non, pas une tarte à L, une tarte à la pouf... je ne suis pas du genre violente avec ma copine, tout de même...) Bref, à un moment M, la bande à papa a l'idée saugrenue de jouer au monopoly. Bien mal leur en a pris...
La pouf® décide de jouer avec eux. 4 places autour du jeu, la pouf® n'en a que faire, elle se glisse entre deux garçons, les voilà saucissonnés pour jouer. Frotti à gauche, frotti à droite, ho ho, c'est trop drôle le monopoly... Le wagon entier était au courant du cours de la partie. "ho, case prison, qu'est ce que je faiiiiiiiis??? je peux sortir commeeeeeent? ho, j'achèèèèèèèèèète!!! c'est chez moiiiiiiiiiiiiii!!!" Je ne rêvais que d'une chose: basculer les petites tablettes pour interrompre cette mascarade... (celui là non plus je ne l'utilise pas à l'oral, tiens...)(sauf quand je veux crâner)
Après la partie, la pouf® a admiré un peu à l'oral ses amis et leurs accessoires. "Oh, tu as un bel appareil photo, oh, il marche comment? tu me montres? et ton portable, il lit les divx?" Oui, en fait, la pouf® sait comment plaire aux garçons: elle leur montre à quel point elle est conne naïve, et innocente, et pure; les fils à papa adorent savoir qu'ils peuvent étaler leur science et aider une pauvre connefille sans défense...
Ah, si j'avais pu savoir la suite de leur histoire, j'aurais parié toute ma menue monnaie qu'en une semaine de ski, elle aurait emballé au moins deux, voire trois de la bande à papa. Et brisé le coeur des 5 gars, voire de l'autre fille qui était mille fois plus jolie mais complètement effacée derrière la pouf®.
Après avoir entendu l'heure 52 fois, nous sommes enfin arrivées à bon port...

-Vacances!!!-

Le retour en train a été tout aussi animé. Point de pouf® à l'horizon, ni de bande à papa® (copyright, tiens!). Mais une enfant de 5 ans qui parlait avec sa mamie, entre autres sujets délicats, de la constipation dont elle avait été elle même victime pendant 4 jours ("mais pourquoi tu rigoles mamie, c'est pas drôle..."), un vieux dégueulasse qui raclait sa gorge toutes les 5 minutes (ce qui n'est pas terrible quand nous même étions en plein sandwich à 5 euros)(ce qui m'a fait encore une fois dire: "p*tain je sais pourquoi je suis lesbienne")( et aussi que c'est cher payé, 5 euros pour un bout de baguette avec une tranche de frometon), une qui s'est cocotée 1heure avant qu'on arrive, et une odeur de pipi insupportable (qui a raté la cible des toilettes du train numéro 25756 voiture 5? dénoncez!!!!).

Voilà, tout ça pour reprendre mon message du début: je cite: "Le train serait un moyen de transport agréable s'il n'y avait que nous qui le prenions. Genre une voiture, mais sur les rails, quoi. Avec un coin bar et des toilettes. Et puis, ok, aussi, une dame à tout faire (en jupe et blonde de préférence)(je ne rechigne pas sur le costume de la dame sncf). Et la possibilité de choisir ses horaires de départ. Mais voilà, ça n'est pas ça."


Bon, ça n'est pas tout, il faut à présent que je fasse mon petit tour de blogs et que je réponde à vos commentaires...

jeudi 14 février 2008

Je Ne VoUs MeNtiRaI PaS, Je Ne VoUs TrAhiRaI pAs...

... je pars 5 jours à la neige et je reviens, promis!

Pour patienter, je vous propose:

en nain: (rapport avec le titre, z'avez vu la pirouette? quelle subtilité...) de vous refaire la lecture en long et en large de ce magnifique zeste de blog, de commencer par les articles par dates, puis par les articles par thèmes, et enfin le parcours à l'envers, c'est à dire les articles de Z à A, commencez par celui ci, finir par le dernier( qui est le premier que j'ai écrit, vous suivez?)(interro écrite mercredi)(une sacrée aubaine, cette absence, pour ceux qui m'ont découverte il y a peu!)

en deuz: de vous faire un tétris dans l'appartement d'à côté (même si on ne voit pas ses scores, on peut toujours s'entraîner avant le grand challenge qu'elle nous proposera peut-être un jour?) (ah ben si, c'est bon, on peut voir son score maintenant...)

en troiz: si la société actuelle vous donne envie de vomir déçoit un peu, de lire quelques articles des incisives féline et l'emmerdeuse (non je ne parle pas de dentitions...)(non mais là, vous l'avez fait exprès, quand même?)(pour la presse people: non elles ne sont pas ensemble, le félin n'a même pas la bonne idée d'être homo, et en plus elle est enceinte jusqu'au cou; mais je les rapproche par le type d'écrits qu'elles produisent); et pourquoi pas d'aller mater les petits dessins chez le levraoueger? (oui, pourquoi pas?)

en four to the floor: de lire les articles des autres qui sont dans mes liens à visiter, puisqu'elles valent toutes le coup ( comme ça vous aurez aussi l'impression de faire un "vis ma vie de zeste de fille(s)")(vous verrez c'est sympa ma vie)(qui a rigolé? non mais...) En plus, au fil des visites chez elles, vous risquez fort de tomber sur mes propres commentaires, ce qui ne gâchera rien à vos lectures, et ce qui vous fera ne pas m'oublier et peut être même penser à revenir ici dès mercredi matin?

en maroon five: ben rien mais j'avais trouvé la bonne blague de "maroon five", je ne pouvais pas la laisser partir comme ça...(je sors par où?)

(sinon j'aurais pu continuer en six appeal, seven heaven, etc etc... non? bon...)

MaRrE DeS CoNnErIeS à La TéLé...

(Mais avant tout, permettez-moi de vous annoncer qu'il y a un deuxième garçon qui s'est perdu ici, et qui essaie peut-être de faire de l'ombre à notre mascotte, j'ai nommé the famous, the gorgeous, the marvellous " stéphane!" . Enfin, tant que ce fameux "second one" n'écrit pas de commentaire, ne dramatisons pas la situation...)

