lundi 28 décembre 2009

DeUx CeRiSeS SuR Le GâTeAu ? ... Quizzzzzzeste !!!

On n'apprend pas à un vieux pot à faire des grimaces (ni à une vieille peau, ouais ouais, attention, j'entends ce que vous pensez, hein!): J'ai bien compris que ça ne servirait à rien que j'écrive un pâté en croûte ou une prose en alexandrins, vu que, tout ce qui vous intéresse aujourd'hui, c'est de gagner un bon point grâce au nouveau quizzeste de 852 questions (non, ne partez pas, je déconne), créé spécialement à l'occasion des 2 ans de ce blog !!

Allez, zou, je ne vous fais pas attendre: place au quizz! Le mot de passe? Ben "zeste", évidemment! Rhôô... vous posez de ces questions, parfois...et "your name", ben c'est "your pseudo", hein...
(prenez votre temps, si vous voulez avoir une bonne note... par contre, pour un bon point, c'est autre chose!! On joue dans la cour des grands!)



( le résultat pour le bon point gagné, ce sera dimanche! Faites quelque chose en attendant, occupez-vous, ne restez pas là jusque dimanche, hein...).
(oh, et, ça tombe sous le sens des aiguilles d'une montre: soyez chics, ne mettez pas de réponses dans les commentaires... merci!)

... Ah, et je voulais vous remercier mille fois pour l'énooorme surprise que vous m'avez faite: LA(clic) faire revenir dans le nord, ça me permettra de remettre quelques coups de rames, c'est trop sympa de votre part! (ou pas...). Non, vraiment, je ne m'y attendais pas du tout... QUI A EU L'IDÉE?!!!
(ce serait bien le genre de Carab', ça...)

... bon, vous restez boire l'apéro?

samedi 26 décembre 2009

SoNdAgE: S'EnVoYeR En L'AiR...


Pour No'L(oh!), les sœurs d'L nous ont offert en cadeau un bon pour nous envoyer en l'air... ce qui ne signifie pas une entrée dans un sex shop avec une heure d'achats gratuits. Ni un pass pour une somptueuse suite dans un hôtel chicos. Tsss!

J'étais à deux doigts de mettre le cadeau sur ebay, en me persuadant que j'allais en tirer un bon prix, mais L a trouvé une formule qui pourrait peut-être nous aller... arf! Voilà l'idée:




(... mais non, on n'est pas obligés d'y aller en palmes, oh! Non, mais sinon, si c'est ça, je refuse net, que ce soit clair!!)

Oh, dites, j'suis la seule à avoir genre les chocottes, pour ces choses-là, ou on crée un club? Pour le savoir... SONDAGE !!!!



PS: trouve le nombre d'L cachées dans ce message... Rhô !! Non, Chwing chwing, pas pour un bon point: le bon point, c'est lundi !! Rhôô, non, Omo micro, L n'est pas vraiment cachée dans ce message, c'est juste la lettre!
PPS: désolée... une vie de zeste sans L, c'est aussi un sondage sans image...

vendredi 25 décembre 2009

BeSt AnD WoRsT Of ...



BeSt oF Noël

* s'habiller et se maquiller comme une grande personne (oh la vache, j'ai découvert la boutique de ma vie où j'achèterais tout... bon, il faut maintenant que je trouve un portefeuille plein de sous qui va avec, hum: des petits hauts)(rhô, j'suis aussi amoureuse de leur site web tout rose avec des étoiiiiles...)(L? Si tu me lis, je te jure que la robe que j'ai achetée est trop belle et que franchement je ne pouvais pas résister... ni aux collants... ni au petit gilet assorti... hum...).

* construire le camping car playmobil de la nièce, et mettre les autocollants; avoir un peu envie d'y jouer (rhôô...)

* Du papier cadeau déchiré dans toute la pièce... parfois, j'aime le désordre ! 

* manger de la bûche sous toutes ses formes, glacée, pas glacée, au chocolat, pas au chocolat...

* ne pas gagner au morpion à gratter au pied du sapin qui pique pique pique (rhô, cette chanson est la plus belle chanson du monde entier et devrait être au programme avant la marseillaise...), et dire devant tout le monde "malheureuse au jeu, heureuse en amour!!".

* chanter du Brassens au coin du feu en famille, le frère à la guitare, à 3h du matin.

* le petit déj' à la brioche, avec tout le monde en pyj'... le grand écart mesuré par rapport aux tenues de la veille!

* champagne, vin blanc, vin rouge... Je ne suis pas alcoolique, mais ça s'apprécie!


WoRsT Of NoëL:

* manquer d'L... oh, ben si, quand même un peu, hein! (nan, mais j'suis obligée de le mettre, parce que c'est vrai, hein... bon, et j'ai la somme dépensée dans mon nouveau magasin d'amour et d'eau fraîche à lui faire avaler...)(rhôô, mais L, regarde: même Mallow cautionne: clic!)

* avoir par les belles-sœurs un cadeau empoisonné: le coffret "un saut en parachute ou en élastique", bref, un truc pour me faire mourir...!!

* Se coucher à 4h30 avec en fond sonore les ronflement de l'oncle, avoir sa nièce qui, à 6h du mat', demande où est son doudou, idem à 7h, et "tataaaa? pipiiii!!" à 7h30...

* ne plus avoir faim alors qu'il y a tant de bonnes choses devant les yeux... et se dire qu'on ne mangera plus d'ici 4 à 5 jours!


... bon, ben, 8 à 4, bilan largement positif !!

Edit: Oh, 9 à 4 en fait: L vient de me dire qu'elle avait eu une enveloppe de sous, avec écrit dessus "pour L et zeste", hi hi hi... genre quand même, on n'donne pas des sous à une "coloc" !

jeudi 24 décembre 2009

UnE NuiT AvEc Lui...


Ne sortez pas tout de suite vos fléaux et vos insultes (Omo micro, c'est une blague, n'appelle pas tout de suite la police...), laissez-moi vous expliquer! Car, non, je n'ai pas passé une nuit avec un homme, Yann Barthès n'ayant pas encore répondu aux avances que je ne lui ai pas encore faites...

L est partie hier dans sa famille jusqu'à lundi prochain, et m'a laissée à la maison comme un vieux citron troué...

Avec L, j'ai parfois des idées à la noix, mais je dois dire que sans L, ce sont des idées à la noix du calibre d'un melon, voire d'une citrouille qui me viennent.
C'est ce qu'il s'est passé hier soir, vers minuit et demi, après avoir passé l'après midi et la soirée entières sur internet (quand L me lâche, j'ai un comportement d'ado pendant une journée, et après, ça va mieux, ne vous inquiétez pas pour moi):

Le flash à la noix de citrouille du jour, ce fut: "oh, tiens, et si je laissais dormir le chat avec moi, cette nuit?". C'est vrai, quoi: Est ce que Lili Rush fermerait la porte à son chat, elle?!!!


Et Skye? Et Val®? Et Jeanne Cherhal? (si tant est qu'elles aient un chat...). Non, évidemment!!!

Aussitôt dit pensé, aussitôt fait...

Vers 00h45, Mallow le chat a commencé à sauter sur tout ce que je bougeais en dessous de la couette (une couette, c'est une couverture, hein, pas une queue de cheval... on n'va pas faire un sondage "couette", hein, non non non), et je dois dire que c'était un peu stressant, d'avoir à rester complètement immobile, mais j'ai fait un effort en repensant à Lili Rush.
Il a fini par se poser en face de mon nez, avec sa vieille odeur de croquette. Je n'en ai pas fait un flan, je me suis retournée, il l'a assez bien accepté...

Vers 02h00, j'ai malencontreusement eu envie de boire, rapport aux biscuits apéro de la soirée (une ado, je vous dis...), mais je n'osais pas bouger de peur de le réveiller...

Vers 03h00, j'ai fini par bouger, parce que, bon, quand même, quoi... il n'en a pas fait un fromage une croquette, a ronronné et s'est réinstallé tranquillement, en se remettant à ronfler aussi sec.

Vers 04h00, je me suis à moitié réveillée, parce qu'à part les bretzels, j'avais oublié de manger la veille (une ado, je vous répète...) et que je commençais à avoir un peu les crocs... Je n'ai pas osé bouger pour la même raison que deux paragraphes auparavant, ça m'est passé.

Vers 06h52, j'ai senti un truc marcher sur moi, arriver jusqu'à ma tête pour faire un genre de bisou sur le front que j'ai moyennement apprécié... J'ai dit à Mallow d'aller voir là-bas dans la salle à manger si j'y étais, mais il doit être supérieurement intelligent, il a pigé que c'était de l'arnaque. Il a fini par se rendormir, plus rapidement que moi...

Vers 07h53, il a retenté le coup du bisou que j'ai esquivé majestueusement, et ce vent ne lui a pas suffi pour abandonner l'idée de me réveiller: il a léché mes cheveux (eurk), puis il a tenté de se glisser sous la couette, et là j'ai sorti le drapeau blanc: "ok, Mallow, c'est bon, tu es le champion qui reste champion, on se lève...".

Ce matin, si on faisait un portrait de famille, ça donnerait ça (bon, imaginez que ce serait flou, hein, évidemment):


(comme quoi, à la télé, on nous ment: Lily est toujours toute pimpante, lors de ses enquêtes... tsss!)

Je crois que Mallow a eu son cadeau de Noël à l'avance. J'espère qu'il en a bien profité, parce que ça ne risque pas de se reproduire d'ici cinq ou six ans, le temps que j'oublie deux secondes...

Et dire que ce soir, je dors avec ma nièce de trois ans, dans la chambre d'à côté du grand oncle qui ronfle...

Sur ce, je vous laisse, je dois aller dégoter ma tenue de bal Noël, au mieux dans ma penderie, au pire dans une boutique... Éclatez-vous bien ce soir, et n'oubliez pas de sourire à TOUS les cadeaux, en martelant dans votre petite tête que c'est l'intention qui compte et que vous en tirerez un bon prix sur ebay!

Si vous n'avez rien à faire, regardez un peu Simon's cat, qui est un peu un résumé de mon article en image... troublant de ressemblance !!


(et en plus récent et plus d'actualité, il y a celle-là aussi: clic!)

mardi 22 décembre 2009

"Homosexualité"? CaChEz Ce MoT QuE Je Ne SaUrAiS PrOnOnCeR...


Parmi tous les sujets du monde, il existe un sujet sur lequel j'ai horreur de converser, dans la vraie vie: je vous le donne en plein dans le mille: l'homosexualité.
Je pense que ça part du fait que je n'ai pas du tout l'habitude d'en parler, ou alors que ça me touche trop pour que je puisse en parler. Toujours est-il que, quand le sujet arrive, vous pouvez être sûrs que, moi, je me tais.

Un exemple? Mais bien sûr!! Oh, vous me connaissez: je ne vais pas vous laisser au bout de deux phrases, hein!

A l'école dans laquelle j'effectuais un remplacement, dernièrement, il y avait une instit qui était un peu mise à l'écart.
Quand j'arrive dans une école et que je sens ce genre d'ambiance pourrie, j'essaie de parler à tout le monde pour me faire mon propre jugement; force fut de constater, après avoir reçu quelques coups dans le dos de la part de cette puante personne, que les collègues avaient raison de tenir cet éloignement...

S'en est suivi, en fin de remplacement, quand les langues commencèrent à se délier, une conversation dans la salle des profs, avec trois collègues, à propos justement de cette personne.
J'ai vite senti que la conversation allait déraper...

(attention, clichés en vue)

collègue 1: attends, c'est pas possible d'être méchant à ce point, elle a un problème, cette femme...
collègue 2: elle a un mari?
collègue 1: non, elle vit seule...
collègue 2: ah, ben c'est ça, c'est une vieille fille...
zeste: boh... on peut vivre seule sans devenir méchant, hein... c'te excuse!
collègue 3: tssss... une vieille fille, ou bien... UNE LESBIENNE, ouais...

C'est exactement dans ce genre de situation que je deviens une énorme boule de feu brûlante à souhait (normal, quoi, pour une boule de feu), et qu'il faut à tout prix que je m'emmure dans un genre de carapace en béton, très très vite, avant que je n'explose et que je dise tout et n'importe quoi en trois microsecondes, du genre:

"et alors, oh, oh, minute papillon, là, bande de glands sur pattes, c'est quoi votre problème avec les homosexuels, hein, hein? Attendez, deux secondes, là, JE suis lesbienne, et est-ce que je suis méchante, moi, hein? hein? Allez-y, dites moi que je suis méchante, pour voir, oh?!! Mon poing dans la tronche, que toutes les lesbiennes sont méchantes, et que les filles méchantes sont forcément des lesbiennes, hein?!!!! Non mais oh !!! Ça va bien deux secondes, oui!!! Je suis lesbienne, et je REFUSE d'avoir cette conne dans la catégorie des lesbiennes, merci très peu pour moi, j'préfère que vous la gardiez dans le clan des hétéros, ça va aller oui!!!".

