mercredi 20 février 2008

TrAiN-TrAin...

(ouais, c'est bon, je suis de retour, basta, bien sûr que c'était bien, bien sûr que je n'avais pas envie de rentrer, vous croyez quoi???)

Le train serait un moyen de transport agréable s'il n'y avait que nous qui le prenions. Genre une voiture, mais sur les rails, quoi. Avec un coin bar et des toilettes. Et puis, ok, aussi, une dame à tout faire (en jupe et blonde de préférence)(je ne rechigne pas sur le costume de la dame sncf). Et la possibilité de choisir ses horaires de départ. Mais voilà, ça n'est pas ça.

Après avoir gravi l'Everest pendant quinze minutes (c'est dingue comme la gare semblait loin de chez nous, tout à coup...) avec notre énorme sac, toutes heureuses que nous étions de partir, nous voilà arrivées puantes de sueur avec quelques gouttes qui perlaient sur nos petits fronts à la gare (il me semblait bien que ça n'était pas une bonne idée d'emmener 6 pulls, 3 manteaux, 5 paires de chaussures, la combi de ski de rechange, et la wii...). Entre deux reprises de souffle, nous avons levé nos têtes vers l'écran pour voir que notre train avait 40 minutes de retard, mais qu'il était quand même affiché voie E, vous savez, la voie tout au bout de... tout!
Bref, nous voilà rejoignant cette voie, pour y patienter 40 p*tains de minutes sur un banc. La transpiration, quelque part, ça doit altérer les connections du cerveau (ah c'est pour ça que les sportifs... non rien...), parce qu'arrivées là bas, nous nous sommes rendues compte qu'en fait, ça n'était pas notre train qui était en retard, et que donc, nous nous étions plantées, nous n'étions pas DU TOUT sur la bonne voie. Et que du coup, nous étions un peu à la bourre pour notre train... On rechausse (ça c'est pour la référence vacances au ski!) donc, tant bien que mal, sur le dos le sac numéro un, le numéro 2, le numéro 3, et la wii (qui a un sac pas pratique du tout, si les concepteurs me lisent... faudrait penser à mettre un scratch sur le devant...) pour courir vers notre destinée la voie A de l'autre bout... (Au passage, j'arrive à dire, entre deux souffles: "put*in ....alors.........ça .......... je... vais... le... marquer... sur... mon... blog". Voilà qui est fait).

Installation dans le train, hop, et rapide coup d'œil des alentours. Pas d'enfant qui couine à l'horizon, ni de fille qui cocotte (ah je supporte pas le parfum dans le train). En plus, bol terrible: on est dans le bon sens! La chance serait-elle de notre côté? Que nenni! (nan je l'utilise pas souvent dans le langage oral, mais je trouve que ça fait chic, quand c'est écrit). Voilà qu'arrive une pouf® (=marque déposée= la vraie pouf quoi) munie de sa bande de jeunes...

Au début, c'est la bande que j'ai remarquée. Voyez le tableau: Cinq gars + deux filles= pas possible de lire tranquille. J'ai vite vu qu'on allait se les farcir pendant tout le voyage, parce qu'il y en avait 2 qui avaient des surfs... (donc direction neige eux aussi, pour ceux qui ne pigent pas le rapport...) Mais finalement, ils se sont avérés très calmes, c'était ce que j'appelle une bande à papa: friquée, la bande à papa possède ordinateur/mp3/mp4/nintendoDS/portable-vidéo-télé/appareil-photo-dernier-cri/jeu-de-carte
-monopoly... et surtout, la bande à papa ne consomme pas de bière qui le rendrait vulgaire(bière= rots et vieilles blagues intempestives)(je parle pour le jeune qui ne se contrôle pas, attention, après il y a des gens qui savent boire sans être trop con...)(moi par exemple, ah ah), et la bande à papa ne hurle pas pour communiquer. Bref, la bande à papa a de quoi s'occuper en silence dans le train sans prendre la tête des autres voyageurs (merci le fric à papa...)