Bon, assez, ça suffit comme ça! Depuis quelques temps, je suis submergée d'images noires et dévastatrices dans ma petite tête à cause de la télé. Ne rigolez pas, c'est un sujet on ne peut plus sérieux.

Avant de rencontrer L, je ne regardais pas tant que ça le petit écran. Ne mettons pas la faute sur le dos du voisin, ni sur la poitrine de notre copine, mais tout de même... C'est vrai que quand j'étais étudiante, il fut même un temps où je n'avais pas la télé... elle ne me manquait pas tant que ça (au pire, j'allais regarder "urgences" et "ally mc beal" chez les potes).

Elle a pris une importance que je regrette un peu dans ma vie... Je n'étais fan que des deux séries citées un peu plus haut. Et avec un peu de chance, elles ne passaient pas toutes les deux à la même période de l'année (je n'allais pas m'incruster si souvent chez les autres, voyons, ça ne se fait pas, c'était plutôt chez moi les rassemblements fumée-alcool étudiants).

Mais voilà, bingo, j'ai écopé de la copine on ne peut plus fan de la télé... C'est bien simple: la télé fonctionne quasi 24h/24 quand L est là. Non pas qu'elle la regarde 24h/24, attention, elle n'est pas barge non plus! mais elle la prend en fait comme un "fond sonore", parce qu'à côté, elle lit, elle fait des bidules-machins-choses (que je ne comprends pas toujours, d'où cette appellation ) sur ordi, elle range (heu, pas si souvent que ça, quand même...), elle fait la cuisine, la vaisselle(ah non, ça tu ne me le feras pas dire, c'est toujours moi qui me la tape!) , 'fin elle vivote quoi... sauf que moi, il m'est impossible de me concentrer sur autre chose quand la télé fonctionne. Je suis comme happée. C'est très grave, même les émissions les plus débiles (ce qui occupe la quasi totalité des programmes) , je peux me mettre à les regarder, la bouche ouverte, l'air hagard. Une drogue, je vous dis. Ma came comme dirait l'autre conne.(mais non je ne parle pas de doc gynéco, faut suivre les actualités un peu quoi... allume ta télé!)

En ce moment, je fais une indigestion de FBI-portés-disparus-les experts-manhattan-les-experts-miami-cold-case et d'autres encore dont j'oublie le nom (ah tiens quel surprise, moi, oublier les noms?). Bien sûr, je confonds tout, au grand désespoir de L: Lilly Rush, Malone, Sam Spade, ... Lilly Rush qui jouerait dans FBI ou dans les Experts, je ne serais pas étonnée (et j'ai du faire une recherche google pour être sûre de la ptite blague que je viens de faire). Sans compter que quand il y a plus de 4 personnages, je ne comprends plus rien (et L est exaspérée, elle qui ne suit pas les 3/4 du temps, elle se retrouve à m'expliquer le pourquoi du comment...).

Je sature des meurtres à répétition, des enquêtes à la noix, des recherches adn, des empreintes retrouvées sur les lieux du crime... Il faut dire aussi qu'avant de rencontrer L, je ne regardais pas les films ou séries où il était écrit "interdit aux moins de 12ans" (pareil, je m'éloignais quand le présentateur disait d"'éloigner les enfants, certaines images peuvent choquer"), sinon j'étais sûre de flipper ma race et pendant la diffusion en question, et après dans mon lit. (je mens un peu en fait, parce qu'il y avait une exception à la règle: la présence de Jodie Foster dans un film... à ce moment là j'oublie instantanément qu'il m'est "interdit"... ce qui m'a valu pas mal de nuits blanches après taxi driver, les accusés, le silence des agneaux-j'ai été d'ailleurs bien heureuse qu'elle ne fasse pas la suite...-et même panic room, rigolez pas, j'ai flippé un peu... loin de moi l'idée de dire que ce sont tous de bons films, ne confondons pas tout... fermons la parenthèse, hop!).

Ce qui m'a embobinée dans ces séries, ça n'est pas la présence réconfortante de L à côté de moi ni l'attrait du scénario, c'est le pouvoir de persuasion des actrices toutes aussi bonasses les unes que les autres qui sont très charmantes. (Persuasion à les regarder, pas persuasion à leur jeu d'actrice, encore que, ma foi, Lilly Rush * et Sam * ne jouent pas si mal pour des blondes.)(z'avez vu j'ai fait des petites étoiles qui mènent à leur tronche de cake sur toi-tube, au cas où quelqu'un me dirait qu'il ne se souviendrait pas de qui est l'une et qui est l'autre...)(ce qui me fait dire que Sam a une voix très sexy en vo tiens par ailleurs!)

Alors voilà, j'ai décidé d'arrêter les séries citées ci-dessus, parce qu'elles me rendent barge. Ben oui, je vous annonce ça de but en blanc, mais je ne vais pas tourner autour du pot trop longtemps sinon mon message va être trop long, la lecture de celui-ci va empiéter sur les rtt des uns et sur le temps de travail des autres. Et puis pas la peine d'en faire un fromage: dans une semaine, je reprendrai certainement...

mercredi 13 février 2008

QuEl DoUx MéTiEr...

Je sais que vous fantasmez tous sur mon métier (non, non, ne dites rien, petits coquins que vous êtes!)(moi aussi j'ai fantasmé sur mes profs ah ah, qu'est ce que vous croyez!), aussi j'ai décidé de faire un petit message là dessus.

C'est bon d'être maîtresse, parfois (remarquez, j'atténue tout de suite avec le "parfois"...). Les enfants sont adorables (qui est ce que j'entends rigoler?) . Souvent, j'entends derrière moi les choses que les enfants se disent tout bas, et comme j'ai l'ouïe très fine (et que je suis très curieuse), j'écoute les diverses conversations. Et il y a 98% de chance que ça parle de moi (sauf les jours où il y a eu bagarre dans la cour, alors là je n'existe plus).

Un petit exemple:
Une fois, au tableau, j'ai entendu derrière mon dos une conversation entre deux charmants petits CP:
"-ouah, elle écrit bien au tableau...
-ben c'est normal c'est une maîtresse"
Rétablissons la vérité entre nous: non, toutes les maîtresses n'écrivent pas bien au tableau. Il faut dire qu'il m'a fallu un peu de temps pour bien écrire au tableau. Mais j'ai appris aussi qu'au CP, si tu fais une lettre de travers, les enfants ne comprennent rien, et ils ne font même pas semblant de ne pas comprendre!

