jeudi 31 juillet 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 2...

(Rappel: cet article est programmé, les évènements se sont peut-être déroulés différemment que ce qui avait été prévu à la base...)

... alors que ça y est, nous sommes (certainement) chez les parents d'L, que certainement, ce soir, je vais dormir en lit/chambre séparé, que je me suis déjà certainement chopé un coup de soleil vu que ma peau n'est certainement pas encore préparée à encaisser les rayons du sud et que je vous entends certainement vous plaindre de ne pas pouvoir me lire comme vous en aviez l'habitude.

Je vous donne l'occasion de hurler votre douleur en chanson (je n'suis pas chienne, voyez-vous...)



Porque te vas, Jeanette

Hoy en mi ventana brilla el sol
Y el corazon
Se pone triste contemplando la ciudad
Porque te vas

Como cada noche desperté
Pensando en ti
Y en mi reloj todas las horas vi pasar
Porque te vas

Todas las promesas de mi amor se iran contigo
Me olvidaras
Me olvidaras

Junto a la estacion lloraré igual que un nino
Porque te vas
Porque te vas

Bajo la penumbra de un farol
Se dormiran
Todas las cosas que quedaron por decir
Se dormiran

Junto a las manillas de un reloj
Esperaran
Todas las horas que quedaron por vivir
Esperaran

Todas las promesas de mi amor se iran contigo
Me olvidaras
Me olvidaras

Junto a la estacion yo lloraré igual que un nino
Porque te vas
Porque te vas

mercredi 30 juillet 2008

VoS LaRmEs N'Y PoUrRoNt RiEn ChAnGeR...

Eh bien voilà, ça y est, mes gens, force est de constater que ça arrive à pas mal de gens (pas assez, j'en conviens): c'est l'heure de vous dire un petit au revoir, car le Grand Moment, le Doux Moment est enfin arrivé: quand vous serez encore bien au chaud dans votre petit lit douillet, nous serons déjà sur la route des vacances, du soleil, du farniente, de la pétanque, de la piscine, des nuits de camping, du rosé, du ping-pong, de la montagne, de la mer, d'autres paysages que ces f*ckings immeubles, yeapea!!!

Alors, tout dépend de l'heure à laquelle vous lisez ce message:
entre 5h et 11h30 (vous êtes dingues de vous réveiller si tôt!): nous serons quelque part sur l'autoroute entre Lille et Lyon
à 11h30: nous serons entre deux camions sur une aire d'autoroute à manger nos vieux sandwitchizzz préparés la veille, et moi j'aurai probablement déjà fait la queue aux chiottes dégueulasses de l'autoroute des vacances...
vers 16h30: nous serons plein sud, chez les parents d'L, certainement en terrasse, en train de discuter du temps du nord et des états des champs...

Ça ne vous réussit pas, que je parte en vacances: je vois vos mines déconfites. Vous pensez que je vais vous abandonner là comme de vulgaires chaussettes? C'est que vous avez un peu raison. Un peu seulement.

J'ai tout de même prévu quelques moments de relaxation: à partir d'aujourd'hui, c'est une chanson par jour ici, que vous pourrez chanter en karaoké si vous êtes chez vous et si vous n'avez pas trop de voisinage, bande de petits veinards!!!

Merci qui? Merci la possibilité de programmation avancée de blogspot!!! (vous ne croyiez tout de même pas que j'allais aller squatter un cyber-café tous les jours?!).

A dans une (ah ben non) deux (non plus!!) trois semaines!!!

... et on commence tout de suite, par une revendication que chacun appréciera (à sa juste valeur):



Money, the flying lizards

The best things in life are free
But you can keep them for the birds and bees
Now give me money
That's what I want
That's what I want, yeah
That's what I want

You're lovin' gives me a thrill
But you're lovin' don't pay my bills
Now give me money
That's what I want
That's what I want, yeah
That's what I want

Money don't get everything it's true
What it don't get, I can't use
Now give me money
That's what I want
That's what I want, yeah
That's what I want, wah

Money don't get everything it's true
What it don't get, I can't use
Now give me money
That's what I want
That's what I want, yeah
That's what I want

Well now give me money
Ow, money
Wow, yeah, I wanna be free
Oh I want money
That's what I want
That's what I want, well
Now give me money
ow, money
Wow, yeah, you need money
now, give me money
That's what I want, yeah
that's what I want, yeah



PS: Je ne pourrai pas répondre à vos commentaires... je ne vous en voudrai donc pas si vous n'en laissez pas... gardez-les pour ceux qui font des vrais messages, vous avez raison... non, non, je ne vous en veux pas... non... non...

mardi 29 juillet 2008

QuEsTiOn...

Numéro intéressant des inrocks dans la boîte aux lettres ce matin... quelqu'un peut m'expliquer pourquoi L ne veut pas que je le prenne chez les beaux-parents????

HiStOiRe De BoUlE(s)...

Quand quelqu'un m'a dit que tu m'aimais encore (vade retro) ça devenait limite pornographique ici, je voudrais voir sa tête à la lecture du titre de ce message...

Zeste reste Zeste: plus lesbienne tu meurs (y'en a qui vont tomber... je ne me tiens malgré tout pas responsable...). Quoi qu'il en soit, il ne sera pas question d'anatomie masculine dans ce message. N'en déplaise à ceux qui sont arrivés là par une recherche peu catholique et qui vont sans le savoir augmenter mes GA. Merci d'avoir lu jusque là, vous pouvez maintenant nous laisser entre nous...

C'est jour de sondage. Je sais, je sais, deux fois par semaine, houla, je déraille ou quoi? C'est que... c'est bientôt les vacances, et vous allez être sans sondage pendant trois semaines. Et le dernier sondage n'a pas été compris par la plupart de mes commentateurs, j'ose à peine imaginer ce qu'ont compris ceux qui viennent là sans commenter... je ne voudrais pas laisser trois semaines un sondage que personne ne pige...

Donc, on reprend tout à zéro, et on change même de sondage, tiens, tant qu'on y est.

Il va être question de disputes dans le couple. Quand je dis "couple", qu'on soit clairs, c'est vous et votre partenaire/chien/ordinateur, barrer les mentions inutiles. Donc, les célibataires peuvent voter, les hétéros aussi, les dingues aussi. Tout le monde, en quelque sorte, peut voter, alors ça suffit les plaintes...

Le truc innovant, cette fois-ci, c'est que vous pouvez choisir plusieurs items. Et ouais. Ça veut dire que vous pouvez cliquer sur deux points, sur trois, sur tous les points si ça vous fait plaisir. Ouah la chance, ne vous inquiétez pas, moi aussi je vais voter, on n'est jamais aussi bien servi que pas soi-même.

Bon, vous avez compris le principe? maintenant, je vous montre le sondage, et je vous dépiaute chaque possibilités. Non, parce que je ne vais pas m'amuser à ré-expliquer les règles quand je serai étalée comme une crêpe sur le bord de la piscine, il y a des limites à ma bonté. Et L veut que je décroche un peu du blog.

Quand vous vous disputez... vous êtes du genre:
- boule Quies: je fais la sourde oreille, je m'enferme et j'attends que ça se tasse.
- boule de Geisha: je répare les choses sous la couette.
- boule de neige: j'en rajoute une couche en remettant un vieux sujet sur le tapis.
- boule de pétanque: j'envoie tout balader dans l'appartement, les assiettes, les verres, les tableaux...
- boule à la gorge: je fonds en larmes pour essayer d'amadouer l'autre...
- boule Imie: vous vous rattrapez sur la nourriture

Ça va, cette fois, on peut lancer le sondage? Ah, vous me dites que tout dépend du sujet de la dispute... bon, alors, on va se mettre d'accord: il s'agit d'une dispute à la con de tous les jours, du genre vaisselle-pas-faite-c'est-à-qui-le-tour, ou du genre tu-as-regardé-cette-fille-hein-tu-as-regardé-cette-fille-mens-pas, ou encore tu-sens-la-cigarette-je-suis-sûre-que-tu-as-fumé.

Pour les célibataires qui ont choisi les disputes avec leur chien et ou leur ordinateur, je vous laisse imaginer le type de dispute de tous les jours... un exemple? tu-as-encore-fait-pipi-sur-le-tapis, ou encore c'est-quoi-ce-message-d'erreur... heu, vous voulez pas repenser à comment vous étiez avec votre ex, plutôt? Non, parce que si vous me dites que vous couchez avec votre chien ou que vous pleurez devant votre ordinateur, ça va me poser problème...



... sur ce, je vous laisse: j'ai encore mille choses à faire, comme toute fille qui part le lendemain en vacances...(épilation quasi totale, préparation de compil pour la route, quels débardeurs je prends? combien? combien de jeans? il va faire beau ou pas, le soir?, etc etc...) mais revenez quand même sur le blog, demain, ça continue... (je suis sympa... je ne vous abandonne pas totalement, vous verrez...).

... pour l'image du sondage, il va sans dire que ça attend L... comme d'hab. Comme quoi, je peux quand même faire quelques trucs sans elle, bande de mauvaises langues... mais c'est vrai que c'est un peu limité...

(PS: maintenant, vous pouvez me dire "bonnes vacances")

dimanche 27 juillet 2008

RaNdOnNéE...

ah? nouveau sondage, les gens!!! Eh ouais, le sondage du dimanche, et alors, je suis chez moi, je fais ce que je veux ou presque (dans la limite de mon stock disponible de possibilités)(et de celui de ma copine), si j'ai envie de mettre le sondage du mardi le dimanche, où est le problème, hm?

Bon, c'est l'été: même si vous êtes dans le nord, ça y est, vous l'avez remarqué (on a mis du temps à y arriver, je suis bien placée pour le dire): enfin on peut mettre les débardeurs qu'on a achetés en mars, quand on avait l'illusion que la belle saison n'était pas si loin...

Comme c'est l'été, on va faire un petit sondage léger. Qui a dit "comme d'habitude"? Bon, ben alors, "un sondage léger comme d'habitude", après tout, c'est quand même vous qui votez, hein... Je vais m'intéresser aux petites célibataires qui traînent sur ce blog. Non, ce n'est pas pour moi, votez d'abord et je vous explique après, je vois que vous trépignez de la souris tellement vous êtes en manque de sondages...



... bon, ça y est, vous avez voté? On refera le même dans un mois, pour voir si vos petites relations évoluent après un été, ah ah!

DiMaNcHe ChAuD, ChAuD DiMaNcHe...

C'est dimanche, et il fait chaud. C'est un chaud dimanche.

J'aime les chauds dimanches ,j'aime les dimanches chauds.

J'aime ne pas pouvoir dormir avec un T-shirt, j'aime quand ma copine ne le peut pas non plus... J'aime quand je me réveille et que je peux me coller à son corps tout chaud, que nous sommes l'une contre l'autre sans un seul petit morceau de tissu entre nous... J'aime quand ma main peut voyager sur son corps chaud du chaud dimanche... J'aime quand ça lui donne des envies, elle aussi, de balader ses doigts sur mon corps chaud du dimanche chaud... J'aime quand je passe au dessus, j'aime quand elle passe en dessous, nos sens sans dessus-dessous... J'aime la chaleur de ses baisers dans la chaleur de ce chaud dimanche...

J'aime les chauds dimanches chauds qui commencent comme ça...

... quelqu'un peut amener les croissants s'il vous plaît?

vendredi 25 juillet 2008

PuRiFiCaTiOn...

"Bonnes vacances", que vous m'avez dit dans vos derniers messages... eh, deux secondes, les gens, deux secondes!!! On ne part pas encore!!!

Si en ce moment je ne suis pas aussi présente, ce n'est pas du tout parce que je fais les dernières lessives, que je compte les piquets de tente ou que je lustre les boules de pétanque, que nenni!!

En fait, j'étais en "purification d'avant-vacances". Non, n'allez pas croire que j'ai fait un stage dans une secte où il faut vomir ses tripes pour aller mieux à l'intérieur et que ça puisse se voir à l'extérieur (si possible, si ce n'est pas trop demandé...). Vous ne pouvez pas comprendre si vous avez loupé le reportage dont j'ai vu un extrait la semaine dernière, pendant que justement, je m'en mettais plein la panse. Mais passons...

