lundi 30 juin 2008

FréQuEnCe ZeStiEnNe...

Vous connaissez l'adage qui dit "moins on en fait, mieux on se porte" "moins on en parle, plus on en fait?", ou le "plus on en parle, moins on en fait!"?. Vous trouvez que j'en parle beaucoup, du sexe? Bah, je vais répondre à votre place, allez... pas tant que ça (un peu plus depuis que vous vous êtes roulés pour avoir des sondages chauds, remarquez). Et pourtant, je ne suis pas une nymphomane.

Attention, n'allez pas croire que je fais partie de ceux qui ne "sexent" pas, houla, comme vous y allez, tout de suite. On vous donne "ça" (je montre un doigt), vous comprenez "ça"(je montre un bras)! Non, je pense être dans la moyenne, je vous dirai ça quand vous aurez voté (et j'espère que vous allez être honnêtes, c'est pas beau de mentir). Quelle station, pour moi? Vous avez voté, hein, que je ne vous influence pas... bon, eh bien, je suis plutôt radio chérie fm (ceux qui ne sont pas allés voter ne vont pas comprendre pourquoi je parle de cette radio)(et rétablissons les vérités: je n'écoute pas chérie fm).

Au départ de ma relation avec L, disons que nous étions plutôt nrj, mais il faut dire aussi que nous nous voyions une fois le mois, et que donc, nous quittions rarement le lit, lorsqu'on avait la chance de se voir 48 heures d'affilée...

Et puis ensuite, nous nous sommes installées ensemble, et là, nous sommes vite passées au mouv', voire à contact fm. Parce qu'on a eu un boulot, et que la routine a fait qu'on a vu qu'il n'y avait pas que le sexe dans la vie. Même si c'est quand même quelque chose de chouette, que si ça n'existait pas, il faudrait l'inventer!

Et puis aujourd'hui, 5 ans plus tard, nous voilà à chérie fm, limite radio classique, un peu au grand désespoir d'L.

C'est qu'L, elle n'a pas les mêmes envies de radio que moi. L, si elle était la seule à décider, elle en serait certainement encore à NRJ, faut dire ce qui est. Sauf que je dois être moins programmée pour cette station-là, faut croire... c'est que tout de même, c'est crevant, de faire l'amour!!! (je dis ça parce que je sais qu'L va bondir à cette phrase, hi hi...)... p't'être bien que j'en fais plus qu'elle. Faudrait qu'on pense à inverser les rôles (ça y est, L hurle!).

Cela raconté, je ne me fais pas de soucis: si ma longueur d'onde n'est pas la même que celle d'L, ce n'est pas pour autant que j'ai envie de changer de radio... Et il me semble que c'est bien là le principal!

ps: L m'a demandé si j'avais payé des gens pour voter "radio nostalgie"... c'est malin de cliquer ça et de ne pas mettre de commentaire...
pps: quant à moi, je me demande si L n'a pas payé des gens qui ont voté "NRJ"...

dimanche 29 juin 2008

MeS BeAuX-PaReNtS

(... quelle originalité dans le titre, je pressens le post génialissime... tsss...)

Bon. Fallait que je vous en parle un jour, mais j'attendais d'être bien installée ici et d'avoir toute la confiance de L pour avoir son agrément. C'est qu'on ne parle pas des parents de sa petite copine comme ça, sans crier gare... (d'ailleurs, pourquoi crier "gare", comme ça, sans rapport avec une quelconque choucroute... d'ailleurs, pourquoi parler de choucroute... bref...).

Les parents d'L, je les ai vus très vite après notre rencontre avec L. Mes parents aussi, d'ailleurs... comme ça, ça c'était fait.

retour en arrière: rencontre avec L sur le net, petites rencontres par-ci par-là dans les lits apparts de l'une et de l'autre, et pof: d'un commun accord, on décide de faire un chantier ensemble ( vous savez, le fameux chantier où on s'est fait prendre la main dans la... dans le sac).

Bon, eh bien, pour aller au chantier, d'habitude, je prends mon sac et le train. Eh bien, cette fois-là, j'avais pris le sac et mes parents en guise de taxi. Question d'économie, c'était plus facile d'être déposée directement par les parents que d'y aller seule à l'aventure. Eh bien, pareil pour L.

Alors, bien sûr, ça n'était pas prémédité, et si ça avait été prémédité, c'était plutôt dans le sens inverse: L devait arriver une heure avant, moi deux heures après, et toute la compagnie devait rester 5 minutes, le temps de déposer les sacs et de claquer la bise. Manque de bol, cette journée-là, nous sommes arrivées en même temps. On aurait voulu le faire exprès qu'on n'aurait pas réussi...

Mes parents savaient vaguement que j'avais rencontré L lors d'un ancien chantier, et les parents de L savaient vaguement qu'elle m'avait rencontrée lors d'anciennes vendanges... les informations ne coïncidant pas vraiment, nous priions pour que le sujet ne vienne pas, et nous prions encore aujourd'hui pour qu'il ne revienne jamais... Heureusement, les conversations se sont limitées à l'état de la route et aux observations météorologiques...

J'ai eu ensuite l'occasion d'aller plusieurs fois chez mes "beaux parents", je mets entre guillemets car ils ne sont toujours pas vraiment au courant de ce qu'ils sont pour moi...

Si les enfants essaient de reproduire le modèle de couple de leurs parents, je ne sait pas quel est le modèle que je suis censée suivre...

Le père d'L est un agriculteur à fond la caisse. Pas le petit jardinier du dimanche, houla, attention, il a ferme, tracteurs, bêtes et compagnie... il se lève aux aurores, bosse comme un furieux dans son champ, revient une demie heure le midi, le temps de casser la croûte, et repart aussi sec dans un autre champ. Le soir, parfois, il est aussi dans son champ, parce qu'il y a des choses qu'il ne peut pas faire dans la journée. Un travail de malade, en fait; le métier d'agriculteur doit être le métier le plus dur du monde, et j'ai un profond respect pour lui, surtout quand je m'apprête à me prélasser sur la chaise longue et que je le vois partir en plein cagnard.
Comme tout agriculteur qui se respecte, il est au courant de la météo à la demie-heure près, tout au moins à l'endroit où se situent ses champs.

Ça doit être pour ça que les rares conversations qu'il a avec moi (le midi)(parce que le matin, je ne suis pas encore levée, et le soir, je suis déjà couchée), c'est un peu ça:
- Alors, Zeste, quel temps dans le nord?
- heu... ben comme d'habitude, pas terrible...
- ah ah ah!!
- et qu'est ce qu'il pousse, en ce moment, dans les champs dans le nord?
- heu... ben je ne vois pas trop de champs, en fait... on habite en ville!
- ah ah ah!!

La maman de L, elle n'est pas agricultrice, mais on pourrait dire qu'elle est cuisinière. Le matin, le midi, l'après midi, le soir, elle cuisine. Un truc de dingue. A 7h du mat', vous pouvez voir des calamars dans la casserole, et ça c'est pas terrible. Mais à 13h30, vous pouvez voir une multitude de desserts sur la table de la cuisine, et ça, je ne suis pas contre... Il va sans dire que ce qu'elle prépare est toujours succulent, forcément. Et très riche. C'est pour cela que l'après midi, quand on est chez les beaux parents, c'est sieste obligatoire...

Les parents d'L, ils sont du sudeuu. Ils ont le langage de là-bas, et quand je les ai au téléphone, ça me donne toujours un peu de chaleur, cet accent... j'adore. L n'a plus l'accent, malheureusement, même que quelque fois, elle dit "je t'appelle et je te dis quoi", et ça, c'est carrément mauvais signe... ou bon signe, c'est selon ce que vous pensez des gens du nord...
Les parents d'L, ils sont peut-être du sudeu, mais ils n'ont rien contre le nord. C'est pour ça qu'une ou deux fois l'an, ils montent à Lille... Et là, c'est plutôt marrant.

Si L s'est échappée de chez elle, c'est surtout parce qu'elle m'a rencontrée, et un peu parce qu'elle a trouvé du boulot ici. Pour ses parents, la première partie de la dernière phrase n'existe pas... son "CO", elle s'est bien gardée de le faire avant de monter me voir, même si elle m'affirmait haut et fort que dès qu'elle aurait un boulot, elle le dirait, à ses parents, qu'elle est avec moi...

En attendant (encore maintenant), on est censé partager le même appart, mais ne pas dormir dans le même lit... Pour en rajouter sur sa misérable vie, elle a fait croire à ses parents que j'avais la chambre et qu'elle, elle devait déplier le canapé lit tous les soirs (et d'en même temps me faire passer pour la s*lope qui a pris le meilleur).
Ça, c'est assez drôle. Parce que le canapé lit, on ne le dépliait quasi jamais (ça a changé depuis que notre volet de chambre est cassé). Et quand on le dépliait, c'était moi qui m'en chargeait (vu qu'L a un peu deux mains gauches de temps à autre). Du coup, le jour où ses parents sont montés et qu'elle n'a pas réussi à le déplier devant eux, à mon avis, ils ont cru moyen qu'elle faisait ça tous les soirs...

L, elle n'a pas fait son coming-out, et à mon avis, elle ne le fera jamais. Si j'ai été élevée dans une famille ultra libérée, L, c'est tout le contraire. J'aurais adoré être une petite souris pour voir comment la maman d'L lui a parlé de ses premières règles... parce que la sexualité, c'est sujet tabou-tabou-tabou, chez les parents d'L.
Quand je dis à L que ses parents ont bien dû faire au moins 3 fois l'amour pour les avoir, elle et ses deux sœurs, L se bouche les oreilles pour ne pas m'entendre... et c'est vrai que je n'ai jamais vu ses parents se faire ne serait-ce qu'un petit bisou... Je ne sais pas comment elle a réussi à être lesbienne, ma p'tite copine, parce que franchement, venant de ce genre de famille où on est pas ultra-ouvert, ça doit être encore plus difficile de se l'avouer.

Si L ne fera jamais son coming-out, elle ne sera jamais embêtée par les questions de sa mère. Quand la mienne me demandait sans arrêt si j'avais un petit copain, celle de L se gardait bien de lui parler d'amour...

Si L ne fera jamais son coming-out, il m'est d'avis qu'ils sont bien au courant de notre relation. Depuis cinq ans, zéro garçon ramené à la maison, ça commence quand même à faire sacrément louche, même vu de la campagne... Disons que ça nous arrange assez, au final, que le sujet ne soit pas étalé sur la table, pour l'instant. Tout est dans le sous-entendu. Les parents d'L sont assez sympas avec moi, et demandent à chaque fois de mes nouvelles. C'est que je commence à être sacrément louche, moi aussi, de n'avoir personne depuis 5 ans... et puis il y a eu cette fois où, dans la maison familiale, la maman d'L n'avait préparé qu'une chambre, alors que d'habitude, là-bas, nous avions chacune la nôtre...

Je me demande si ses parents se disent qu'un jour, il y aura, affichée sur le mur, la photo de L et moi à côté de celles du mariage de ses sœurs...

Le SiLeNcE De l'AnE O...

M'enfin... C'est que je ne vous ai pas encore parlé de ce week-end de rencontre entre bloggeurs!! Si toutes les langues de vipères qui traînent sur ce blog commencent à se dire que, peut-être, je n'en parle pas parce que je n'ai pas apprécié, mouarf, je leur ris au nez et à la barbe, si elles en ont!

Car ç'eût été marrant que je dévoile tout ce qui n'a pas été, de voir un autre point de vue que ce qui a été balancé un peu partout chez les autres, mais malheureusement ce n'est pas encore cette fois-ci que je vais cracher sur quelqu'un un gros mollard (j'aimerais bien, mais ce n'est pas dans l'équipe que j'ai rencontrée... et le pire, c'est qu'en fait je ne sais pas cracher, même après avoir vu Titanic), vu que ce fut une très belle expérience.

Donc, je fais bien partie d'une communauté. Cette communauté n'a rien de dangereux, et est plutôt bon enfant, ça c'est pour rassurer ma mère, le jour où les poules auront des dents elle me lira. Cette communauté n'est pas une secte, personne ne m'a demandé des choses insensées, et s'il y avait bien une personne en kilt, j'ose imaginer que c'était de son plein gré... (les gens sont bizarres, parfois...).

Bon, donc, pour expliquer le principe à ceux qui ne squattent pas chez l'emmerdeuse, dans l'appartement, chez bertrand, chez mb, chez eurêka ou encore chez kanou (et franchement, vous ne savez pas ce que vous perdez): tout est parti de chez Val.