Mais il n'y a pas que ça qui flatte mon égo: quand j'arrive dans une nouvelle école (c'est à dire tous les 2 jours), j'ai toujours une grappe d'enfants autour de moi, et allez que ça commence à te brosser dans le sens du poil. "Elle est belle ta veste, maîtresse", "maîtresse, t'es belle..." "il est beau ton bracelet maîtresse" "il est beau ton collier maîtresse"(ça c'est rare parce que je ne mets pas souvent de collier)"elles sont belles tes chaussures maîtresse""elle est belle ta guitare maîtresse". Il n'y a pas à dire, c'est bon d'entendre ça à 8 heures du mat' ( cela surtout quand votre propre copine à vous se réveille de mauvaise humeur et n'a pas souvent la langue tendre avec vous... ça ne se dit pas mais vous comprenez l'idée...).

Souvent, en fin de journée, j'ai une pile de dessins/coloriages atroces à jeter ramener chez moi (parfois même les parents sont complices: tenez, il a fait cette horreur ça pour vous à la maison.../oh merci fallait vraiment pas...). Une fois, même, j'ai eu un mot doux d'une fille de cm1 qui m'a mise limite mal à l'aise: c'était écrit "maîtresse je vous aime". je me suis demandée si j'allais donner tout de suite ou pas les infos à sa mère pour la prochaine gay pride... histoire de lui préparer le terrain quoi!

Sinon, j'ai aussi les petits fayots gentils élèves qui viennent me voir à la récréation: "maîtresse, j'ai bien aimé ton exercice""maîtresse, c'est encore toi qui revient demain? parce que monsieur S, je l'aime pas... moi je préfère quand c'est toi!".

Il y a aussi les plus grands qui veulent décontenancer la maîtresse: "madame, vous êtes mariée? moi je veux me marier avec vous...". dans ce cas, je réponds que je suis mariée, oui, trop tard, et que de toutes façons ils sont un peu jeunes... et avec un peu de chance, personne ne remarque que je n'ai pas de bague, ah ah... A défaut de mariage, ils me proposent de partir en vacances avec eux, ou d'aller à leur fête d'anniversaire (ça dépend, ta mère est jolie? divorcée?)

Il y a aussi les parents qui vous brossent dans le sens du poil (oui je sais, ça fait deux fois que j'utilise l'expression, mais c'est parce que j'aimerais bien avoir un chat à la maison, donc c'est pour donner la puce à l'oreille de L). "Oh regarde la maîtresse elle a ramené sa guitare, vous allez faire de la guitare, c'est chouette ça!"

Il y a enfin les enfants qui vous croisent au supermarché (ça j'aime moyen, d'ailleurs, je m'arrange pour changer de rayon... j"assume assez mal le fait d'avoir des jeux de wii dans mon caddie , ah ah...) et qui, avec des coeurs dans les yeux, disent à leurs parents "regarde c'est elle ma maîtresse...!" (ouah trop bien elle va au même supermarché que nous... Elle a une vie à côté de l'école!!!)

Enfin, tout ça, c'était les bons côtés de la chose. Mais pour avoir ça, il faut soit être bien dans son corps et dans sa tête, soit savoir faire semblant de l'être. Parce que l'instit dépressive, ils ne vont pas la louper ces teigneux. Autant ils sont capables de donner la pêche, autant ils peuvent nous détruire en une seule réflexion. Je me souviens de cette fois où j'en suis arrivée à avoir une discussion qui n'aurait pas du avoir lieu avec une cm1:
"- vous êtes jeune madame, vous avez quel âge?
- heu... (-->paf, hésitation, ami(e) instit, ne JAMAIS hésiter face à une question qui te pose souci)
- 19 ans?
- ... gloups...
- plus? 21 ans?
- ...
-24? 25 ? 26 ? 27 ???? wahhh vous les faites pas madame, ma mère elle a 27 ans, et j'ai aussi un petit frère et une petite soeur. Vous êtes mariée? Vous avez des enfants?"
... Alors qu'au premier endroit où il y a eu "hésitation", j'aurais tout bonnement du répondre "ça ne te regarde pas", je me suis complètement laissée embobiner. Ça m'a pourri ma journée. 27 ans, pas d'enfant, pas de mariage... eh oui, c'est ça aussi ma dure réalité!

J'ai eu aussi droit à "maîtresse tu as de grandes mains" alors que je faisais des jeux de doigts avec les maternelles (des jeux de doigts, c'est des comptines avec les doigts, je vous entends ricaner derrière.. tsss...) C'est vrai que j'ai de grandes mains (c'est pas ma copine qui va me le reprocher)(parce qu'elle aime bien quand je joue du piano et de la guitare avec ces mains là)(qu'est ce que vous vous imaginiez encore...) mais ça va, ce "défaut" là, je l'assume (sinon je ne l'aurais pas pris en exemple dans ce post)(ah, quand je vous dis que ce qui est ici n'est qu'une partie de la réalité!).

Dans ces cas là, ignorer l'enfant qui vient de dire la chose, et s'il répète (parce que c'est mauvais, ces bestioles), le regarder d'un air très noir, très méchant, de serial killer que vous pourriez devenir en une seconde, pour qu'il s'arrête à "maîtresse tu as de gr..... non rien".

Voilà, tout ça pour dire que maîtresse, ce n'est pas seulement Gérard Klein sans la moto et le cuir et les autres attributs qui font que jamais je ne serai Gérard Klein (quoique j'aimais bien la prof hard-rock avec sa moto dans Hartley coeurs à vif --> pour ceux qui ne s'en souviennent pas, cliquez ici: * ). Et que les discussions en salles des profs, c'est surtout des méchancetés sur le dos des autres instits plutôt que des grosses parties de rigolades... (bien que parfois les méchancetés sur les autres peuvent être des rigolades, je ne vous le fais pas dire). Et que la vie des autres profs ne sont pas toutes aussi trépidantes que la mienne... ah ah ah ah ah ah...! (paraît même qu'il y a des instit qui ne sont pas homos... zut alors!)