Donc, "purification d'avant vacances", j'entends par là que j'étais chez mes parents. Mais si, je vous ai raconté, que mes parents c'est du
tout-bio-tout-homéopathie-tout-écologie-tout-au-vert, faut suivre un peu, oh.

Bon, ben voilà, suffit de trois jours là-bas pour se sentir bien dans sa peau, bien dans son corps: 40 fruits (différents) par jour, le bon nombre en bonne quantité de je ne sais quels ingrédients à chaque repas, le tout dans un cadre de vie sympa, avec une bonne petite ambiance familiale.

Vrai de vrai, pas une seule dispute, pas une seule fois le sujet de ma potentielle homosexualité avérée mis sur la table (qui veut encore des gnocchis?), pas une seule larme versée par ma mère pour je ne sais quel regret qu'elle aurait encore trouvé, de ce qu'elle a oublié de faire pendant notre enfance (faut dire, elle revenait juste de chez son médecin, celle qui a un fils homo et qui est devenue limite sa super pote) à ce qu'elle devrait encore faire maintenant. Et pas un match de foot à la télé: un père disponible, rarissime.

Chez mes parents, pas de télé-addiction, un peu de sport avec le ping-pong, un peu de sport cérébral avec le scrabble (qui a dit "avec le docteur Kawashima?" hm?), de la lecture pour nourrir sa petite tête bien faite et bien pleine (bonjour tristesse, de Sagan... le film "Sagan" n'est pas une "étincelle" à proprement parler, mais il a au moins le mérite de donner l'envie de s'intéresser à l'écrivain: je crois que je vais m'attaquer à d'autres livres d'elle, si quelqu'un a des suggestions...). Chez mes parents, de l'air pur, et pas un seul pote avec qui partager un "moment cigarette", donc pas de cigarette...

J'en reviens, purifiée.

Mais je vous laisse, L a préparé les hamburgers et il y a Koh Lanta qui commence...

jeudi 24 juillet 2008

SoUvEniRs SoUvEniRs...

Oui, je sais, hier, je n'ai rien laissé à manger lire pour vous ici, et je ne ferais pas ça à mon propre chat si j'en avais un. Mais en même temps, pour la plupart, je vous connais moins bien que le chat que je n'ai pas, et d'autre part vous êtes assez intelligents pour aller voir ailleurs sans même me demander mon autorisation, chose que mon chat ne ferait pas. Quoique, pas sûre qu'il demanderait l'autorisation, avant de goûter la meilleure bouffe du voisin. Par contre, sûre qu'il ne goûterait pas aux merdes des autres d'à côté. Bref.

Après ce pâté d'introduction, laissez moi parler de mes vacances. Pas celles-ci, vu que je ne les ai pas encore vécues, mais celles d'"avant", quand "c'était mieux".

Pour moi, des vraies vacances, vraies de vraies, certifiées conformes, label "vacances", c'est quand on part à plus de... allez, on va dire 200km. Or, ça fait quasiment un mois que je tourne autour de Lille, au plus à 100 bornes, et croyez-moi, pour moi, c'est une lutte permanente, un déchirement total, une désolation terrible.

C'est que les vacances, avant, quand j'étais un petit citron encore attaché à mon arbre, c'était 2 mois non-stop de dépaysement total. Sachez que mes parents sont tous les deux fainéants profs (moi j'ai le droit de faire la blague, pas vous), et que, du coup, on a toujours eu deux mois de vacances tous ensemble. Jamais je n'ai vu ma mère dire "allez, les enfants, encore 10 jours à attendre votre père, et après on part...". Non, nous, c'était cash, hop, grandes vacances, on charge la caravane, hop, vérification des feux arrières/avants, pose des rétroviseurs "spécial caravane", et cassos.

N'allez pas croire, donc, que nous partions au club med à St Tropez en avion. Parce que je viens de vous dire que, nous, on avait une caravane, et en plus, je viens aussi de vous dire que mes parents étaient profs; et que celui qui croise des profs au club med me fasse signe. J'ai dit des vrais profs, hein, pas du privé ni des profs avec gros héritage familial.

Bref, donc, nos vacances étaient du 1er juillet au 31 août, et s'il y avait eu un 32 août, on serait restés une journée de plus.

Mes parents, à l'époque, ils étaient carrément "roots". Je ne m'en rendais pas compte, petite, mais là, en regardant en arrière, ça me saute au nez. Rassurez-vous, les vôtres aussi, ils étaient roots: vous voulez des exemples qui vont vous rappeler des souvenirs? Bon, par exemple, on était à 3 derrière, serrés comme des saucisses, et quelque fois, quand la route étaient longue, on dormait.
Attention, c'est là que commence le roots: Moi, j'étais sur la plage arrière, mon frère sur la banquette, et ma sœur par terre. On n'était pas chien, parfois on échangeait nos places, mais comme c'était moi la plus petite, c'était plus facile que ce soit moi sur la plage arrière. Mes parents étaient sympas: ils filaient des oreillers, pour que ce soit moins dur pour ceux qui n'avaient pas la banquette pour s'allonger. Des pare-soleil? ah ah, vous rigolez? les serviettes faisaient bien l'affaire. La clim? mouarf!!!!!!!!!!!!! les fenêtre ouvertes par devant, oui!
Je me souviens aussi que, souvent, je jouais aux barbies aux pieds de ma sœur, dans la voiture, parce que toute la route à la place du milieu, c'était un peu ennuyant. Bon, je ne vous cache pas que dans mes différentes positions, le jus d'orange avait souvent du mal à passer, mais comme la famille était roots, mon frère et ma sœur n'avaient qu'à passer leur tête par la fenêtre de chaque côté pendant que je gerbais dans le sachet que me tenait ma mère, assise sur ses genoux sur le siège de devant, en attendant que mon père trouve une place pour se garer (pas si facile: je vous rappelle que derrière, il y avait la caravane, et que l'ensemble était quand même plus encombrant qu'une smart).

Donc, le trajet était roots, et avec l'énorme caravane derrière, on n'avançait pas des masses. Notre premier arrêt, c'était vers Dijon, soit environ 400 bornes après Lille. Je ne vais pas vous décrire toutes nos vacances, parce que sinon, je sors un bouquin, mais il faut que vous compreniez pourquoi j'ai un peu l'impression d'être une grosse bourge, aujourd'hui, quand je pars en vacances, un peu d'effort de lecture, après ce sera plus agréable...

Avec la caravane, on s'arrêtait donc dans les campings. Mes parents étaient quand même moins roots que ceux de steph, parce que nous utilisions la douche du camping, et non pas le système D du père de steph. Enfin, quand je dis "camping", attention, hola!!! ne croyez pas qu'on s'arrêtait dans un camping "danse de tongs" et animations 24h/24. Non, mes parents avaient leur carte "GCU": en gros, ça signifiait qu'ils pouvaient rentrer dans des campings privés, autogérés par les personnes qui occupent le camping. Ça veut dire que mon père se farcissait parfois les entrées du camping, ou lavait les chiottes, ou organisait le barbecue du vendredi soir, etc etc. Tout ça dans une bonne ambiance, apparemment, là j'étais trop jeune pour me rendre compte si c'était vraiment le cas, mais parfois je me demande comment c'est possible de nettoyer avec une bonne ambiance le caca des gens. Je pense qu'en fait, c'était quand même un peu moins cher, ces campings-là, et comme la famille était roots, on préférait partir plus longtemps en dépensant moins, ça c'est une raison valable.

Vous avez rigolé quand j'ai dit que notre premier arrêt, c'était Dijon. Si, je vous ai vus, ne dites pas le contraire. Vous croyez que j'ai vécu des vacances à la con à 400 bornes de chez moi? Détrompez-vous: Dijon, c'était une étape. On restait quelques jours, le temps de se faire des copains ("ah, c'est ton père qui nettoie les chiottes aujourd'hui? demain, c'est le mien..."), et véridique de chez véridique, je me faisais des potes à la pelle.
En plus, comme il n'y avait pas tant que ça de sectes ce genre de campings, je recroisais souvent les mêmes potes, d'une année sur l'autre, et je m'éclatais. Je me souviens encore de cette petite fille qui avait toute la collection de "my little poney", alors que moi je n'avais réussi à n'en avoir qu'un, parce que mes parents avaient le bon goût de freiner mes envies débiles... parfois, cette fille était assez bête pour bien vouloir m'échanger celui avec sa queue multicolore contre mon horrible poney bon marché. Bref, je m'égare, je m'égare.

Donc, Dijon n'était pas la destination finale. Non, sinon, je n'aurais pas dit qu'on était "roots", j'aurais dit qu'on était "beauf". Nous, on est allés, avec la caravane qui nous faisait avancer à 2 70 à l'heure jusqu'en bas de la botte de l'Italie. Avec les étapes nécessaires (énoncées dans le désordre parce que je suis nulle en géographie): je suis montée sur la tour de Pise, je suis allée dans une gondole à Venise (pas avec le printemps sur la tamise, non, nous, on partait l'été, le printemps, les enseignants n'ont pas assez de vacances...) , j'ai donné des miettes aux pigeons sur la grande place de Rome, j'ai mangé des pizzas à Florence et à Naples, et le truc le plus impressionnant pour moi, je suis montée sur le Vesuve, et j'ai crevé de chaud à Pompéi.

Oui les gens, tout ça en caravane, j'ai la larmiche à l'œil en y repensant.

J'ai la larmiche à l'oeil parce que, malgré tout, ces vacances roots, c'était quand même vachement bien, et c'est certainement un truc que je ne referai jamais avec mes enfants, vu que, premièrement, L est plus du genre "partir peu mais dans un truc classos", et qu'elle commence à déteindre un peu sur moi... et puis, deuxièmement, maintenant, on est obligés de mettre sa ceinture de sécurité à l'arrière. Troisièmement, L n'aura jamais autant de vacances que moi, et d'ailleurs elle est en train de rager sévère avec les rtt qu'elle va encore avoir en moins...

Enfin, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a: cette année, on arrive quand même à partir trois semaines en camping essentiellement, et il ne faut pas cracher dans la soupe (parce que c'est dégueulasse, avec tout le mal qu'on a eu à couper les légumes), c'est déjà carrément pas mal.

Bon, d'ailleurs, il faut que j'aille peaufiner commencer un peu mon bronzage, histoire qu'en plus de voir notre plaque "59", les gens ne se foutent pas trop de notre tronche de nous voir arriver blanches comme des cachets...

lundi 21 juillet 2008

Graine d’envie !

Vous l’aurez remarqué, je ne prends pas la parole très souvent mais là j’ai envie d’écrire quelques mots à mon Zeste (qui m’a lâchement abandonnée depuis 1 jour). Oui, 1 jour c’est peu mais c’est déjà trop long!

Sachez que je commence aussi à y penser...à tout ça. Je sais que c’est avec elle que je serai maman (oula, je ne l’avais jamais écrit en toutes lettres !) J’ai envie que son ventre grossisse à vue d’œil et qu'elle me fasse tous les caprices du monde.

Seulement voilà, j'ai l'impression de ne pas avoir encore rempli toutes les cases de la check-list. Depuis 5 ans, j'en ai noirci des cases ; monter dans le nord, trouver un boulot qui me plaît, me faire adopter par la famille de Zeste, construire des relations sans tabou...Tout s'est bien passé jusqu'à maintenant.

Il manque juste le petit déclic pour que la suite logique en découle. Et là, les choses se feront naturellement. L'assumer totalement vis-à-vis de mes parents (tiens dans 10 jours, ce sera l'occasion peut-être? noooonnn!) formaliser le tout autour d'une pacs-party, trouver notre cocon au fond des bois et après quelques escapades belges THE BABYZESTE WILL BE BORN.

Dans ma tête, c'est déjà tout clair ! Alors Zeste un peu de patience s'il te plaît !
Bon, tu m'appelles quand ?

L

Un PéPiN DaNs Le DoS...