Mais il faut encore remonter plus loin à la création de mon blog pour que vous puissiez piger à peu près mon état d'esprit.

J'avais décidé d'être anonyme, au début de "l'aventure", et pour tout vous dire, même L n'était pas au courant du fait que j'avais un blog. Et puis, au troisième message que j'ai écrit, j'ai glissé une fois au court d'un repas "tiens, au fait, j'ai créé un blog". Le surlendemain, L a daigné s'y rendre, et lire ce que j'avais pu écrire. Soit, ce n'était pas la belle prose d'aujourd'hui le même genre de message qu'aujourd'hui... mais ça lui a à peu près plu, tant que tout cela restait "anonyme". (Tant mieux pour vous, parce qu'autrement, tout le design serait bien autre que ce que vous voyez en ce jour...).

Bref, donc, garder l'anonymat. Et puis, de fil en aiguille, on a commencé à se sentir plus proches de certains blogs, dont nous avons fini par rencontrer les créateurs... l'anonymat était déjà un peu moins présent, je ne pouvais plus dire que j'étais blonde ni que je ressemblais à lara croft, de corps.

Puis vint le jour où Val, de l'appartement, proposa une rencontre réelle avec ceux qui squattaient chez elle virtuellement... ni une, ni deux, pas d'hésitation, nous nous sommes lancées dans l'aventure... adieu anonymat!! (enfin, en même temps, on n'était pas 500 non plus)(ça, ce sera l'année prochaine... le temps de grossir un peu la communauté!).

Samedi 21 juin dernier, donc, nous nous sommes rendues au lieu de rendez-vous, et si nous nous étions tous échangé les photos avant la rencontre, nous étions très curieuses de voir ce que ce mélange de bloggeurs donnerait!

Un parfait cocktail...(autant vous dire que c'était donc sympa d'être une rondelle de citron).

Je laisse le petit dessin croqué par Bertrand, plus connu sous le nom de donneur de fessées Levraoueger, avant de vous donner plus de détails (vous pourrez mieux apprécier le dessin en allant ici)(ah ben tiens, c'est chez lui).

... oui, bon, ça fait un peu peur, vu comme ça, mais en fait, personne n'a mordu personne (pas à ma connaissance, tout au moins...), et le seul hameçon auquel les gens ont mordu, c'est l'alcool préparé par l'un d'entre eux, qui a fui trop vite pour que je ne le rencontre... (il a fui avec son alcool, le fourbe... ou alors n'y en avait-il plu?)

Description succincte des personnages rencontrés:

Bertrand, donc, commençons par lui: toujours à trouver tantôt un jeu de mots, tantôt une référence de film;et cela une phrase sur trois, histoire de laisser respirer un peu son cerveau entre deux...(trois?) Autant dire que même s'il n'était pas lesbienne (à moins que?), c'était vraiment sympa de le rencontrer... comme quoi...

Kanou et Mab: Mab la grande bavarde, eh eh, c'est toujours bon d'avoir près de soi une grande bavarde quand on est une grande timide... Et Kanou, la grande géographe, eh eh, c'est toujours bon d'avoir près de soi une grande géographe quand on ne sait pas où se trouve telle région de France...

Eurêka, qui a osé venir malgré tout, envers et contre tout (heu? est-ce bien l'expression appropriée?). Eurêka, je l'ai fait un peu flipper avant qu'elle n'ose venir ("tu verras, le pire c'est quand tu arriveras à la station de métro, quand tu monteras l'escalator"...), et finalement, elle s'est certainement rendu compte que j'étais aussi timide qu'elle, héhé, c'est ça la magie de l'écran d'ordinateur... (Je n'ai de la gueule qu'ici, autrement je ne suis pas grand chose...).

Carine, et MB, que je ne connaissais pas très bien avant l'aventoura, mais qui m'ont donné envie d'en connaître plus... d'ailleurs, si j'ai un regret, c'est bien celui de ne pas avoir assez parlé avec elles... mais la timidité empêche parfois certaines choses, et je suis sûre que si la communauté se réunit un autre jour, il en sera différemment...

Val et L'Emmerdeuse, pour clôturer le tout (parce que je n'ai pas eu la chance de connaître les autres, étant donné que nous sommes arrivées un peu tard... grrrr... saleté de métier où on bosse le samedi matin... ah non, c'est fini, maintenant? bon, on trouvera bien une autre façon de se plaindre... vous connaissez les instits!). Bon, ben Val et l'Emmerdeuse, c'est Val et l'Emmerdeuse, hein... vous connaissez certainement mon engouement pour leurs blogs... disons que rien n'a fléchi, deux filles formidables avec une enfant tout aussi formidable (qui nous a montré par A+B qu'on pouvait rencontrer de jolies femmes par le biais d'un enfant... j'ai dit "rencontrer", pas "draguer", hm, s'entend bien...). Détail insignifiant à vos yeux mais qui a son importance: j'adôôôre la déco de Valérie, et je ne parle pas de la Valérie de la télé...
L en entend encore parler:
- L?
- hm...
- tu vois, sur la terrasse... ce serait joli, de mettre ça...
- hm...
- comme chez val et l'emmerdeuse!

- L?
- hm...
- tu vois, sur le mur, ce serait joli de mettre un tableau...
- hm...
- comme chez val et l'emmerdeuse, tu vois?
- hm... hm...

- L?
- hm...
- ce serait sympa d'acheter un canard et de le mettre sur la cheminée... comme chez val et l'...
- hm... mais on n'a pas de cheminée...
- ah ouais...

Bref, peut être qu'il y a des infos fausses, on ne va pas vous décrire la déco des stars bloggeurs, non plus. Mais vous voyez le genre... (Si vous revendez votre appart et qu'on peut le déplacer dans le nord, les filles, et qu'on peut y rajouter un peu de jardin, soyez sympa, prévenez-nous).

Voilà. Et puis nous sommes rentrées chez nous. C'était bien. Quoi, comment ça, "rien d'autre"? Mais c'est que tout a été dit ailleurs, et que, paraît qu'on n'a pas trop le droit de faire des copié-collé... D'où mon silence à propos de cette "aventure". Frustrée je suis de ne pas avoir pu être la première à en parler... tsss...

NB: pour enfoncer le clou une nouvelle fois, très triste de ne pas avoir rencontré chantal et vieux félin... qui auraient normalement dû être de la partie... grrr... tsss... hm...

FréQuEnCe RaDiO

eh eh... vous croyiez que j'allais vous demander si vous étiez plutôt RFM ou Virgin Radio? Non, mais, quand je vous ai dit que j'avais pigé que vous vouliez des sondages hot hot hot, je n'ai pas menti. Cela dit, y'aura bien un jour où elles s'essoufleront, mes idées en la matière, et où y'aura plus grand chose à demander à ce niveau-là... peut-être alors que je vous demanderai si vous êtes plutôt thé ou café, ou peut être alors que je fermerai la rubrique "sondage". Bah quand il n'y a plus rien à dire, il n'y a plus rien à dire, hm...

Bref, aujourd'hui, le sondage du jour va s'intéresser à la fréquence de vos rapports sexouels. Pas la fréquence que vous rêvez d'avoir, pas la fréquence que vous avez eu un temps dans votre relation, mais bien la fréquence actuelle. Et ce qui est chouette pour tout le monde, c'est que tout le monde est concerné. Comment ça, 22, une objection? Ah, merde, les célibataires... bon, ben alors seules les personnes en couple ont droit de vote... autant pour moi. C'est tout de même pas ma faute si vous n'avez pas trouvé tong à vos pieds en ce moment... cela dit, comme le sondage va rester une semaine, vous avez le temps de trouver la bonne taille. De tong. Oui, parce que le sondage sur les godes, c'est fini.



... bon, je peux raconter mon histoire, maintenant que vous avez fait joujou avec vos petits canards petites souris? Non? Bon, ben demain, alors, vous aurez en exclusivité mondiale l'étalage de la vie sexuelle de Zeste... (p*tain de suspens...)(hein, mab?). Parce que chaque sondage a (un peu) un rapport avec ma vraie vie. (Sauf peut-être le dernier, remarquez, tiens...)

(ne vous attendez pas non plus à un truc formidable, ça reste un blog).

jeudi 26 juin 2008

SoNdAgE... En MoDe "PaUsE" térieur

Le sondage? Quoi, le sondage? Tssss... j'essaie de vous donner des petites habitudes, et finalement je ne tiens pas mes promesses... vous m'en voyez désolée.

Pour tout vous expliquer, je ne suis pas du tout en panne de sujet, mais ma petite copine qui me sert accessoirement de designer de blog (les petites images qui, quand vous cliquez dessus, font apparaître le sondage, c'est elle) est en plein foot.

Oui, je sais, c'est bon, j'ai déjà fait un sujet dessus, vous savez ce que j'en pense, je sais ce que vous en pensez, et en même temps on ne change pas comme ça une équipe copine qui gagne. Je sais que je n'ai plus qu'à attendre la fin de la coupe du monde, ou d'Europe, ou de France (quoique, comme il y a l'Espagne qui joue, si j'ai bien suivi, c'est que ça doit être ailleurs qu'en France... ma culture géographique n'égale pas celle de kanou, mais tout de même...) ou de je ne sais quoi (mais en tout cas, pas de champagne)(la coupe)(coupe de champagne, ah ah, elle est bien bonne, celle-là)(excusez moi, je me sens un peu seule avec mon ordinateur, je me fais quelques blagues pour m'amuser)(j'aurais pu pousser jusqu'à "coupe de cheveux", mais je sais m'arrêter), et je récupèrerai celle qui a su conquérir mon cœur à coup de clavier (oh ouiiiiii). En attendant, je ne vais pas vous parler de la pluie et du beau temps parce que l'idée a déjà été prise ailleurs...

Qu'ouïs-je? Préparer le sondage avant? Eh eh... c'est sans compter que, quand j'étais en train de vous parler de culture, je taquinais de la boule de pétanque sur le terrain d'à côté... c'est que je suis une fille à multi facettes, voyez, mieux qu'un rubik's cube (que je sais faire à la perfection, soit dit en passant, je suis sympa de vous le dévoiler comme ça, au détour d'un message où je ne dis rien, ça s'appelle "meubler", mes gens, ou épater la galerie).
C'est con, parce que j'avais une bonne idée de sondage pour une fois, un truc plein de sens pour faire avancer la science... vous verrez cela bien assez tôt (mais ce n'est pas la peine de vous lever à 5 heures demain, ce n'est qu'une expression...).

Comme vous êtes toujours en train de lire, à attendre l'info principale du message, je vous dévoile que nous avons fait match nul, et que du coup, il se peut fort bien que nous rejouions la finale un autre soir. Je parle de la partie de pétanque, pas de foot.

Bon, ben "pas plus", comme dirait L à sa mère au téléphone (un jour, faudra que je vous parle de mes beaux parents, qu'on rigole un peu).

Sur cette profonde déception (car je vous rappelle l'information principale: pas de sondage en ce jeudi, et peut-être même que ce ne sera que samedi)(et je vous rappelle que ce n'est pas moi la responsable, ce n'est donc pas à moi qu'il faut envoyer les plaintes), je vous laisse.

Bien à vous, cordialement...

ZeStE LiT...

Des fois, je vagabonde sur le côté intellectuel de la force (peut-être bien que cette phrase ne veut rien dire). Je vais dans des musées, je vais voir des expos. Si, si. Et il m'arrive de lire des livres. Un truc de dingue, hein?

Bon, je dois dire que depuis l'arrivée du blog dans ma vie, j'avoue passer trop beaucoup de temps sur le net, à lire vos blogs à vous qui sont devenus un peu mes romans à moi.

Mais les blogs, ça ne peut pas s'emporter dans le métro. Tout au moins, pas avec mon portable de merde. Du coup, dans le métro, je lis. Le dernier bouquin que j'avais lu, j'en avais eu la source dans la bibliothèque de l'appartement, et la vache, comme c'était un bouquin de 1000 pages et que je n'ai pas tant que ça de stations de métro, j'ai mis du temps...

D'habitude, c'est mon frère qui me file les bouquins à lire. Parce que mon frère, c'est ma bible-iothèque (hop là, un petit jeu de mot qui n'arrivera jamais à la cheville de ceux de Bertrand... belle cheville, cela dit, le Bertrand, mise en exergue lors du port du kilt). Il est un pro pour les conseils de bons bouquins, mon brothe'. C'est lui qui m'avait filé Si c'est un homme, c'est lui aussi qui m'a fait découvrir Romain Gary, dont j'ai lu quelques bouquins qui m'ont retourné la tête assez pour m'intéresser à son histoire perso. Un truc de dingue, ce type (je parle de Rom-Rom'-oui, je me permets de lui donner un petit surnom-... mon frère aussi, remarquez, mais je vous en ai déjà touché mot). Bon, je ne vais pas m'étendre, parce que je n'ai pas envie de vous emmerder en parlant de choses dont vous n'avez probablement pas envie que je parle, je dis juste que pour moi, mon "best of Gary" (je suis sympa, je ne vous mets même pas un "top five"), ce fut la promesse de l'aube. Point barre (j'ai jamais compris pourquoi le "barre").