Ouép.
C'est à peu près le discours que je pourrais produire (quoique, je ne sais pas comment ça rendrait, de dire les choses clignotantes), si je ne m'emmurais pas à quadruple tour... et en plus, pour être encore plus ridicule, je pourrais bien ripper sur le mot "homosexuel", bégayer, zozoter, tout ça pour ce seul mot, parce que je n'ai pas l'habitude de le dire (faudrait que je m'entraîne, devant ma glace)... ce qui me rendrait encore moins crédible...

Je me suis donc emmurée, et j'ai laissé une petite grille pour voir et entendre ce qui se dirait ensuite... parce qu'autant, je déteste parler d'homosexualité, autant j'adore en entendre parler...




collègue 1: comment ça, une lesbienne? Attends, non, là, je ne suis pas d'accord avec toi... halte aux clichés, quoi! Il ne faut pas pousser non plus...
collègue 3: ben quoi?
collègue 1: attends, c'est quoi cet amalgame que tu fais, là? Ce n'est pas parce qu'elle est méchante qu'elle est lesbienne, oh...
collègue 3 (sentant la boulette): boh... j'ai pas dit ça, mais...
collègue 1: non, franchement, il ne faut pas aller trop loin non plus, quoi!

J'ai alors ouvert la fermeture éclair de ma carapace en béton armé, et j'ai regardé ma collègue 1 avec la plus grande reconnaissance du monde entier.
Et même que j'ai osé dire: "oh, ben, j'suis d'accord avec toi!". Sans bégayer ni rien. Fort, hein?

... non, mais c'est vrai, c'est quoi ces clichés à deux balles cinquante (oui, avec l'euro, les prix ont augmenté...), quoi...??

En parlant de clichés, hum... à défendre comme ça les homos... avec ses cheveux courts... oh, elle serait pas genre lesbienne, la collègue 1 ?! Rhôô...

dimanche 20 décembre 2009

Le ZeSt'PiNg Du SaMeDi DiMaNcHe ! (cinquième édition!)


Oh? Un petit zest'ping du samedi, même si on est dimanche (ce blog, c'est vraiment n'importe quoi), ça faisait looooongtemps!! Limite y'en a peut-être qui ne savent pas ce qu'est le zest'ping, auquel cas je les renvoie au premier, ici !

scrrrrfrsssfccrrrrffffrrrrrr (non, je ne me suis pas mouché, c'est l'onomatopée du zapping, suivez un peu, quoi!)

First chose à découvrir ailleurs que chez moi:
Si vous ne connaissez pas encore yagg, c'est peut-être le moment de vous y intéresser. Ça vous servira surtout si vous n'êtes pas hyper hétéro, mais ça peut être intéressant aussi pour les autres, parce que c'est ça, aussi, être open! Oh!
Donc, yagg, où, par exemple, il y aura un chat sur la santé lesbienne, le 22 décembre; yagg où, par exemple, on apprend à ceux qui ne sont pas encore au courant parce qu'ils ont vécu dans un micro onde ces deux derniers jours qu'il y aura un match de lesbiennes d'handballeuses ce midi. Yagg où on apprend plein de choses, si si, vous verrez.

En deuz', le lien d'un blog:
La bonne nouvelle chez Kanou et Mab, avec, pour lecture obligatoire, l'article de MaB sur son rôle de maman numéro deux.

Et troisième chose: une petite photo? Mais non, pas pour moi, rhô...
Sur ce site, vous pouvez faire comme avant, au photomaton, sauf que ce n'est pas payant!! Il vous suffit d'avoir une webcam (comment ça, y'a encore des gens qui n'ont pas de webcam?)... et le tour est joué!

scrrrrfrsssfccrrrrffffrrrrrr (fin de zapping).

... vous n'y êtes pas? rhôôô... allez, ... peut-être la semaine prochaine?... le mios prochain? ... l'année prochaine?

jeudi 17 décembre 2009

PrEsQuE UnE VraiE LeSbiEnNe...


Comme vous commencez à me connaître (oh, ben si, quand même!) , vous savez que je tente jour après jour d'atteindre le palier suprême de "parfaite lesbienne".

Mais si: par exemple, en vrac, j'ai réussi à me fabriquer, année après année, un gaydar quasi infaillible, je sais faire un joint de baignoire, je sais aussi rouler un clope (oh ben si, ça, c'est ultra lesbien.... d'ailleurs, j'dis ça, j'dis rien, j'veux pas balancer mais Skye roule ses clopes...).
Plein de choses, quoi; tellement que je pensais être quasi arrivée à destination, je me voyais attraper le drapeau multicolore final, et me faire remettre en main propre par Jodie Foster (rien que ça) ou Amélie Mauresmo (moins de bol...) le diplôme "SHE'S A LESBIAN", sous une foule en hugo-délire.

Sauf que...

Sauf qu'il me manquait l'accessoire indispensable. Comment? Mais non, pas le petit canard vibrant, ran, j'ai dit "indispensable", bon sang. Je parlais évidemment de... la perceuse!

Tout lesbienne qui se respecte a une perceuse chez elle et peut, sans l'aide d'un beauf ou d'un pote, faire des trous de seconde ou de première classe pour suspendre les petits tableaux adorés de sa petite copine de cœur.

Je pensais donc qu'en achetant, hier, ma petite perceuse rien qu'à moi, le tour était dans le sac plastique (oh non, hein, n'commencez pas), et vous imaginez bien à quel point j'étais toute fière, à la caisse, avec l'autocollant sur la mallette "père noël pense aussi aux papas". Que des clichés, aussi... ils auraient pu au moins mettre "et aux lesbiennes", en plus.
Même L l'a vu, mon petit air tout fier: elle m'a dit d'emblée: "oh, ça, ça va faire un post sur zeste...", ce à quoi j'ai répondu:"ouais, 'fin, pour ça, faut qu'il se passe une couille, parce que sinon, y'a rien à raconter, hein... limite un statut facebook, quoi!".

Evidemment, la couille est survenue.

Car toute lesbienne qui se respecte a une perceuse ET sait s'en servir, et il ne faut pas omettre la seconde partie de la phrase...

Quand je suis rentrée chez nous, j'ai enfermé le chat qui louchait déjà sur les petites vis à mettre sous le canap' avec les crayons, j'ai remonté mes manches, parce que c'est ça qu'ils font, les vrais pros, j'ai ouvert la première mallette, j'ai pris la perceuse dans la main, comme un gun, je lui ai fait faire "bzzz bzzzzzzzzz", parce que les vrais pros font ça aussi, et ça a donné ça:


(évidemment, en voyant le dessin, on voit venir gros comme une maison le souci que ça va poser, mais sur le coup, on n'se rend pas compte...).
(on dirait que je suis gauchère, mais en fait, non, j'me suis juste plantée en faisant le dessin, et comme j'en étais pas mal fière, j'n'ai pas osé recommencer...)

J'ai ensuite ouvert la seconde mallette, et là, j'ai vu des bidules à enfoncer (qu'on appelle aussi "foret", ouah, vous avez vu le vocabulaire que j'ai, genre?) dans la perceuse, de différentes couleurs, noir, argenté et doré, et j'me suis souvenue qu'à chaque type de choses à percer, il existait un type de mèche à utiliser... restait à savoir laquelle il fallait que j'utilise.
Je vous passe les recherches internet "foret noir" dans google qui m'ont amenée à un gâteau, et dans les clichés de la lesbienne, il n'y a pas "bonne cuisinière", ouf, je n'ai donc pas eu à m'attarder là-dessus.

J'ai fini par trouver que, pour mon mur type béton, c'était la couleur noire de l'espoir qui était recommandée, j'ai fait mon petit point au crayon gris (ou au crayon de bois, ne vous fâchez pas tout de suite...) pour bien savoir où j'allais percer, parce que c'est comme ça, qu'ils font, les pros, et hop! C'était parti.Enfin...

J'ai mis une demi-heure pour arriver à une profondeur d'environ 3 millimètres, j'ai mis une heure trente à percer à peu près la profondeur souhaitée, pendant qu'L jouait à mario kart à côté en râlant parce que je faisais trop de bruit.

Puis, j'ai regardé le mur et les trois points au crayons gris de bois (comme ça, ça va?) qui attendaient patiemment leur tour trou. Je me suis agenouillée, à côté de la perceuse, et j'ai sorti le drapeau blanc.

Vaincue.

Aujourd'hui, j'ai des courbatures à la main, sans blague.
Demain, j'appelle mon beauf et ses muscles à la rescousse, je lui ai quand même genre pré-mâché le travail, hm?

... Et puis je vais tenter de m'intéresser à la plomberie, hein, pour compenser... la plomberie, c'est hyper lesbien, hein? Hein?

EDIT, trois jours après: patience et longueur de temps ET force et rage ont finalement eu raison de ce mur... j'ai réussiiiiii !!! J'suis une vraie lesbiennnnnnnne !!!

mercredi 16 décembre 2009

NoëL, JoYeUx NoëL, BoNs BaiSeRs Du NoRd De FrAnCe ! *


Je ne sais pas ce que vous évoque la période de Noël, mis à part vos statuts facebook du genre "j'ai fini les cadeaux yaha!" (je vous hais).
Pour ma part, la période de Noël, dans ma vie, ça ressemble à un genre de sinusoïde (pour les littéraires: une sinusoïde, ça n'a rien à voir avec un rhume).

Ma sinusoïde de Noël, je vais vous en faire un gros plan en schéma, parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un schéma pour comprendre:



Si vous analysez cette ligne en profondeur (mais si, mais si, vous en êtes capables), vous pouvez vous apercevoir qu'il existe trois périodes bien distinctes que je m'en vais vous décrire présentement.

Il y a eu la période A, hachurée en rose:
ça, c'était l'enfance, la période faste. La période où tous mes grands parents étaient encore là, le bon temps, l'insouciance, l'impression que tout allait durer. Mes parents, mon frère, ma sœur, mes oncles et tantes. La maison remplie, les canapés utilisés pour dormir faute de places dans les lits. La cheminée, ma sœur qui m'emmène jouer aux barbies (grrr) pour que mes parents aient le temps de mettre les cadeaux sous le sapin, mon père qui invente une histoire bardée de clochettes, de père noël qui n'a pas eu le temps de rester mais qui a déposé les cadeaux, et qui a un peu râlé parce que la cheminée était en route. Ma grand mère qui insiste pour que je vienne à la messe de noël, le froid dans l'église, l'ennui, la chaleur du feu de bois quand on rentrait, la découverte des nouveaux jouets...
Deux cadeaux en particulier me reviennent, de cette période: des rollers line, que j'avais testés sous la neige qu'on voyait tomber sous les réverbères, avec mon meilleur pote d'enfance, le soir de noël (lui, il avait eu un skateboard, ça tombait nickel!), et un circuit de voitures, cadeau pour lequel il m'avait fallu insister au moins deux ou trois ans avant l'obtention... c'est fatigant, d'être une lesbienne en devenir!

Il y a eu ensuite la période B, gribouillée en noir.
La période où tous les grands parents se sont faits la malle (ils ont déconné, sur ce coup-là! Encore aujourd'hui, je leur en veux un peu de s'être barrés si tôt... ), la période pendant laquelle mon frère faisait son rebelle anti-noël, quand il s'arrangeait pour partir à l'étranger du 23 au 26 décembre, pour n'avoir rien à voir avec tout ça, la période où ma sœur venait d'être larguée par son crétin d'ex, la période où on était à 5 autour de la table, mon père, ma mère, ma sœur, ma tante et moi, à regarder nos marrons dans le blanc des yeux; j'entends encore mon père dire à ma mère: "mais... t'as oublié de faire de la compote de pommes pour accompagner le boudin végétarien" (si si, ça existe!), le truc hyper grave qui a fait déborder la goutte d'eau (...), ma mère qui est partie en live en pleurant dans la cuisine, ma tante qui a suivi parce que ça lui faisait repenser à un truc, ma sœur qui avait les larmes aux yeux.
Un super Noël, quoi, et encore, on aurait pu s'éclater encore plus: j'ai décidé étrangement de ne pas faire mon coming out ce soir là, peut-être surtout parce que de toutes façons, j'n'avais pas encore de petite copine à cette époque, frustrée que j'étais...
Je me souviens d'un cadeau en particulier, dans cette période: un kit jardinage, offert par ma tante (rappel: je n'ai pas de jardin... et je n'en avais pas non plus dans ma chambre d'étudiante de l'époque...).