EnFaNt InDiGnE !!

Avant tout autre post, je voudrais régler un détail qui me turlupine chiffonne. Quand je me relis ou quand je repense à ce que j'écris, j'ai vraiment l'impression d'être une petite tête à claques teigne: ce que j'écris n'est pas le reflet total de la réalité, je ne pourrais pas écrire ce qu'est ma vie réellement. J'écris en gros ce que je perçois, mais peut-on être vraiment exacts, quand on n'a qu'un point de vue sur quelque chose?

Je sais bien que mes parents ne liront jamais ce blog, mais comme je me sens un peu mal vis à vis de moi-même par rapport à ça, je vais rectifier le tir: les petites moqueries à leur égard ne sont que des petits détails dans ma vie de tous les jours. Le reste du temps, mes parents sont adorables, parfaits presque. D'ailleurs, si le hasard n'avait pas choisi que je sois homo, je pense que je n'aurais pas grand chose à leur reprocher... (je ne leur reproche pas d'être lesbienne, attention, nuance! j'ai juste un peu mal quand ma mère me dit en pleurant qu'elle ne pourra jamais s'empêcher d'espérer que je trouve mon prince charmant...).

Voilà, celà dit, je peux à présent continuer à casser un peu de sucre ha ha ha!(rire gras)

mardi 12 février 2008

AvAnT La DéPrImE...

J'écris un petit message avant de partir une journée chez mes parents sans ma copine, histoire de ne pas écrire déprimée ce soir, ah ah... (sympa, je vous préserve de mes états d'éventuelle déprime!)(pour ceux qui n'ont pas suivi, je vous propose de relire mon blog en entier, c'est bon, ça va vous prendre une petite heure si vous êtes bien réveillés, je sais maintenant que pour certains c'est possible de le faire au boulot...) (au pire je veux bien vous faire des petits mots d'excuses pour être arrivés en retard dans votre job).(heu, je dis "certains", j'espère que notre mascotte suit toujours mes aventures, sinon je m'empresse de remettre tous mes adjectifs au féminin pluriel...).

Eh oui, je suis dans l'impasse: ma mère qui m'invite à venir manger parce que ma nièce est là en ce moment chez eux. Comment résister??? Non pas que j'obéisse au doigt et à l'œil à ma mère (j'ai passé l'âge), mais quand il s'agit de ma nièce dont je suis complètement over fan (même si elle ne m'aime pas, comme je vous l'ai dit dans un message précédent, il faut suivre, je vous dis, si vous n'avez pas lu le reste pas la peine d'aller plus loin qu'ici, vous ne comprendriez pas mes petites blagues parsemées par-ci par-là, oust!) je ne résiste pas, c'est physique, ou psychologique (allez savoir!), en tout cas j'ai dit "ok je viens".

Comme ma copine travaille, impossible de lui dire de venir avec moi. Il va falloir que je réunisse toute la force que j'ai dans mon corps pour affronter les petites phrases vexantes que je risque de recevoir en pleine poire. En fait, non, ce ne sont pas des phrases vexantes, ce sont des attitudes. Du genre à ne rien répondre quand je parle un peu trop d'L, ou alors faire tellement semblant de s'intéresser que ça se voit comme une pustule au milieu de la face... (vous savez, celle que vous essayez à tout prix de cacher après l'avoir fait exploser... je parle pour vous parce que moi, en fait, je n'ai pas une peau à boutons, ah ah! Chacun sa merde ses petits défauts). Mais bon, comment lui en vouloir, elle essaie...

Il va falloir que j'utilise toutes mes cartes pour résister au choc, pour ne pas avoir à parler du sujet qui fâche...
Dans les journées de ce type, j'espère de tout mon cœur qu'il n'y aura pas un sujet à la télé ou dans un magasine, ou un couple de filles ou de garçons qui passerait devant nos yeux (tout à fait improbable en même temps dans le village où je me rends, m'enfin bon, soyons prudent, "prudence est mère de sûreté")(remarquez ce fabuleux adage que je viens d'utiliser) , ou le clip "une femme avec une femme" ou autre qui passerait à la télé ou à la radio, qui fera "tilt" dans la tête de ma mère comme un éclair au milieu d'une boulangerie (qui a dit que ça ne se disait pas?). Il faut que je sois forte pour que mon père s'en prenne le moins possible dans la tête après mon départ (faut que je le préserve un peu, sinon il va devenir fâché à ce sujet lui aussi...)(et vu que ma mère doit lui en parler environ deux cents fois par jour, mieux vaut qu'il soit encore frais à mon départ pour encaisser).

Allez, départ au front vers la maison familiale... Croisons les doigts...
Que la force soit avec moi (qui a répondu "et avec votre esprit?)...

lundi 11 février 2008

DéDiCaCe à Ma SoEuR... !

Si j'avais été chanteuse célèbre, je l'aurais faite, cette "spéciale cace-dédi", alors pour le coup, comme je ne sais utiliser que cette magnifique prose sur ce blog non moins magnifique (nan mais z'avez vu la bannière mes gens, comme elle est belle?!): spéciale dédicace à ma soeur.

Elle est plus âgée que moi, (comme dans la chanson de sherifa louna)(sauf qu'elle parle de son mac mec, rien à voir donc) (et n'allez pas croire que j'écoute de la merde sherifa) (c'était pour faire une petite référence) mais n'en a pas l'air. Enfin, dans sa tête du moins. Non pas qu'elle soit conne bête, non non, m'enfin voyons, nous sommes plutôt intelligents dans la famille (je vous dis, le hic de la famille, c'est ma lesbienne-attitude, sinon ce serait une famille parfaite, née de ma parfaite de mère).

Comment dire? Ma soeur n'a parfois pas les pieds sur terre. Par exemple, avant que je ne lui dise, elle ne savait pas qu'il ne fallait pas laisser sa fille ma nièce de 3 mois seule sur son lit, ni sur la table à langer. En fait, je dirais, la différence entre elle et moi, c'est qu'elle n'a pas les pieds sur terre du tout et que moi je les ai à mort. Ma soeur, elle ne pense pas...

(et pendant ce temps là y'a les poireaux de ma future tarte aux poireaux qui sont en train de crâmer...)