Parfois, j'envie quand même un petit peu les hétéros. N'allez pas croire que je vais vous annoncer que j'aimerais me marier en petite robe blanche à frou-frou, ce n'est absolument pas mon trip (cela dit, chacun son truc), ça ne m'a jamais fait rêver, à croire que même si j'avais été hétéro, je n'aurais pas sauté le pas de la porte de l'église. Au pire, peut-être que j'aurais sauté juste celui de la mairie, histoire de rentrer dans mes comptes pour les impôts. D'aucun diront que je suis peut-être un peu jalouse, mais alors là, je ne suis absolument pas capable d'analyser ça. De toutes façons, autant ne pas analyser, parce que ça tombe bien: c'est pas encore demain qu'on verra deux femmes en robe de mariée passer la porte de la maison de dieu, en France... Ni deux hommes. En robe de mariée, encore moins.

Non, quand je dis que j'envie un peu les hétéros, c'est du point de vue des enfants.

Comprenez qu'L n'est pas chaude-bouillante pour en avoir un maintenant, de p'tit pépin; moi je serais plutôt presque prête, alors qu'L me dit que je suis moi-même encore un peu un bébé... C'est vrai que j'aime bien avoir le croûton du pain, que j'aime bien gagner quand je joue à un jeu, que j'adore faire du toboggan et de la balançoire (même si je suis obligée de dire que je fais ça pour accompagner ma nièce), que je mets plein de miettes à côté quand je mange un biscuit au goûter (oui, je "goûte", et alors?!), que j'achète des céréales exprès pour avoir le cadeau (surtout quand le cadeau est de couleur rose), mais ça ne signifie pas que je ne suis pas "apte" à avoir un enfant... Je pense que je saurais faire un effort en temps voulu pour "grandir"... si, si...

En ce moment, je réfléchis beaucoup (au grand désespoir d'L) sur ma vie, tout ça, tout ça, parce que j'ai plein de vacances, et que je suis là à l'attendre toute la journée... je me dis qu'à mon âge, si j'avais été hétéro, j'aurais certainement déjà un petit pépin, qui serait là en train de hurler dans mes oreilles, de crapahuter sur le canap', de tapoter sur l'ordinateur... Je sais bien que si j'avais un enfant, j'aurais une autre vie, que ça me ferait grandir d'un coup...

Mais bon, je suis bien obligée d'admettre que ce ne sera pas encore pour le mois prochain... parce que, quand on est lesbienne, c'est quand même pas facile de "faire semblant d'avoir oublié sa pilule"! L? P'têtre bien que je vais faire un petit tour à Bruxelles, la semaine prochaine...

(sur ce, je pars en week-begin...au vert chez mes parents ! Soyez bien sages !)

samedi 19 juillet 2008

La BoUlAnGèRe...

Je ne sais pas si je vous ai dit, déjà, mais j'ai changé mille fois d'apparts, depuis que je suis arrivée dans la Grande Ville... (non, je ne suis pas de Paris, oh, ça va hein, voyez le sondage, c'est pas non plus la mort!).

A mon dernier appart, faut que je vous dise, j'en pinçais pour la boulangère. En tout bien tout honneur, bien sûr, parce que j'étais déjà avec L, et depuis que je suis avec L, je suis plus fidèle que le plus fidèle d'entre vous (j'ose espérer qu'il y a quelques fidèles dans mes lecteurs...)(à moins que ce ne soit un choix de vie, là je ne peux rien pour vous...)(chacun s'occupe de son cul comme il veut).

Mais bon, faut dire, pour ma défense, la boulangère, elle était blonde. Du coup, j'allais de bon cœur nous chercher les petits pains et les croissants, le matin, d'autant plus que vous le savez, j'adore me balader en ville de bon matin. Qui a dit que ça ne servait à rien d'avoir une belle boulangère quand on a déjà une jolie copine qui vous attend dans votre appart, avec tout l'amour du monde à vous offrir? Non, franchement, c'est quand même plus sympa d'être servie par une bombasse que par un thon, surtout en boulangerie (à la poissonnerie, je dis pas...).

Si son pain il était bon? Non, mais vous vous prenez pour ma grand-mère, ou quoi? Honnêtement, je n'ai jamais franchi la porte d'une boulangerie où le pain était dégueulasse, une baguette est une baguette, un pain est un pain, y'en a des plus gras, y'en a des plus cuits, mais bon, au final, quand vous dégustez ça au lit avec votre petite copine, ça passe toujours mieux que des biscottes (sans compter que, des biscottes, au lit, ça pique vos fesses, après...).

Puis on a déménagé, et on est arrivées ici. Au départ, on avait trouvé une boulangerie pas trop loin, mais bon, fallait quand même traverser une rue, longer tout un trottoir, retraverser une rue, et enfin tomber sur la boulangerie... c'était quand même plus loin que ma regrettée blonde de l'ancien appartement, mais je n'allais pas non plus traverser tout Lille pour la retrouver... y'a quand même des limites à ma passion pour les blondes.

Du coup, L s'est mise à faire du pain à la machine à pain, et ma promenade matinale tombait souvent à l'eau. L est châtaigne, mais j'appréciais tout autant ses seins pains. Je savais toutefois que ça ne durerait qu'un temps, sa passion pour le "fait-maison", vu qu'au deuxième pain elle commençait déjà un peu à râler que la croûte n'était tout de même pas pareille à celle d'un vrai pain, et que c'était quand même plus compliqué de faire des petits pains au chocolat (n'essayez pas, c'est impossible). Ils me font un petit peu marrer, les gens qui font leur pain "maison": qui me fera croire qu'il va couper le blé tous les matins pour le transformer en farine?

On a eu du bol, dans notre malheur (oui, et quel malheur, comme vous dites!): juste en bas de chez nous, une petite boutique qui n'avait l'air de rien au départ commençait à être repeinte de l'extérieur, puis ils ont commencé à aménager l'intérieur, et un merveilleux jour de ce mois de juin 2008, j'ai vu passer par la porte un four à pain. Sans le savoir, j'avais vu éclore une petite boulangerie au pied de notre immeuble!!!!! Plus touchant que n'importe quelle éclosion...

Autant vous dire qu'ensuite, avec L, on était au taquet: tous les jours, on regardait l'avancée des travaux de finition. Et enfin, un jour, il y a eu une énôôôrme pancarte "ouverture", plus grosse que la boulangerie elle-même.

Alors, l'intérieur, très mignon, très bon-chic-bon-genre, très "boulangerie hype-à-l'ancienne", et que je te donne des baguette à l'ancienne, des baguettes à l'abricot, des baguettes au lin, des baguettes complètes à l'abricot et au lin, des baguettes semi-complètes au raisin, etc, etc, un peu de tout sauf des baguettes normales... mais bon, ça tombe bien, nous, on n'est pas très "baguettes normales" (je vous ai déjà dit qu'on était à fond dans la société de consommation... tsss...).

Bon, bien sûr, il y a un hic. Il en faut toujours un. Ces boulangères n'ont pas inventé le fil à couper le beurre... vous me direz, c'est pas super important, pour une boulangère. Ah, ça, elles sont blondes, pas de souci. Comme quoi, le blond ne fait pas tout. Les boulangères, on dirait qu'elles sont arrivées de je-ne-sais-où, elles ne collent pas du tout au côté "hype": je ne sais pas si c'est fait exprès, si le patron s'est dit: "ah, tiens, pour se marrer, si on mettait des tartes au milieu de nos pains, mouarf mouarf!". En tout cas, le contraste est réussi.

Bon, ce qu'on ne peut pas leur reprocher, c'est d'être gentilles et ultra-polies:

zeste: bonjour, je voudrais une baguette à l'ancienne au lin et à l'abricot, s'il vous plaît!
la boulangère: bonjour madame, ça va madame? oui madame, tout de suite madame! Ça vous fera 1 euro madame
zeste: voilà!
la boulangère: merci madame, au revoir madame, bonne journée madame, bon week end!
zeste: au revoir, bon week end!
la boulangère: au revoir, bon week end madame!

... m'enfin, cette boulangerie est tellement près que je pourrais y aller en pyjama nuisette (merde j'ai failli vous dévoiler que j'étais un peu tue-l'amour parfois). Et le pain est bon (comme partout). On s'en satisfera...

vendredi 18 juillet 2008

iNsTiT? NoN, ReMpLaçAnTe...

C'est pas pour dénoncer, mais tout de même. Etre remplaçante, c'est pas de la tarte, dans la conjoncture actuelle (je parle bien, hein?).

L'an dernier, quand j'ai su que j'étais remplaçante, deux jours avant la rentrée, j'ai quand même un peu flippé. Surtout après tout ce que j'avais pu entendre sur les remplaçants, du genre "houla, quand tu es remplaçant, tu n'es absolument pas estimé, les autres instits sont des chiens parfois, avec les remplaçants", ou "houla, être remplaçante en banlieue, après ça, tu peux tout faire tellement c'est difficile...". Autant vous avouer que quand j'ai su mon poste, l'an dernier, je n'ai pas sauté de joie.

'Faut dire aussi, pour ma défense, comme j'étais jeune instit (je le suis toujours, je me demande à partir de quand je dirai que je ne suis plus jeune instit...), j'n'avais pas des masses de matière à donner à tous les cycles... et d'arriver les bras ballants, en "free-style", ça me faisait un peu flipper (en fin d'année, ça s'est nettement amélioré de ce point de vue...). Je ne vous cache pas qu'en deux jours, c'est difficile de se préparer et psychologiquement, et matériellement. Le 1er jour, l'an dernier, je n'étais pas du tout prête. Mais il a fallu quand même que j'y aille... un arrêt maladie direct, ça ne le fait pas trop.

La première semaine, j'ai fait avec mes moyens du bord, et ça se passait pas trop mal, sauf que j'étais quand même en manque de conseils pratiques, organisationnels. Je me disais que dans l'année, certainement, un "conseiller pédagogique" pourrait m'aider à m'améliorer là-dessus.

Les conseillers pédagogiques, dans l'éducation, c'est comme tout: Il y en a des "bons" et des "moins bons". A la base, ils sont là pour vous conseiller pédagogiquement, comme l'indique leur dénomination.

Y'en a qui vont vous détruire, qui vont vous dire que vous n'êtes qu'une pauvre petite merde et que toute votre méthode est à revoir. J'ai des collègues qui ont mis un mois à se remettre de la visite du conseiller pédagogique, alors qu'ils avaient cravaché comme des dingues.

Y'en a aussi des bons, de conseillers, qui vont se mettre en quatre pour analyser ce que vous faites bien, et ce que vous pourriez faire mieux. Ça, c'est quand même pas mal.

N'empêche qu'à la fin, le conseiller, il est obligé de faire un rapport de visite, où il sera noté que vous êtes une bille ou que vous ne l'êtes pas tant que ça (jamais que vous êtes parfaits, parce que les instits parfaits, je vais peut-être vous ouvrir les yeux, mais ça n'existe pas); et on a beau vous dire que "c'est juste une formalité", n'empêche qu'avant de venir vous voir, le Grand Monsieur l'Inspecteur (vous savez, celui qui vous met une note en vous ayant vue une demie heure dans la classe, note qui vous servira pour avoir ou pas les 10,27 euros de plus par mois l'année suivante), il regarde aussi les rapports qu'on a pu faire sur vous auparavant (bienvenue dans la Grande Famille de l'Education Nationale).

Un bol: j'ai rencontré un conseiller "sympa" la deuxième semaine, l'an dernier, qui vagabondait dans une école, pour aider une toute nouvelle instit qui, elle, avait sa classe (non, pas en couchant, ça ne sert à rien de coucher dans l'éducation nationale: juste qu'elle a eu du bol).
Je lui ai demandé, naïve, s'il était possible qu'il vienne me voir un peu. Sa réponse fut de me dire que si, un jour, j'avais un remplacement long, je pouvais alors lui téléphoner, si tant est que ce remplacement se trouvait dans son secteur, et alors on aviserait peut-être d'un rendez-vous, mais bon, en ce moment il avait déjà beaucoup de boulot. Si, par contre, je n'étais pas dans son secteur, alors il fallait appeler l'inspection pour demander le numéro du conseiller qui était dans le secteur dans lequel j'étais. Hum...