Mais voilà le hic: la bande à papa se trimballait une pouf®. Je ne l'ai pas remarquée tout de suite. C'est au bout d'une heure de trajet qu'elle a sorti les armes. Parce que, au bout d'un cinquième du trajet, la pouf® en avait déjà marre. (Nous aussi, remarquez, mais on le gardait pour nous, that's the difference...) A la limite, peu importe qu'elle en ait marre. Mais là, tout le wagon était au courant. "Il est quelle heure?" "et on arrive quand?" "il est quelle heure?" "et il reste combien de temps?" "il est quelle heure?" (oui en plus 'fallait lui répéter 10 fois...) Ne tenant plus assise, la pouf® s'est levée pour trimballer son petit cul de pouf® devant les yeux des mâles. Et ça se met d'un côté des sièges, et ça se met de l'autre côté, et ça passe sa main dans les cheveux, et ça redemande l'heure... (et moi qui commence à dire à L que je vais lui foutre une tarte avant l'arrivée)(mais non, pas une tarte à L, une tarte à la pouf... je ne suis pas du genre violente avec ma copine, tout de même...) Bref, à un moment M, la bande à papa a l'idée saugrenue de jouer au monopoly. Bien mal leur en a pris...
La pouf® décide de jouer avec eux. 4 places autour du jeu, la pouf® n'en a que faire, elle se glisse entre deux garçons, les voilà saucissonnés pour jouer. Frotti à gauche, frotti à droite, ho ho, c'est trop drôle le monopoly... Le wagon entier était au courant du cours de la partie. "ho, case prison, qu'est ce que je faiiiiiiiis??? je peux sortir commeeeeeent? ho, j'achèèèèèèèèèète!!! c'est chez moiiiiiiiiiiiiii!!!" Je ne rêvais que d'une chose: basculer les petites tablettes pour interrompre cette mascarade... (celui là non plus je ne l'utilise pas à l'oral, tiens...)(sauf quand je veux crâner)
Après la partie, la pouf® a admiré un peu à l'oral ses amis et leurs accessoires. "Oh, tu as un bel appareil photo, oh, il marche comment? tu me montres? et ton portable, il lit les divx?" Oui, en fait, la pouf® sait comment plaire aux garçons: elle leur montre à quel point elle est conne naïve, et innocente, et pure; les fils à papa adorent savoir qu'ils peuvent étaler leur science et aider une pauvre connefille sans défense...
Ah, si j'avais pu savoir la suite de leur histoire, j'aurais parié toute ma menue monnaie qu'en une semaine de ski, elle aurait emballé au moins deux, voire trois de la bande à papa. Et brisé le coeur des 5 gars, voire de l'autre fille qui était mille fois plus jolie mais complètement effacée derrière la pouf®.
Après avoir entendu l'heure 52 fois, nous sommes enfin arrivées à bon port...

-Vacances!!!-

Le retour en train a été tout aussi animé. Point de pouf® à l'horizon, ni de bande à papa® (copyright, tiens!). Mais une enfant de 5 ans qui parlait avec sa mamie, entre autres sujets délicats, de la constipation dont elle avait été elle même victime pendant 4 jours ("mais pourquoi tu rigoles mamie, c'est pas drôle..."), un vieux dégueulasse qui raclait sa gorge toutes les 5 minutes (ce qui n'est pas terrible quand nous même étions en plein sandwich à 5 euros)(ce qui m'a fait encore une fois dire: "p*tain je sais pourquoi je suis lesbienne")( et aussi que c'est cher payé, 5 euros pour un bout de baguette avec une tranche de frometon), une qui s'est cocotée 1heure avant qu'on arrive, et une odeur de pipi insupportable (qui a raté la cible des toilettes du train numéro 25756 voiture 5? dénoncez!!!!).

Voilà, tout ça pour reprendre mon message du début: je cite: "Le train serait un moyen de transport agréable s'il n'y avait que nous qui le prenions. Genre une voiture, mais sur les rails, quoi. Avec un coin bar et des toilettes. Et puis, ok, aussi, une dame à tout faire (en jupe et blonde de préférence)(je ne rechigne pas sur le costume de la dame sncf). Et la possibilité de choisir ses horaires de départ. Mais voilà, ça n'est pas ça."


Bon, ça n'est pas tout, il faut à présent que je fasse mon petit tour de blogs et que je réponde à vos commentaires...

6 commentaires:

  1. Quelle aventure! mais le ski c'était bien, il a fait beau, il y avait de la neige... vous êtes bien reposées?!

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  2. mdr ah ça les voyages en tran c'est toujours pleins de surprise !!!! Nous on avait eu le droit au bébé qui pleure et au mec qui joue avec son sac plastic tout le trajet, j'ai bien cru que ma femme allait l'étouffer avec son sac lol

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  3. Welcome back, t'as la trace des lunettes? T'es bronzée? Tu vas bien? Le truc à faire avec une pouf c'est réussir à l'isoler avec la critique de la raison pure ou Ethiques à Nicomaque, le temps qu'elle comprenne ce qui lui arrive t'es rendue à Val d'Isère.
    Schüss

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  4. --> poppie: oui, oui, oui, et oui!
    --> sandra: à la limite, j'aurais préféré le bébé qui pleure...
    --> vieux félin: pas de trace de lunettes, un peu de bonnes couleurs sur les joues, ce qu'il faut quoi... pour les bouquins, je les avais pas sur moi lors du trajet...(p'tain je savais qu'il y avait des choses essentielles à pas oublier, pourtant...)

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  5. Ehhh c'est chouette, tu rentres pile poil pour le débat sur l'éducation, la morale et le civisme!
    Alors, qui c'est la gentille gouine qui va faire chanter La Marseillaise à ses loupiots en classe, hummmmm?

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  6. --> l'emmerdeuse: Ah non! la marseillaise, c'est pas nouveau... c'est du réchauffé! par contre, le calcul, c'est vrai qu'on n'en faisait plus, mais alors plus du tout (d'ailleurs qu'est ce qu'une addition?), HEUREUSEMENT qu'ils le remettent au programme... tsssssss... même pas envie d'en parler...

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