Je suis pleine d'anecdotes du même genre:
- ah bon, on ne donne pas de bonbons avant manger?
- zeste, tu peux me dire ce qu'il faut que je fasse avec ta nièce, elle a 40 de fièvre... (heu, j'ai pas d'enfant moi! ben appelle le docteur!) (mais nan elle ne m'appelle pas zeste, t'es bête ou quoi...)
- ah bon, quand on fume c'est pas bon de prendre la pillule?
- etc...

Ma soeur est une star. Non pas qu'elle passe à la télé (tsss... y'a pas que ça dans la vie pour être une star!), ni qu'elle fasse un blog (ah non, on ne peut pas être une star pour un blog? ah merde...)... Au milieu de ses amis, elle est celle qui pétille le plus. Non pas, non plus, qu'elle soit une top modèle, comment dire... (même si on est mignons dans la famille, en plus d'être intelligents, bien sûr...) Vous voyez, c'était déjà la star du collège, celle qui sortait avec les gars les plus beaux populaires. Alors que moi j'étais la star du "je n'existe pas", hi hi. Voilà, elle est restée la star au lycée, et elle est restée la star plus tard.

Ma soeur est bordélique, et c'est manifestement héréditaire... si elle nous appelle pour nous dire qu'elle arrive avec sa fille de presque 2 ans, branle-bas de combat, "L" commence à tout ranger (comme si elle avait ses règles) sinon c'est encore plus le carnage après. Voyez le tableau: ma soeur arrive, pose ses affaires, et bien souvent il y a un caca à changer (oui je ne sais pas, il doit y avoir des ondes ici, mais ma nièce a toujours les intestins qui fonctionnent à 100% quand elle vient nous voir...). Donc, elle déballe tout pour trouver une couche au fond de son sac, elle déballe un autre sac pour trouver des lingettes qu'elle ne trouvera pas parce qu'elles sont sous la poussette, et hop, elle file changer sa mioche dans notre chambre, sur notre lit, en ayant auparavant ouvert un tiroir (et avec un peu de chance c'est le bon) pour sortir une serviette et un gant de toilette. Ah non, suis-je bête, le gant de toilette, elle hurle pour l'avoir: "zeeeeeste, tu n'aurais pas un gant de toilette?", vu qu'elle a déjà les mains dans le cambouis la merde et que du coup elle ne peut plus bouger. Quand sa fille est changée, elle a le droit de ...tout! No limit. Je ne lui ai pas dit, mais c'est pour ça que je ne la veux pas dans ma classe: ma soeur et son copain lui laissent quasiment tout faire... c'est pour ça aussi que je passe pour une sale méchante tata: non, ne touche pas ça, non, c'est fragile (p*tain mon portable...), non, on ne mange pas de bonbon maintenant, ni de biscuit, non on ne monte pas le son, non on n'allume pas la télé, non!!!!! Allez savoir pourquoi elle ne veut pas faire de bisou à sa tata... (les boules, c'est qu'à L, elle veut bien,...). Tatie danielle, qu'elle va m'appeler, bientôt... alors que je ne veux que son bien (et le bien de mon matériel...).

Ma soeur laisse toujours une trace derrière elle. Non, pas de mauvaise odeur, ni d'autres choses salaces que vous êtes en train d'imaginer... quand je dis "trace", je pense: un collier qu'elle a enlevé, une bague, son portable, ses clefs de voiture (auquel cas elle revient 5 minutes après, forcément...), au pire un papier où elle a marqué quelque chose de très important. Bref, on a toujours quelque chose à ramener quand on va chez elle...

Ma soeur est une femme fashion-tendance. (Forcément, sinon ce ne serait pas une star). Elle est remplie de parfum, remplie d'habits à la pointe de la mode, remplie de bijoux, remplie de chaussures hauts talons... exactement la femme que je ne suis pas, d'ailleurs y'a du y avoir une couille à ma conception, je ne vois pas comment c'est possible qu'elle soit ma soeur autrement... parce que normalement, c'est le même moule! On se ressemble comme deux gouttes d'eau, sauf qu'elle a la "touch" qu'il faut avoir avec le style de femme qu'elle est. Elle a toujours été fashion tendance. Quand je me posais des questions sur ma sexualité (genre: merde je crois que je suis en train de fantasmer sur une fille, je serais quand même pas une goudou des fois?...), elle m'a dit: "ah tiens en ce moment je sors avec une fille." Sans même se poser de question quoi (alors que moi, ça me tournicotait dans la tête depuis des années...)... Sur le cul, que j'étais. (bon ça lui a bien vite passé vu que ma soeur est 150% hétéro, mais c'était sa façon d'être un peu tendance quoi...)

Je ne suis pas jalouse de ma soeur, et je ne l'ai jamais été. Sortez les violons et les mouchoirs si vous voulez (c'est maintenant le passage mielleux) : je suis admirative. Elle est trop de choses pour moi. Elle a 4 ans de plus, et s'est toujours occupée de moi comme si j'étais sa poupée quand nous étions plus petites, c'est à dire jusqu'à l'université et peut-être même encore un peu aujourd'hui (comment je dois m'habiller? qu'est ce que je dois écrire? tu m'invites à manger? tu m'invites à dormir? tu dis rien à papa et maman...) . Maintenant, du haut de mes 27 ans, j'ai l'impression que c'est un peu à mon tour de m'occuper d'elle, et j'essaie de faire du mieux que je peux...

( tiens d'ailleurs la voilà qui arrive pour venir manger ma tarte aux poireaux crâmée)(on ne peut pas être au four et au moulin)

dimanche 10 février 2008

ZeStE De QuOi ??

Oui, je sais, vous vous posez tous cette question existencielle... Mais d'où vient le "s" entre parenthèses à la fin de zeste de fille(s) ? (voyez comme je suis à l'écoute de vos grandes interrogations... j'ai deviné sans même que vous vous permettiez de me le demander).

Avant de commencer mon blog, j'ai beaucoup réfléchi... avant de tomber sur le magnifique pseudo qui pétille ci-dessus, je suis passée par tant et tant de chemins... Vous n'imaginez pas! A l'heure où je vous parle, ce pseudo s'impose comme une évidence pour moi, il me colle à la peau... comme... comme... comme un chewing-gum dans les cheveux, tiens (c'est dire! Ah, vous ne pensez pas? c'est que vous n'avez jamais connu ça, petit chanceux que vous êtes...)(Nan sérieux vous avez jamais connu la mèche à couper parce que... bon, ok, je vous crois...)