Tout ça pour dire qu'il fallait vraiment que je sois en train de crever la bouche ouverte dans une classe où les élèves m'enfonceraient des stylos sur la tête pour que quelqu'un daigne se déplacer pour me donner des "conseils pédagogiques"... et en même temps, si je demandais des conseils en train de crever la bouche ouverte, ce serait noté dans le rapport que monsieur l'inspecteur se ferait une joie de lire avant de venir me voir... heu... genre: "cet institutrice a demandé de l'aide durant le mois de novembre, étant donné qu'elle était en train de crever la bouche ouverte devant ses élèves"... vous commencez à saisir l'arnaque? Pour se défendre, ils disent que c'est bien vu d'avoir su demander de l'aide quand on en avait besoin. Mouais...

Mais ne blâmez pas les conseillers, parce qu'en fait, eux, dans cette histoire, ils n'y sont pas pour grand chose: ils ne sont pas assez nombreux, c'est tout. Et c'est logique que les remplaçants passent après les instits "normaux"... d'autant plus que les remplaçants sont une espèce en voie de disparition...

Je n'ai donc pas fait appel à un conseiller cette année. Je n'ai jamais eu de souci, et tant mieux pour moi...

Tous les clichés sur les remplaçants se sont avérés justes: dans certaines écoles, j'ai été reçue comme une merde profonde. Dans certaines écoles, ce fut un peu plus difficile que dans d'autres... Dans certaines écoles je me faisais limite engueuler parce que la personne que je remplaçais n'avait pas envie d'aller à des stages imposés...

Une chose est sûre: Ce poste a changé ma manière de voir les choses. Quand j'aurai une classe à moi, si ça arrive un jour (non, puisque je vous dis que ça ne sert à rien de coucher, ne me poussez pas non plus... ou alors, p't'être dans le privé? Oui, mais c'est que j'ai pas envie de faire cours avec petit jésus derrière mon dos,...), je verrai d'un autre œil les remplaçants qui viendront dans l'école... bon, ben en attendant, je rempile pour une année dès septembre, mais alors, sans aucun stress!!

Faut juste que je trouve une méthode d'organisation plus adaptée... (j'avoue: non, j'ai pas fini de ranger mon armoire...).

Rappel: y'a "nouveau sondage", oui, non, je n'ai pas changé le dessin car je ne sais pas le faire, oh, ça suffit, vous avez fini de me disputer, un peu, oui?

Le TriAnGlE DeS ZeStMuDeS

Oh, c'est bon, c'est bon, ne râlez pas, ce message ne compte pas comme "message du jour", il y en aura un autre...:

c'est qu'aujourd'hui, c'est jour de sondage!!! eh eh...

Ça faisait un bail, c'est resté stagnant sur vos petites habitudes d'écoutes radiophoniques (ou presque...). C'est bien beau de tous écouter les mêmes radios, d'utiliser des accessoires ou pas, d'avoir 18 ou 40 ans, mais si on ne sait pas où tout le monde se trouve, ça sert à quoi, toutes ces informations, hein?

(-heu, zeste, et si on sait où tout le monde se trouve, ça servira à quoi, en fait?
-Tais-toi, tu veux bien?)

D'où est ce que vous êtes, vous qui lisez ce blog avec une régularité qui ne cessera de m'étonner...? Je sais bien, j'ai mes fameuses "google analytics", ça n'empêche que vous, vous n'y avez pas accès, à ce que je sache. Ou alors, vous êtes forts...

Je vous mentirais si je vous disais que Paris n'est pas sur-alimenté en lecteurs de ce blog... mais nom de nom, il y a autre chose que Paris dans cette vie de dingue, et c'est ce que ce sondage va prouver. Eh ouais. Enfin, je crois...



(oh ça va, hein, je sais, le petit dessin à droite reste la radio... c'est qu'L bosse, et que je suis très limitée en informatique comme en d'autres choses que je ne vous révèlerai pas. Ce serait changé ce soir, si L est de bon humeur...).

jeudi 17 juillet 2008

La VoiSiNe Du DeSsOuS... (nAcHbAriN)*




(petite illustration musicale allemande pour ce message, vu que je savais comment on disait "voisine" en allemand, j'ai sauté sur l'occasion)(je mets de la musique car, ne comprenant rien aux paroles, ça ne gênera pas à la lecture de ce post)(steph, mets sur "pause" si ça te gêne...).

J'ai toujours préféré aux voisins mes voisines, cela va de soi. Sauf pour cet appart.

Je vous ai dressé le portrait de mon lourd voisin, l'autre jour, si vous ne vous en souvenez pas c'est que vous regardez trop de blogs à la fois, il serait temps que vous fassiez un petit tri, un petit ménage d'été. En gardant mon blog, bien sûr...

Bon, c'est que, vous savez, je ne vis pas dans un hameau paumé au milieu de nulle part, où, à l'horizon je pourrais voir les oiseaux s'envoler, au dessus du tracteur dans son champ de lavande. Non, moi je vis dans un immeuble. Et du coup, je vous le donne en mille, je n'ai pas qu'un voisin. Heureusement pour moi, au moins ça lui laisse l'occasion d'aller papoter ailleurs que chez nous (je suis maintenant sûre qu'il ne lit pas mon blog, puisqu'il nous a encore proposé hier de s'inviter chez nous prendre l'apéro - ou alors il fait vachement bien semblant, et peut-être c'est un acteur...).

Ailleurs que chez nous, il y a notamment la voisine du dessous.

La voisine du dessous, j'ai entendu sa voix avant de voir sa tête. N'allez pas croire par là qu'elle m'a téléphoné. Ma VDD (j'abrège, vous êtes sympa, et intelligents, vous comprenez tout de suite qu'il s'agit de la "Voisine Du Dessous", qui pourra bien se transformer en cours de message en CDD, la Connasse Du Dessous, qui est malheureusement en CDI dans l'immeuble)(vous suivez?)(CDI? Ben "Contrat à Durée Indeterminée", tout bêtement: ça veut dire qu'elle ne se cassera pas d'ici demain).

Bon, pas la peine de vous faire un dessin, ma VDD et moi, c'est pas l'amour fou. Alors qu'entre elle et son copain, ça l'était à fond au départ. Je reviens au fait d'avoir entendu sa voix avant de voir sa tête: c'est que ma VDD, elle était plutôt branchée "nrj" (ceux qui ne comprennent pas, encore une fois, faites le tri dans vos flux rss blogs... moi, je dis ça, je dis rien...). Mais alors, quand je vous dis que c'était NRJ, en plus, elle en a fait profiter tout le monde. Sympa la voisine.

Si encore elle avait fait ça à des heures potables, la voisine, ça serait limite passé. Le problème, c'est qu'elle était du genre à rentrer vers 4h du mat', et hop, un petit coup de radio... Comment ça, si je regardais l'heure à laquelle elle rentrait? C'est que ça me réveillait, n'allez pas croire que je scrutais derrière mes rideaux... Ah, une parfaite simulation, la demoiselle. Franchement, allez, pour vous, analyse complète: petits cris, crescendo, gros cris, crescendo, énôôôôrmes cris, et paf, cri libérateur du mec. Ah, ça, ils étaient synchro total, et au départ ça faisait plaisir à entendre, cette synchronisation. Non, parce que si en plus, y'avait fallu qu'ils s'y prennent à plusieurs fois, bon... Donc, je vous dis, au départ, on se disait "ok, c'est bon, ils ont fini, on peut se rendormir" (non, moi à 4h du mat', avec mon réveil réglé sur 6h20, ça ne me donne pas DU TOUT d'envies). Ben pas du tout: souvent, ils remettaient le couvert. Si je vous ai dit "NRJ", c'n'est pas une blague sans fondement...

Bon, c'est pas toujours évident d'aller demander de baisser la radio en face à face. Je me suis contentée de coups de pieds au sol, pas vraiment efficaces. Apparemment, il y en a que ça excite d'être entendus: "regardez comme mon mec peut me faire prendre mon pied, non mais regardez, ho, vous regardez, là???".

Trois mois après leur emménagement, ils ont arrêté la musique. La routine a enfin pris le dessus, ouf.

Qui dit routine dit besoin d'autre chose pour combler sa vie autrement... Bon. Ça n'a pas loupé: ils se sont pris un cleps. Je dis "cleps" parce que je déteste n'aime pas vraiment les chiens, et disons que celui-là en particulier ne changera pas mon discours: c'est que ce chien n'aime pas être seul.

Si la CDD n'est plus adepte de la radio comme avant (ou qu'en tout cas, elle a baissé le volume), elle n'a pas changé de boulot/ de vie: elle rentre toujours à 4h du mat'. Donc, jusqu'à 4heures, il y a le chien qui gémit...

Je crois qu'il est vraiment temps qu'on déménage... ou que j'achète un 33?

mercredi 16 juillet 2008

Tri(me)

Purée, avec le temps pourri, j'ai presque oublié que c'était vacances, oh, dites donc!! Heureusement que vous êtes là, avec vos blogs non mis à jours, pour me le rappeler.

C'est un classique chez les instits: les grandes vacances, c'est une page à tourner pour une nouvelle classe à la rentrée. Bon, pour moi qui tourne une page à chaque remplacement, disons que c'est un peu moins visible, mais quand même: je ne vous ai pas dit, à la rentrée, j'ai réussi à re-avoir mon poste, ô joie, ô bonheur (ne le prenez surtout pas au premier degré, ce serait bien la première chose ici à prendre au premier degré, vous avez pris des coups de soleil ou quoi?).

Malgré tout, ça doit être un rituel d'instit: je tourne moi aussi une page. Tourner une page, c'est un peu dire au revoir aux élèves, et voir par derrière d'autres arriver, des pires, toujours, bien sûr, puisque ceux de cette année, vous les avez bonifiés. Enfin, bonifiés ou pas, vous êtes bien contents de filer la patate chaude à un autre. Chacun son tour, hein...

Là où je voulais arriver, c'est que tourner une page, ça passe forcément par une case obligatoire: la case "rangement".

Comme tout instit, je suis hyper carrée, pas du tout bordélique. Ça non plus, ce n'est pas à prendre au premier degré, tiens... faut que je vous avoue: j'aimerais être cette instit soignée qui, à peine rentrée de sa petite journée de boulot range soigneusement les fiches faites par ses élèves, les exos de vocabulaire dans son fichier vocabulaire, la fiche de maths ce2 dans son classeur maths ce2, le bon point repris dans la boîte à bon point...

Moi, quand je finis ma journée de boulot, je me rue sur le premier métro, puis je me rue sur l'ordinateur. Remarquez que là, vous ne pouvez pas vraiment m'en vouloir. Et puis, le soir, je sors les exercices que j'ai fait faire et je les mets dans le gros classeur "à trier plus tard". En cours d'année, vers novembre, j'ai ouvert un deuxième classeur "à trier plus tard", vu que les boucles du premier commençaient sérieusement à trop s'écarter. En décembre, j'ai mis 5 heures à re-trier, et j'ai opté pour une autre organisation de tri pour l'avenir: j'ai mis des intercalaires en plus, pour y noter au moins les matières, et j'ai fait un classeur par niveau (cycle 1, cycle 2, cycle 3). Quand je vous dis que parfois, je suis sérieuse...

Vous croyez que c'est comme ça que je m'en suis mieux sortie? Que dalle. Parce que figurez-vous qu'il y a des exercices qui peuvent être "servis" en cycle 1 et en cycle 2, et d'autres qui peuvent être servis en cycle 2 et en cycle 3. Du coup, je ne savais plus trop où mettre les choses rapidement (oui, moi, s'il faut réfléchir plus de deux secondes, en fin de journée, ça me plombe) , et comme il me restait une pochette, j'ai fait une pochette "à trier plus tard". Bon, ben vers mars-avril, il y a les élastiques de la pochette qui se sont pétés, et j'ai donc fait une deuxième pochette.

Tout ça, c'est sans compter que j'ai quand même utilisé les classeurs cycle 1, cycle 2 et cycle 3, et que parfois, je me suis un peu plantée, j'ai mis du cycle 1 dans du cycle 3, et à mon avis, les cm2 vont faire une drôle de tête quand ils auront une feuille où ils devront remettre dans le bon ordre le mot "feuille". Pareil pour faire tracer des parallèles aux petites sections.