Puis vint la période C, cœurée (non ça n'existe pas, et alors?) en rose, bien heureusement, dans laquelle je baigne encore aujourd'hui.
La famille qui s'est agrandie, mon frère, sa copine, ma sœur, son copain, ma nièce, les étoiles dans ses yeux de deux ans quand elle a vu tous les cadeaux l'an dernier, les étoiles dans ses yeux de trois ans quand elle assistera à la mise en scène d'un père noël invisible cette année (pièce abandonnée trop longtemps à mon goût). Le polichinel dans le tiroir du bide de ma soeur, hi hi.
Et même si je dormirai certainement dans le petit lit parce que je ne viendrai pas en couple (en même temps, j'n'avais qu'à mieux choisir la lettre de ma petite copine: Noël, c'est no-L...), même si j'entendrai ronfler mon oncle qui dormira dans la pièce d'à côté, même si ma nièce dormira avec moi sur un matelas posé à côté, je sais que ce sera un chouette moment.
Dans cette période nouvelle, je me souviens d'un cadeau en particulier: celui sur lequel il a été écrit pour la première fois "pour L", de la part de mes parents.

En espérant que la période D viendra le plus tard possible...


* paroles de chanson revisitées, pour le titre... tout de suite, ça en jette un peu moins.

Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai les cadeaux à finir, MOI. Grrr.

lundi 14 décembre 2009

NoTe à Moi-MêMe: PeNsEr à RéFLéChiR, AvAnT De FaiRe QuElQuEcHoSe...


Dimanche matin, vers 7h, une petite idée m'est venue, comme un cheveu derrière la tête: changer TOUTE la disposition des meubles de l'appart.
Comme j'essaie d'avoir un minimum de respect pour la fille qui partage mon lit, je l'ai laissée dormir jusque 8h avant de faire semblant d'avoir une énorme quinte de toux. Rhôô...

Bon sentiment d'un côté mais grave erreur d'un autre: de 7h à 8h, si vous comptez bien, il y a 60 minutes (si si), et l'idée de derrière la tête avait germé jusqu'à un point de non-retour... et était devenue genre un énorme arbre centenaire.

Dès qu'L eut le mauvais coup de produire un petit geste m'indiquant que le feu était vert pour commencer la journée, j'ai attaqué:

"- L, on va TOUT changer, ici, tu vas voir, ça va être ca-non, tu m'écoutes, dis, tu m'écoutes?
- hmpf... moui...
- alooooors: on va mettre ça, ici, ça là, et ça, là-bas, hop!!! Non, parce que j'en ai assez de ça, de ça, et de ça, et franchement, mis de cette façon là, ça pourrait être chouette... enfin, faudra essayer ça avant, et ça aussi, peut-être... T'es d'accord, dis, t'es d'accord?!".

Le "t'es d'accord", c'était plutôt par politesse, parce que, comme je vous ai dit plus haut, l'idée avait déjà tellement germé qu'il n'était pas possible de me dire "non".

N'empêche qu'L a dit "non", sous prétexte qu'un meuble allait être devant un chauffage, tsss, tu parles, genre, c'était pas comme si on annonçait une vague de froid pour la semaine, quoi, 'faut toujours qu'L exagère et s'embête de petits détails...

J'ai donc dû bouder, et franchement, dès 8h, un dimanche, je n'aime pas ça, je l'ai fait à rebrousse cœur, si si, faut le dire...(chwing chwing, je suis sûre que toi aussi, parfois, tu boudes à contre poil).

Pendant que je boudais, il y a eu un genre de mécanisme avec des boulons, tout ça tout ça, qui s'est mis en route dans la tête d'L, qui a enfin su me dire comment faire du changement dans cet appart sans encombrer le chauffage (comme quoi, c'est bien de bouder un peu, ça force l'autre à réfléchir à une solution), et c'était parti pour une journée "déménagement"!!!

Ça aurait été plus facile de faire appel à Valérie Damidot, évidemment, parce qu'au moins, au lieu d'être deux filles et d'avoir à bouger nos vieux meubles, on aurait eu un harem de jeunes hommes musclés qui auraient ramené de nouvelles choses pendant qu'on aurait peinturluré des plaintes... et si, franchement, d'habitude, les gars popeyisés, ça me laisse de marbre glacé, sachez que pour un déménagement je ne suis absolument pas contre (je n'suis pas sotte, non plus, hein, j'suis lesbienne, mais y'a des limites).

Le souci, c'est que, j'imagine bien la scène: Valérie serait entrée, avec Franck, dans l'appartement (mais non, pas Val®, suivez un peu, qu'est ce que Val® viendrait faire avec Franck, quoi?!! On ne veut surtout pas savoir!!!), et on aurait chargé tous nos meubles dans le camion pour les échanger contre de l'argent.

Sauf que nos meubles, ce sont tous des meubles ikéa, et, je n'ai rien contre ikéa, bien au contraire, puisqu'il y a un moment dans ma vie où je les ai achetés, ces meubles (j'adore, même, des légos géants, hi hi hi!!)... mais ça pèse à peu près 54 grammes le meuble.

Faites le calcul, sachant qu'on a grosso modo 10 meubles, ou attendez que je le fasse à votre place: Franck serait revenu avec le camion, et, la larme à l'œil, il aurait annoncé: "oh ben, Valérie, les filles, Mallow, l'heure est grave...: depuis le début de l'émission, on n'a jamais vu ça: contre les meubles des filles, ils nous ont donné 54 euros 10... et encore, le 10, j'ai négocié, ils ne considéraient pas la litière du chat comme étant un meuble!".
Valérie, elle aurait répondu: "c'est pas grave, mon Francky, on va faire avec... ou plutôt sans! Allez, les filles, on retrousse ses poils dans la main, et au boulot!!".

Pour 54 euros 10, Valérie, elle nous aurait mis un sticker ici, et un autre là, et n'aurait même pas eu assez pour maroufler un petit coup; elle aurait eu ensuite l'idée de couler un sol en caoutchouc avec l'image d'un citron par dessous, mais pareil, pas assez de tune pour ça, et de toute façon, je n'aurais pas été hyper open pour l'idée du citron, parce qu'il y a des limites à "zeste" aussi, l'air de rien, ça me prend déjà assez de temps dans ma vie de tous les jours, cette histoire de citron, pour ne pas avoir à y penser en plus à chaque fois que je marche dans la pièce principale.
Valérie (toujours la même) aurait eu l'idée de suspendre mon piano en l'air avec des chaînes de vélos récupérées (les chaînes, pas le vélo, ah ah, donc non, y'a pas de faute!) repeintes en doré, aussi, parce que genre ça aurait été trop tendance fashion et que ça aurait libéré de l'espace libre en dessous. Et puis, elle aurait customisé la litière du chat, en mettant des souris de toutes les couleurs, et Mallow aurait boudé un peu parce que Mallow, c'est un p'tit mec, quoi, faut pas déconner, le rainbow et la déco fifilles, ça va bien deux secondes.
Valérie (oui, toujours toujours la même, c'est grave que je doive vous le préciser à chaque fois, c'n'est pas comme si je vous parlais d'une autre tout le temps! Sam, la fan numéro un de zeste, sors les stats, toi qui a dû comptabiliser le nombre de fois où j'en fais mention: genre j'en ferais trop? Rhôô...) aurait ensuite mis des bougies un peu partout, et s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est avoir des bougies un peu partout. Je suis sûre qu'il existe un groupe facebook contre les bougies.
Attendez, je rectifie ce qui doit être rectifié à César: je n'aime pas les bougies éteintes, je trouve ça moche. Or, une bougie, c'est quand même 99% du temps éteint. Donc, on peut dire que je suis un peu bougiephobe la plupart du temps. CQFD.
Valérie (encore celle dont on parle depuis le début du message), elle aurait fini par poser du gazon en plaques sur la terrasse, l'idée géniale pour que l'appart soit dégoûtant à chaque fois qu'on rentre et qu'on sort pour fumer sa clope changer la litière.

Bref, tout ça pour dire qu'au lieu d'appeler Valérie à la rescousse, pour échanger notre appart contre un nouveau qu'on n'aurait peut-être pas aimé, on a fait nous-mêmes, parce qu'on n'est jamais aussi bien servies que par soi-même, et c'est vrai qu'L et moi, on se sert plutôt bien, sans rentrer dans les détails parce que vous ne voulez évidemment pas savoir...

Résultat des courses du tiercé quinté plus magazine gagnant du déménagement? Franchement, on a fait ça trèèèès bien, je crois qu'on est reparties pour au moins trois ans dans cet appart.
...
...
... C'est pas comme si je voulais qu'on déménage vite, quoi...
...
...
... Et zut...
...

mardi 8 décembre 2009

Y'a DeS DéTaiLs Qui Ne TrOmPeNt PaS, Y'A Un ChAt Qui HaBiTe ChEz Moi...


Je vous préviens: si vous n'êtes pas propriétaire d'un animal domestique (les poissons et les nohonhons ne comptent pas)(comment ça, vous ne savez pas ce qu'est un nohonhon? Ah ah ah... bande d'incultes... hm... j'ai moi-même un peu honte de savoir ce que c'est, en fait, et je me garderai bien de vous donner un lien...), vous allez trouver ce message à mourir d'ennui. Ou pas.
Et pour les autres, je ne garantis rien non plus, hein, je n'ai pas encore écrit le message, je ne sais pas ce que ça va donner, là, comme ça, à brûle pour bon point.

C'est qu'avant septembre, dans une ancienne vie où tout était plus facile, je n'avais pas de chat, et donc ce genre de sujet dans un blog ne m'intéressait pas pour un sou, donc je vous comprendrai si vous ne lisez pas, mais je serai quand même un peu vexée.

Ouép: j'ai dû ramer plus qu'avec mes beaufs' (ah ça, pour suivre ce blog, il faut connaître à peu près tous les messages écrits avant!)(Chamallow, tu en es où?), pour avoir un chat, vu que la fille qui partage ma vie, L (parfois, je vous rappelle les fondamentaux de ce blog, quand même...pour genre garder quelques lecteurs!), était plutôt froide-glaçon que chaude-bouillante pour ça...

Je ferais bien d'écouter L, parfois. Pas toujours hein. Mais, par exemple, pour ça, j'aurais sûrement un peu dû.

Il faut dire ce qui est, avant de m'étendre de tout mon long et de tout mon large sur les points négatifs du fait d'avoir un chat à la maison: je suis hyper fière de dire aux gens: "ouais, ouais, moi j'ai un p'tit chaton à la maison!". En surface, je suis une propriétaire d'animal heureuse.
Parfois, je suis tellement fière que je le dis en remettant ma mèche sur le côté; en crânant, quoi (oui, c'est comme ça que je crâne, moi)(et quand j'ai une frange, je ne peux donc pas crâner).
Ça m'arrive même encore aujourd'hui, de me promener, et de me dire, dans ma tête: "hi hi, j'ai un chat!!".

Je trouve ça "hype", "funky", de dire aux gens que dans mon petit appart, je me suis engagée à aimer une pauvre petite bête pendant environ 15 ans, ça vaut tous les 'points cool facebook" du monde.

Sauf qu'en fait, ce que je ne leur dis pas, c'est que c'est de la poudre aux œufs, tout ça. Du collant double face. Parce qu'avoir une bête à la maison, c'est plus "chauds les ballons" que "hype et funky"...

Pour commencer l'étendage de tout mon long sur les points négatifs, Mallow a la fâcheuse habitude de nous servir de pré-réveil: vers 6h, il arrive à la porte de notre chambre et commence à miauler, comme pour nous dire: "eh, lez' girls, dans environ une heure, vous devrez vous réveiller". Il doit être un peu Anglais, genre, à arriver une heure à l'avance (ce qui tombe bien, c'est que je ne me fais plus disputer, quand je me réveille tôt, le weekend: je dis que c'est de sa faute, oh!)
S'il était anglais, l'Hector Mallow, ça expliquerait peut-être aussi le fait qu'il ne pige que dalle à ce qu'on peut essayer de lui apprendre patiemment ou pas, remarquez.
Limite ça nous rassurerait, L et moi...