Le dernier livre en date conseillé par mon frère, c'était "les cerfs volants de Kaboul", de Hosseini (non, pas de Kaboul, ça c'est une ville, bande d'ignares... non mais je me permets, ce sera peut-être le seul post à moitié culturel de mon blog, qui sait...), qui a été de la folie de tonnerre de zeus.

La semaine dernière, j'ai fini ce livre, et je me retrouvais donc sans rien... je me voyais déjà prendre le 20 minutes à lire mon horoscope, comme vous tous... C'était sans compter mon petit passage chez mes parents. Ma mère aime aussi les livres, et sous son conseil, j'ai emporté le livre de ma mère. Je pensais l'avoir lu, pour tout dire, celui-là... limite si je n'tannais pas vieux félin de ne pas l'avoir lu. Parce que j'aime bien me foutre de la tronche des gens qui en lisent moins que moi, c'est plus facile (et en même temps, comme je ne lis pas comme je respire, disons que mes cibles sont difficiles à trouver, et qu'il y a rarement un livre que j'ai lu avant tout le monde... donc j'en profite quand je chope la bonne personne). En fait, ce fut le serpent qui se mordit la queue: j'ai emporté le livre en me rendant compte que je n'étais jamais passée outre la première page, ...

Ce livre, à chaque trajet de métro, je dévore. A chaque page, j'ai envie de pleurer. A chaque tournure de phrase, je me dis qu'il est bon, ce mec... A chaque feuille tournée, je me dis que je suis bien heureuse d'avoir lu ce livre avec ma mère encore vivante, histoire de rattraper les instants où j'ai un peu "ripé" avec elle, histoire de ne pas avoir trop à regretter, plus tard...

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, jour béni, j'ai eu droit à la voiture. Et qu'en voiture, c'est vachement plus difficile de lire un bouquin (j'ai essayé)(non je déconne). Du coup, je suis en retard d'un chapitre sur mon planning. Alors, vous permettez que je vous laisse deux secondes?

mercredi 25 juin 2008

Le DéFiLé De BoUlEtS...

Je vous ai déjà dit que j'étais remplaçante? Hm? Oh, c'est bon, ne vous énervez pas, c'est qu'à force d'écrire, d'écrire, on ne sait plus trop qui de la poule ou de l'œuf... Bon, eh bien, en ce moment, et jusqu'à demain, je suis sur un poste particulier. Quand la responsable brigade m'a appelée, il y a une semaine, j'avais pourtant cru que je commencerais mes vacances plus tôt que prévu:

- madame Zeste?
- oui?
- pour cette semaine, je vais vous donner un remplacement spécial... en fait, ce sont de petits groupes de soutien lecture.
- hm...
- des groupes de 4-5 élèves en cp. C'est votre mission, si vous l'acceptez.
- j'accepte la mission!!

... en fait, on n'a pas vraiment à accepter ou pas, de toutes façons, hein, (à moins de menacer de se mettre en congés maladie si on nous met sur tel poste... je n'ai pas encore usé de ce stratagème, je le garde bien au chaud) mais c'était pour embellir un peu le coup de fil, et vous faire croire qu'il y avait des rebondissements d'enfer sur les postes de remplaçant.

Bref. Je résume: groupe de 4-5 élèves. CP. Ah ah ah. Vacances!!!! (d'autant plus que je venais d'un groupe de 30 maternelles grandes sections, vous savez le poste "bâtard" ou vous avez des maternelles, mais pas de moment "sieste"...). Ben c'était sans compter les enfants que j'allais rencontrer.

J'ai eu affaire ni plus ni moins à un défilé de boulets. Vous voyez, dans chaque classe, l'élève qui galère, qui rame, qui lutte, à comprendre que B et A, ça fait ba, alors que d'autres en sont au déchiffrage d'"anticonstitutionnellement"? (c'est un exemple con, parce qu'en cp, ce mot là, on ne le rencontre pas souvent dans les textes, en fait). Ben, voilà, ce boulet-là, je l'ai eu multiplié par cinq. Autant vous dire que j'ai sué de mille gouttes.

Et de m'apercevoir qu'il existe différentes sortes de boulets.

Le numéro un, c'est celui que j'ai décrit plus haut. Celui qui me donne le plus de fil à retordre, parce qu'en fait, on ne comprend pas bien ce qu'il ne comprend pas.
Un exemple: le mot "moto". Vous lisez "mo", vous lisez "to", vous lisez "mo-to", vous lisez "moto", et vous pensez à gérard klein.
Eh bien, le boulet numéro un, je n'ai pas pu le filmer parce que respect de l'anonymat, etc, mais je vais essayer de vous retranscrire au mieux:

Boulet 1: m...m....m...m et o... mo... m et o... mo...
t....t....t....t...t...t...t...t et o... to... t...t... t et o... to...
zeste: donc? quel est ce mot?
Boulet 1: m...m....m...m et o... mo... m et o... mo...
t....t....t....t...t...t...t...t et o... to... t...t... t et o... to...
zeste: donc? quel est ce mot?
Boulet 1: m...m....m...m et o... mo... m et o... mo...
t....t....t....t...t...t...t...t et o... to... t...t... t et o... to...
zeste: donc? quel est ce mot?
Boulet 1
: m...m....m...m et o... mo... m et o... mo...
t....t....t....t...t...t...t...t et o... to... t...t... t et o... to...
zeste: donc? quel est ce mot?


... non, votre ordinateur n'a pas buggé. J'ai fait le test: c'est possible de lui dire dix fois "donc quel est ce mot", le boulet 1 répètera la même chose ad vitam eternam. Enfin, faut quand même espérer pour lui que non. Il associe "mo", il associe "to", mais sa mémoire de poisson rouge l'empêchera de joindre les deux... des fois, il y a même un gros "bug", et le boulet sort tous les mots qu'il connaît qui commencent par "mo". Avec du bol, il peut même tomber sur le bon mot, mais souvent, il vise à côté. Parfois, il vise même tellement à côté que le mot trouvé ne commence même plus par "m". Aspirateur. Souris. Ce qui désespèrera une zeste mais fera bien rigoler le boulet numéro 2.

Le boulet numéro 2, placé à côté, attend son tour de lecture en tombant 3 fois de sa chaise, en fouillant 15 fois dans sa case, en rigolant sans raison une centaine de fois. La niaiserie incarnée. Et quand enfin arrive son tour de lecture, rien ne sort. Le boulet numéro 2 ne voit pas la différence entre le "b" et le "d", et ça on lui pardonne, mais ne différencie pas non plus le A du C, et là on a un peu plus de mal à lui pardonner... Difficile de lui faire dire que B et A, ça fait "ba". En fin d'année, ça fait quand même mal au cœur, surtout quand on sait que ce boulet numéro deux passera en ce1 à l'ancienneté, vu qu'il a déjà repiqué son cp. J'espère qu'on lui prévoit un kit sous marin. Le boulet numéro 2 rigole à tous les mots du boulet numéro 1. Train, aspirateur, souris, tout lui fait penser certainement à une situation cocasse de sa vie. Ou alors les connections sont mal faites dans sa petite tête et il rigole pour rien, en fait. J'aime à imaginer que c'est de la première solution qu'il s'agit.

A côté des boulets 1 et 2, qui sont de loin les plus lourds cas de ce groupe de soutien dont on m'a fait "cadeau", il y a les boulets 3 et 4. D'autres sortes. Eux, ils sont plutôt "normaux", je ne vais pas vous les décrire plus que ça, parce qu'ils ne sont pas si désespérants... par contre, ils ont un peu de mal à se concentrer, même s'ils sont dans un groupe de 5 enfants, vous imaginez bien pourquoi.

Il y a enfin le boulet number five. Lui, je ne comprenais pas pourquoi il était dans le groupe, au départ. Il lisait limite mieux que d'autres qui avaient eu le droit de rester dans leur classe. Même des mots archi-compliqués. Mais j'ai ensuite trouvé la faille: le boulet 5 déchiffre sans rien comprendre à ce qu'il lit. Comme si vous, vous lisiez: papégératibofemapepidè. Vous savez le lire, mais vous ne comprenez pas. (Ne vous inquiétez pas, moi non plus, ça ne veut rien dire). Le boulet 5, tout ce qu'il lit, il ne saisit pas.

zeste: qu'est ce que ça veut dire: "le chien est mouillé"
boulet5: heu... attends, je réfléchis...
zeste: ...
boulet5: ...
zeste: ...
boulet5: ... heu... je sais pas...
zeste: le chien, tu sais ce que c'est?
boulet5: oui
zeste: et "mouillé"? qu'est ce que ça veut dire?
boulet5: heu... attends, je réfléchis...
zeste: ...
boulet5: ...
zeste: ...
boulet5: ... heu... je sais pas...

Notez que le boulet5 sait quand même ce qu'est un chien, et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait plaisir à une zeste, de voir qu'il connait tout de même un mot de vocabulaire.

Tout ça pour dire que les 5 boulets que je me suis farcis pendant une semaine, c'était loin d'être des vacances. Trèèèès loin. Tout ça pour renforcer la thèse qui dit que le nombre ne fait pas la joie ou le malheur d'un enseignant. M'enfin, ces 5 boulets parmi une classe de 30, ce serait quand même du lourd...

ps: imaginez bien que le fion/foin du message précédent, c'était trivial...
pps: si vous vous attendez à ce que l'on solde les objets de la boutique zeste, que dalle! Vous pouvez donc continuer à commander au prix d'origine...

mardi 24 juin 2008

De La NéCeSsiTé De PréPaReR (un peu) LeS ExErCiCeS DeS éLèVeS...




choisis entre "oin " ou "ion":


le f____.

(une seule réponse possible)


lundi 23 juin 2008

Mi JeUnE, Mi ViEiLlE, MiMoLeTtE

Je suis une jeune vieille, ou une vieille jeune, tout dépend des points de vue.

Tantôt j'ai des goûts de jeune, et tantôt des goûts de vieille.

Par exemple, j'ai compris pourquoi vous étiez sympa avec moi quand j'ai avoué que j'avais été fan de niagara: en fait, comme quelques uns sont plus vieux que moi, ici, faut croire que le groupe niagara, ils l'ont connu à la bonne époque. Dans ce cas précis, moi, j'ai des goûts de vieille. Mais ça, seuls les jeunes qui viennent ici comprendront.

J'ai aussi saisi la raison pour laquelle vous n'aviez pas voté pour mon panel de filles: parce que dans ce panel de filles, il y avait alizée, et dans ces cas-là, j'ai des goûts de merde jeune. Et ici, il n'y a personne de moins de 12 ans(quand je vous dis que je me sers un jour de tous mes sondages...)(bientôt, je trouverai une utilité au dernier...).

Bon, à 27 ans, que voulez-vous, je tergiverse entre l'une et l'autre catégorie.

Des exemples précis de ma vieille jeunesse, ou de ma jeune vieillesse?

Je suis jeune quand je conduis avec la musique à fond, et quand je chante hurle par dessus (je vis la chanson, comprenez...). Quand je suis passagère et que je fais passer mon bras par la fenêtre pour jouer avec le vent (main qui décolle, main qui atterrit, selon l'inclinaison -je déteste la clim qui me tue mon petit jeu...).
Je suis vieille quand je conduis et que je respecte les limitations de vitesse. Et que je ne conduis jamais bourrée- en même temps, je ne suis pas souvent saoule, ça limite les occasions...

Je suis jeune quand j'ai un bouton sur le pif, jamais blanc car toujours percé (je vous le dis: je suis jeune, impossible de "laisser mûrir" la chose).
Je suis vieille quand je devine où je suis susceptible d'avoir des rides bientôt...

je suis jeune quand je me fais draguer par le petit grand frère d'un élève. Je suis vieille quand je me fais draguer par le père.

Ça craint un peu, d'être une jeune vieille, parce que moi même je trouve pas ça fascinant, les vieilles qui tentent de se rajeunir par tous les moyens, et ça me plairait pas terrible d'être comme ça.
Cela dit, si vous me permettez, ça craint aussi d'être une vieille jeune, parce que je ne sors pas en boîte, je ne profite pas du bon temps qui m'est offert, je suis en couple stable depuis 5 ans, et je comprends que ça fasse jaser les jaloux dans les chaumières...