Au total, ça commençait un peu à sortir de mon armoire à rangement, tout ça. Oui, parce que j'ai une armoire rien que pour mes cours, quelquefois que je confondrais avec mes papiers personnels... (quoique, parfois, je ne sais pas trop si je dois ranger mes fiches de paie dans cette armoire là ou dans l'autre... et mes rapports d'inspection? et le plan de la ville où je bosse?). Du coup, j'ai fait quelques petits tas par terre, très organisés au départ. Plus du tout ensuite. Donc, tout commençait à déborder sévère, la semaine dernière encore, quand L m'a dit que sa sœur allait bientôt arriver et qu'il fallait ranger, histoire de pouvoir mettre le lit pour le bambin. Mais comme j'ai dû me dépêcher de ranger, j'ai bourré. L'armoire. Ah, ça, il y avait de la place pour le lit, pas de souci.

Aujourd'hui, donc, ça devrait être le jour du tri: un jour idéal, dehors il pleut, tout le monde est parti en vacances, L est au boulot, et j'ai lu les miettes d'articles que vous m'avez laissées, autres blogueurs.

Bon. J'ai peur d'ouvrir l'armoire.

mardi 15 juillet 2008

ParOlEs, PaRoLeS, pArOlEs...

... me revoilà!! eh oui, je sais bien qu'on n'est plus des masses à écrire des messages en ce moment, et que vous êtes beaucoup, les pieds en évantail sur la plage la plus proche de chez vous... mais je ne suis pas chienne: je pense aussi à ceux qui bossent encore, et qui ont un besoin vital d'être amusés, divertis... (vous me remercierez en temps voulu) ; aussi, je fais une croix sur mes vacances pour votre bien.
Non, je déconne. Vous avez de la chance, je ne pars que fin juillet, ça vous fait encore un peu de compagnie. La prochaine fois, je vous le dirai un peu à l'avance histoire que vous posiez vos RTT en fonction... ah oui, c'est vrai, y'aura plus des masses de RTT, en fait. Bon, ben il vous reste à passer le concours d'instit, hein.

Le séjour de la sœur & co s'est bien passé, mais là, permettez-moi de vous parler un peu d'autre chose, histoire que je me divertisse aussi, moi. Non, parce qu'un enfant, ça va bien 2 minutes 6 heures par jour, point trop n'en faut, et là j'ai sacrément dépassé la dose, je suis arrivée à saturation, alors si en plus il faut que je vous en parle, que je revive les durs moments, ça n'va pas le faire, hein...

Je ne vais pas vous parler de géographie, parce que je suis une bille en géographie, et là vous vous dites: quel est le rapport, qui a dit que j'allais parler de géographie, le titre ne présage rien de tout ça. Et vous avez raison, sauf que vous n'êtes pas dans ma tête, et que dans ma tête j'ai le plan tout tracé de ce que je vais vous raconter aujourd'hui.

Donc, je suis une bille en géographie, et le fait d'être tombée amoureuse d' d'avoir adulé une prof de géo n'a en rien aidé au shmilblick. C'est qu'en géographie, ça rentre d'un côté, ça sort de l'autre, comme si mon cerveau ne voulait pas intégrer des données géographiques. Donc, vous me dites une ville de France, si je n'y suis pas allée une fois dans l'année, j'oublie où ça se situe. Le pire, c'est que chaque année à peu près je révise avec les élèves, hop, je sais pendant quinze jours situer les principales villes de France, et hop, ça sort de ma tête par je-ne-sais quel processus, parce que je suis une bille aussi en biologie.

N'allez cependant pas croire que je n'ai pas de mémoire. Je suis en fait, pour tout vous dire, dotée d'un talent exceptionnel (si, si) en ce qui concerne un autre domaine: les paroles de chansons. Maintenant, regardez le titre, et comprenez que je voulais en venir là depuis le début.

Il y a des personnes qui se ressourcent dans les livres, moi, je me ressource dans les paroles de chansons. Manque de bol, la qualité est forcément un peu moins bonne que dans les bouquins. Mais il ne faudrait pas croire qu'on m'ait un jour laissé le choix. Et ça aurait pu être pire, j'aurais pu me ressourcer dans les épisodes des télétubbies, et là, vous auriez peut-être été moins à lire mon blog. Ou alors, tout au moins j'aurais eu un autre public.

Depuis toute petite j'ai ce talent de retenir les paroles.

Du coup, je connais une tonne de comptines, ce qui fait la joie des élèves.

Du coup, je connais aussi une tonne de chansons de merde. Oui, parce que je ne sais pas sélectionner, ma machine à talent est mal réglée. Je ne retiens pas où se situe Bordeaux, mais je retiens très bien les paroles de Johnny (ça, c'était pour l'exemple de chansons de merde). Si je faisais un karaoké sans les paroles qui défilent (parce que sinon, c'est trop facile, ha ha), j'écraserais tout le monde. Mais je ne suis pas DU TOUT karaoké, et là on peut tout de go annoncer que vous avez de la chance, parce que si j'étais du genre karaoké, peut-être que de temps en temps je vous interpréterais des chansons que j'aurais préalablement enregistrées sur youtube. Peut-être aussi que j'aurais moins de lecteurs.

Donc, j'accorde une importance de dingue aux paroles. Bonnes comme mauvaises, j'écoute une fois ou deux la chanson, et je les retiens.

Plus jeune, je me cantonnais à la chanson française, forcément. Parce qu'avec les trois mots d'anglais qu'on apprend au collège ("cat", "kitchen" et "garden"), pas facile de piger les paroles des autres chansons. Du coup, j'étais très goûts éclectiques français, enfin, quand je dis éclectiques, pas si éclectiques que ça: Brassens, Cabrel, Goldman, Niagara (chut, j'assume pas encore totalement), etc. Surtout des gars, en fait, parce que c'est là que j'entendais "mon dieu, que les femmes sont belles" ou autres "pour l'amour on ne demande pas aux filles d'avoir inventé la poudre". Les chanteuses, elles me touchaient moins (à part Muriel Moreno). J'étais secrètement fan de "une femme avec un femme" et de "sans contrefaçon", mais ça s'arrêtait là.

Ensuite, il y a eu comme une autre révélation (la première, je vous le rappelle, c'était d'avoir comme grande passion les paroles des chansons françaises): j'ai compris l'anglais. Du coup, je me suis mise aussi à retenir les paroles anglaises, comprendre quelques mots fut ma pierre de Rosette pour en comprendre d'autres. Je pigeais enfin les paroles de Madonna, je comprenais qu'elle ne disait pas "bouche ta gueule", mais "who's that girl". Un grand moment, de découvrir tout à coup plein d'autres mots, plein d'autres tournures... non, mais ça a l'air de rien, tout ça, pour vous, mais je me souviens encore du moment où j'ai découvert dans la voiture les paroles de Bryan Adams "everything I do". Moquez-vous, c'est complètement cucu, mais j'étais jeune, ça m'a émue.

J'aurais pu continuer ma route (passionnante) et écouter un peu de musique allemande, mais, allez savoir pourquoi, je me suis arrêtée à eins zwei polizei et ça ne m'a pas tant attirée...(steph, si tu as des pépites à faire découvrir, c'est le moment ou jamais)(amis lecteurs, sachez que Steph tient encore son blog régulièrement, comme si ça n'était pas les grandes vacances... ah ben, c'est peut-être parce que ce n'est pas les grandes vacances pour elle, ah ah!).

Tout ça pour dire que je trouve dans les chansons comme des petites histoires qu'on me raconte et que je retiens par cœur. L me donne un mot, une phrase, et paf, je trouve une chanson où il y a ce mot/cette phrase dedans. Dans mon boulot, c'est salutaire en maternelle: au moment du goûter, au moment du passage aux toilettes, au moment du travail, hop, je chope dans ma tête la comptine appropriée, à la grande joie des enfants, et à ma grande joie aussi (enfin un moment où ils se taisent!).

Là où ça coince, c'est qu'L n'est ABSOLUMENT pas comme moi. Elle, ce qui l'intéresse, c'est plutôt la musique, pas du tout les paroles. Elle sait comment m'énerver: elle modifie toutes les paroles en chantant une chanson. Sans exagérer, j'ai envie de pleurer quand elle fait ça. L ne retient absolument aucune parole, en français comme en anglais. Mais en français, au moins, elle dit des mots cohérents (pas forcément des phrases cohérentes), tandis qu'en anglais, elle chante en yaourt. Je ne su-ppor-te pas! Même ses chansons préférées, elle ne retient pas. Cela dit, elle, elle connait sa géographie... allez savoir le plus important des deux talents? Je crois que dans la vie, son talent a un peu plus d'intérêt que le mien...

C'est pour toutes ces raisons énoncées que je ne mets pas souvent de musique dans mes messages: comment pourriez-vous lire mon post et EN MêME TEMPS écouter les paroles de la chanson...?

Quand on se trouve un talent, il faut s'en servir. Bon, ben j'ai pas encore véritablement trouvé comment. Si quelqu'un a une suggestion... (si vous dites "bête de foire", je vous casse la tête).

lundi 14 juillet 2008

Le JoUr Du 14 JuiLlEt...

... je reste dans mon lit douillet: je vais à la mer!!!!



(je survis...)(à mardi!)

samedi 12 juillet 2008

MaîTrEsSe...

(je profite d'un petit tour en ville de nos vacanciers pour m'isoler avec vous: sympa la zeste, ne me remerciez pas, c'est de bonne grâce)(pour l'instant, je tiens).

Maîtresse: Le mot se mérite, mine de rien. Il vous faut avoir été devant une classe, avoir tenu au moins une heure, avant d'avoir droit à "maîtresse".

Quand j'ai fait ma formation, j'ai eu droit à trois stages: heureusement, parce qu'à part les stages, l'iufm ne sert pas à grand chose. Un en maternelle, un avec des plus grands, et un autre avec des encore plus grands. Dans notre jargon, ça s'appelle "cycle1", "cycle2" et "cycle3". Je peux vous dire que ces stages, c'est une montée d'adrénaline de dingue, plus trippant que de sauter à l'élastique. Je ne vous cache pas que c'est quand même moins flippant de sauter à l'élastique avec des cycle 1 qu'avec des cycle 3. J'ai eu du bol, on m'a fait commencer avec des maternelles.

A 8h20, ledit jour, lorsque j'ai entendu "on ouvre les portes", j'ai eu une p*tain de suée de dingue, un peu comme quand vous montez à la grue pour aller faire le fameux saut à l'élastique (oui, aux solidays, c'était du saut à la grue, il paraît que c'est quand même plus sympa d'un pont, mais il n'y en avait pas à l'hippodrome de Longchamp). Le premier élève qui est arrivé m'a regardée bizarrement, même s'il était au courant que sa "vraie maîtresse" partait en stage. Il n'a même pas daigné répondre à mon "bonjour, comment tu t'appelles? Moi, c'est Zeste, je vais être ta maîtresse pendant trois semaines!". Bon, et puis après, les enfants arrivaient, petit à petit, et je dois dire que l'atsem gérait bien le truc aussi (merci merci merci les atsem, purée, une maternelle sans atsem, c'est comme un saut à l'élastique sans élastique).
Et puis vient le moment, en maternelle, où on demande de ranger les jeux avec lesquels ils sont en train d'essayer de détruire la classe de jouer, et de venir tous au "coin regroupement". Le coin regroupement, c'est THE lieu où tous les élèves sont autour de la maîtresse. Et c'est là que c'est le plus flippant, pour une toute jeunette maîtresse qui n'a jamais eu autant d'yeux sur elle de toute sa vie.

C'était là, la deuxième suée. Trouver ses mots pour ne pas paraître trop bancale par rapport à leur "vraie" maîtresse qui a, elle, de la bouteille. Non seulement faire bonne figure devant les enfants, mais aussi devant l'atsem, qui a parfois tendance à aller raconter comment ça se passe aux collègues/ aux parents/ à la mairie.