Ah oui, parce que, il faut le dire illico: si, pour les chats, tout se joue avant l'âge de 5 mois, on a complètement foiré son éducation. Pour vous dire: si un jour on se demande si les homos savent élever des chats, je vous prie de croire qu'on n'en mènera pas large, et qu'on essaiera de ne pas faire partie du poisson panel. A moins que d'ici-là, ils n'inventent un bouton "reset", comme sur les tamagoshis, et qu'on essaie genre de se perfectionner...

Par exemple, Mallow, on peut lui dire 999 fois par quart d'heure qu'il ne faut pas monter sur la table, et l'en enlever à chaque fois, ben non, il ne pige toujours pas, il s'en va remonter une millième fois pour voir l'effet que ça fait, la vie en l'air. Pareil pour l'évier, pareil pour le piano, pareil pour tous endroits où c'est "défense de sauter". Je parle de... non rien.

Moi qui plaçais en lui tous mes espoirs, qui le voyais un peu capable de décrocher la lune ou au moins un morceau d'étoile (je suis parfois moins exigeante), je me retrouve avec un chat qui ne sait rien faire.
Mon rêve le plus fou, c'était de lui faire rapporter un bouchon de bouteille (j'avais vu faire ça chez des potes et j'avais trouvé ça marrant)(non, mais c'est pour ça que je dis qu'endormir les poules, ce serait trop genre mon rêve)(et L qui m'a dit l'autre jour qu'elle pensait que sa mère savait le faire, oh oh oh, on va se régaler, le prochain trip chez les beaups'!!)(ah ça, pour tout comprendre, il faut hyper-hyper-hyper suivre le blog ou être directement concerné... c'est là qu'on reconnaît les vrais "fans", genre, quoi...).

Bon, j'en étais où? Ah oui, le bouchon de bouteille. Ben Mallow, le bouchon, il s'en fiche royal (ce qui est mieux que de s'en ficher sarko, mais bon, là n'est pas le contexte). Mallow, il se fiche royal de tout en fait, je crois que ce n'est pas vraiment le genre de chat qui inventera le fil à couper les croquettes chaudes...

Ah, remarquez, quand même: le truc qu'il a bien compris, c'est le fait que ça plombait l'ambiance à 100% quand il allait dans sa litière pendant qu'on mangeait. Oh, le calcul est simple: ici, dans l'appart, je fais deux repas, et Mallow, il va deux fois dans sa litière par jour pour se vider les intestins. Ben, pile poil ça tombe en même temps TOUS LES JOURS. De cette intelligence-là, je ne sais pas trop si je dois me réjouir, voyez...

Non, mais, faut dire ce qui est: depuis qu'on l'a, notre vie a changé: dès qu'il n'est pas là près de nous, on se demande quelle bêtise il est en train de faire ailleurs. Et quand il est là, on l'engueule pour la bêtise qu'il est en train de faire devant nous.

Du coup, ben on limite les bêtises à faire. On a changé l'organisation de l'appart. Pas la peine de vous faire un dessin... si? Bon, si vous insistez...

(non, on n'a pas des bibelots bizarres de toutes les couleurs, c'était pour vous faire une idée, ran... vous êtes primaires, un peu, parfois!)

Non seulement on est les pros du "rangement en l'air", mais en plus, depuis qu'il a été malade après avoir mangé un truc qui traînait (l'horreur: je revois L porter un Mallow rempli de caca, me crier "zeeeeeeeeeeeeeeeste, bord*l de purée de ran mais haaaaaan, fais quelque chooooooose, il va en mettre partouuuuuut!!!!!!!!", la panique totale, le 2012 de chez nous, quoi...), on est aussi les pros de la vaisselle faite trois secondes après le repas...

Le truc dingue, c'est que, malgré le fait qu'il nous en fasse parfois voir des vertes et de toutes les couleurs pas mûres, il nous amène à nous intéresser aux autres chats.
L'autre jour, j'ai failli lui ramener un pote, au Mallow, juste parce qu'il était mignon; et heureusement qu'L a été là pour me ramener à la raison, avant de me ramener à la maison: "heu, zeste, deux chats, c'est deux fois plus de litière à changer, j'dis ça, j'dis rien, mais je le dis quand même...". Ca m'a calmée dans la milli seconde qui a suivi.
Et quand on croise des gens qui ont un chat, on partage nos angoisses, nos expériences, tout ça, tout ça (j'ai hyper hâte de lire vos commentaires, je jure!)(comme d'hab, quoi...)(rhôô... v'z'avez vu comme moi aussi je sais bien brosser?!).
Je ne peux pas non plus m'empêcher de cliquer sur les vidéos style "chat marrant", genre celle-là, ou sa parodie. Pour comparer, quoi. Voir qu'ailleurs, y'a des chats qui ont l'air chouettes. Ou se rassurer de voir qu'on n'est pas les seules à être un peu déçues avec le nôtre...

Bref, tout ça pour vous dire qu'on crâne, on crâne, avec les animaux domestique qu'on a. Mais ne déconnez pas, n'en prenez jamais, quoi... c'te galère! Restez avec vos petites étoiles dans les yeux, quand, nous, on vous en parle, ça vous va très bien!

(... Kam', ton mail tombe à pic, ce message est fait pile poil de chat, si j'ose dire, pour toi !)(ta copine va me détester... ).

jeudi 3 décembre 2009

PrOfEssEuR ZeStOn ...


En ce moment, je joue à professeur Layton toute la journée. Oh, n'appelez pas tout de suite l'éducation nationale, bande de balances, attendez au moins que je m'explique.

Parce que si je joue toute la journée à percer des mystères, c'est sans ma console de jeu: pas la peine d'user de la batterie, tout est déjà sur place, avec ma classe de TPS*! (* jargon éducation nationale, TPS, ça veut dire "toute petite section", c'est à dire des enfants de deux et trois ans)(mais non, pas deux ET trois ans en même temps, rhô, vous le faites exprès, là, tout ça parce que c'est pas un "zeste homo"!!!).

Par exemple, quand un enfant parle et amorce la prononciation d'un mot, il faut deviner toute la phrase cachée autour.
Je dois dire, modestement, que je suis assez forte à ce type d'énigme. C'est du professeur Layton en mode "démo".
"Bobo!", par exemple, ne signifie pas "bourgeois bohème", mais: "maîtresse, je me suis fait mal à l'endroit que je te montre avec mon doigt, là, présentement, et il me serait agréable que tu y fasses quelque chose, s'il te plaît".
Les enfants sont parfois radins en mots, je ne vous le fais pas dire.

Il y a des énigmes de même type, mais un peu plus corsées, lorsque la prononciation n'y est pas.
Ce que je qualifierais de professeur Layton niveau 1.
C'est quand il faut deviner, par exemple, que le petit "Chules" ne s'appelle pas "Chules" mais "Jules", et tant mieux pour lui, quand même.
Pareil quand la petite Célia parle de l'histoire de la vieille bite (attention aux vieilles recherches google que ça va engendrer... hum... autant dire que pour ça, les gens vont HYPER mal tomber...) au lieu de celle de la vieille bique et de ses sept bités. Enfin, biquets (rhâlala, un rien vous amuse... si si, je vous ai vus sourire...).

On passe au niveau 2 de professeur Layton quand il y a une odeur assez désagréable dans la classe.
Dans ces cas-là, on peut demander à avoir des indices, si on ne détecte pas tout de suite la solution de l'énigme: "Ça sent mauvais... Qui a envie d'aller aux toilettes? Qu'il le dise, hein...".
Quand l'odeur est vraiment, vraiment désagréable et qu'il n'est plus la peine de poser la question du "qui a envie d'y aller", mais plutôt celle de "qui a EU envie d'y aller...?", c'est plus compliqué. Disons "fin de niveau 2". Parce que l'enfant qui a envie d'y aller parle plus facilement que celui pour qui c'est déjà trop tard...
J'ai eu une énigme corsée, comme ça, l'autre jour: pas moyen de trouver d'où ça venait, j'ai dû demander plusieurs indices, oh, j'ai failli capituler, j'ai repris la partie plus tard quand enfin j'ai vu la trace d'un dernier indice...

Le professeur Layton niveau 3, c'est quand je suis dans la cour, avec quatre enfants accrochés à mes dix doigts (si si, c'est possible), qu'un cinquième arrive en pleurant, et que, manque de bol, ce cinquième est celui qui ne pipe pas un mot depuis cinq semaines qu'il est là.

- qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi tu pleures?
- ...
- tu as mal? Ou tu veux ta maman? Maman va venir, bientôt, ne t'inquiète pas... ou bien, c'est que tu as mal?
- ...
- où as-tu mal, si tu as mal? Là?

- ...
- qui t'a fait mal? montre-moi...
- ...
- UN INDIIIICE !!!!
... Comme dans professeur Layton, parfois, il faut savoir accepter de ne pas trouver.

Si je vous raconte tout ça, c'est parce que ce soir, j'ai affaire à un professeur Layton niveau quatre.
Du lourd, du très lourd, parce que les indices sont maigres, et la solution est partout et nulle part en même temps: je cherche à savoir à qui Léa aura refilé sa gastro de fin de journée, sachant qu'elle a traîné ses pattes un peu partout dans la classe, qu'on s'est tous refilé les éponges lors de l'atelier "peinture", qu'elle toussait un peu aussi à la figure de tout le monde, included me, et qu'on a fait une beêêelle ronde après la récréation... hum...

En me lavant les mains, j'ai tenté de limiter le risque de faire un game over pour cette énigme-là. Je vous tiendrai au courant de mon avancée dans le jeu...

Petits bonus d'après message (parce que c'est dur, de vous quitter! Si, j'vous aime bien!):
- dans l'énigme niveau 4, il y avait une énigme niveau 1: oh, c'était fastoche, dites, de connaître le menu de la cantine du jour !
- dans la journée, il y a eu une autre énigme niveau 1, pendant la ronde: "pourquoi elle est gluante, la main de cet enfant?!".
- après la présentation de l'énigme numéro 4, il y a eu une énigme numéro deux: à qui appartenait cette écharpe? (numéro deux parce que le nom était écrit dessus, mais encore fallait-il pouvoir le lire, sous l'énigme précédemment décrite...).

... et bon appétit bien sûr !


(rien à voir avec la choucroute: pour les demandes facebook, un p'tit message de présentation est exigé avant que je n'accepte! Eh oui, ce sont les nouvelles règles...).
(et pour mettre la pression pour jodie's manager sur facebook, je ne publierai, là bas, mes dessins cadeaux d'anniv' que quand elle aura intégré facebook! Eh ouais... n'hésitez pas à la bousculer!!).

mercredi 2 décembre 2009

PerFeCtiBLe... (encore et toujours...)


En ce mercredi, j'ai été genre trop fière de moi, l'espace de quelques minutes. Non, mais, ça, ça mérite bien un petit message, pour le coup. Même si, je le répète, ça n'a duré que quelques minutes...

Faut que je vous explique des petites choses pour que vous compreniez, d'abord. Ah non, mais ne râlez pas, si je ne vous explique pas, vous n'allez rien comprendre après...

Alors, en fait, L et moi, on est toutes les deux des filles, mais ça ne veut pas dire qu'on est des "copiées-collées". On est bien collées de temps en temps, mais ça, hein, bon, vous ne voulez pas savoir.
Non, ce que je veux dire par "copiées collées", c'est qu'on n'a pas la même façon d'être, et tant mieux, parce que franchement, je ne saurais pas vivre avec quelqu'un qui aurait ma façon d'être. Trop épuisant.

L, c'est le côté ultra prévoyant de notre couple, tandis que moi, je suis le côté imprévisible. Je crée l'équilibre.
Comprenez que, L, si elle décide quelque chose, c'est parce qu'elle a pesé et emballé toutes les situations possibles et imaginables, et les autres; tandis que moi, je peux décider d'une chose et de son contraire dans la seconde.

Bon, du coup, L est certainement mille fois plus stressée qu'un paquet de nerfs, puisqu'elle doit gérer les choses pour elle et pour moi, tout en pensant que je peux, paf, d'un coup, réagir autrement que ce qu'elle aurait pu penser à la base. Relisez la phrase, vous allez comprendre.
Et moi, je suis un peu stressée aussi parce que je fais les choses, et, après, je me dis que j'aurais dû réfléchir, et que ça ne va pas plaire à L; mais je gère malgré tout, parce que la minute d'après, je fais autre chose qui me fait oublier la chose précédente. Relisez aussi si vous voulez.