L, elle aimerait que je sois un peu plus vieille, parfois: prenons l'exemple des converses. Oui, j'ai moultes paires de des converses, comme tout le monde. Et je trouve ça trèèèèès joli de ne pas les lacer, comme les "djeunes", quand je ne vais pas à l'école (oui, parce qu'à l'école, je préfère paraître vieille). L, elle déteste, et m'oblige à les lacer... (des fois, je vais contre son bon vouloir, aussi, faut pas rigoler).

L, elle aimerait que je sois un peu plus jeune, parfois: par exemple, quand j'ai quelques envies de fécondation in vitro (ouais, ça fait pas terrible, comme terme, mais j'ai que ça pour moi, hein, alors, bon, v's'êtes gentils... 'suffit pas de coucher pour avoir un enfant, ici...).

Tout ça pour dire qu'à mon jeune vieil âge, je suis le cul entre deux chaises. Et Qu'L ne m'aide pas forcément à trouver la bonne assise...

( en ce qui concerne la mimolette, je ne la mange que "très vieille").

CrEvéE...

Pour en savoir plus, allez , , et .

(Quand les autres ont déjà bien bossé, pourquoi en rajouter?)

Sur ce, je m'en vais me boire un petit verre en terrasse... peut-être reviendrai-je ce soir en dire plus/moins/bien au contraire... ou pas!

vendredi 20 juin 2008

N'EsT pAs MaNuElLe Qui Le VeUt...

J'ai toujours rêvé d'être une manuelle. Et je ne parle pas du prénom, sinon, j'aurais mis un "m" majuscule. Dans le titre, la majuscule est mise, mais c'est un effet de style... (un jour, faudra que je vous explique quelques notions d'esthétisme...)

Quand j'étais petite, je me disais que je construirais ma maison à la force de mes baguettes bras. J'aurais pas voulu un truc immense, moi, je bavais sur les cabanes: les enfants qui avaient des cabanes dans les arbres, dans les films, et qui vivaient cachés, ça me faisait triper. (Bon, aujourd'hui, je vis bien cachée, avec L, mais pas tout à fait dans une cabane en milieu de forêt. On ne peut pas tout avoir).

Ensuite, j'ai grandi. La cabane, c'était quand même limite, vu que je voyais bien un piano par ici, un jaccuzi par là, et aussi une piscine mi-couverte, mi-découverte, histoire d'en profiter à toutes les saisons (j'étais réaliste et un peu les pieds sur terre- à ma façon, je vous l'accorde- malgré tout: dans le nord, une piscine découverte, ça ne sert que pendant les années de canicule)(remarquez, ça va p't'être devenir indispensable). Bon, tout ça dans une cabane, c'était pas forcément facile à caser. Du coup, je suis passée à l'idée de la fermette à rénover.

J'ai bien fait quelques chantiers, comme je vous ai déjà raconté, dans mon adolescence. Figurez-vous que ça ne m'a pas qu'appris à connaître le corps des autres. Pas que ça. Ça m'a appris à faire du mortier, à monter des murs en pierre sèche, et même à refaire une toiture. Ça vous en bouche un coin, je le vois, là. Soit. Le coin, vous pouvez de suite le déboucher, parce que seule, tout ça, je serais incapable de faire...

Y'a bien une autre solution pour les fermettes, vous me direz: avoir de la tune. Accessoirement, ça sert, parfois, d'avoir de la tune. Ça me fait penser à un côté de ma famille qui en a, de la tune, tiens. Ce qui est marrant, c'est les réunions de famille entre ceux qui ont de la tune et ce qui n'en ont pas. Je vous parle de ça, parce que j'ai une anecdote à propos des fermettes à rénover et des gens qui ont de la tune. Non, parce que mine de rien, je ne fais pas des "hors sujets" comme ça, sans raison.

Bon, donc, confrontez des personnes pleines aux as et des personnes manuelles sans trop de sous. Ce qui est marrant, c'est qu'au départ le vocabulaire est le même: ils rénovent tous une fermette.

Ce qui les différencie, déjà, c'est la vitesse à laquelle ils font la fermette. Les premiers, sans le sou, rament à finir la salle de bain, étant donné qu'ils ont dû attendre pour acheter le carrelage adéquat, pendant que les seconds, bourrés de tunes, sont en train de finir la piscine (escalier ou échelle, pour descendre dans l'eau?) au milieu de leur fermette en carré.
La seconde chose qui les différencie, c'est les mains des uns et des autres. Les uns ont des pansements aux doigts et des cornes aux mains. Les autres ont l'ongle long verni pour la dame et les mains nettes pour le monsieur. Ben oui, forcément, en fait, c'est pas eux qui ont fait le boulot, vu qu'ils ont de la tune. Faut pas être tarte, non plus.
En général, au bout de 10 minutes, ils changent de sujet, parce que ce qui les rapprochait, en fait, au final, les différencie. (Et après ils comprennent vite aussi qu'il ne faut pas qu'ils parlent de politique, entre eux...)

Bon, je suis instit. Devinez de quel côté je pourrais me trouver? Du côté de celui qui met 10 ans à finir la pièce principale, of course. Remarquez que j'emploie le conditionnel: parce qu'en fait, je ne pourrais me trouver dans aucun des côtés, vu que je ne suis pas manuelle (et je ne parle pas du prénom, encore une fois). Ce qui m'incite à croire que vous me lisez en diagonale... remontez dans votre lecture, je l'ai dit à la ligne 1.

Tout ça pour dire que c'est pas demain la veille que j'achèterai une vieille ruine à retaper. Même si c'est mon rêve.

Tout ça pour dire que notre volet roulant n'est toujours pas réparé...

jeudi 19 juin 2008

FaShiOn-ViCtiM DéçUe...

Je suis furax, faut que je vous explique. Non, parce que mon blog, c'est fait aussi pour gerber par les mots ce qui déborde en moi. C'est pas très sympa pour vous, mais en même temps, c'est pas de ma faute si vous vous êtes accrochés à moi (j'ai des preuves: y'en a qui sont venus une fois et qui reviennent... vous êtes maso?).

Bon, d'abord, permettez-moi de vous parler de mon corps... Je suis ce qu'on appelle une maigre née. Ça veut dire que jamais je n'ai dû faire de régime, nan mais partez pas tout de suite, c'est quand même pas de ma faute. Et puis vous êtes loin de vous imaginer ce que ça peut être, d'être une maigre née.

Déjà, il faut passer le cap difficile de l'adolescence, avec tous les jolis petits mots appropriés qu'on vous renvoie en plein votre tronche boutonneuse. Allez, je vais vous faire un petit medley des différents surnoms qui m'ont été attribués: squelette et tous ses dérivés (exemple: squelettor), baguette, ficelle, haricot, sequine, etc etc. Bon, tout ça, c'est à l'adolescence, collège et lycée... parce qu'après, à la fac, c'est le rêve de beaucoup d'être un peu "style anorexique" comme toutes les filles des pubs, kate moss, etc. C'était pas mon trip, mais je suis rentrée dedans malgré moi.

Bon, du coup, à un moment, on pensait un peu que j'étais vraiment anorexique, alors qu'en tout et pour tout, j'ai dû vomir 10 fois dans ma vie, dont deux gastros, et qu'en plus, je suis du genre à préférer être mal pendant trois jours plutôt que d'aller vomir une bonne fois pour toute et être tranquille. Et puis, honnêtement, j'adore bouffer.

Bon, alors je ne vous le cache pas: j'ai pas un appétit de dingue, mais je rêve de ça. De pouvoir manger deux hamburgers, des frites-mayo-ketchup et une glace dans le même repas... alors que moi, en 5 bouchées, je suis rassasiée. Mais attention, ce n'est pas maladif: c'est mon estomac qu'est comme ça.

Maintenant, je commence à assumer un peu plus, parce que, bingo, j'ai quand même chopé des seins et un peu de cul, à un moment de ma vie, et ça, ce fut quand même une bonne surprise. Quoique (non, mais je suis une fille compliquée), j'envie aussi ces filles qui peuvent mettre un T-shirt sans rien en dessous.

Bon, qu'est ce que tout ça vient faire aujourd'hui sur ce blog, vous me direz, et vous avez bien raison, y'a un moment, faut savoir râler, et vous le faites au bon moment (vous avez été sympa, vous m'avez laissé un peu vous donner l'état des lieux).

Sachez qu'en ma commune, il est un magasin dont je suis absolument fan. Je pourrais tuer pour cette marque que je ne vous citerai pas, parce qu'on n'est pas ici pour faire de la pub (de la pub pour moi à la rigueur...). En bonne cliente, j'ai droit à ma carte "privilège", et j'ai les soldes en avant-première, que même pour ce magasin-là, j'ai pas besoin de me ruer et d'arracher des mains à la pétasse d'à côté le superbe petit haut qui m'ira si bien. Bon. Sachez aussi que ce magasin n'est pas du côté de "la mode à petits prix", et que depuis que j'ai ma carte de privilégiée (non, mais des fois ça fait du bien d'être privilégiée pour quelque chose), j'attends les soldes pour franchir la porte... histoire de ne pas craquer sur un bout de tissu avec un prix exorbitant.

Hier, j'avais vu un petit haut qui a fait tellement chavirer mon cœur que je me voyais déjà dedans ce week-end (parce que j'ai une occasion spéciale, eh ouais)(je ne vais pas non plus vous raconter toute ma vie...). Bol d'enfer: le lendemain, ma carte privilège pouvait servir.

J'y ai pensé toute la journée, à ce petit haut (j'aime bien exagérer un peu). Ce soir, le sourire aux lèvres, l'œil brillant, j'entre dans la boutique, pif paf, je prends le petit haut, paf pif, je rentre dans la cabine d'essayage... Et là: drame: Le S me va comme un vieux T-shirt de jogging, 2 fois trop grand, bigre... Mes chances de faire un défilé avec ce week-end s'amenuisent, mais je ne sors pas vaincue de la cabine: je demande le XS. Pas conne, la zeste. Sauf que la vendeuse me répond "XS? Non, on ne fait pas du XS, ici... S, c'est la plus petite taille...".

Je sors donc, la gorge nouée. Si je peux plus m'habiller dans mon magasin fétiche, je ne vois plus de raison de vivre... non, je déconne, quand même...

Tout ça pour vous dire que c'est pas facile tous les jours, non plus, d'être un bâton.

mercredi 18 juin 2008

Ah LeS FiLlEs...

Quand j'ai avoué à une première que c'était possible que je sois susceptible de peut-être aimer les filles, elle m'a déclarée tout de go de ne pas m'inquiéter, que si j'étais amoureuse des filles, je serais déjà tombée dans ses bras.

Quand j'ai avoué à une deuxième qu'il y avait des chances infimes mais existantes que je sois amoureuse de ma prof de gym, elle m'a dit d'arrêter tout de suite de me parler de ça, que ça la dégoûtait, et qu'elle allait avoir peur de n'être rien qu'avec moi dans une pièce.

A une troisième, je n'ai plus rien avoué du tout. Allez savoir pourquoi... possible que ce soit de par mes deux premiers essais de sortie de placard (immédiatement refermés, les battants de porte de l'armoire...), ou alors parce qu'avant ça, j'avais "tâté le terrain", et qu'elle m'avait affirmé haut et fort que deux garçons, ça passait, mais que deux filles dans un pieu, ça la dégoûtait. Bon, ben, c'est peut être pour ça que j'ai préféré me taire, hein, allez savoir... et elle me l'a reproché plus tard.

Derrière cette homophobe (quoique, elle n'était pas contre l'existence des couples homos, mais bon, qu'ils fassent ça chez eux, quoi) se cachait une homo tout court. Quelques mois après avoir insisté sur son dégoût de la vision même de deux femmes ensemble, elle s'est retrouvée amoureuse jusqu'au front (le cou, c'était pas assez haut pour décrire son état) d'une fille qui s'est bien amusée avec elle. Bon, elle a perdu dix kilos, se morfondait seule dans son coin, n'osant dire à personne qu'elle était amoureuse d'une fille (imaginez, l'homophobe qui devient goudou!!), se le cachant presque à elle même... jusqu'au jour où la bande de potes que nous étions avons percé son abcès (ah mais c'est dégueulasse, de percer l'abcès des autres!!!).