Zeste de fille tout court, c'eût été trop simple! J'ai apposé le "s" parce qu'en plus d'être une fille, j'aime les filles. Enfin, j'aime une fille... entendons nous là dessus. Mais moi + elle, égalent deux filles, donc je peux mettre le "s".
J'ai mis aussi ce "s" parce que je ne suis pas une fille unique, je suis plusieurs. je peux être l'une et l'autre, et aussi celle là. Je peux être homo, instit, homo et instit, et d'autres choses qui me définissent et que je ne dévoilerai pas ici car tel n'est pas le sujet.

C'est beau, hein, cette explication? Bon allez, trêve de blagues. Zeste de fille(s), ça vient d'une boulette de ma part. J'avais commencé par créer zestedefille.blogspot.com, sans le s comme vous voyez, et puis je me suis complètement plantée dans la mise en page, bref j'ai fichu un blog en l'air (vous savez, l'endroit où il est possible de modifier le code html? n'y accédez pas, sinon à vos risques et périls!!!!!). J'ai donc supprimé le blog, et voulu le recréer... mais ça n'était plus possible parce que le "nom d'utilisateur existait déjà"... ben oui, c'était moi, espèce de ... Bref, comme je suis très pressée comme zeste de fille (z'avez vu la pirouette de langage au passage? Non? Ben relisez, tsss...), ben je me suis dit ce que je viens de vous dire sur le paragraphe précédent. Voilà pour la grande et belle histoire, ainsi naquit ce "s"...

SuNdAy MoRniNg

A l'heure où je pensais qu'une grande majorité de jeunes étaient en train de se remettre de la saturday night fever de la veille, nous étions, nous, ce matin, en train de nous balader... L a eu la bonne idée de se lever à 8h ce matin, et par la même occasion de me réveiller...( "tu dors?"... "tu dors?"..."tu dors?"..."tu dors?") Bien sûr que non... m'enfin voyons, à 8h, un dimanche matin, tu penses!

Donc forcément, à 9h 10h(ben oui fallait que je me lave les cheveux...), nous étions prêtes à aller chercher nos nems/sauce piquante/pâtes dominicaux au marché, et à 10h45, de retour à l'appart, j'ai eu l'immense idée: tiens, et si nous allions faire du roller à la citadelle? L n'est pas sportive pour un sou (à part le ping-pong, mais s'agit-il d'un sport, à notre niveau?)(y'a que mon père qui sue des gouttes, mais peut-on lui en vouloir puisqu'à la sueur de son front, il gagne chaque partie?), donc le roller ça a été vite zappé... J'ai réussi à négocier la marche à la citadelle, en contrepartie il fallait encore y aller en voiture (oui, sinon ça faisait un quart d'heure de marche en plus...). Bref, nous voilà parties.

Quelle surprise en arrivant à la citadelle! Non, à 10h45, tout le monde ne dort pas: figurez-vous que tout le monde court! Le jogging est à la mode, et L a même eu sa petite théorie sur le fait qu'en ce début d'année, les gens continuent à tenir leur résolution qui est de courir tous les dimanches.

C'est un truc de dingue, il n'y a pas d'autre mot. Mais il y a des dingues différents, c'est marrant à regarder: Il y a les dingues qui sont rouges comme des tomates, ou blancs, c'est selon le type de peau; il y a des dingues qui ont l'air de ne pas trop souffrir; il y a des dingues qui sont bien foutus, d'autres un peu moins bien (ceux là viennent certainement juste de commencer!) (ah ah l'an dernier ils n'ont pas tenu leurs résolutions!)(tout se paie!); il y a les dingues groupés (tiens justement ce sont les mêmes qui ne vont pas si vite que ça); en tout cas le mot d'ordre est le même pour tous: vive le caleçon moulant! Enfin, quand je dis "vive le caleçon moulant", je parle de la question pratique, parce qu'autrement, on ne peut pas dire que ça en avantage un seul... hi hi!

Sur le chemin du retour, nous nous sommes interrogées sur un attroupement sur le parking. Johnny ici? Non, juste un rassemblement tuning, mes gens! Oui, on s'est un peu approchées pour voir l'étendue du désastre de l'évènement. Je me suis donné une claque après avoir dit "hou, elle est belle cette voiture", ça va pas non... La seule chose que je me permets de "tuner", c'est notre appart et mon blog (et encore, pour mon blog, c'est L qui s'en charge...) et c'est pas pour ça que je suis pour le tuning voiture (enfin, je ne suis ni pour ni contre en fait, complètement indifférente... commencez pas à m'traiter d' intolérante...).

En conclusion, je dirais que, quand on pense que les jeunes sont en train de se relever d'une cuite de la veille pioncer le dimanche matin, tout ça parce qu'on ne les voit pas dans la rue, ils sont juste, ces pauvres, en train de suer dans leur caleçon moulant ou d'admirer les belles carrosseries de leurs potes.

samedi 9 février 2008

LeS BrAs M'En ToMbEnT...

Par cette merveilleuse après midi ensoleillée passée à la campagne à échanger quelques parties de ping-pong avec mes parents et ma copine ( le ping-pong, sport de la famille) et quelques guilis guilis avec ma nièce, par cette journée de quiétude après s'être fait servir un bon repas "équilibré-mangez-dix-fruits-et-légumes-par-jour" , par ce bon moment passé sur la terrasse à siroter un bon rosé bio, j'ai appris une chose horrible: les rita mitsouko, ce groupe que j'adulais pour de multiples raisons depuis tant d'années, depuis ma plus tendre enfance même (j'entends encore ma mère me dire au concert "hmm, ça sent bon, c'est quoi cette odeur?" à côté d'un gros fumeur de joint) , dont je possède quasiment tous les cd, se seraient ralliés au mouvement de notre cher président lors de sa campagne...