M'enfin, j'ai tendance à essayer de lui faire plaisir, de temps en temps, à mon nid rond d'L, pour lui rendre la vie plus facile. Je ne suis pas qu'un monstre cruel, j'ai quelques côtés sympas, quand on creuse bien. Et j'ai surtout un peu envie de la garder, mon aile, ah ah. J'essaie donc, de temps en temps, d'être une fille or-ga-ni-sée.

C'est à cause de ça que, cet aprèm, en sachant que j'allais la rejoindre au boulot pour l'emmener faire les courses (ah, cette vie palpitante qu'on a et que, je n'en doute pas une seconde, vous aimeriez vivre vous-aussi...), j'ai un peu réfléchi. Enfin, pas tout de suite d'un seul coup, hein, parce que ma vraie nature prend toujours le dessus, au départ...

Je me suis retrouvée dans la voiture, prête à partir, la clef sur le contact, et je me suis dit que, quand même, ça aurait été plus chic de ma part d'apporter une petite clémentine à L, pour sa sortie de boulot, plutôt que d'arriver les mains vides. Un petit geste tendre pour dire que j'avais un peu pensé à elle. Un petit geste pour dire que j'avais un peu réfléchi avant d'agir, pour une fois.
J'ai donc décidé de remonter en chercher une à l'appart, deux étages à monter, la porte, le chat à gérer pour qu'il ne sorte pas, la clémentine à choper, le chat à regérer pour qu'il ne sorte toujours pas, deux étages à descendre.

Deux minutes et une suée plus tard, j'étais re-dans la voiture, avec l'impression d'avoir déjà vécu la situation.
"Mince", j'ai pensé, en un peu plus vulgaire peut-être: "les bons de réduction!!".
L, s'il y a une chose qu'elle aime, quand on va faire les courses, c'est présenter ses bons de réduction à la caisse et déclamer, après être passée en caisse: "oh, regaaaaaarde, zeste, on a gagné 0,24 euros, dis!!!!!". C'est son petit plaisir, sa petite douceur, sa pépite, je me voyais mal arriver pour la chercher, et lui dire que ça, j'avais oublié.
J'ai donc décidé de remonter chercher les bons à l'appart; deux étages à monter, la porte, le chat à gérer pour qu'il ne sorte pas, les bons à trouver, le chat à regérer pour qu'il ne sorte toujours pas, deux étages à descendre.

Deux minutes et quatre suées plus tard (c'était juste le deuxième aller retour), j'étais dans la voiture.
"Zut", j'ai pensé, en un peu plus vulgaire aussi peut-être: la carte bancaire. Celle qui est dans une pochette avec la carte du magasin, grâce à laquelle L a ses bons de réduction. Inutile de dire que j'étais un peu obligée de rebrousser le poil du chemin, même si j'avais déjà sorti la voiture du parking et eu l'impression d'avoir vécu deux fois la situation de la clef dans le contact.
J'ai donc décidé de remonter chercher la carte à l'appart, deux étages à monter, la porte, le chat à gérer pour qu'il ne sorte pas, la carte à trouver, le chat à regérer pour qu'il ne sorte toujours pas, deux étages à descendre.

Deux minutes et dix suées plus tard (troisième aller retour), j'étais dans la voiture, à la bourre pour aller chercher L au boulot, mais plutôt fière de moi, avec tout ce qu'il fallait pour rendre une L heureuse, ce qui rendait le "à la bourre" pardonnable.

Sur la route, je reçus (non, pas du verbe "suer", cette fois) un message d'L, sur le portable.
"Ah ah", que j'ai pensé, texto: "ça doit être L qui me demande de ramener une clémentine, la carte du magasin et les bons de réduction!!". Trop prévisible, la L, oh, comment j'ai trop géré, sur ce coup-là.
Je ne m'arrête évidemment pas, parce que lire un texto ou conduire, il faut choisir, et je me voyais mal arrêter de conduire en plein milieu du périph.

Arrivée à destination, je finis par regarder quand même, pour rigoler une deuxième fois, parce que j'aime bien rire, vous l'aurez compris.

C'était écrit: "n'oublie pas les sachets".

... "et merde", je me suis dit, en un peu plus vulgaire aussi peut-être...

En même temps, je ne peux pas devenir du jour au lendemain une fille qui prévoit, hein...

... Oh, et si L prévoyait un peu moins, aussi, hein... c'est toujours les mêmes qui doivent faire des efforts, genre!


Le petit "plus": aussitôt demandé, aussitôt fait (eh ouais): le sondage qui ne sert à rien du jour, de la semaine, du mois peut-être!!

mardi 1 décembre 2009

WeeKEnD à RoMe LoNdReS...


L, ce n'est pas une arnaqueuse, côté cadeau d'anniversaire: cette année, elle a vraiment fourré le doigt dans le mille en m'offrant un weekend à London. Nan, mais si, c'est vrai, faut avouer, c'était nickel, même si je suis revenue, rah, comment on dit, déjà? "exhausted", quoi!
Allez, je vous raconte dans les grandes lignes? Parce que, dans les petites lignes, je suis sûre que vous ne voulez pas savoir...

J'ai donc su mercredi, grâce à une petite carte posée à côté de ma tartine de beurre salé au miel (sans laquelle je pourrais être de mauvaise humeur toute la journée, c'est un peu mon ami chicorée, ma tartine de nutella à moi, quoi) que je partais pour Londres le weekend qui suivait, et j'ai réussi à bouder un peu parce que je me voyais déjà jouer à guitar hero all day long, et qu'une enveloppe avec un billet pour Londres à l'intérieur, sur le coup, ça me faisait moins rêver; j'ai cherché le gros paquet cadeau, dans le placard et sous le lit, et rien de rien, déception.
... Comment ça, j'abuse? je suis sûre que Chwing chwing me comprend, sur ce coup-là, parce qu'apparemment, dans le genre "chieuse" "pénible", elle a l'air hyper forte. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle aura un bon point, elle l'aura deviné avant que je ne le dise.

Donc, j'ai su mercredi que je partais pour Londres... et jeudi, L s'est ramenée à l'appart avec guitar hero, parce qu'L, c'est vraiment trop une fille amoureuse et/ou parce que je ne sais pas si je lui aurais ouvert la porte sans (évidemment elle a les clefs, mais c'était pour faire genre... vous arrêtez de me mettre toutes mes phrases en l'air ou quoi?).

J'ai boudé un peu jeudi aussi, parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas rechargé les manettes de la wii et du coup, on n'a même pas pu jouer. Mais je n'ai pas boudé longtemps parce qu'L a su se rattraper autrement, mais ça, c'est dans les petites lignes, vous n'avez pas le bon forfait zeste.

Vendredi soir, que j'attendais de pied ferme, avec mon enveloppe d'anniversaire à la main, a fini par arriver: je suis rentrée à l'appart et les sacs étaient prêts, il ne manquait plus que moi et ça aurait été dommage de m'oublier, genre, ça aurait été un peu différent, pour L... même si, bon, au moins, j'aurais pu jouer un peu à guitar hero...

Ma vraie bonne humeur des bons jours est vite revenue dans l'eurostar, quand je me suis aperçue que mes gants étaient assortis aux sièges. L, elle est chic, dans le genre, parce que ça l'a fait un peu rigoler elle aussi (on s'éclate, dans notre couple, je vous dis...) et elle a bien voulu prendre une photo... non, elle n'est pas floue, je vous dis, c'est L qui l'a prise.

Mais arrêtez de vous moquer de mes photos floues, parce qu'avec le nouvel appareil qu'on a, je gère à fond, limite je pourrais ouvrir un blog de photos. Limite. Genre? Ben genre celles que je mettrai dans un album facebook, et vous pourrez cliquer sur "j'aime" et je serai contente parce que c'est comme ça, un rien qui vaut mieux que deux tu l'auras me satisfait parfois. Je ne suis pas qu'une fille chiante. Pas que.

Bon, donc, samedi, on s'est baladées sous le soleil, et dimanche sous la pluie, ce qui me fait dire que dans une prochaine vie, je naîtrai pendant l'été. Et aussi pendant les vacances: comme ça, je pourrai avoir des cadeaux qui durent plus longtemps encore.
Mais au final, c'était quand même chouette parce que sous le parapluie, j'étais obligée de me coller à L. Ça, c'est ce qui s'appelle "voir le bon côté des choses", et je suis plutôt forte à ce jeu-là, quand j'en ai envie. Pas forcément plus qu'à Guitar hero, ça, il faudrait voir... ben non, je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer, et vous me retenez, là, à vouloir à tout prix un message...

... bon, c'est bon, je peux y aller, maintenant? Ok, ok, je poste les photos sur facebook, avec des commentaires en dessous, dans l'heure, mais c'est tout, après, hein...

mercredi 25 novembre 2009

OuTcH !!!!!!!!


(ceci est un message programmé, ne croyez pas que j'étais là à 00h01 pour vous écrire, j'essaie genre d'avoir une vie à côté, quand même...)(ne vous imaginez pas 3 monts et merveilles: par "vie à côté", j'étais certainement juste en train de dormir, de reposer ma pelure à côté de la plume de mon L...).

... oui oui oui, ça y est, j'ai pris un an dans ma tranche de citron, paf, comme ça. Le glas a sonné.
Oh les boules, j'ai même cru hier soir que j'avais un cheveu blanc, mais non, en fait, c'était un blond, ah ah. Si, je jure, je l'ai même fait analyser par L (oui, on s'amuse beaucoup, dans notre couple, ...) qui a confirmé... ou qui n'a pas voulu me vexer??? Je me mets le doute, du coup, oh... 'faudra que je re-vérifie. Hm? Non, évidemment, je ne l'ai pas arraché, MALHEUREUX, vous ne connaissez pas la vraie légende qui dit que, quand on arrache un cheveu blanc, il en repousse dix? Non, cette légende ne vaut pas pour les cheveux blonds, mais dans le doute, mieux vaut s'abstenir.

Bref.

Bon, je dois avouer que j'ai tenté de faire un déni d'anniversaire, comme à peu près chaque année depuis mes 19 ans... mais cette année, ça a complètement loupé, étant donné que, dans ma boîte mail, j'ai commencé à recevoir vos dessins-cadeaux quatre jours avant. Il aurait été dur de faire comme si de rien n'était...

Je compte bien vous montrer les petits cadeaux-dessins que vous avez envoyés. Ben si, si, j'insiste, je veux les montrer, ran... mais comme il y a certainement quelques lecteurs à la bourre ou à l'heure (puisque les autres étaient en avance), et que je ne veux pas qu'il y ait de triche, je ne les publierai que plus tard dans la journée, voire dans la soirée. Ou demain. Ou ce weekend. Ou la semaine prochaine (ce blog, c'est vraiment n'importe quoi...).

Je tiens à remercier ceux qui ont participé (ça, c'est pour faire culpabiliser les autres!). Non, mais, pour du vrai, c'est quand même vachement touchant, de voir que vous avez pris un tout p'tit peu de votre temps (ou p't'être même plus!) pour jouer le jeu du dessin ou autre... je saurai m'en souvenir, en temps de crise!

... bon, on boit un coup ou on continue à se brosser, Martine?

dimanche 22 novembre 2009

La PrEuVe PaR ChAt !


Y'a des petits moments, comme ça, avec ma belle-mère, qui font plaisir à vivre...

Pour petit rappel, avec les parents d'L, ça n'a jamais été annoncé hyper clairement que je n'étais pas qu'une simple coloc'. Ils étaient venus une fois, au début de notre relation, et L avait fait croire qu'elle dormait dans ce canapé qu'elle n'avait pas réussi à déplier en face d'eux, souvenez-vous... hum, pas crédible, mais ça avait l'air d'être passé.
Depuis, c'était silence radio et télé, on ne savait pas trop s'ils avaient compris ou pas, si c'était du lard, du cochon ou du canard.

Eh bien, hier, grâce au chat (d'où le titre)(parce que, le plus souvent, je fais des titres en rapport avec le sujet), j'ai su que ma relation avec mon aile était bien imprimée dans la petite tête de la belle-mère.

zeste: voilà, ça, c'est Mallow...
Belle-mère: ah, il est mignon... il dort dans VOTRE chambre?