Depuis, la fille l'a quittée, et elle, elle est retournée avec un garçon. Depuis, elle n'est plus du tout homophobe. Depuis, je suis persuadée que ce garçon n'est qu'une passade, et qu'un jour, elle retrouvera une fille plus correcte que celle qui l'a fait sortir du placard de sa propre chambre (c'est pas sympa pour le type, en plus il est plutôt chouette... je vous dirai si mes pronostics étaient justes dans 10 ans... y'a comme un truc étrange dans leur couple... limite si lui, il ne serait pas homo non plus, tiens...)(non, je n'essaie pas de convertir tous les "bi" en "homo", c'est juste que mon gaydar m'affirme qu'elle, elle est des nô-ô-tres, elle est une lesbienne comme les au-autres!).

Depuis, elle sait que ça fait longtemps que je suis homo. Depuis, elle m'en veut un peu de ne rien lui avoir dit avant, me dit qu'elle aurait au moins pu se confier à quelqu'un...

Les filles sont quand même p*tain de compliquées...

mardi 17 juin 2008

Do YoU BeLiEvE In GoDe?

Mardi, mardi.. mardi... mardi????? mais c'est jour de sondage, chez zeste!!! (oui, la diffusion est avancée, et n'est pas le jeudi comme d'habitude- comme la nouvelle star, parfois c'était pas le mercredi - bon bah là c'est pareil...).

Je suis sotte, c'est du suédois: dans un précédent message, j'avais omis votre préférence pour les sondages Q, les sondages X, les sondages chauds les marrons, les sondages "grrrrrrrr!" (tentative d'onomatopée pas forcément réussie, je le concède). Du coup, ça me pendait au nez, peu ont répondu (vous avez vu, à chaque fois je me trouve une excuse au nombre de votes: c'est ma façon à moi de relativiser...)(et là je ris de moi-même, je glousse telle une poule parce que je suis quand même très heureuse du nombre de voix récoltées, et je ne saurais que trop vous en remercier, sans vous ce serait quand même moins marrant, un sondage...).

Vous voulez du C, vous voulez du H, vous voulez du A, vous voulez du U, vous voulez du D, vous voulez du CHAUD-bouillant?! ok, ok... bon, m'est d'avis que celui là, de sondage, ne récupérera pas autant de commentaires que je n'en oserais rêver... mais c'est aussi votre private life à vous, vous avez bien raison de ne pas me la dévoiler. Pour le coup, moi non plus je ne vous la dévoilerai pas... non mais! Ici, c'est du donnant-donnant, même que je vous en donne souvent plus et que vous m'êtes un peu redevables, à la limite...

Nous allons donc parler de ce que les personnes qui se sentent concernées appellent des "godes" (non, ce n'est pas une faute de frappe), ces petits accessoires paraît-il plutôt sympathiques et qui savent se rendre utiles et parfois décoratifs (vous avez oublié le canard zesté de la boutique?), ai-je entendu dire... Je ne parlerai pas de la taille, ni de la forme de vos engins produits, si vous en possédez, sinon ça ferait trop d'items dans la boîte à sondages, et en plus je devrais aussi me documenter en la matière (je connais le matériel de base, j'avoue ne pas avoir souscrit à la newsletter de e-girrlz... quoi, comment je connais ce site? m'enfin, j'ai effectué quelques rapides recherches... c'est le BA-ba de tout blogger un tant soit peu sérieux...).

Vous êtes prêt(e)s ? Allons-y...



22, une objection? non, parce qu'à force de titiller sur chaque sondage, j'aimerais savoir si, à ton avis propre et personnel qui nous regarde tous, je n'ai cette fois-ci rien oublié, en ce qui te concerne... hm? (eh eh... elle ne va pas faire la timide, non plus?!).

Ma FO (sUiTe Et FiN)(oh, c'est bon, hein...)

Houla!! Comme vous y allez!!! mais moi, je ne voulais me fâcher avec personne, à la base, hein, c'est un loisir, mon blog, je m'amuse, on s'amuse, on se taquine, et basta!! Mais je vous vois outrés de ne pas raconter en un message ma "first one", j'en vois brandissant des banderoles anti-zeste trop grosses pour que je n'y fasse pas attention (ou alors tiens, je vais vous installer le service minimum? y'en a pour qui ça a marché, cette technique de réponse... non?).

Bon, ok, ok, mais laissez-moi vous expliquer. Il n'y a pas beaucoup de choses véritablement importantes dans ma vie, et le fait d'avoir eu cette première petite copine fait partie de mes révolutions à moi (non mais vous ne pouvez pas comprendre à quel point j'ai attendu le moment ne serait-ce que d'embrasser une fille...)(ok, le mot "révolution" est peut-être un peu fort...). J'ai donc envie de bien le restituer, parce que si vous, vous avez attendu ne serait-ce que quelques jours avant d'en avoir la description, de ce moment, sachez que moi, j'ai attendu 20 ans, bordel. Oui, bordel, tout à fait. Alors, c'est bon, quoi...

Bon, j'en étais où? ah oui, barrière à passer, cheville enflée, massage proposé (vous avez vu, le précédent message, je vous l'ai fait en 7 mots, pas mieux Laurent)(faudra que je vous raconte un jour ma passion pour les chiffres et les lettres).

FO, (tiens, par ailleurs, j'ai bien aimé ton "PC", mab, je suis jalouse de ne pas y avoir pensé) elle n'était donc pas de la première pluie des lesbiennes. Elle savait aguicher, soigner, panser, s'occuper de celle qu'elle avait repérée dès le premier jour... Elle, elle n'en était pas à sa quarantième expérience non plus, disons qu'elle avait vécu une sale période avec une fille qui voulait/qui voulait pas/qui voulait/qui voulait pas, qui a fini par se faire son frère (sympa, hein?). Bref, FO, elle était déjà pas mal écorchée, et son idée c'était pas forcément d'en rajouter une couche avec moi, la fille qui avait tout l'air d'être hétéro... mais elle a bien fait de tenter le coup, et je l'en remercie.

Donc, massage de la cheville. Rien d'ultra sexy là-dedans, hein (si vous pensez que oui, vous êtes vraiment trop romantiques par rapport à moi). Puis, le chantier faisant, ce fut le massage de toutes les parties douloureuses du corps (oui, parce que je ne vais pas vous raconter exactement ce que sont les chantiers, vu qu'il y en a qui râlent, mais c'est pas club med, ça te sculpte le corps, tout ça...). Les bras, le dos, etc (je ne sais pas si "etc" est le bon terme à employer, vous allez vous imaginer des choses...).

De massages de cheville en massages de bras, je vous le donne en mille, ça a fini par déraper. Et c'est ainsi qu'un doux soir d'août, j'ai connu mon premier baiser de fille... un chamboulement dans ma vie. Sans rigoler. Le baiser de fille, ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de mon homosexualité. Bon, j'étais à 259% novice, et elle était pleine de tact, donc ça n'a pas été plus loin le premier soir. Ça m'a suffi amplement pour passer une nuit exceptionnelle, entre l'envie de pleurer de bonheur et la phrase qui martelait ma tête: "putain, je suis lesbienne, putain, je suis lesbienne, putain je suis lesbienne". Oui, non, ce n'est pas passé comme une lettre à la poste.

Le lendemain, j'avais un peu la tête dans le cul. Comme un lendemain de soirée: la jouissance vécue dans l'alcool, et un peu de regrets d'avoir autant bu. Parce qu'en fait, si FO m'intriguait, si son baiser m'avait p*tain de plu, je n'étais pas si sûre d'être amoureuse de cette fille... (oui, je sais, c'est triste, en même temps, pour L, c'est aussi plus sympa de lire ça, imaginez...).

Entre "n'être pas sûr d'être amoureuse", et "être sûre de ne pas l'être", il n'y a pas qu'un pas. j'ai donc décidé de continuer malgré tout cette histoire, je me disais que "sait-on jamais", je pourrais me rendre compte que je le suis, un de ces quatre... on a donc continué les câlins, les bisous, et quelques touche-pipi par-ci par-là (je vous laisse imaginer les endroits incongrus, j'aurais bien aimé commencer tout ça dans un lit, comme tout le monde, croyez-moi)(je vous laisse aussi imaginer à quel point elle devait prendre son pied avec moi, vu que j'y connaissais tout bonnement rien aux filles); toujours cachées bien sûr, mais m'est d'avis que tout le monde était au courant. Le chantier a pris fin, et il était temps de regagner nos pénates: elle dans le sud, moi dans le nord.

On a continué cette histoire environ deux ou trois ans, en se voyant une fois tous les deux mois. J'n'ai pas réussi à être fidèle, je suis allée revoir comme une conne ce qu'il se passait du côté des garçons, de temps à autre, peut-être bien que j'assumais pas terriblement (... et peut-être bien que c'est un euphémisme...).

Et puis un jour, elle a décidé que c'en était trop. Elle m'a larguée en arguant qu'elle n'en pouvait plus, de m'attendre, de me voir aller picorer partout ailleurs que chez elle, que c'était trop de souffrance, et que même si elle m'aimait, elle mettait fin à notre relation.

Le jour même, j'ai quitté celui qui allait être mon dernier petit copain. La semaine suivante, je chattais avec L.

FO, ça a été ma première petite copine, et ça a été aussi ma prise de conscience qu'on ne pouvait pas faire n'importe quoi avec les autres, aussi amoureux soient-ils. L pourrait lui en être reconnaissante mille fois, elle m'a fait devenir la zeste fidèle et dévouée que je suis. Mais je sais pas pourquoi (...??), elle ne l'a jamais remerciée (ah, les ex...).

ZeStE iNsTiT... tssss...

(deuxième message du jour, mais l'autre, j'ai dû l'écrire le couteau sous la gorge...)

Bon, on va pas passer par quatre chemins, je m'en vais ici même me plaindre de ce monde de merde. Enfin, le mien, de monde, parce qu'à vous, ça va faire une belle jambe, ce que je vais raconter.

Je suis une jeune instit, ça je crois vous l'avoir déjà dit (peut-être pas dans le même message, mais vous êtes capables de synthétiser les choses: je suis jeune et instit, donc je suis jeune instit).

Comme beaucoup de jeunes instits, j'en suis encore à changer de poste tous les ans, à faire la connaissance de nouveaux collègues, de nouveaux élèves, de nouvelles routes à découvrir...
Comme toutes les jeunes instits, je me dis qu'un jour viendra mon tour d'avoir l'école du bout de la rue. Parce que c'est quand même beau, de rêver.

La première année, j'étais sans voiture, je me suis tapée le train tous les jours.

La deuxième année, j'étais loin, dans des villages sans gare sncf, donc voiture et covoiturage, et dans des écoles pas faciles; quand même une galère.

La troisième année, j'étais près (enfin, tout est relatif: 20min de voiture) mais dans des écoles de banlieue. C'est pas que j'aime pas la banlieue, c'est que j'n'ai pas eu une formation de psychologue/ assistante sociale, et qu'à force de se débrouiller et de faire ses armes seule, c'est à moitié déprimant (et là arrive la fin de l'année, j'en ai plus que ras le bol).

Et là, je viens d'apprendre que ça n'allait pas être encore la joie l'année prochaine: je n'ai pas encore droit d'être titulaire d'un poste rien qu'à moi. Ça ne veut pas dire que je n'aurai pas un truc chouette. Ça veut dire que si j'ai un truc chouette, je ne l'aurai que pour un an, et après, basta, il faudra encore ramer à redemander un poste. Ça veut dire aussi que mon poste, je le saurai peut être deux jours avant la rentrée de septembre.

Et "ils" nous demandent de nous investir... tsss... métier de merde, parfois (bon courage à celles qui sont en train de passer le concours: il est encore temps de fuir!).

PS: tiens, je me paierais bien un petit coiffeur, moi...

lundi 16 juin 2008

CeLL pHoNe Is DaNgErOuS...

Boubou, pour tout te dire, le téléphone, c'est super dangereux... mais si vous voulez vous en séparer, évitez de le mettre dans vos micro-ondes (je sais, c'est une idée bizarre, mais vous êtes un peu bizarres, on ne sait jamais...)(âmes sensibles, s'abstenir...)



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Ma FiRsT OnE...

...qui a dit "ben y'est pas trop tôt?". Va falloir que je songe à mettre un post sur le respect. J'ai presque envie de changer le sujet, du coup, et de vous parler de mes difficultés à faire une crème anglaise. Oui, parce que je ne sais pas vraiment cuisiner, je ne prends pas le temps de savoir, en fait, parce que je sais que c'est tout bête, tout ça, que ce sont juste des mélanges à faire, etc etc.