Evidemment, à vouloir être trop parfaite, ça flanche. La langue fourche, les suées redoublent d'intensité... se ressaisir, se ressaisir, sur un malentendu, ça peut passer. Jusqu'à l'explication des ateliers, où il y a une petite tête brune (avec quelques crottes de nez par-ci par-là qu'on lui pardonne) qui vous dit: "maîtresse... j'ai envie de faire pipi...". Comment ça, c'est embêtant? Vous rigolez ou quoi? Relisez. Cette petite est merveilleuse: elle a dit "maîtresse"...

Vous savez quoi? Plus personne ne m'appelle "maîtresse", depuis 9 jours, et ça me manque un chouilla...

vendredi 11 juillet 2008

LiLlE De La TeNtAtiOn...

Ça devait une nouvelle fois arriver: la famille d'L est au moins à 500 bornes d'ici, mais parfois il leur vient l'idée saugrenue d'aller dans le Nord, ces dingues, pour faire un bisou à la petite dernière de la famille (c'est à dire: L). Et comme c'est loin, quand ils montent, ils ne restent pas juste le temps du bisou.

J'aime bien Lille, c'est une chouette ville. Non, ne rigolez pas, franchement, en toute objectivité, Lille est une belle ville (un jour je vous ferai un reportage photo, vous verrez)(j'attends qu'il fasse un peu beau, c'est quand même mieux, les photos avec du soleil)(donc, c'est pas dit que vous aurez ça cette année).

Mais quand on vient des paysages de rêves du sud dans lesquels L a passé 20 ans de sa vie, ça doit refroidir pas mal, dans les 1000 sens du terme, le grand Nord.

L, elle est pas difficile: elle dit qu'elle se plaît bien, ici, malgré tout. Moi, quand je vais chez ses parents et que je dors lit séparé (non mais c'est pas le sujet du jour), j'ai franchement les boules pour elle. Un paysage de rêve, qu'elle a quitté uniquement par amour... Ça vous fait rêver hein? (Comme quoi, Marion, il y a peut être des choses intéressantes en ma personne...)(non, L n'est pas là pour ma tune: je le dis et je répète: je suis instit, débutante en plus). Bon, soit, blablabla, le nord, blabla, gens sympas, blabla dans le cœur la chaleur qu'ils n'ont pas dehors, blabla, Lille, blablabla, belle ville.

Monter dans le Nord par amour, je comprends (je fais au moins semblant, parce que je suis censée plus tard quitter ma région pour aller vivre ailleurs, comme L a eu les couilles de le faire). Mais est-ce par amour que sa sœur débarque ce soir, avec son môme de 5 ans, pour le week-end entier? Bon, ben sans doute aussi... mais cette fois-ci, pas par amour pour moi.

J'ai du bol, dans mon malheur: sa soeur (marlène)(pardon...) est plutôt sympa, et, chose tout à fait formidable, elle est au courant pour nous deux. L'Unique de la famille d'L, que je vous précise. C'est toujours bon à prendre, au moins, on n'aura pas encore une fois à mentir et/ou cacher des objets contentieux (je parle de photos, n'allez rien vous imaginer d'autre). Même le neveu, il est au courant, fichtre, plus futé que les grands-parents sur ce coup-là: il a demandé à L un jour "où est ta femme?" (alors qu'on ne s'appelle jamais "ma femme", parce que j'aime pas le mot, peut-être bien qu'un jour il faudra que j'aille faire un bilan psychologique, je dois avoir un blocage quelque part... ou alors c'est juste qu'on a d'autres mots à nous tout aussi sympas)(n'insistez pas, on ne les dira pas, on ne va pas encore plus se ridiculiser).

Malgré tout, ça reste 2 personnes à loger dans notre clapier appartement, 2 personnes qui seront là 24h/24. Dont un enfant de 5 ans. je sais, je me répète, mais c'est que ça martèle dans ma tête... C'est qu'on a pas de jardin pour l'aérer, ce môme.

J'aime bien les enfants des autres, faudrait pas croire. Mais après 16h30, l'heure de la libération, d'habitude, je souffle dans le silence total. Mon 16h30, ce week-end, ce sera mardi... autant dire que ça va être long.

Faut-il que je vous précise qu'encore une fois on a un temps pourri? ben non, ça, c'est dans vos à-priori sur le nord. Changez rien, vous avez tout bon. Qu'est ce que ça a à voir? Vous me demander ce que ça a à voir? Mais... mais... on ne va même pas pouvoir SORTIR !!!!!!!!!

Espérons qu'il ne soit pas comme ça:

jeudi 10 juillet 2008

FiEsTa !!!! (heu, sans nous...)

Ah, l'été, le soleil, la mer, la fiesta... parlons-en, de la fiesta: C'est un fête, j'ai horreur des faites (v'z'avez eu peur, hein? ah non, c'est vrai, j'ai plus de correcteur automatique...)(vous m'excuserez, parfois je me fais des "private jokes" à moi-même)(non, mais j'arrête, promis, après vous comprendrez tout).

Je vous avais dit que j'aimais bien les ambiances de concerts, vous vous souvenez? Bon, eh bien, mon trip pour la foule s'arrête là. Je fuis comme la peste les soirées à plus de 10 personnes... Ce qui est plutôt pas mal, c'est que ça commence à se savoir, que je n'aime pas les grosses fêtes, vu que mes amis m'invitent du bout des doigts à chaque fois qu'il y en a une, juste par politesse, mais ils savent pertinemment que je vais trouver une excuse bidon de dernière minute (essayez la gastro, personne n'insistera pour que vous veniez quand même, contrairement au mal de tête ou au petit mal de gorge...).
Ce qui tombe plutôt bien, c'est qu'L est asociale, je vous l'ai déjà dit. Elle, même les mini fêtes de 3 personnes, je ne suis pas sûre qu'elle aime. Donc, une fois sur deux, il y en a une de nous qui a une gastro imaginaire, et ça passe mieux que si c'était toujours la même. Limite ce serait inquiétant. D'ailleurs, faut qu'on pense à noter qui de nous deux l'a "eue", la dernière fois...

J'aime bien mes amis, il ne faudrait pas croire. Mais je les aime bien quand je les croise seuls. A plusieurs, je les trouve moins intéressants. C'est peut-être aussi que je suis rabat-joie, je n'sais pas... C'est peut-être aussi que dès qu'ils sont à plusieurs, il y a un pack obligatoire qui vient s'y ajouter: le pack musique forte/alcool/fumette/danse. Oui, je suis vieille, oh, je sais, je vous l'ai déjà dit à maintes reprises dans les messages précédents, ne faites pas semblants d'être surpris, vous jouez très mal. Mais alors, pour le coup, j'ai toujours été vieille, parce que j'ai jamais vraiment aimé ça, même si j'ai fait un peu semblant, un moment.

Dans les grosses soirées, il y a forcément des groupes. On ne peut pas y échapper, personne ne proposera de se mettre tous en rond et d'utiliser un bâton de parole (ou alors vous allez à des soirées vraiment bizarres, je serais vous, je me méfierais...). Alors, quand il y a des groupes, avec L, on ne reste pas comme deux ronds de flan: on doit en choisir un. Souvent, on s'y met par deux, parce que les amis de L sont les miens à la base, vu qu'L est une pièce rapportée du sud (eh eh). Bon, du coup, je n'suis pas chienne, je l'embarque avec moi. Donc, choisir un groupe.

Généralement, je choisis les groupes massés à côté de la table de bouffe. Au moins, ça donne une consistance, de prendre de temps en temps des petits crack*rs. Et puis, ça fait croiser du monde: en général, tout le monde passe par là au cours de la soirée. Remarquez que c'est aussi un choix par élimination: je ne choisirais pas, par exemple, le groupe en train de danser sur la dernière merde en date/ le dernier tube à écouter (choisissez vous même, hein, tout dépend des goûts et des couleurs). Non, parce que je ne sais pas danser, je suis ridicule dès que je bouge un bras, et si je ne bouge pas les bras, je suis ridicule aussi. Donc, je m'abstiens. Je ne choisirais pas non plus le groupe totalement stone dans le canapé, parce que je n'ai pas forcément envie de refaire le monde, quand je suis en soirée. Donc, voilà, restent les groupes près de la bouffe.

Dans les groupes près de la bouffe, il y a les potes les plus proches, et les potes moins proches. Bon, je vous le donne en mille, les potes les plus proches, ce sont les organisateurs de la soirée, vu que sinon, on n'y serait pas, à cette soirée (ben oui, parfois, on ne peut pas se trouver d'excuse, et souvent quand on ne peut pas se trouver d'excuses, c'est parce que ce sont des potes proches, qui vous ont vus il y a une heure de ça en pleine forme, et une gastro foudroyante, c'est quand même plus dur à faire avaler). Comme ce sont les organisateurs de la soirée, forcément ils vont passer du temps avec tout le monde, et ne parler à personne. c'est mathématique: plus on a d'amis, moins on les connait. Bon, on arrive bien à caser deux ou trois bribes de conversations avec eux (du genre "hm, il est bon ton cake!!"), mais ça ne remplit pas une soirée...

Du coup, on se rabat sur les potes un peu moins proches. Mais si, vous savez, ceux qui vous demandent: "alors, qu'est ce que tu deviens?", parce qu'ils n'ont pas grand chose à demander d'autre, vu qu'en fait, ils ne savent plus vraiment ce que vous êtes à la base. (Vous noterez que, du coup, vous êtes bien contents de commencer la conversation, souvent: comme ça, hop, vous n'avez pas l'impression de piquer la question de l'autre; ben oui, vous ferez la même deux secondes après: "et toi... qu'est ce que tu deviens?"... étant donné que vous non plus, vous ne savez pas vraiment ce qu'il est à la base- vous croisez les doigts pour que dans sa réponse, il y ait quelque chose qui vous donne un indice de ce qu'il est).

Quand on veut se débarrasser d'un pote-qu-est-ce-que-tu-deviens, il suffit de dire "ben... rien... toujours pareil, quoi...". Mais bon, ils sont pas tous bêtes, non plus, les potes-qu-est-ce-que-tu-deviens, et parfois, ils rajoutent un "c'est à dire?". Et là, mon problème à moi, c'est de savoir jusqu'à où il veut que je lui raconte ma vie. Et aussi, qu'est ce qu'il connait de moi, déjà, ce pote, à quelle soirée je lui ai déjà fait le tour de la question?
Non, parce que ma vie est passionnante, hein, vous vous en doutez, mais niveau job, je suis toujours "professeur des écoles", et au fil de l'année, je reste "professeur des écoles". Et comme je suis fidèle comme la plus fidèle de toutes les fidèles filles (enfin, au moins depuis L, hein...), et que je ne déménage pas tous les mois, la phrase bateau, c'est: "j'habite toujours au même endroit avec L"... Ce qui fait que si je dois commencer à raconter quelque chose de plus perso', j'en aurais pour des heures, et je n'ai pas forcément envie de gâcher la soirée de cette pauvre personne qui voulait juste être un peu polie en demandant un subtil "qu'est ce que tu deviens"... Il n'a pas forcément envie de savoir, le pote, que si j'ai une fille (ce dont je doute parce que blablabla), je l'appellerai Clémentine, et que si j'avais un blog, je l'appellerais zestedefille(s), avec un s entre parenthèses parce que blablabla... (je dois vraiment vous saouler, quand même, parfois souvent... mais vous, vous pouvez cliquer sur la petite croix rouge, là-haut, alors que le pote, ça le ferait moyen...).

Sans compter que je suis à moitié sourde. Ah, je ne vous l'ai jamais dit, ça? Bon, ben voilà: je n'ai pas une ouïe extrêmement fine ("à moitié sourde", peut être bien que j'exagère un peu...). En soirée, c'est super compliqué pour moi de suivre une conversation, entre les conversations/ les gloussements des autres et la musique... j'n'arrive pas à me concentrer. Même moi, des fois, je ne m'entends pas parler, quand la musique est vraiment forte, alors bon... Et puis, vous avez remarqué, plus la soirée avance, plus les gloussements et la musique s'intensifient... autant dire qu'à partir de minuit, je ne pige plus rien à rien.