... Non, elle ne l'a pas dit en gros et gras comme c'est écrit, mais elle l'a dit. Autant vous dire que dans ma tête, j'avais procédé à un lancer de confettis et que quelques pétards ont même éclaté, avec un feu d'artifice de joie. J'ai failli sortir sur la terrasse, allumer un feu et chanter en hurlant autour: "wouhouuuuuuuuuuu!!!!", avant de revenir lui répondre; mais j'ai juste déblatéré, à la normale: "non non, il dort dans le salon".

Bon, après ça, je n'ai plus réussi à me contrôler, c'est peut-être pour ça que j'ai gagné les deux parties de scrabble, en faisant, tenez-vous bien, sept scrabbles en deux parties!

Hier, j'aurais pu gagner n'importe quel championnat et faire des records du monde tant mon cœur était en joie!

...

... ouais, j'aurais dû participer à quelque chose qui m'aurait fait gagner de l'argent, plutôt qu'une vulgaire partie de scrabble, vous avez raison.

Y'a des moments comme ça où on n'a pas toute sa tête sur son épaule, qu'est ce que vous voulez...


mercredi 18 novembre 2009

MiNe De RiEn, MiNe De CrAyOn...


J'ai parfois des idées qui me viennent, deçà, delà, pareilles à une feuille morte (remarquez que mes citations sont hyper de saison, genre il y a du boulot, derrière chacun de mes messages)(genre).

Je vous explique celle d'aujourd'hui, qui n'était pas celle d'hier, mais qui restera celle de demain?

Oui, non?

Bon, d'accord, n'en jetez plus, la soupe est pleine (hop, citation de saison!), je vous explique.

Mais promettez moi de vous engager à fond la forme, si vous lisez ce message, et je pourrais bien vous mettre votre adresse IP sous le bout du nez pour vous prouver que vous l'avez lu, et réclamer mon dû... non mais!

Bon, vous n'êtes pas sans savoir que dans une semaine, j'aurai 17+12 ans (excusez moi, je braine buddiese à fond, je m'entraîne à chaque fois que je peux en avoir l'occasion)(d'ailleurs, je suis kiwi cool, je veux bien que vous jouiez, mais alors, si vous pouviez avoir la bonté de me laisser filer en tête, ça m'arrangerait...).

Comment ça, vous étiez sans savoir?!! Bon, eh bien, vous n'êtes plus.

Du coup, je me disais que vous pourriez peut-être genre, encore une fois, être chics avec moi, comme vous le fûtes antérieurement (hm? non, non, mais sinon, en dehors de ce blog, je parle normalement...).

On ne se connait pas, mais, au fond, en cherchant bien, on se connait un peu, mine de rien, mine de crayon... Et ça tombe assez bien, que j'en vienne à parler de mine de crayon, parce que vous en aurez certainement besoin. Ou pas.

Pour mes 14 + 15 ans (brain buddies encore, désolée), je vous propose, en plus de me dire "bon anniversaire" tout bêtement (parce que c'est quand même ce qui se fait), de me faire parvenir votre plus jolie pièce jointe, avec, dedans, le dessin de ce que vous auriez tant voulu m'offrir, si j'avais eu la folle idée de vous donner mon adresse postale...

Rhôô, allez, quoi... quand je pense à tous les schémas que je vous ai pondus, depuis le début du blog, vous pouvez bien faire ça pour moi!! ... d'façon, trop tard, vous avez lu, vous vous êtes engagés! Je répète pour les durs d'yeux: ce n'est pas pour aujourd'hui, mais pour mercredi prochain.
Vous avez donc tout le temps de me faire un joli dessin avec des couleurs dessus, de le scanner, de le photographier, ou de le faire par ordi à la limite (comme vous savez vous dépatouiller, hein...) et de me l'envoyer à zestedefille@hotmail.fr !

post scriptum (des vieux restes de latin): je vous vois tout chiffonnés, devant votre feuille de papier: ne vous inquiétez pas, si on se rencontre un jour, par le plus grand fruit de tous les hasards, je ne vous demanderai pas de m'offrir "en vrai" ce que vous me proposiez "en dessin"...

post scriptum destinum à Chlotum: cette fois, gaffe à la datum limitum, hein...

post scriptum destinum à Chwing-chewing-gum (oh, ça sonne bien!): non, il n'y a pas de bon pointum à gagner... (enfin, à moins que je ne change d'avis d'ici là, ce qui est plutôt probable, vous me connaissez...) mais quand même, quoi, ce ne sera pas ton anniversaire, hein?!

post scriptum destinum à Valium®(oh, ça sonne bien aussi! C'est genre apaisant!): tu es dispensée, avoir lu ce message jusqu'au bout serait déjà un cadum... (oh, c'est beau, ça!!!!)(du coup, comme c'est beau, si vraiment-vraiment-vraiment ça te tient à coeur, genre, tu peux t'y coller aussi...)(rhôô...).

... à vos crayums!!

mardi 17 novembre 2009

Je Ne L'EmMèNeRai PaS DaNsEr Ce SoiR...


... bon, eh bien, je peux reprendre mes rames, je ne rattraperai pas encore mes beaufs cette fois-ci:

"Madame, Monsieur,
nous vous annonçons que la manifestation MICHELLE TORR pour laquelle vous aviez réservé des places auprès de nos services vient d'être annulée...
"



(elle est tendance homo, Michelle, avec son p'tit costard, quand même, non?...)

... bon, ben... tant pis, hein?! C'est pas de bol, mais, allez comprendre, je suis moins triste que quand "La Roux" a annulé...

lundi 16 novembre 2009

La BeLLe-FiLLe De LeUr RêVe...


Si j'avais été un gars, ça aurait été carrément plus simple, de me faire apprécier, en tant que belle-fille. Enfin, beau-fils, quoi.
Mais là, il faut bien se rendre à l'évidence: il faut que je pagaie comme une dératée pour arriver aux hublots des bateaux à moteur des deux beaux-fils de la famille d'L.
J'ai genre un énorme bâton dans la cinquième roue de mon carrosse: je suis lesbienne, et donc, leur fille aussi l'est. PBLV CQFD: à partir de là, pour être reconnue et aimée, c'est beaucoup moins facile...

Pourtant, les deux beaux frères d'L m'ont laissé une bonne longueur d'avance, à la base: il y en a un de droite (et oui, ça existe encore), et un machissimement macho (et oui, ça existe encore aussi).
Sympas, les beaufs! Tapis rouge, jackpot pour moi!

... Sauf qu'ils se sont mariés et ont fait des enfants avec les soeurs d'L (tant qu'à faire), et d'un coup, pof, ils sont passés net devant moi, malgré tout le mal que je me suis donné et que je me donne encore pour être genre un peu valable.

Le schéma qui me vient, là, tout de suite, c'est un peu ça:

... je rame, pendant qu'ils sont à l'aise dans leur gros bateau à moteur... (ouais, les sœurs d'L lui ressemblent un peu, mais en moins bien, hein, évidemment...)(ouais, v'z'avez vu, j'ai mis Mallow dans la barque, ah ah, le souci du détail, tout ça... c'est tout moi! Hm...).

Bon, c'est vrai qu'on n'a pas mis non plus toutes nos cartes sur table, L et moi: si on avait repris l'exploitation du père, c'était banco, on installait un moteur sur notre bateau et on rattrapait tout le retard, la bataille navale était pliée.

Sauf que, bon, "agriculteur", y'a juste moyen de bronzer des bras en les passant par dessus la fenêtre du tracteur, l'été (et encore), et c'est tout l'avantage que je trouve à ce métier de dingue. Respect, s'il y a des agriculteurs qui ont le temps de me lire, genre.
J'veux bien faire des efforts, mais il y a des extrêmes limites, toujours plus loin plus fort plus vite, tu vas droit au cœur de l'action, c'est ton bonheur, c'est ma passion (oh, faites pas semblant de ne pas avoir reconnu, hein, on a toutes craqué sur Astrid Veillon... rattrapage ici pour les p'tits poissons qui nagent aussi bien que les gros)(oui, évidemment, pour ceux qui ont toujours joué au monopoly en euros, ça ne rappellera rien...).

Donc, pour être acceptée dans la famille, pour prouver que je vaux au moins autant que ceux qui sont dans les deux autres bateaux, même si, moi, je suis dans ma barque, je me dois de marquer des coups de rame, quand je vois les parents d'L... c'est la vie, quoi, genre, il faut faire avec.

Par exemple?

Oh, ben:

- 1 coup de rame pour jouer avec la mère d'L au scrabble, 20 coups si je la laisse gagner (non ça, je n'ai pas encore fait volontairement... rhôô, oui, mais j'n'aime pas perdre, non plus, quoi...);
- 3 coups quand je fais rire le père, 5 coups quand je fais rire la mère (parce que c'est plus dur), et 10 coups quand je fais rire les deux en même temps;
- 5 coups quand je dis que la cuisine de la mère d'L est trop bonne (faciles à avoir, ces points-là)
- 10 coups pour être une star auprès des petits enfants (fastoche aussi: je sais faire des tours de magie)(eh ouais: j'ai plus d'un tour dans mon arc!)
- 2 coups pour débarrasser la table: normal... mais quand le macho est là, les coups sont multipliés par 40!!!
- 10 coups pour ne pas hurler au scandale quand la mère d'L tue un lapin ou quand le père d'L revient de la chasse (hyyyper dur, ces points... je vous rappelle que j'ai été élevée "végétariennement"...)
- 5 coups pour ramener des chocolats au père d'L, 10 coups pour ramener des Léonidas
- 50 coups pour aider aux champs (100 quand le macho est là, 500 quand les deux beaux-frères sont là)

Aujourd'hui, j'en suis à 5623 coups de rame, j'ai les bras en béton. Inutile de vous dire que ça ne s'est pas fait en une fois, vous imaginez bien... ("Rame wasn't built in a day", comme dirait presque Morcheeba). C'est un combat de tous les jours!

Bon, pourquoi je vous parle de tout ça? Parce qu'en fin de semaine, les parents d'L viennent sur Lille... et que je vais marquer genre 5000 coups de rame en une seule fois, parce qu'on les emmène à un spectacle de folie, L et moi... hum... J'ai bien tenté d'esquiver, hein, mais j'n'aurais marqué que 1000 coups de rame si je n'avais pas accompagné, alors...

Allez, jouons un peu: un bon point à celui/celle qui trouve ce que je vais subir, pour quasi rejoindre les deux bateaux de devant...! Allez, à vous de ramer un peu, quoi! Edit: Twix a trouvé!!

... même que, plus la date s'approche, plus je pense qu'on aurait p't'être dû reprendre l'exploitation du père d'L...

jeudi 12 novembre 2009

NoUveLLe MéThOdE...


J'ai décidé de changer mon mode de fonctionnement, avec L. Non, pas subitement comme ça, évidemment: je suis une fille sensée et réfléchie, parfois. Si si. Tout changement de fonctionnement, chez moi, est basé sur une longue réflexion, oh, vous n'imaginez même pas.

Tout ça, c'est parti du fait que j'ai réalisé que je pouvais être parfois très lourde, avec L (et je ne parle pas de quand je m'étale de tout mon long sur son petit corps frétillant, parce que ça, évidemment, vous ne voulez pas savoir, à part CaSS' peut-être, mais je garde ça pour un futur blog privé, quand vraiment je n'aurai plus rien à raconter ici... j'ai déjà trouvé le nom, "zexedefilles")(genre...), un vrai camion citerne (ceci dit, si vous voulez parler "1000 bornes" avec moi, je préfère être un camion de citerne qu'une roue de secours).
Pourtant, d'apparence, avec mes 20 kilos les bras levés, on ne dirait pas, mais tout est dans la remorque.

Pour vous donner genre une échelle (ou un escalator pour les paresseux), niveau lourdeur, avec L, dans la vraie vie, je suis pire qu'avec Val® sur ce blog.

(Petite parenthèse pendant que j'y pense, puisqu'on en parle: Val®, au fait, j'ai dégoté mon matériel, chez ma belle mère...


... j'attends des propositions de dates de stage. Fin de la petite parenthèse, passez à la ligne, ne passez pas par la case départ et ne touchez pas 20000 francs (si vous comprenez cette fin de phrase, c'est que vous êtes aussi vieux que moi, hi hi, Chwing chwing, Grebeuce, Brin d'artiste? D'autres? Hm? Non, pas Val®, raaan, comme vous êtes!!! Val® n'a évidemment pas d'âge...).