Mais je ne suis pas une maîtresse "punition générale", je vais juste priver celui qui a dit "ben y'est pas trop tôt" d'un peu de récréation. Je vais donc arrêter là mes tergiversations sur la cuisine et revenir à nos moutons. Ou plutôt à ma brebis. Ma first one... first one avec un "e" au bout, ce qui ne signifie rien du tout, mais "ma" posé devant, ce qui signifie que je vais parler de ma première petite copine, celle que j'ai attendu attendu et qui est enfin venue, mais pour qui j'ai fini par faire zaï zaï zaï zaï pour aller plutôt brouter du côté d'L où l'herbe était plus tendre...( enfin, à voir, vous comprendrez dans les mots à venir).

Donc, je vous avais raconté que je faisais des chantiers bénévoles dans un précédent message (pour les non-assidus, je suis sympa je vous file le lien: * ), et le boulot en valait la chandelle vu que j'y ai rencontré celle pour qui je garde encore aujourd'hui toute ma considération. Autant vous dire tout de suite que si vous pensez que je vais faire ma langue de vipère parce qu'elle est une "ex", vous n'avez pas frappé à la bonne porte cliqué au bon blog. Si vous voulez voir de la dénonciation en direct live, de la langue de p*te sans préavis, cliquez ici: *

Ma first one, on va lui donner un petit nom, si vous voulez bien, parce que je n'ai pas envie de l'appeler "ma first one" pendant tout le message, étant donné que c'est un peu long à écrire: baptisons-la "FO" (des initiales de first one, pour ceux qui se demandent encore d'où je sors toute cette imagination), et ameutons par la même occasion quelques syndicalistes, ça ne nous fera pas grand mal...

FO, je l'ai pistée tout de suite. Retour en arrière, attention: j'avais la vingtaine, aucune expérience en la matière des goudous, un faible niveau en reconnaissance de ce qui peut être une homo et ce qui ne peut pas en être une. Pour être claire: le gaydar n'était pas encore installé en moi (il est en option sur certaines lesbiennes, dont celles de mon espèce...)(mais il s'installe facilement ensuite sur tous les modèles, n'ayez crainte pour celles qui n'en sont pas dotées). Malgré tout, FO donnait des signes évidents d'appartenance au groupe tant recherché pendant mon adulescence (ce n'est pas une faute de frappe, c'est qu'à 20ans, on n'est pas encore vraiment adulte, et on n'est plus vraiment ado). FO, le premier jour, je croyais que c'était un garçon. (Je vous préviens tout de suite, ça va fuser en clichés de la lesbienne-attitude, mais en même temps c'est pas de ma faute, c'est de la sienne, hein...)

Il est habituel sur les chantiers de se regrouper pour se présenter les un(e)s aux autres. Ce chantier ne fit pas exception: comme en colo, on a décliné nos identités les uns aux autres, en rajoutant la chose la plus intéressante qu'on puisse dire sur notre propre personne. Un exemple: vous ne direz pas que vous venez d'obtenir un deug, vous direz que vous entrez en licence. (Ne vous y trompez pas, au bout d'une semaine, on finit par voir que les autres ne sont pas si parfaits qu'ils pouvaient le prétendre le premier jour, et au bout de trois semaines on est parfois très heureux de se quitter. Bref, là n'est pas le sujet.)

Nous sommes arrivées à la présentation de FO que j'attendais avec une impatience non dissimulée (enfin, si, dissimulée quand même). Fichtre que cette fille m'intriguait...!! Le truc de dingue: non seulement elle ressemblait à un garçon, mais en plus elle avait un prénom ambigü (bon, là, avec "FO", ça ne rend pas...). Niveau étude, elle était balèze, plus que moi en tout cas.

Dès le premier jour, elle a joué avec son côté goudou-macho (eh eh, attention, mab, tu vas peut-être te reconnaître!): elle m'a proposé de monter mon lit de camp, et même de me filer un pull en plus pour la première nuit assez froide, quitte à se peler le cul elle-même. Bon, ben, ce genre d'occasion était tellement rare dans ma vie que j'ai accepté, et pourtant je ne suis pas du genre à accepter comme ça tout de go les services des autres (faudrait pas croire).

Les jours passaient et nous nous entendions de plus en plus, de mieux en mieux, toujours sans aborder aucun sujet relatif à l'homosexualité (quoiqu'elle écoutait mylène farmer à s'en user les tympans, ce qui aurait, en plus de son côté macho-garçon manqué qui se frottait à moi, pu définitivement m'enfoncer la puce à l'oreille).

Puis vint le jour où je dus passer par dessus une barrière haute de 1m50 (on fait parfois des choses dingues, lors de ces chantiers...). Je vous vois venir à vous dire qu'elle m'a poussée en me tenant les fesses ou quelque chose du genre. Et bien, que nenni. La barrière, c'est seule que je l'ai franchie, non sans mal: je me suis foulé la cheville de l'autre côté (c'est ballot)(1m50, vous redis-je, notez que je ne suis pas d'une souplesse rare)(mais ça c'est détérioré avec le temps, avant j'étais aussi souple qu'un chat... bref, encore une fois, je dévie du sujet), à l'atterrissage. J'ai joué à la fille "même pas mal", mais quand ça a commencé à gonfler, j'ai flippé. C'est là que FO m'a proposé un massage...

La suite au prochaine zestepisode! (je ne vais pas tenir comme dans "how i met your mother", ne vous inquiétez pas).

Edit: la suite ICI !!! (arrêtez de trépigner, vous êtes ridicules...)

samedi 14 juin 2008

StOp La PaNiQuE

Arrêtez de paniquer (et non de ne pas niquer, en même temps, ça aussi vous pouvez arrêter, c'est pas sympa pour votre petit(e) ami(e) )(je commence fort mon message).

Oui, je suis instit, à mes heures perdues, quand je ne suis pas derrière mon ordi à tenter de pondre des trucs qui valent le coup (non, mais c'est dur, parfois, y'a des ratés, je vous l'accorde). Cependant, loin de moi l'idée de surligner vos fautes dans les commentaires au stabilo, et de mettre, après vos commentaires, un gros

Faut que je vous dise: même mes élèves, je ne les stresse pas avec les fautes d'orthographe. J'adore quand ils pondent quelque chose sur le papier à lignes, et je les corrige en temps voulu (parce que bon, c'est un peu mon job, des fois), mais je préfère celui qui imaginera mille trucs avec plein de fautes d'orthographe à celui qui me fera une pauvre phrase sans faute (ben oui, forcément, on a nos chouchous, nos préférences, mais on n'le dit pas...). Autre chose: le système de notes, c'était dans votre temps, ça n'existe plus maintenant. Donc "-2", ça n'existe que chez les vieux instits, et je le prends un peu mal que vous me traitiez de vieille instit (et en même temps, j'avoue avoir déjà donné des bons points, ce qui ne devrait plus exister non plus).

Ce que je n'aimerais pas, c'est un langage sms (j'ai de la chance, personne n'a encore osé, mais là soudainement, j'ai très peur)... mais après, que vous écriviez siphon avec un "f" ou avec "ph", ça n' changera rien à ma manière d'interpréter ce que vous dites!

Alors arrêtez avec vos "pardon la maîtresse j'ai écrit "er" au lieu d'écrire "é". Parce que figurez-vous qu'à moi aussi, ça m'arrive, et j'ai décidé d'arrêter d'en faire un flan. En plus, j'aime pas les flans.

vendredi 13 juin 2008

DiTeS_MoI...

... à quoi ça sert d'être lesbienne si on a une copine qui regarde le foot? Non mais franchement... c'était le coup de gueule du vendredi soir.

DeUx FeMmEs à La MaiSoN...

On crâne, on crâne, à être deux femmes à la maison. Ok, je vous l'accorde, ça a ses côtés pratiques: par exemple... heu... par exemple, on ne se ruine pas en pilule contraceptive! (ah, ben celle-là, je ne l'avais jamais sortie, pourtant c'est un sacré avantage, nom de diou, au prix des pilules non remboursées!!!)(en même temps, on achète deux fois plus de tampax. Soit).

Mais... quand la baignoire est bouchée, qui s'y colle? C'est le problème qu'on a eu à gérer samedi dernier. Pur week-end...

Quand la baignoire est bouchée, la solution numéro un, c'est d'avoir toujours un flacon de déboucheur à la maison. Bon, jusque-là, pas besoin d'homme, hein, même si L a du mal à comprendre comment on ouvre les sécurités-enfants des bouteilles, c'est moi qui gère, il y a moyen de s'en sortir.

Le problème, c'est de savoir ce qu'on fait quand, après avoir passé 5 fois du déboucheur dans la baignoire à s'en décoller les poumons (oui, parce qu'en plus, on reste par dessus pour voir si ça se débouche en direct live), il ne se passe toujours rien, et que la baignoire est toujours bouchée.

"Je ne suis pas plus conne qu'un homme, je ne suis pas plus conne qu'un homme, je ne suis pas plus conne qu'un homme". Ça, c'est la phrase qui martèle dans ma tête, alors que dans celle de L, il raisonne un "putain, si on avait un homme à la maison, putain, si on avait un homme à la maison..." (devinez qui est la plus positive de nous deux).

Déclic dans ma tête. Je me souviens vaguement que dans Bound, celle qui venait déboucher l'évier (avant la scène torrrrride!) passait sa tête en dessous de l'évier pour dévisser le "bitoniau" (oui, je ne suis pas plus conne qu'un homme, mais j'ai peut-être moins de vocabulaire technique...).
Le souci, c'est que dans la baignoire, pour avoir accès au bitoniau, il faut d'abord décoller les carreaux. Donc les recoller après. Bon, c'est un peu ennuyeux tout ça, tout de même...

Déclic dans la tête d'L: La ventouse. Des ventouse, j'en ai plus vues dans les dessins animés qu'en vrai, mais bon, j'ai été plutôt d'accord pour tenter le truc, vu qu'on était samedi après-midi, et que si j'avais envie de prendre mon bain du dimanche, j'avais plutôt intérêt à réussir à déboucher dans les heures qui venaient, avant d'avoir à appeler un plombier lundi matin. Nous voilà donc parties au magasin pour en acheter une (rayon salle de bain, pour celles qui seraient dans le même pétrin).

And the winner is, entre le déboucheur et la ventouse...: la ventouse!!!!!!!!! (qui l'eût cru?)

Comme quoi, deux femmes à la maison sans homme, c'est encore gérable...

Bon, maintenant, on a un petit problème de volet roulant qui ne roule plus... mais là, je crois qu'on va appeler le proprio... quoique, je dévisserais bien pour voir si y'a pas moyen de... non? non...

jeudi 12 juin 2008

JoUrNaL InTiMe Et BloG...

Jeudi... jeudi... jeudi??? jeudi??? Mais... c'est jour de sondage, chez zeste!!! (vous commencez à vous habituer? Non? Ben c'est juste parce que c'n'est que la deuxième fois, mais vous verrez, plus tard, ce sera comme la nouvelle star du mercredi soir, le "d'art d'art" du dimanche soir, les courses du vendredi soir... ouép, je vous donne des petites habitudes pour ensuite créer le manque, hé hé!)

Bon. Aujourd'hui, je vais m'intéresser à votre enfance. Ce qui est cool, c'est qu'on a tous été enfant, et que donc vous allez donc tous pouvoir participer. Parce qu'il y en a marre qu'il y ait des privilégiés, dans ce monde. Abolissons les privilèges. Ça sonne bien.

La question du jour (plus ou moins, vous verrez plus le détail dans le sondage itself) , c'est de savoir si, petit(s), vous avez, comme moi, tenu un journal intime. J'ai envie de savoir pour les bloggers et les non bloggers, pour analyser ( à mon échelle, hein, je ne vais envoyer les résultats nulle part) si vous avez eu l'habitude d'écrire, quand vous étiez petit. Ou pas. Et si le fait d'avoir écrit, petit, vous donne l'envie de continuer, un peu autrement, sur votre blog. Ou pas.

Pour ma part, j'ai commencé vers 8 ans. J'ai continué jusque 20 ans (oui oui, vous lisez bien). Bon, je ne vous ferai pas l'affront de vous donner un extrait, parce que je sens que vos critiques ne se feraient pas attendre, et vu que ce journal cette encyclopédie en 12 volumes est très critiquable, ce serait trop facile, je ne vais pas me jeter dans la cage aux folles fauves comme ça. En plus, comme son nom l'indique, c'est un "journal intime", et donc, c'est pas fait pour être lu. Parce que si j'avais su que plus tard, je le mettrais sur mon blog zeste de filles, peut-être que j'aurais ajouté des blagues, de temps à autre, histoire de relever le niveau. Alors que là, c'est juste chiant. Non, faut savoir s'auto-critiquer, même moi, ça me fait un peu chier de me relire, alors... Comment? Ok, ok, je lance le sondage... mais franchement, vous ne pensez qu'à vous, oh...