Il est des choses comme ça qu'on aimerait ne jamais entendre. Va pour Carla Bruni, un cd éliminé, un boitier libre et une place dans la sonothèque surchargée gagnés pour de meilleurs groupes... mais Rita Mitsouko!!! Quand même, je ne vais pas jeter tous mes cd? Catherine, Fréd (si tant est qu'il puisse m'entendre...), sur ce coup là, non, franchement, permettez moi de vous dire que vous avez déconné...

Les autres dont je possède les cd, par pitié, ne dévoilez pas vos tendances politiques. Ne gâchez pas mon plaisir d'écouter vos morceaux...

SaVoIr Se SaTiSfAiRe De Ce Qu'On A...

Le temps des vacances est l'un des (rares) bons points du métier... Parfois je me dis que je ne ferai pas ça toute la vie, comme la fois où j'avais détesté mon remplacement -ah tiens d'ailleurs je rempile une semaine dessus à la rentrée, l'instit que je remplace est en dépression, allez savoir pourquoi... (mais en fait maintenant ça se passe plutôt bien, je gère... enfin...)-

...et quand je me dis que je ne ferai pas instit toute ma vie, loin de moi l'idée de me poser mes fesses à attendre que ma copine revienne avec l'argent que je pourrais éventuellement dépenser. Non, je ne suis pas faite pour être femme au foyer, d'abord et avant tout parce que ça me saoule de cuisiner et j'imagine que je lui devrais au moins ça, un bon repas, après sa journée de taff. Donc le mieux, c'est de faire quelque chose de ses dix doigts et de sa tête, tant qu'à faire. Je ne sais pas du tout ce que je pourrais faire, mais je sais exactement ce que je ne pourrais jamais faire:

- agent de police, ou quoi que ce soit qui ait à voir avec l'uniforme-matraque-pistolet-papier-stylo-contravention. Celle qui mettrait des petits papiers à payer sur les voitures, impossible que ce soit moi. Celle qui reconduit les étrangers, c'est en dehors de mes capacités d'être humain. Ce sale boulot, je le laisse à ceux qui ont le courage d'être cons ridicules... heu, je ne trouve pas le mot.

- médecin. Non pas que je ne pense avoir les capacités à faire des études me menant à ce boulot de dingue (non non...), mais avoir tant de responsabilités ça m'empêcherait complètement de dormir, je suis du style à reléguer aux autres les choses qui font un peu peur... en plus, je ne suis pas trop d'accord pour offrir ma vie au service des autres (me racontez pas de blagues, docteur quinn femme médecin, elle était tout le temps appelée, même quand elle était dans les moments doux avec sully; pareil pour kerry weather, on ne peut pas dire qu'elle mettait sa vie privée en pôle position, d'ailleurs ça lui a joué bien des tours, mais là n'est pas le sujet- en tout cas j'aurais bien aimé qu'elle la mette un peu plus en avant, sa vie privée...)

- gynécologue. Ai-je besoin d'en expliquer les raisons?

- bouchère. C'est impossible, je pleurerais à chaque bout de viande que je toucherais... heu d'ailleurs, est ce que j'oserais même en toucher un bout? ... bon, ben, poissonnière pour les mêmes raisons...

- vendeuse dans une parfumerie. Vu que je peux rester dans ce rayon environ 3 minutes 50 avant d'avoir une tête comme une pastèque (mais non, ça ne veux pas dire que je gonfle, ça veut dire que j'ai mal... tss!)

Voilà, ce sont les quelques métiers phares qu'il me serait impossible d'exercer, pour des raisons psychologiques.
Je sais aussi que je ne pourrais pas être chanteuse (pas assez de voix), actrice (pas assez une belle gueule), top modèle (trop vieille... j'aurais bien pu, avant, mais... c'est bon d'avoir un blog anonyme!). Ni travailler dans la mode (je ne suis pas assez "tendance").

Tout ça pour dire qu'il ne me reste pas grand chose, en fait. Et voilà la raison pour laquelle je relativise le fait de rester instit... surtout en période de vacances! Qui peut se targuer d'être à 100% en adéquation avec son métier? (espèces de menteurs...)

vendredi 8 février 2008

VaCaNcEs, J'OuBliE ToUt...

Ca y est, elles sont là, à mes pieds orteils, elles viennent juste de pointer le bout de leur nez. Et comme à chaque fois, elles me font penser qu'en deux semaines ma vie va s'améliorer de fond en comble. Mes résolutions à moi, elles ne sont pas à chaque nouvelle année, elles sont à chaque nouvelle période de vacances, et il y en a beaucoup, comme vous le savez, chez les fonctionnaires (et celles ceux (oui v'zavez vu on a des nouvelles dans le dernier post de celui, the famous one, qui a voté!) qui se plaignent ou qui rigolent grassement n'ont qu'à aller passer le concours après tout)

Tout ça pour dire que, comme à chaque fois, j'ai des tonnes de résolutions plus merveilleuses les unes que les autres:

- bosser un peu (je le mets en premier, comme ça au moins si je fais un truc de mes vacances, ce sera un peu de ça...) pour gagner plus... (ah ah, ben non... j'suis bête ou quoi? c'est l'environnement ambiant qui me fait utiliser des tournures bizarres...) pour galérer moins. Parce que, ce qui est complètement fou, c'est que quand j'ai préparé ma journée de boulot, ça roule 20 100 fois mieux que quand je ne l'ai pas préparée. Le "free style" à l'école, c'est excitant de temps en temps, mais plus ça vient et plus j'aime que tout soit préparé...

- mettre mes trucs inutiles de la vie en vente sur ebay (ben justement pour gagner plus, tiens), pour augmenter mon pouvoir d'achat(c'est fou ce que certaines tournures de phrases viennent naturellement...).

- faire un peu de guitare, autrechose que "ptit lapin plein de poils" et "petit escargot" en priorité...

- finir mon bouquin commencé aux dernières vacances et en commencer un autre (soyons fous!)

- passer l'aspirateur en mode "à fond": ce qui signifie dans les zones rouges où on ne passe pas d'habitude par omission assumée, c'est à dire par exemple en dessous du lit et en dessous du lavabo (vous savez, les endroits où l'aspirateur ne passe pas si vous ne bougez pas un peu votre fessier, ces endroits même où l'on trouve les moumoutes géantes?), et peut être même y passer la serpillère???? (par un élan d'envie de propreté, qui sait?)(... en plus je suis dans la période "petite souris" et j'ai envie que tout soit karcherisé)(c'est quoi cette vieille expression encore?).