Nos amis sont donc tous au courant, qu'on n'est pas très fans des grosses soirées, je vous le disais plus haut (faudrait pas que vous croyiez que la répétition n'est pas voulue: parfois, mes messages ont un sens, sont un peu réfléchis, même si je n'ai pas un plan juste à côté, avec introduction et conclusion). D'ailleurs, c'est toujours nous qui partons en premier, et qui nous faisons chambrer à chaque fois. Dès notre arrivée, on est attaquées: "alors, Zeste et L? Ce soir, c'est autorisation jusqu'à quelle heure?". Tout au long de la soirée, ceux qui nous connaissent regardent leur montre en montrant leur étonnement de nous voir toujours présentes. Bon, c'est bon enfant, hein, les moqueries, attention, nos potes ne sont pas des chiens, non plus, faudrait pas croire... et puis, au moins, ça donne un prétexte pour rentrer: zeste et L ne seraient pas zeste et L si elles ne partaient pas avant 1h du mat'. (Et moi, je trouve que 1h, c'est carrément raisonnable... c'est pas nouvel an, non plus!). Quand on reste après une heure, c'est limite s'ils ne sortent pas les cotillons.

Le seul moyen de ne pas trop s'ennuyer, dans les grosses soirées, c'est de boire. Mais, comment vous dire... c'est qu'en fait, primo, je déteste avoir la gueule de bois du lendemain (si, je me justifie parce que je vois bien que vous lisez d'un air de dire "oh purée, elles sont graves..."), et secundo, je ne suis pas fan non plus de l'air con du moment même... je vous avoue: une fille bourrée, ça ne fait pas palpiter mon petit cœur... (un garçon bourré encore moins).

Y'a pas à dire: en fait, y'a qu'ici que j'aime croiser du monde. Vous en avez, de la chance...

mercredi 9 juillet 2008

ErReUr De ReCrUtEmEnT...

Je suis con, comme fille. Non, vous, je ne vous permets pas de me le dire, mais moi, j'ai le droit.

Vous savez, quand je ne suis pas en vacances, je suis instit. Il y a moulte années de ça, j'ai choisi de me caser dans cette voie (hou, elle est belle celle-là: caser la voie/ casser la voix: vous avez vu la référence?!), histoire de gagner mon pain et de faire un métier sympa. Métier sympa? Oui, car comme chacun le sait, nous avons des vacances à rallonge, mais alors, un truc de dingue par rapport aux autres (je dis "par rapport aux autres", parce qu'autrement, je ne suis pas de ceux qui disent qui en ont trop, entendons-nous bien... moi je serais plutôt pour égaliser le tout, mais que ce soit vous qui en ayez plus... vous votez pour moi?).

Il y a d'autres pépites, dans ce métier (oui, parce que s'il n'y avait que ça, je vous dirais bien que j'aurais déjà pris la poudre de zestcampette), mais c'est sur cette pépite-là que je vais m'attarder aujourd'hui.

Parce qu'on est en plein dedans, vous avez dû vous en rendre compte: j'écris tous les jours, je réponds à vos commentaires comme si j'étais en mode "bloggeuse automatique", je vais 15 fois par jour sur les autres blogs pour lire les commentaires aux messages (parce qu'ils n'écrivent pas assez, quand je suis en vacances... je me nourris donc des écrits de leurs lecteurs, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a...).

Mais ce n'est pas la première chose qui vous a interpelés dans ce message, d'être une fille en vacances: je reviens sur le fait que je suis conne: quand j'ai choisi ma copine, sur le fabuleux marché de petites copines qu'offrait le non moins fabuleux site "lesbienne-cool" (pour les nouveaux, vous pouvez relire ma rencontre avec L, digne des plus belles aventures du 20ème siècle... parce qu'avant, ça n'aurait pas été possible), je n'ai pas pensé à prendre une fille-professeur (c'est moche, avec un "e" au bout, vous permettez que je le laisse sans?) des écoles. Conne que je suis.

Du coup, j'attends les vacances de la demoiselle, seule à l'appart. D'où le fait que je suis sans arrêt sur mon ordi. Pas parce que je pense qu'elle va arriver par l'ordinateur (c'est bon, c'est arrivé une fois, pas deux, tout de même), mais juste parce que sans elle, le temps est un tout petit peu long, on a beau dire.

Si encore j'étais dans le sud avec leurs p*tain de 30 degrés (meuh non, je ne suis pas jalouse...), j'irais me balader, prendre l'air, faire des plongeons dans la piscine découverte (non, il n'y en a pas à Lille, mais dans le sud, ça se trouve fastoche), regarder les filles qui passent sur la plage, mais là, pour enfoncer le clou, il fait 19 degrés et il pleut. Impeccable...

Pour enfoncer encore plus le clou (et risquer la brèche dans le mur...), Glory a mis une vidéo à vous flinguer sur place de filles en vacances, en maillots de bain, à boire des bières (ok, j'aime pas la bière mais y'a d'autres alcools à boire en vacances...), à taper de la pétanque, à manger de la pizza au spaghetti (heu...), à jouer en bikini au billard, à se promener seins nus (ne me remercie pas de t'envoyer des mateurs lecteurs, Glory, c'est de bonne grâce). Et moi qui regarde ça avec mon pull-over, mon jean, mes chaussettes, et ma solitude...

C'est décidé, l'année prochaine je travaille en juillet. Non, je déconne...

mardi 8 juillet 2008

LeS ToRcHoNs... Et LeS SeRviEtTeS dE La LiTtéRaTuRe

Vous vous souvenez, mon billet post sur les bouquins que j'aime lire (en gros, j'étalais ma culture, pas besoin d'aller relire)(mais je file le lien, je suis trop soucieuse de mes GA bonne: ici). Bon, eh bien j'ai un peu menti. J'ai enjolivé la réalité. Un tuning de mon intellect. Parce qu'en fait, mis à part les bons bouquins, je croque des petites merdes par-ci par-là, histoire de rêver un peu homosexualité... (et croquer des petites merdes, est-il utile de vous dire que ce n'est pas forcément super agréable?).

Comme pour les films: dans les livres, j'ai découvert très vieille que ça existait, les histoires d'amour avec des filles uniquement, et qui terminaient bien si possible (oui, tant qu'à faire). Et du coup, comme il était déjà assez tard dans ma vie, que j'étais bien à la bourre, je me suis jetée dessus sans me poser de question.

Je me souviens qu'assez jeune, j'avais lu une critique de bouquin dans un magazine de ma mère où il était dit qu'il y avait ambiguïté entre deux filles. C'était l'époque où je n'étais pas maîtresse de mon argent de poche (je n'étais pas maîtresse tout court)(donc je n'avais pas suffisamment d'argent de poche)(CQFD), et j'avais suggéré à ma mère d'acheter ce livre (d'autant plus que ma mère tient la bibliothèque du village, et que du coup, on les a un peu gratos, les bouquins, avant de les mettre en rayon).
C'était suffisamment rare que je réclame à acheter un livre pour qu'elle me le procure le lendemain de la demande... (sœurs d'un été, je viens d'en retrouver le titre, et par la même occasion de situer qu'il était sorti en 2001, un peu avant ma première expérience à moi... il s'en est fallu de peu pour que je ne lise jamais de bouquins sur le sujet avant de passer à la pratique)(cela dit, ça ne m'a pas forcément aidée...)(hm...).

J'ai dû le lire en une soirée, ce livre, avide de trouver le moment où je découvrirais cette "ambiguïté". En tout et pour tout, il devait y avoir 2 phrases (et heureusement que je ne les ai pas loupées). Mais ça m'avait suffi pour juger que ce livre était formidable... je ne voudrais pas le relire, j'imagine que ça ne serait plus le cas maintenant. Comme quand on prend la peine de revoir Olive et Tom (oui, en fait, paraît qu'Olive et Tom, c'n'était pas si formidable)(blague à part, j'aimerais bien aller voir la fiche bibliothèque, pour voir s'il a été emprunté, tiens...)(je parle du bouquin, pas d'Olive et Tom...).

Quand j'ai découvert la collection "toupie" (en fait, c'est "KTM édition", une édition exclusivement livres de lesbiennes, fait par et pour les lesbiennes, qui se reconnait par une petite toupie sur la tranche du bouquin, d'où mon raccourci:"la collection toupie"- raccourci qui n'en est pas un, mais bon... qui a compté le nombre de lettres, hm?), il y a quatre ou cinq ans, j'étais comme une grand-mère devant un arlequin (je ne parle pas des bonbons): au taquet. A la fn*c, j'épiais les rayons pour trouver la fameuse toupie (ah ça, non, je n'allais pas demander à quelqu'un de me trouver tous les livres de la collection, pour ça je me débrouillais toute seule, étant donné que le simple fait qu'on puisse soupçonner vaguement que j'étais peut-être une lesbienne me donnait la chair de poule...), hop, coup d'œil discret à la quatrième de couverture, hop, passage en caisse. Un bol que sur ces livres, il n'y ait pas en gros le drapeau gay, pas sûre que j'aurais osé acheter (en même temps, peut-être que j'aurais trouvé l'édition plus tôt... non parce que le coup de la toupie, quelqu'un peut m'expliquer ce que ce symbole a à voir avec l'homosexualité???).

Bon, je dois dire que ce genre de bouquins, souvent, en 2 jours, c'était affaire classée. Mes fantasmes étaient assouvis, mais pas forcément mon cerveau... Le niveau d'écriture ne dépassait pas forcément la page d'histoire d'amour torchée dans les magazines bas de gamme (oui, il y a des magazines haut de gamme). Du moins pour ceux que j'ai lus.
N'empêche que ça parlait de goudou, et il y a une époque de ma vie où, tant que ça parlait de goudou, ça m'allait (ensuite j'ai découvert que c'est pas forcément parce qu'on était goudou qu'on était une personne bien)(dommage, ça m'aurait simplifié les choses: j'aurais été sûre d'être une chouette fille, he he!! alors que bon, en fait... bref)(naaaan, je ne dis pas ça pour que vous me brossiez dans les commentaires, rhôô, tout de suite: je sais que je suis une chouette fille pour L, et c'est ce qui compte)(peut-être bien que j'ai quelque chose à me faire pardonner, mais je n'en dirai pas plus...).

Et puis, j'en ai lu de moins en moins, de ce genre de bouquins à l'eau de rose. Faut dire, je passais à la pratique, avec L, donc, j'avais moins besoin d'imaginer, de lire de belles choses qui concernaient uniquement le côté goudou de la force...

La semaine dernière, j'ai été prise d'un relan, un come-back de cette littérature à 2 balles. Vous savez, comme quand vous avez une envie soudaine de regarder des vieux clips de Francis Cabrel ou de Gala (na na na na na na na, na na na, na na...). Bon, quand je dis "littérature à deux balles", c'est abusé, parce que mine de rien, ça a quand même son prix, ces bouquins...

J'ai lu "émoi, et moi". Heu, déjà, le titre, hm, comment dire... mais, bon, la petite toupie me faisait savoir qu'il y aurait une histoire d'amour de filles à l'intérieur. C'est comme vous quand vous allez chez le coiffeur/ le dentiste/votre grand-mère: vous lisez les torchons sur place, et vous n'osez pas le dire, mais vous aimez ça (je me permets de l'avouer à votre place), de voir les stars en maillot, ou les stars avec la tronche de tous les jours. Oui, c'est vrai, moi, je les paie, mes bouquins, mais le plaisir est le même... et je ne les trouve pas chez mon coiffeur, moi (si vous avez des adresses...), alors il faut bien que j'assouvisse autrement. (en même temps, j'aime aussi les torchons des coiffeurs, soit dit en passant, que pour rien au monde je n'achèterais)(quoique, celui avec Ségo en maillot...).

Bon, donc, voilà, j'ai lu un petit livre de lesbiennes, ça ne cassait pas des briques, mais ça se lisait, quelques petits passages sympas (vous êtes en train de vous dire "tout ça pour çaaaaa!", mais en même temps, qu'est ce que vous voulez que je vous dise de plus... je suis nulle en résumé d'histoire, et pareil en critique littéraire).