CaT WaNtEd...

Tout excellent blogger possède un chat. Si vous êtes un excellent blogger et que vous n'avez pas de chat, c'est peut-être parce que vous êtes l'exception qui confirme la règle (hop, comme ça, je ne me fâche avec personne).

Attention, houla, stop, warning, arrêtons-nous là: jamais je n'ai prétendu que ceux qui n'avaient pas de chat n'étaient pas des bons bloggers. La réciproque n'est peut-être pas valable (je ne me suis pas attardée sur ce côté-là de la chose pendant ma longue étude menant à ce sujet trépidant)(cachez votre joie).

N'empêche.

A l'heure où des fous à lier prétendent vouloir tuer autant de chats qu'il y aura de lol dans leurs commentaires (suivez mon regard lien), à l'heure où des personnes veulent se débarrasser de leur chat (suivez mon doigt lien), moi, ce que j'aimerais avant tout, c'est d'en avoir un. De chat.

Je vous vois venir: "tiens, zeste, justement j'en ai un qui vient d'avoir une couvée portée". Vous êtes bien gentils, mais sachez, mes gens, que je ne vis pas seule, et qu'accessoirement j'ai une personne qui vit avec moi et qui me sert de petite copine de temps en temps (plus souvent que ce que vous pourriez peut-être penser) et qui est contre les chats.

N'appelez pas tout de suite sos-j'ai-trouvé-une-personne-qui-n'aimait-pas-les-chats (filez-moi le numéro quand même, qu'on rigole). Ma copine (oui, c'est elle dont je parlais dans le précédent paragraphe) aime les chats, mais de loin. Elle a été traumatisée par les quelques chatons qu'elle a eus et qui se sont lamentablement jetés sous les roues des tracteurs du coin (oui, elle vient de la campagne, ma copine)(oui, les chats sont un peu bêtes, à la campagne, pour ne pas gérer le slalom entre les 2 tracteurs qui passent dans la journée). Donc, peinée qu'elle a été dans sa prime enfance, elle ne voudrait pas avoir à recommencer le schéma qu'elle croit inévitable: chat-->bonheur-->chagrin. (en même temps, c'est plutôt vrai que la mort du chat est inévitable, de là à dire qu'elle cause à chaque fois le chagrin... ok, je finis mon message et je sors)

Ça, c'est le problème à gérer numéro un.

Le problème à gérer numéro deux, ce sont les inquiétudes liées à savoir comment s'occuper de ces braves bêtes tout en continuant à vivre comme si elles n'étaient pas là. L sait un peu me convaincre pour cette partie: "ok, zeste, tu prends un chat... mais c'est toi qui aspirera le canapé tous les jours, et c'est toi aussi qui lui changera sa litière". Ça, c'est dégueulasse venant de sa part, parce qu'elle sait que moi, tout ce qui touche le côté "caca", je bloque. C'est pas moi qui nettoie les toilettes, ici, ça je vous l'ai déjà dit dans un précédent message, mais comme ce n'est pas l'info la plus importante de ma vie, je ne sais pas si vous avez retenu. Bon, je suis capable de faire un effort pour ma nièce, mais wahou, de là à changer la litière tous les jours, ...

Le problème à gérer numéro trois, le plus compliqué, c'est "à qui on le file pendant les vacances". C'est vrai qu'en fait, j'ai une famille d'instit, tout le monde part en même temps, chez nous... ce n'est pas un mince problème. J'avais bien réussi, plus jeune, à faire garder mes poissons, mais sur trois il en restait deux, dont un que je n'ai pas reconnu, je ne sais pas ce que ça donnerait avec un chat (je préfère éviter d'imaginer).

Le problème à gérer numéro quatre, c'est vos message indiquant que vous galérez avec votre animal, qu'il vomit, qu'il fait caca/pipi un peu partout, qu'il est un peu bête. Oui, c'est un problème, de lire ça chez vous, car L vous lit, et L ingurgite les infos qu'elle voit par-ci par-là (parce que ma copine est plutôt intelligente, dans le genre).

Du coup je blogge sans avoir de chat. Et nous aurons probablement un enfant sans avoir testé l'animal domestique avant.
Mais c'est pas parce que je ne le les aime pas, les chats... (contrairement aux chiens, mais là n'est pas le sujet) .
J'espère que vous me pardonnerez un jour...

mercredi 11 juin 2008

ReCeTtE PoUr AvOiR DeS CoMmEnTaIrEs...

Bon, comme vous le savez (parce que je l'ai déjà dit ici et que vous me lisez avec religion et assiduité), je suis un blog ado, en pleine croissance. Et comme tous les ados qui commencent à piger le fonctionnement de leur corps, je commence à cerner celui des blogs en général.

Je m'en vais vous expliquer ici la recette pour avoir plus de commentaires (bon, en même temps, dans la limite de mes connaissances disponibles, hein, je précise encore que je ne suis pas un blog adulte, et que donc mon nombre de commentaires n'est pas non plus fulgurant)(on n'est ni chez ron l'infirmier, ni chez anna la caissière, ici, faudrait pas confondre)(je ne vais pas mettre des liens, ils ont assez de visiteurs comme ça, oh, gardez-en un peu pour les blogs ados!). Je parle de commentaires réels, hein, pas de commentaires du genre "lol" ou "je kiff ton blog" en quatre messages. Non, ça c'est trop simple, m'enfin, vous êtes des petits joueurs, il est temps d'entrer dans la cour des grands!!

Recette pour avoir plus de commentaires réels dans son blog

- saupoudrer votre sujet de plein de minis exemples dans lesquels les gens se reconnaîtront, et qui les feront réagir (la propre histoire de vos lecteurs est toujours liée aux articles que vous écrivez... vous croyiez qu'ils étaient là pour vous admirer??). Par exemple, des sujets universels parmi tant d'autres: on a tous déjà eu un premier amour, on a tous déjà regardé la boum, on a tous déjà été chez le coiffeur, on a tous déjà maté le cul d'ana ivanovic, on a tous déjà vu un match de foot, etc etc...

- incorporez un lien dans votre message d'une des personnes de vos blogs fétiches: elle se sentira obligée d'en faire autant une autre fois (ce qui augmentera vos visites quotidiennes, merci l'emmerdeuse pour hier, j'ai fait carton plein, encore un peu je refusais des entrées)(d'une pierre deux coups!), et elle se sentira obligée de commenter au moins pour dire "merci". Parce que la plupart des bloggers sont très polis, quoi qu'on en dise (on en dit quoi, d'ailleurs?).

- mettre un peu d'huile sur le feu: parler un peu de sujets qui fâchent, mais pas trop. Surtout si vous-même avez un avis bien tranché sur la question... sinon vous risquez de vous énerver très fort, ce qui n'est pas le but recherché ici (je vous rappelle que le but est d'avoir des commentaires). Au mieux, vous ferez un tri sélectif de vos lecteurs, un petit ménage de printemps, une décantation (quoique, pas forcément: les lecteurs à commentaires peuvent juste devenir des lecteurs sans commentaires en se faisant passer pour boycotteurs...). Au pire, on essaiera de vous poignarder dans le dos (et parfois, gniark-gniark, le poignard se retournera contre... bon, c'n'est pas le sujet).

- saupoudrez de demandes d'avis de vos lecteurs. Qui se feront un plaisir d'argumenter sur n'importe quel sujet (oh ben, ça, je le sais parce que quand on me demande mon avis sur un autre blog, je me fais une joie de répondre): à votre avis, cheveux courts ou cheveux longs? gode ou doigts? sucré ou salé? mi-figue ou mi-raisin? Qu'est ce que vous en pensez, hein? (le mettre en dernière phrase, attention, le lecteur dissipé pourrait oublier de répondre sinon).

- ajouter des réponses à ses lecteurs dans les commentaires. Enfin, ça, en fait, faites gaffe, ça n'augmente pas forcément le nombre de commentaires chez tous les hébergeurs. Blogspot, ça marche: quand je réponds à ceux qui me laissent des commentaires, c'est compté comme un commentaire en plus. Alors que bon, si je suis heureuse d'avoir des messages des autres, ça me fait moyennement plaisir d'en avoir de moi. Parce que c'est quand même moins intéressant, pour moi en tout cas, de me lire, dans la zone commentaire (ailleurs, j'adore me lire, chaque soir je prends au hasard un message et je le lis à haute voix pour me rappeler à quel point je suis talentueuse, et souvent je brûle une bougie à côté, en relisant ensuite mon carnet sur les qualités et les défauts de mes lecteurs...)(je suis très conne, tellement conne que je prends le soin de vous dire que c'est de l'humour, alors que vous l'aviez compris, je n'en doute pas). L'effet de surprise n'y est pas, quand je m'écris des commentaires. Mais ça compte toujours comme commentaires en plus, alors tant pis... et puis en fait, je pense que c'est plus vivant quand je réponds à chaque commentaire plutôt que de répondre en un message aux 10 commentaires précédents comme je le faisais avant...

- remettre un peu de beurre dans les épinards, de questions dans les commentaires: entendez par là: pour avoir encore plus de commentaires, relancer celui qui a laissé un commentaire, lui demander d'étayer, de préciser sa réponse.

- pas trop de sauce piquante, attention: ne pas faire des sujets trop "interdits aux moins de 25 ans": même s'ils sont très intéressés, (encore plus qu'on ne l'imagine) les gens n'oseront pas répondre et donner leur expérience personnelle... ils sont pudiques, les lecteurs à commentaires!!

- enrober spécialement pour une catégorie de lecteurs, qui se sentiront tellement concernés qu'ils vous le feront savoir (pour exemple: ici: la cible phare est ceux qui voudraient des commentaires sur leurs blogs... mais les autres peuvent réagir aussi, houla, attention!!!!)

- ne pas trop écumer, filtrer, cibler une seule catégorie de lecteurs. Par exemple, si je ne demande qu'aux jolies filles homosexuelles célibataires intelligentes de gauche professeur des écoles qui n'ont pas d'ex à leur Curriculum Vitae de commenter, pas sûre que j'arrive à avoir un message (s'il y en a une qui répond à ces critères, qu'elle me le fasse savoir quand même... ça me fera rigoler).


... voilà, c'est à peu près tout. Spécial remerciement à mes propres lecteurs à commentaires qui m'ont aidée à mener cette enquête, et aussi aux autres bloggers, sans qui je ne serais pas moi même lectrice à commentaires...

... Si vous avez d'autres filons culinaires ou autres, n'hésitez pas à m'en faire part ... dans les commentaires!!

(warning, ce message est peut-être à prendre au 15ème degré...)(soyez sympa, laissez m'en un, au moins, de commentaire, que je n'aie pas l'air bête avec mon titre...).

mardi 10 juin 2008

ZeStE De PéToChE... (heu, pas qu'un zeste, en fait...)

Faut que je vous avoue, à vous qui me croyez invincible telle Xéna la guerrière: je suis une froussarde. Dès qu'il y a embrouille sous roche, je file.

Tout a commencé dans ma prime jeunesse, et là, pour le coup, c'est la faute aux parents (quand on peut rejeter quelque chose sur quelqu'un, on ne se prive pas, hein... bon, ben voilà, j'ai trouvé les responsables!!!): je n'ai jamais eu le droit de regarder des films interdits aux moins de 18 ans, 16 ou 12 ans avant 18 ans... Moi j'étais abonnée au "tout public", au "mardi c'est permis" (oui, parce qu'en plus, je ne regardais pas non plus la télé quand il y avait école le lendemain)(pour les bébés-lecteurs Sam et Bouille de BN, "le mardi c'est permis", c'était le programme destiné aux enfants de 5 à 10 ans, avec comme personnage principal un enfant niais auquel il arrivait une petite couille du genre une perte d'amitié, une maman malade, etc... mais tout finissait toujours bien dans le meilleur des mondes... un peu les "teletubbies" pour les plus grands, un peu "plus belle la vie" pour les plus petits).

Ce qui fait qu'à l'époque où tout le monde parlait des gremlins, par exemple, impossible de m'introduire dans les conversations: je savais à peine à quoi cela ressemblait. Pareil pour l'époque où tout le monde avait vu Chucky. Pareil pour toutes les autres conneries de l'époque dont j'ai oublié le nom (maintenant je me régale à les appeler des conneries mais à l'époque, j'étais un peu frustrée tout de même... le boulet que j'étais n'aurait même pas pensé à regarder ça "en cachette", contrairement aux films érotiques du père de la voisine...).