Donc, revenons à nos camions: je dis que je suis parfois souvent un peu trop lourde avec L, parce que je trouve que, dans notre couple, tout ne se passe pas comme sur des roulettes russes bien huilées: comprenez que si c'était le cas, on aurait déjà 5 chats, 3 enfants, et peut-être même éventuellement deux poissons acquis lors d'un énième caprice... hum... et on serait mariées en Belgique et pacsées en France, deux protections valent mieux qu'une.
Bon, j'ai réussi à gagner au jackpot pour un chat (et ce ne fut pas une mince affaire, j'ai un peu sué becs et ongles...), mais faites le calcul, c'est tout ce que j'ai eu.
Pas fameux, en somme.

Pour le reste, j'ai décidé aujourd'hui d'arrêter d'être plus saoulante que dix vodkas, et si (La malice, passe directement au paragraphe suivant...) ce con de chat veut bien arrêter de me sauter dessus, je me ferai un plaisir de vous raconter pourquoi.

La raison?

Ben, la raison, c'est que je me suis aperçue qu'L a l'air en fait de réfléchir, des fois, seule dans son coin, dans sa jolie petite tête, derrière sa jolie petite couette. Et celà, sans même que je ne la pousse à réfléchir, entre deux high-scores de pioupiou (ah ah, ça, faut être sur facebook pour comprendre!!).

Ainsi, l'autre jour, le pacsé de ma sœur est venu à la maison faire genre l'apologie du pacs, et, en milieu de conversation, L a sorti sans prévenir: "oh, ben, nous, on va bientôt se pacser aussi...".
Non, mais attendez, STOP, quoi, ne passez pas comme ça sur cette phrase, en deux secondes trois mouvements: comprenez mon étonnement: je ne sais pas si vous imaginez depuis combien de temps je rêve de voir cette phrase s'enfuir de la bouche d'L pour aller s'enfouir dans mon oreille. Moi même je ne saurais chiffrer cette douloureuse période "sans" (oui, j'en rajoute, et alors, c'est mon blog, hein?!). Pour tout dire, ça faisait un bail que j'avais abandonné l'idée même d'aborder le sujet...

Hier, autre événement: en plein NOPLP, pendant le moment le plus tendu de l'émission, elle me dit: "ce noël, c'est le dernier qu'on passe séparément". Oh, dites, j'ai été tellement surprise que je ne me souviens plus si la phrase s'est allumée en rouge ou en vert. Je parle de la phrase de la télé, oh, non non, sinon, on se parle comme vous, avec des phrases incolores.

Je crois que je vais arrêter net de discuter avec L. Non, mais totalement, je veux dire. Peut-être que, sous peu, elle me sortira: "bon, on se le fait, ce dossier pour un bébé Thalys?".

Oh, ben, on peut toujours essayer, hein... Évidemment, je vous tiens au courant!

mercredi 11 novembre 2009

A ChAcUn SoN RéPeRtOiRe...


Quoi, "un zeste homo"? Ah ah, alors là, comme je boude, c'est clair que vous n'aurez pas un zeste homo. Oui, je boude, non pas parce que je perds mais juste parce qu'il a dû y avoir des tricheurs, dans le dernier avis à la populasse, tsss. Du coup, j'écris un "zeste prof", bien fait pour vous. Et bien fait pour moi si personne ne me lit, hum...

Comme je vous l'ai dit, répété, amplifié, je suis remplaçante d'instit.

Hier, j'ai eu droit à un remplacement court, d'une journée à peine, avec une classe de "toute petite section". Ça, ça veut dire 28 bambins de deux à trois ans, qui grouillent de partout dans la classe, avec, sur les 28, au moins deux qui pleurent. C'est statistique. Et quand, en plus, c'est une nouvelle maîtresse qui arrive, souvent, c'est plutôt trois ou quatre qui pleurent.

Dans ces moments-là, paf, je dégaine la guitare, il n'y a que ça à faire. L'effet de surprise, ça leur fait oublier direct leur "mââââââman" (eh oui, désolée pour les mamans, hein, mais c'est comme ça, et ça m'arrange plutôt bien).

Hier, donc, j'ai dégainé la guitare, as usual, et j'ai commencé par leur demander ce qu'ils connaissaient, eux, comme chanson. A partir de là, il faut savoir déchiffrer que "souw wer" c'est "une souris verte" et "poménéte" c'est "pomme de reinette". Mais comme le répertoire d'un enfant de deux-trois ans, c'est souvent les mêmes chansons, je gère.

Soudain, le petit, haut comme deux pommes, qui, deux secondes avant, ne savait dire que "mâââÂÂman" en coulant du nez, s'est levé, et m'a dit, avec une prononciation du feu de dieu: "moi, je connais les copains d'abord!". Ce à quoi j'ai répondu "ah ah".
Il s'est posté devant moi, et a commencé à chanter, en tapotant du pied:" Non ce n'était pas le radeau / De la Méduse ce bateau / Qu'on se le dise au fond des ports / Dise au fond des ports / Il naviguait en père peinard / Sur la grand'mare des canards / Et s'appelait les copains d'abord/ Les copains d'abord!!".

Ensuite, il y a eu une pause de trois secondes, où je l'ai regardé, interloquée, et comme j'avais envie de vivre ce moment-là à fond, je lui ai dit: "ses fluctuat..." et il a continué "nec mergitur", j'ai dit encore "c'était pas d'la...", il a enchaîné "littérature". On a continué comme ça, jusqu'au deuxième couplet:
- N'en déplaise ...?
- aux jeteurs de sort, aux jeteurs de sorts
- ses capitaines et ses...?
- matelots
- n'étaient pas des...?
- enfants d'salauds
- mais des ...?
- amis franco de ports, les copains d'abord!

Ça a fait ma journée, cet événement. Ça a fait aussi celle de l'atsem, qui n'en revenait pas plus que moi.

Après ça, je dois avouer que j'avais peur d'avoir l'air un peu bête, avec la nouvelle chanson que j'avais en magasin, "c'est un veau" (non, Sam, même pas en rêve, n'insiste pas).
Mais il a été sympa, il a obtempéré.
... Ceci dit, je ne suis pas sûre qu'il obtempérera quand on essaiera de lui faire gober "la marseillaise", plus tard... hum... (... et je serai alors de tout cœur avec lui!).

L'après midi, j'ai entendu un autre enfant chanter, sa pâte à modeler à la main "allo lola, c'est encore moi".

... y'a pas à dire, la future génération, c'est béton, et hyper open. Vous verrez, vous m'en direz des nouvelles dans 20 ans!

samedi 7 novembre 2009

AviS à La PoPuLaSSe (number FoUr !)


... oh, ça f'sait longtemps, dites!! Si ma mémoire est bonne (ou plutôt si mon historique zeste est bon...), on n'a pas joué depuis le 26 janvier!!! J'suis sûre qu'il y a même des lecteurs qui n'ont jamais joué, du coup, genre! Ranlala, va falloir rappeler les règles, pfiou...

Donc, les "avis à la populasse", c'est un combat L contre moi, et c'est vous qui décidez qui de nous deux gagne. Vous, vous n'avez rien à y gagner, sauf à créer un peu l'embrouille dans notre couple, ce qui me fait écrire sur zeste des nouveaux messages pour me plaindre et/ou constater. Eh ouais, c'est comme ça que ça marche...

Alors, en fait, pour rappel, j'ai perdu aux trois premiers avis à la populasse... hum... j'ai été genre un peu calmée.

Mais je ne m'avoue pas vaincue, parce qu'une partie d'avis à la populasse, en fait, c'est comme une partie de ping-pong: c'est en 11 points (ceux qui ont connu la partie de ping-pong à 21 points, vous prenez un petit coup de vieux dans votre petite tête bien faite et bien pleine de lecteur...).
Bon, je ne sais pas si on terminera la partie avant la fin du blog, mais n'empêche, je ne m'avoue pas encore vaincue, à 3-0.

Alors, on avait fait les stars, pour le premier avis, les filles du paf pour le second, les hommes pour le troisième... eh bien, pour le quatrième, nous avons décidé de départager les filles qui jouent dans des films lesbiens. Parce que les animaux dans les films lesbiens, c'était moins marrant et plus dur à trouver dans les google images, vous voyez... et je suis sûre que ça vous aurait moins branchés, rhôô...

La négociation fut assez rude, ça nous a pris au moins trois semaines intenses (genre), mais L voulait mettre Cécile de France, alors que bon, quand même, l'auberge espagnole, c'est pas hyper un film lesbien, quoi; et moi je voulais mettre Jodie Foster, alors que bon, personne ne connaît l'unique scène lesbienne dans laquelle elle a joué (mais si vous voulez la voir, c'est )(cadeau!)(ouais, fin, bon, c'était pas L word hein...).

... Enfin, voilà, on a fini par se décider: voici donc les différents pans!

Le pan-L:
... avec Lena Headey (dans Imagine me and you), Alexandra London ( dans Pourquoi pas moi), Julie Gayet (dans Pourquoi pas moi), Judith Davis (dans Je te mangerais)(là, j'me suis fait avoir...), Amira Casar (dans Pourquoi pas moi), et Tina Laurel Holloman (dans The Incredibly True Aventures of Two Girls in Love).

Le pan-Zeste:
... avec Radha Mitchell ( dans High art), Hilary Swank (dans Boy's don't cry), Natacha Lindinger (dans Tous les papas ne font pas pipi debout), Piper Perabo (dans Imagine me and you), Sharon Stone (dans If These Walls Could Talk 2)(je mise tout sur Sharon, je dois dire...), Gina Gershon (dans Bound).

... Il va sans dire qu'on juge le physique, pas la qualité des films, hein, on ne va pas compliquer les choses... N'commencez pas à dire "heu, oui, mais moi, j'n'ai pas vu ce film là, blablabla, blablabla, j'peux pas voter pour toi, zeste", ouais ouais, chwing chwing, je te vois venir au loin... ou alors "ouais, mais moi j'suis pas lesbienne, ran...": on ne vous demande pas de coucher avec ces filles!

A vous de voter!

jeudi 5 novembre 2009

La ReNcOnTrE De La PriNce-L ChArMaNtE ...


Comme vous êtes des lecteurs merveilleux et assidus (ceci entraîne cela, et vice versa), vous avez lu le message de ma rencontre avec L.
Hm? Y'en a trois ou quatre qui étaient malades le jour où j'ai écrit le message? Mouais... Bon, séance de rattrapage en deux sept mots: j'ai rencontré L sur le net.
Et comme si ce n'était pas assez ridicule de rencontrer sa petite copine sur le net, je l'ai rencontrée sur un site qui s'appelait "lesbiennes_cool" (ne cherchez pas, ça n'existe plus, sûrement qu'il n'y en avait pas assez, rhôô...).

Ouép, vous avez raison: maintenant, en fait, c'est limite courant, des rencontres sur internet, mais ce n'est certainement pas ce dont je rêvais quand j'étais petite. Forcément: le net n'existait pas, ah ah. Remarquez, j'aurais pu être une illuminée, et dire à ma pauvre mère: "maman, plus tard, je rencontrerai la fille de ma vie par ordinateur".
Peut-être qu'alors, ma mère m'aurait payé un bon psy, et que je n'aurais pas eu besoin d'étaler ma vie sur ce blog, qui sait?
Bref. Ce blog existe, tant pis... (là, c'est le moment où vous devez brosser et lustrer, me dire "mais zeste, on est trop heureux de t'avoir, nous", etc etc, je sais que je peux compter sur vous...).

Donc, je le dis haut et fort en caractère gras et en très grand, NON, ce n'était pas mon rêve de toute petite fille, d'offrir pour premiers mots à la fille de ma vie: "ASV?" (pour les "encore plus vieux que moi", ah ah ah, "ASV", ça veut dire âge, sexe et ville). Ni de l'envoyer d'abord bouler quand, à l'annonce de sa ville, j'ai répondu: "trop loin, salut...". Oh ben...

Non, moi, c'que j'aurais voulu, c'est... ran, attendez que je réfléchisse, vous me demandez ça comme ça, laissez moi tourner sept fois mes doigts sur le clavier, quoi...

Bon, alors, déjà, il aurait fallu un joli paysage. Parce que c'est toujours plus sympa, d'avoir un joli décor. Ça permet de dire: "oh, regarde le joli décor", quand on n'a rien à dire, vous voyez?
Une plage, par exemple, avec un coucher de soleil, dans un endroit où il fait beau. Pas Dunkerque, quoi. Non, non, je vois plutôt cette plage à Los Angeles, par exemple. Oh, ben tant qu'à faire, si on rêve, autant rêver jusqu'au bout...