Sur ce, après ce petit passage à vide récréatif, je m'en vais me remettre à la vraie littérature... Mab, dépêche-toi d'être éditée, qu'on trouve enfin dans un bouquin la qualité et la qualité...

lundi 7 juillet 2008

ViEuX ZeStE...

Comme j'avais commencé à vous le dire hier: je suis vieille (nan, mais il y a un moment où je vais assumer, et arrêter de vous bassiner avec ça, c'est promis! Ne serait-ce que par respect pour ceux qui viennent ici et qui sont VRAIMENT vieux... ok, je barre ce que je viens d'écrire).

Partir en week-end, ça donne l'occasion de respirer l'air pollué d'ailleurs, voir de nouveaux immeubles paysages tester des p'tites choses coquines dans des nouveaux endroits. On a tous besoin de partir, de temps en temps. Non, mais c'est vrai. Surtout, en fait, pour s'apercevoir qu'on est quand même bien, chez soi, qu'on n'a pas trouvé mieux ailleurs...(pour Polysémie: référence à la chanson de ton idole, "les murs de poussière").

Oui, oui, partir, partir... Partir, ça va bien un moment...

Je suis très heureuse d'avoir retrouvé notre petit appart' avec:

- la douche qui fonctionne avec un jet parfaitement réglé
- les draps qui sentent si bon
- mon joli petit piano qui fonctionne tellement bien
- mes CDs, qui sont mieux que les vôtres et que ceux de n'importe qui ( ok, c'est mon opinion personnelle...)
- ma possibilité de vaquer à telle ou telle occupation sans me préoccuper des autres
- l'obscurité totale dans la chambre (et l'air ravi de ma copine quand je ne me réveille pas à 6h30 avec le soleil)
- les gentils voisins

Je me rends compte que je suis vieille aussi car je suis devenue une fille raisonnable. Et samedi, il faisait chaud, à Solidays. C'est pour cette raison que j'avais vissé sur ma tête la jolie casquette jaune offerte gracieusement par le festival... eh oui!!!(même pas honte)(pas moi, en tout cas... L, peut-être un peu...).

La preuve en image, s'il vous plaît!!!!



... comme le dit la casquette: Giga la vie!! faut vraiment être vieille pour oser porter ça sans avoir peur du ridicule... et sachez que ça pullulait en vieilles personnes raisonnables, Cariiiiine, hein qu'il y avait pas mal de gens avec cette casquette?!!! (non, parce que sinon, pas sûr quand même que j'eusse osé la porter...)(non, parce que ça ne se voit pas sur la photo, mais parfois le soleil tapait fort). Toutefois, il y avait des originaux, hein, faudrait pas croire. Il y en avait qui l'avaient mise en arrière, d'autres à l'envers, et encore d'autres sur le côté. Moi, je suis restée dans la position classique. Comme une vieille.

Retour sur les autres propositions?

... non mais franchement, un saut à l'élastique... je suis désespérée de voir à quel point vous pensez que je suis allumée...!!! par contre, j'ai adoré regarder les têtes des gens avant/après les sauts. Et je reste admirative de ceux qui osent...

... pour le coup, j'aurais pu serrer la patte de Thomas Dutronc. Mais je n'ai su qu'à 20h qu'il y avait une séance dédicace à 19h...

... pour le stand "parents d'homo", non mais vous rigolez... ma mère commence à agir avec L comme avec une belle-fille, laissez-lui faire son chemin en douceur... les parents d'L? heu... laissez-les planer encore un peu, on est bien, là comme ça, pour l'instant ça nous va...

(S)oLiDaYs !

Vous vous souvenez, quand je vous ai dit, il n'y a pas si longtemps que ça, que j'étais mi-jeune, mi-vieille? Bon, eh bien ça y est, j'ai la réponse définitive. Je n'ai pas fait un bilan psychologique, j'ai juste vécu un week end à Paris, et la réalité m'est apparue en pleine face tout au long du week-end.

Comme l'excellente nouvelle petite lectrice grafokoy l'a deviné grâce à mon imparable jeu de lettres mélangées (merci aux vieux lecteurs d'avoir laissé l'occasion à des plus jeunes de répondre, et pourtant je sais bien que vous aviez tous deviné, vous êtes vraiment formidables), nous étions ce week-end à Solidays, Paris.






Solidays, c'est un événement de folie. 3 jours de concerts, des animations, des stands hétérosexualité/homosexualité/bisexualité/trans-sexualité/SOS sexualité/etc-sexualité (si quelqu'un ne s'est pas retrouvé sur au moins un stand, c'est qu'il est p*tain de compliqué), des manèges, des jolies filles (v's'avez raison, quand on a sa p'tite copine qui lit son blog, il y a des choses qu'on ne peut pas dire...).

Solidays, c'est des stands de bouffe de toutes formes, du sucré au salé, du végétarien au carnivore, du calorique au... calorique (ah oui, non, y'avait pas de cabane alimentation weight w*tcher).

Solidays, c'était des personnes de tout bord, over-over-open-minded: la preuve, L a même osé me mettre une main aux fesses tenir la main 29 secondes (ah ben, ça, je m'en souviens, j'ai mis une croix dans mon calendrier; la dernière fois c'était le 4 juillet 2004 à 23h52, elle était bourrée).

Solidays, c'est en premier lieu un festival contre le sida (en même temps, qui est pour le sida?), et pour le coup j'aimerais bien savoir la part de la tune qu'on a donné qui va à la recherche... enfin, bref.

J'en avais déjà plusieurs fois entendu parler, de ce festival, mais c'est la première fois qu'on le faisait, avec L. On a été agréablement surprises. On ne peut pas le nier: c'est super bien organisé. Y'a juste un hic: les bons concerts sont trop tard... ah, tiens, voilà une preuve du fait que je suis vieille.

Nous, on n'a pas fait le festival trois jours, avec une tente plantée à côté des basses (hop, une deuxième preuve du fait que je suis vieille). On a juste choisi un jour. Enfin, "choisi", c'est pas forcément le terme: on aurait voulu y aller vendredi, pour voir Jim Murple, Micky Green, et Moriarty. Sauf qu'L bosse le vendredi... nous y sommes donc allées le samedi, en sachant qu'il y avait Thomas Dutronc, Aaron, Yaël Naïm, Grand corps malade, MC Solaar, Asa, et Cali (parmi d'autres, mais c'est surtout pour eux qu'on a choisi cette date plutôt que dimanche).

Bon, eh bien sur ces 7 artistes qu'on voulait voir, on en a vu finalement 2: Cali et Asa... parce qu'on est parties vers 20h (une troisième preuve du fait que je suis vieille). C'est qu'on était là à 13h, aussi, ça commençait à faire un peu longuet, et puis les artistes qu'on aurait absolument voulu voir (paraît qu'il y avait même Jeanne Cherhal, dans la nuit, Carine, fais moi souffrir en disant que tu l'as vue...)(ah oui, il y avait Carine, aussi, aux Solidays!!! bon, elle nous a magnifiquement snobées, hein, mais on ne lui en veut pas...), ils passaient vraiment tard, et limite on n'aurait pas pu les voir à cause du dernier métro et tout. Donc, Thomas Dutronc, on s'est dit qu'on le verrait de toutes façons dans un prochain concert tout seul, tant pis pour les autres...

Bon, ben Cali, c'était Cali, hein... c'est bien la troisième fois que je le vois, j'en suis toujours aussi amoureuse... je sais, je sais, c'est pour les p'tits jeunes, mais je peux pas m'empêcher, c'est comme ça (mab, défend moi...). Et Asa, formidable... mais si, vous connaissez, c'est celle qui chante "there's a fire on the montain...", une p*tain de voix.

Je vois décliner votre attention à la lecture de mon trop long message, alors je vais vous faire participer un peu: on va voir si vous commencez à me connaître.
Lors de ce festival, j'ai fait quelque chose que je n'avais jamais fait, à vous de deviner (à noter que toutes les réponses auraient été possibles)(mais il n'y en a qu'une vraie):



La preuve en image demain...(je suis sympa, je vous fais juste cliquer, parce que je ne vais pas vous faire suer à mettre un commentaire).

Bon, et puis voilà, Paris, Paris, une petite expo photos d'Annie Leibovitz le lendemain, et je mets une petite vidéo pour faire grimper mes GA les incultes qui ne connaîtraient pas Annie... (et en même temps, je n'ai connu que très récemment. Mais c'est pour donner l'impression que je suis quelqu'un d'ultra-cultivé).




... et puis, retour à Lille. Temps moche, températures pas terribles, vive le nord, vivent les vacances... retour à ma vie palpitante: je dois aller dégivrer le frigo. Youpi...!!

ps: qu'on vous tienne quand même au courant: le volet est réparé!!!!!!! eh ouais...

vendredi 4 juillet 2008

BlOg En WeEk-EnD !

(faut bien savoir se reposer un peu... ce blog n'est pas du genre à faire travailler plus une zeste pour gagner plus... d'ailleurs, j'attends toujours ma tune).

On s'en va en p'tit week-end!! ... Saurez-vous deviner la destination? (ceci n'est pas un concours)(je vous l'ai dit, je ne sais pas dessiner)(mais que ça ne vous empêche pas de répondre)(sinon c'est pas marrant)(allez, un effort, quoi)(faites au moins semblant).

?


... ciao les bambins!

ViCtOiRe !!!!


... j'aimerais bien vous faire croire que ce dessin est de moi, d'autant plus que j'ai dû enlever la signature du dessinateur à cause d'un message personnel (mais ne tremble pas, frida, rien de sexuel non plus...). Mais, non, j'ose vous avouer qu'en dessin je n'ai vraiment aucun talent. (En tout cas pour vous; pour les élèves, je suis une star quand je croque une maison avec une cheminée, sur le tableau, eh ouais, chacun son groupuscule de fans...)("croquer", ça veut aussi dire manger, pour les moins bons en vocabulaire). Je vous laisse imaginer qu'ailleurs, j'en ai. Du talent. Mais je ne répondrai de rien si l'on me demande dans quel domaine...

Bref, ce dessin, en fait, je l'ai remporté en suant des gouttes sur le blog de Bertrand en comptant les commentaires un par un (en fait, j'ai quand même eu une petite aide, mais chut): en effet, un concours digne de tous les meilleurs concours du monde avait été mis en place (je dis peut être ça parce que j'ai gagné, he he!!): Bertrand faisait cadeau d'un dessin personnalisé à celui ou celle qui mettait le 1111ème commentaire sur son blog... eh ben voilà. Ce fut moi!!! (et quel commentaire!).

Pour une fois que je gagne à un concours, pour tout vous dire... ça fait plaisir!! (ok, ok, j'avais bien gagné une fois deux places de ciné avec mes boîtes de Tampax, mais ça ne compte pas, hein... c'était un jeu à gratter!)(alors que là, je vous jure que je n'ai rien gratté de Bertrand).

Une fois le concours gagné, il fallait encore donner un thème/une idée au dessin que l'on souhaitais avoir... C'est là que les choses se sont corsées (encore une fois, rien à voir avec toi, Frida...). J'aurais bien demandé un dessin de moi dans un lit entre Jodie Foster et Skye (ben, tant qu'à faire), mais ça faisait un peu midinette, fallait que je sauve la face. J'aurais bien demandé une petite caricature de Sarkozy sur n'importe quel sujet d'actualité, mais c'était trop facile. Tout ça pour dire que je me suis creusé la tête environ un week-end, pour décider qu'en fait je ne déciderais de rien, que c'était à lui de me dégoter le thème...

Bon, eh bien c'est "banco", j'adore. Comme quoi, on n'est jamais aussi bien servi que par les autres gens... En plus, c'est en plein dans ma période parano-mon-dieu-on-va-découvrir-qui-est-zeste... nickel!

Merci Bertrand!! Je suis en train de compter, paraît qu'il y en aura un autre à remporter au 2222ème commentaire!!!

(... cela dit, que ça ne vous donne pas des idées. Déjà, je n'ai aucune idée du nombre de commentaires chez moi, et je ne compte pas les compter un par un. Et ensuite, je vous l'ai dit, je ne sais pas dessiner...).