- voir mes amis... ça, ça risque de prendre pas mal de temps et un maximum d'organisation...

- préparer des petits plats du soir pour ma copine qui rentrera du boulot (et qui me réveillera tous les matins grrrrrr d'où lui est venue cette idée de ne pas être fonctionnaire?) (ah ah, ça je le marque pour me donner bonne conscience quand elle le lira...)(pizza sodébo chut chut pas de marque, soupe en sachet, ça t'ira? moui...)


Voilà, ce doit être à peu près tout. Je cherche encore parce que ça ne semble pas beaucoup, pourquoi est-ce que je ne m'en sors jamais???? Car comme toutes vos résolutions du nouvel an, mes résolutions de vacances sont oubliées au bout de... 1 jour?

jeudi 7 février 2008

La ChEniLlE DeViEnDrA PaPiLlOn... Ou PaS? (Et QuAnD???)

A l'heure où je vois un premier garçon courageux d'avoir voté, je vais un peu parler "filles"... (limite ça va l'intéresser, du coup...).('fin bof en fait...)

Je me pose, en ce doux jeudi de février 2008, une question, que je me suis déjà posée moultes fois auparavant: Ca fait trop longtemps que je suis une fille, quand intervient la métamorphose? Loin de moi l'idée de devenir un homme ni une quelconque créature (je n'aime pas la science fiction, rien que d'en parler ça me fait peur, ahhh!) ... Moi je veux juste savoir quand est-ce que je deviendrai une Femme, une vraie, avec un F majuscule?

Quand j'avais 11 ans, je me disais qu'à 17 ans, je serais une femme. Avec des seins, du rouge à lèvres, des talons hauts et un garçon à mes bottes (oui, des bottes à hauts talons).

A 18 ans, je me suis juste retrouvée avec des seins en plus, mais toujours pas de rouge à lèvres ni de garçon à mes talons( idée qui, somme toute, s'était relativement évanouie...). Je me sentais encore "fille", et je me disais donc qu'à 27 ans, je serais une femme. Avec des seins (peut-être un peu plus, soyons fous optimistes), du rouge à lèvres, des hauts talons, et une femme à mes bottes(toujours à hauts talons)

Alors j'attend... oui, j'ai bien des gros seins corrects, une femme à mes bottes ('fin, façon de parler...) , mais les talons de mes bottes sont loin d'être des talons aiguilles, je dirais même qu'en mesurant en dessous de la semelle il n'y a ... ben rien, vu que ce sont des bottes plates!

Pourtant, j'essaie de temps en temps. J'essaie d'être une femme, je vous jure. Le mercredi et le dimanche, parfois, quand je sais que je ne vais croiser que ma copine. Et aussi le jour de l'an et le jour de Noël. Mais alors, quelle galère, qu'est ce que c'est inconfortable de tenter d'être une femme! Ou alors elles ont un secret, c'est obligé... (et alors, soyez sympa de m'écrire pour me le dire...)(16 ans quand même que je cherche galère me bats pour trouver...)

Bon, alors, en attendant, j'ai mes petites armes à moi:

1) l'option maquillage. Je ne garde cette option que pour le nouvel an et noël (parce qu'à côté des autres femmes de la famille, sinon, j'ai vraiment l'air d'être sortie d'un clip de Mickaël jackson de rien sur les photos). Et encore, je n'en connais que les prémices: ça s'arrête au blush/ricil/rouge à lèvres. Très loin de moi l'art de savoir mettre du fard à paupières, et plusieurs teintes pour le contour des lèvres, faut pas pousser...

2) l'option jupe avec collants.(pas folle, la fille, non plus, avec zéro dehors je vais pas me choper une pneumonie des genoux avec mes gambettes à l'air...). Ca gratte, les collants, ça serre, ça remonte, ça descend, bref, c'est jamais où il faut et comme il faut, sauf quand on le met, à la limite, mais alors il ne faudrait plus bouger. Béni soit le ciel (et il est rare que j'emploie une telle expression) sont arrivés les leggins ou les leggings (ça dépend des magasins et des prononciations des vendeuses) alors ça, ça a été MA révolution, mon mai 68 à moi. Ca ne tire plus aux pieds, ça ne provoque pas une envie de pleurer quand mes jambes se rencontrent (c'est rare vu que j'ai deux bâtons à la place de mes jambes, mais ça arrive), on se croirait dans un jogging, c'est tout chaud. Le hic, c'est que paf, du coup, le leggin(g), c'est rentré au rang "fille" plutôt qu'au rang "femme", bah oui, ha ha, c'eût été trop facile! Mais bon, en attendant ça me fait quand même sortir les jupes de mon placard...

3) l'option parfum. Impossible de tenir avec un parfum plus d'une heure. Au début, c'est toujours: "hum, il sent trop bon celui là, ça y est j'ai trouvé mon parfum de femme à moi!". Au bout de 10 minutes, c'est "ça sent quand même un peu fort...". Une demie heure après, c'est "ha ça me donne mal à la tête". Une heure après et 20 passages sous savon, c'est "haaaaaaaa, je le sens encore c'est horriiiiiiiible..."

4) l'option sac à main. Je suis fana de sac à dos, j'adore avoir les mains libres, même si elles ne sont là que pour brasser du vent puisque ma copine ne me tient pas la main dans la rue (flash message personnel!). A mes 27 ans, j'ai eu un sac de femme. Heu, de Femme pardon. Un vrai, en cuir et tout. Ce qui m'aide profondément pour mes tenues à suivre, parce qu'en fait, avec un jogging, justement, ce sac ne vaut rien. Je ne sais pas pourquoi je parle de jogging, celà dit, parce que je n'en ai pas. Mais l'idée est là: une tenue décontractée est moins adaptée au port de ce sac qu'un tenue de Femme.

Voilà, avec tout ça, j'essaie petit à petit de sortir la Femme que je dois être tout au fond de moi (parce que même quelquefois on m'appelle "madame", eh ouais...). Mais ça n'est pas encore ça... Peut-être à 38 ans? Le chemin est long...