Du coup, ça m'a habituée à ne regarder uniquement qu'un certain genre de films. Pas forcément les films niais, hein (non mais je vous vois venir): il y a de très bons films sans sang, ni sexe, ni frissons. Et je ne pense pas forcément à bienvenue chez les chtis quand je dis ça (vous allez me lâcher, avec ce film, oui!).

Quand j'ai eu 18 ans, je me suis un peu intéressée aux films sanglants et/ou tordus, mais c'était trop tard, le mal était fait: les scènes de sang me faisaient fuir, et me feraient fuir toute ma vie. Je me rappelle que mon copain de saint valentin de l'époque m'avait emmenée voir "souviens toi l'été dernier", (une belle merde de film par ailleurs, une belle merde de petit copain aussi) où, dès les 5 premières minutes, j'étais les mains devant mes yeux, cachez moi cette terreur que je ne saurais voir... Bon, j'ai juste eu assez de courage pour regarder "le silence des agneaux", vers 18-19 ans, mais c'était pour la bonne cause...

Je me suis rendue compte qu'en fait, j'avais moins peur le jour que la nuit. J'ai réussi à regarder l'exorciste en plein jour, ça m'a fait plutôt rigoler. Jamais au grand jamais vous ne me ferez regarder ça à la tombée du jour.

C'est bien simple: dès qu'il y a un truc "louche", dès qu'un enfant a un couteau dans les mains, dès qu'un personnage se trouve doté de pouvoirs surnaturels, dès qu'il y a un type au regard bizarre, dès qu'une musique indique qu'il va se passer quelque chose d'horriiiiiible, ne me cherchez plus: je ne suis déjà plus là.

Le truc flippant, c'est que ça va au delà des films, maintenant, cette histoire de "flippe": quand L veut me faire une "farce" (non, mais elle a des drôles d'idées, parfois), qu'elle se cache ou qu'elle arrive soudainement derrière moi alors que je ne l'attends pas, je pourrais en pleurer tellement j'ai horreur de ça ("horreur", le mot est bien choisi!!). Et je fais la tronche pendant au moins 30 minutes, si bien que ça fait longtemps qu'elle n'a plus eu l'idée de me faire des "farces" (oui, je boude, souvent... mais ce n'est pas le sujet du jour, concentrez-vous, à la fin...).

Pourquoi je vous parle de ça aujourd'hui? parce qu'avec L, nous nous sommes procurées les derniers "lost".

Lost, au départ, c'était juste un crash d'avion avec des personnes sur une île; bon, rien de méchant, hein. Des petits bruits de derrière les buissons, mais de me dire que c'était certainement les animaux de la forêt, ça m'allait très bien. Et puis au fur et à mesure, il y a eu des personnages flippants qui sont arrivés. Etrangement au même moment où j'ai commencé à me dire que c'était peut être pas une bonne idée, de regarder cette série. Moi, j'avais bien accroché le côté robinson crusoe du départ...

Le souci, c'est que je me suis attachée à chacun d'entre eux (surtout "tâche de rousseur", allez savoir pourquoi...). Sauf que maintenant, il leur arrive des tas d'embrouilles plus surnaturelles les unes que les autres... impossible pour moi à regarder le soir... à moins d'être sûre de pouvoir parler au moins une demie heure avec L avant de dormir. Sinon, le moindre bruit suspect dans l'appart (une chasse d'eau, un voisin qui passe l'aspi - enfin, à 23h, c'est quand même rare - , une voisine qui jouit... je ne vous ai jamais parlé de ma voisine qui jouit? Non, mais c'est pas le sujet, encore une fois...), j'ai mon cœur qui s'emballe.

Du coup, Lost, j'ai presque envie de lâcher... au grand désespoir d'L.

Solution: Il nous faudrait une deuxième télé. Et une pièce supplémentaire très bien insonorisée...

lundi 9 juin 2008

ZeStE On ThE KnOkKe-HeT-ZoUt BeAcH


Quand, dans le nord, la température est telle qu'on peut sortir de chez soi juste avec un simple petit pull, on s'enflamme: les cafés sortent toutes leurs tables, les filles sortent toutes leurs décolletés, et zeste sort son sourire (allez savoir s'il y a un rapport avec les décolletés...).

C'est ce qu'il s'est produit dimanche matin... Après un petit tour au marché, où nous avons pu faire tomber la veste après 10 jours de pluie quasi-incessante, nous nous sommes décidées, L et moi, à aller à la plage, sur un coup de tête.

C'est que nous ne sommes pas si loin de la mer. Bon, une mer moins exotique que la méditerranée, soit. Mais la mer quand même, on ne nous enlèvera pas ça.
Pour ajouter de l'exotisme, lorsque nous allons à cette mer qui n'est pas la mer méditerranée, nous partons dans le pays voisin voir si le sable est plus chaud, l'eau moins polluée, la digue plus plate, les filles plus jolies.

Les serviettes prêtes (à 19 degrès, non, quand même, on ne se baigne pas, même si on est du nord... mais on peut se larver sur la plage) dans le petit panier de plage, les lunettes de soleil embarquées, nous voilà donc parties à Knokke-Het-Zout, ville de bord de mer hype (s'il en est) de Belgique, un peu le Cannes de là-bas, en mieux ou en moins bien, c'est selon les goûts. Soit, le nom de la ville fait beaucoup moins rêver, pourtant je vous l'ai donné dans la langue d'origine. En français, ça s'appelle "Knok-Le-Zout", ce qui ne change rien à son degré d'attirance, je vous l'accorde.

Nous avons une voiture plutôt moderne, et ça a son importance dans cette aventure: cette voiture affiche les degrés extérieurs (pour les degrés à l'intérieur, il fallait rajouter des sous, donc on n'a pas pris...). Figurez-vous que, plus nous avancions vers cette folle destination, plus les degrés baissaient, ce qui n'avait rien à voir avec l'effet "wind chill": le vent ne faussait pas la sensation de la température affichée du compteur. Bon, arrivées là bas après 1h30 de route, nous nous sommes rendues compte qu'il faisait 15 degrés, et que le manteau était des plus supportables, étant donné que cette fois, l'effet wind chill nous donnait bien l'impression qu'il faisait 10 degrés... et même si ce n'est qu'une impression, on ne va pas jouer avec les mots: ça caillait sévère.

Qu'à cela ne tienne, nous avons joué la carte "Zeste et L on the beach" jusqu'au bout: nous avons mangé dehors, nous avons traîné sur la plage, et nous avons même osé manger une énôôôrme glace... et sympas que nous sommes, nous vous avons fait de petites photos qui prouvent notre bonne foi. Pas un temps à mettre un orteil dans l'atlantique... mais un temps parfait pour faire les boutiques!!! (ah ah!! profitons du système belge qui permet l'ouverture des boutiques le dimanche... faire faire à son voisin ce qu'on n'aimerait pas qu'on nous fasse faire: bosser le dimanche... la vie est pleine de contradictions... zeste aussi...).
... ça fait envie, hein?

PS: ce qui est chouette, c'est que nous avons nos correspondants directs niko et thatoo dans la zone lilloise qui vont pouvoir nous narguer en nous affirmant qu'à Lille nous aurions mieux fait de rester, ce dimanche... hein? il a fait beau, hein? Tsss... (quoique thatoo étant le nez dans ses bouquins, en révision, est-elle très fiable...)

ZeStE PrAtIqUe La MéDeCiNe

Je vous ai déjà dit que j'étais instit, me semble-t-il (ça, c'est un test: pour ceux qui me disent que non, allez tout de suite acheter le pack-dépistage-alzheimer à la pharmacie, ça sent le roussi).

Bon, eh bien sachez que très souvent, je fais aussi des pré-diagnostics médicaux sur les élèves.

- maîtresse, j'ai mal à ma dent, là!!!
- oui, c'est peut-être une carie, il faudrait que tu dises à maman ou papa d'aller voir le dentiste...

- maîtresse, j'ai mal au ventre...
- tu as envie de vomir (ça c'est la question à poser illico presto pour éviter tout accident- même si souvent il est déjà trop tard)? non? alors tu veux peut-être essayer d'aller aux toilettes? tu as peut-être mal digéré ce que tu as mangé ce midi... il faudra que tu dises à papa ou à maman à 16h30, là il te reste une heure à tenir, ça va aller?

- maîtresseeeee... j'ai mal à la tête!!
- ah, ça, c'est parce qu'il y a trop de bruit dans cette classe, on va essayer d'être moins bruyant...

- maîtresse, je me suis fait mal lààààà...
- va mettre un peu d'eau dessus... (oui, parce qu'on n'a plus le droit de mettre autre chose que de l'eau, même le contre-coup, c'est plus possible... mais l'eau accomplit pas mal de miracles, à Lourdes comme au robinet de la plus petite école du nord)(y'en a qui s'emmerdent encore à aller à Lourdes...)

Bref. Tout cela pour dire qu'aujourd'hui, non seulement j'ai été un peu médecin, mais en plus j'ai été chef de famille. Non, parce que le boulot d'enseignant ne s'arrête pas à enseigner, faudrait pas croire. Surtout dans le coin où je fais mes remplacements, d'ailleurs, où je devrais peut-être plus avoir un statut (avec les études qui vont avec) d'assistante sociale, de psychologue... ou des deux.

Souliman débarque, un peu moins dynamique que les autres jours. Son cartable, au lieu d'être propulsé comme à l'habitude sur son voisin qui, pour réponse logique, se lèverait de sa chaise pour lui en mettre une, ce à quoi Souliman répliquerait par une insulte que je n'oserais même pas inscrire ici, avant que je ne saute au dessus de mon bureau pour les séparer... Donc, son cartable n'atteint pas la cible habituelle, et il a l'air pour le moins vaseux, le petit Souliman. Mais je ne m'en étonne pas plus que ça, étant donné que je gère déjà plus ou moins bien le problème du dernier stylo disparu pendant la cantine qui fait monter une énôôôôôrme colère parmi les élèves (p*tain, un stylo did*l, quoi...)

Cinq minutes passent, les enfants sont presque assis (le stylo retrouvé dans la case de l'un d'entre eux qui a juré que ce n'était pas lui qui l'avait mis là) prêts à entendre comment mettre la retenue au dessus des dizaines dans une addition.
On frappe à la porte: la mère de Souliman.

La mère: oui, bonjour, excusez moi madame... je suis la maman de Souliman...

Moi: oui...

La mère: je voulais savoir si je devais mettre Souliman à l'école... il a 39 de fièvre, il dormait à moitié, mais il voulait absolument aller à l'école... à votre avis?

Moi: ... à mon avis?

La mère: vous pensez qu'il peut aller à l'école avec 39 de fièvre?

J'aurais aimé répondre à cette bonne dame que nous faisions aussi hôpital, et qu'un médecin étant présent dans l'école, Souliman n'avait qu'à s'allonger un peu au fond de la classe en attendant qu'on vienne le soigner. Et que si elle voulait, elle, sa maman, pouvait patienter avec lui, et regarder un petit film en attendant que le docteur arrive, et que j'allais lui faire un thé. Mais je suis restée polie et zen, et j'ai réussi à ne pas rire, ni à éclater en sanglots.

Moi: ... ben... 39, il ne doit pas être terriblement bien, quand même, ce n'est pas possible pour vous de le garder à la maison?

La mère: ben si... mais il voulait absolument venir, alors...

J'aurais aimé répondre qu'elle avait raison, que son enfant de 5 ans devait décider de ce qu'il voulait faire, qu'il était temps pour lui de savoir qu'il était le chef à la maison. Et puis éclater de rire ou fondre en sanglots, encore une fois.

Moi: Souliman, viens voir ici... Si tu es malade, il faut rester à la maison, tu as de la chance de pouvoir te reposer, ta maman est là... tu ne vas pas être en forme, toute cette après midi... va chercher ton cartable...


Que ça se sache: dans ma classe, les enfants de 5 ans ne décident pas de ce qu'il leur semble bon de faire ou pas. (Notez qu'il doit sacrément être mal à sa maison, pour préférer l'école à une après midi chez lui avec sa maman. Ça ne m'est jamais arrivé...)(en même temps, je n'ai jamais été mon instit, he he...)

Que ça se sache aussi: Souliman l'enfant roi, je ne veux pas l'avoir dans ma classe quand il aura 15 ou 16 ans. Ouf, je suis juste instit... au pire, à 11 ans, il sera encore à peu près gérable... Bon courage aux profs de collège!