Donc, L, elle serait à là, à LA: je la pose délicatement dans le sable, elle est prête à commencer l'histoire.
Elle serait là en fait pour un stage, genre; et moi, ben moi, j'arriverais par hasard sur la plage où mon aile aurait étalé son corps de rêve, les pieds au vent et les cheveux en éventail. Ouép, j'arriverais par hasard, je serais, là, à me promener, seule. Genre.

Bon, maintenant, même si ce n'est déjà pas hyper crédible qu'on soit à deux, seules, à Los Angeles, il faut en plus créer la rencontre.
Je veux dire, on ne parle pas comme ça sans raison à la première jolie fille qu'on croise sur une plage de Los Angeles, ça se saurait. On n'est pas tous là, à se balader sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu(e), en ayant envie de dire bonjour à n'importe qui, quoi.
Lui dire qu'on est toute seule et qu'elle est belle, ça fait un peu lourdingue... je n'ai pas envie de me faire remballer direct, quoi, oh, je vous parle de ma rencontre avec L, pas avec n'importe qui!

... bon, et si je changeais mes plans, et que je posais plutôt L dans un bar, à Paris? Ce serait plus simple, non? Non, parce qu'en plus, Los Angeles, faut prendre l'avion, tout ça, tout ça, fiou, j'ai des crampes au bide rien que d'y penser...

Bon, donc, Paris.

Voilà: L est sur un tabouret, au bar d'un café hyper branché, j'aperçois sa p'tite queue de cheval rebondie et déjà je fonds... hm...
... remarquez, dans la capitale, la concurrence est rude, je risque de voir une autre lui offrir un verre avant d'atteindre ma cible, et j'aurais l'air de quoi, avec ma flèche de Cupidon à la main, genre, hein?

Ran, alors, je vais plutôt poser L dans une université: ça se fait, ça, brancher les filles, dans une université, hein?

Voilà, L est sur un banc de l'université, et moi, moi, ben, moi aussi. Oh, regardez, j'suis à côté d'elle, d'ailleurs. Et avec un peu de chance, elle va tourner la tête, me voir, et ce sera parti pour une relation chabadabadesque... ah, oup's, non, elle s'en va du banc, là, oh! Ohé! L?!! Oh! Mince, quoi, j'suis zeste!!!
... Bon, ce ne sera pas pour cette fois là non plus, hm...

Bon, et si je la mettais dans ses montagnes, là? Elle aime bien ses montagnes, on pourrait se croiser lors d'une balade?
Attention, je la verrais arriver de loin, au bout du chemin, avec son p'tit sac à dos qui lui va si bien... dix mètres... cinq mètres... j'essaierais de paraître moins essoufflée, genre "j'ai trop l'habitude de faire des randos"... deux mètres, et je poserais sur ma tranche de citron un sourire qui voudrait tout dire... un mètre, et, oh, oh, oooooh, elle me sourirait aussi... zéro mètre... moins un mètre, oh ben, elle continue son chemin... moins deux mètres, oh ben... moins dix mètres... encore loupé.
Encore une mauvaise idée, quoi.

...

Ah!!! J'ai, j'ai!!!!!! Alors, L serait derrière son ordi, chez elle, sur un site de rencontre, et moi, je serais aussi sur ce site, mais dans une autre ville. Et on se parlerait, puis on s'enverrait des mails. Et puis, un jour, L me rejoindrait à Lille. Ouah! ÇA, ce serait de la rencontre!!!

... j'ai parfois un p'tit manque d'imagination...

mardi 3 novembre 2009

MoN PrEmiEr RâTeAu...


Ce message s'adresse surtout aux pauvres petites célibataires qui pensent que la vie est trop dure parce que jamais elles ne rencontreront leur aile, et qu'elles sont condamnées de ce fait à tomber de l'arbre de l'amour avant d'essayer d'y remonter, tel Sisyphe avec sa pierre (ouép, sauf que Sisyphe, rien à voir avec un arbre, mais bon, vous comprenez l'idée générale, hein...) ou Scrat avec son gland (on a les références qu'on a, je m'adapte à vous).

Je vais donc aujourd'hui vous raconter mon premier gros râteau avec une fille, parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer, tant qu'à faire, que mon histoire ne se continue pas trop mal malgré ça, et que, du coup, ça vous donnera peut-être un petit espoir, genre, pour plus tard quand vous serez vieille grande...

Évidemment, il va vous falloir un peu d'imagination pour le décor que je vais vous planter, parce que ça remonte à trèèèès loin, un temps très reculé où ni facebook ni TLMVPSP n'existaient (mais quelle horreur!!!!!). J'étais jeune, très jeune, très très jeune... un pépin? Oui, heu, non, ne remontez pas trop loin non plus, hein, oh, n'abusez pas...
Oh, ben c'est facile: je venais d'avoir 18 ans, j'étais belle comme une enfant, forte comme un homme. Oui, fin, bon...

Donc, je venais d'avoir 18 ans, et j'ai eu la chance de me faire offrir le permis de conduire par mes parents, dans l'auto école de mon petit village d'enfance.

Le jour de mon inscription, quand j'ai vu cette personne qui allait m'apprendre le code et la conduite, je me suis dit "oh la vache!!", mais évidemment, je ne parlais pas d'elle, rhô... un canon de femme.

Autant vous dire que je ne loupais pas une seule leçon de code. Là où tout le monde va à reculons, j'allais le cœur en joie, et aussitôt sortie, je commençais ma déprime en décomptant les heures qui me sépareraient de la prochaine leçon...
Je ne connaissais rien d'elle, mais toutes ses phrases devenaient roses, dans ma tête: "réponse A", "réponse C et D, il y avait un piège!". Trop romantique, quoi. Vous ne comprenez pas? Ran, ce que vous êtes terre à terre...

La chose pas chouette du tout, c'est que j'étais plutôt du genre douée: ne voulant pas paraître idiote en plus d'être lesbienne (une seule tare à la fois), j'avais fait du code de la route mon livre de chevet, j'étais incollable au bout de deux semaines. Oui, j'exagère un peu, mais pas tant que ça. J'avais même acheté plusieurs fois autoplus, pour vous dire à quel point j'étais "à fond"...
J'ai malheureusement donc eu mon code du premier coup, ce qui a fait qu'au lieu de ne pouvoir la manger des yeux deux ou trois fois par semaine, je ne la voyais plus qu'une fois en "conduite"...

Rhô, ces heures de conduite!! 28 heures de rêve. Deux heures avant la conduite, j'avais des nœuds de dingue au bide, et deux heures après j'avais encore les mains moites, en regardant le plafond de ma chambre et en repensant à la manière qu'elle avait eu de me demander de tourner à droite ou à gauche... et je ne parle pas des heures de conduite de nuit, quand, au fin fond d'un coin du village voisin, elle m'expliquait comment créneauter... ni des fois où elle posait sa main sur la mienne pour passer les vitesses, quand ma tête la haïssait d'oser me faire ça, autant qu'à l'inverse mon corps fondait...

Étant donné que, dans la vraie vie, je suis plutôt du genre timide, et qu'à 18 ans, je l'étais encore plus, nos conversations n'étaient pas de première classe, quand conversation il y avait: j'avais réussi à savoir qu'elle aimait Pascal Obispo (...), et, plutôt que de lui en tenir rigueur comme il eût fallu (désolée pour les fans de Pascal, oh, on a tous des failles, hein... je parle pour vous!), et lui tourner le dos définitivement (ce qui aurait été quand même compliqué, pour conduire, soit dit en passant), je me suis mise à me forcer à écouter du Pascal Obispo. J'ai même fini par faire quelques chansons au piano, en me disant qu'un jour, peut-être, au lieu de les jouer aux murs de la maison (qui ont peut-être des oreilles mais ça reste à voir), c'était à elle que je les jouerais...
Elle aimait aussi les bonbons arlequins, et j'ai fait une overdose, beurk, je ne pourrais plus en avaler un!
Hum... je réfléchis un peu, mais je crois que c'est à peu près tout ce que je sus d'elle... rhôô, le mystère joue parfois très bien son rôle, dans les histoires d'amoûûr... hm? Oui, le physique aussi, ah ah... et elle cartonnait, de ce point de vue! Limite valérienne, quoi!

Vint finalement le triste jour où j'obtins le papier rose (du premier coup aussi, malheureusement)... Lors de l'adieu, je me trouvai genre fort dépourvue quand la bise fut venue... (quand je dis "bise", je parle de bisou, hein, parce que le vent, lui, viendrait plus tard...).
J'ai commencé une déprime d'environ un mois, avant de me souvenir de cette phrase qu'elle avait prononcée, innocemment: "si, un jour, zeste, tu as une question à me poser sur le code de la route ou autre, n'hésite pas à t'arrêter au stop, puis, petit A, à passer à l'auto école ou, petit B, à m'écrire" (mais non, elle ne parlait pas comme ça, en vrai, j'arrondis les angles droits pour que ce soit plus joli sur ce blog, ran...).
Solution B retenue: j'allais inventer une histoire bidon de souci pour me garer, oh, j'allais même faire un petit schéma pour résumer la situation, dites... J'étais à fond, quoi! Un boulet de zeste pour un canon de femme...: ça coïncidait!

Une semaine après, j'avais une réponse de sa part: en bref, elle m'expliquait ce qu'il y avait à expliquer, dans une lettre (en même temps, quelqu'un a-t-il déjà fait une thèse sur une façon de se garer?), et en dessous, elle avait eu la brillante (ou pas) idée de rajouter: "si tu ne comprends toujours pas, passe à l'auto école". Genre. Ah ah.

J'avais le choix: soit je faisais la fille qui avait tout compris et je ne la voyais pas, soit je faisais la blonde fille qui ne comprenait toujours pas, et je la voyais.
Bon, ben, ce fut vite vu: je décidai d'avoir l'air un peu plus débile encore et d'aller jusqu'au bout... On n'est pas sérieux quand on a 17 ans, on ne l'est pas non plus quand on en a 18!

Je suis arrivée, des cœurs clignotants en warning plein les yeux et plein le corps, et l'espoir qui me faisait vivre (heu... l'espoir ou la naïveté?).
Je me disais que peut-être j'allais connaître en direct live un scénario hollywoodien sous les feux rouge, orange et vert des projecteurs, qu'on allait s'embrasser, s'aimer, acheter une maison dans le village (...), écouter du Pascal Obispo au coin du feu (...), lire ensemble les modifications de code de la route le soir (...), parler en mode position, croisement, route, lignes continues ou discontinues... tout ce qui faisait rêver, quoi.

Je suis arrivée, et l'infirmière du village était là pour lui faire une piqûre de je-ne-sais-quoi (parce que je suis instit, pas docteur, en fait): elle s'est retournée et j'ai bloqué sur son bide naissant qui malheureusement ne cachait pas des flatulences (rhô, qu'est ce que vous me faites dire...). Pour les durs à la comprenette: elle était enceinte... ce qui m'a brutalement ramenée à la réalité pour céder le passage et essayer de faire demi-tour dès que possible...

J'ai écouté ses explications sur la façon de garer une voiture en épi sans pleurer, j'ai dit "merci", parce que je sais rester polie dans toutes les situations, et je suis repartie broucouille, comme on dit, avec sous le bras mes plans sur la comète...

Je n'en menais pas large sur le chemin du retour, je n'en ai pas mené large pendant quelques temps, et puis, la vie a repris son cours, j'ai pris le premier gars croisé en chemin, parce que c'était quand même plus facile, j'ai mis de côté mon homosexualité pour souffler deux secondes dix...

Hm, oui? Ah, ça, mon année scolaire en a pris un coup... oh, ben à part mon permis, j'ai tout loupé, en 98, ah ah, même ma "première fois", je l'ai loupée... boh, ça va, je me suis pas trop mal rattrapée ensuite, ne me jetez pas la pierre à l'édifice... je parle au niveau études, hein, parce que le reste, évidemment, vous ne voulez pas savoir!

... oh, si ça, c'était pas du râteau de luxe, du râteau de grand chef jardinier, je ne m'y connais pas!

... et en même temps, combien de temps aurais-je tenu, à écouter Pascal Obispo, dans mon village d'enfance? On a beau dire, la vie fait certainement finalement parfois bien les choses...