mercredi 31 décembre 2008

DoiGtS(camole) eT DoiGtéS (mala)

Ma mère est à deux doigts (ou trois)(ou quatre) d'accepter sans boule à la gorge l'homosexualité de sa petite fille chérie, ma belle-mère est à un doigt de piger qu'entre sa fille et moi, y'aurait peut-être anguille sous roche baleine sous caillou, nous sommes à huit doigts de quitter l'appart pour une maison avec cheminée (ne cherchez pas, c'est peut-être un fantasme personnel que je ne détaillerai pas ici...), je suis à quarante-trois doigts (oui, là c'est encore beaucoup quand même) de faire accepter à la prune L de mes yeux le fait qu'un bébé Thalys (non, ce n'est pas le nom qu'on lui donnerait, m'enfin...) ce pourrait être sympa, et depuis les derniers impôts nous sommes à six doigts de nous dire qu'être pacsées ça servirait à quelque chose...

Tout n'est donc qu'une histoire de doigts à l'enfilée l'affilée. Espérons qu'il y en aura de moins en moins, au fil du temps, peut-être déjà en 2009... mais qu'il en restera quand même un peu (c'est censuré pour ne pas choquer les plus prudes).

En attendant que ça aille encore mieux deux mains, nous fêterons à deux la nouvelle année comme il se doigt...(phrase et situation peut-être à double sens... peut-être... ou alors j'ai fait une faute d'orthographe?).

(vous ne voulez pas un whisky, d'abord?)(pardon, je n'ai pas pu m'empêcher)


Edith (et les autres): tiens, ça me fait penser à un film...



... et pour ceux qui s'ennuient au boulot (quelle idée, de bosser un 31 décembre, aussi), y'a un deuxième passage intéressant .

dimanche 28 décembre 2008

Un An ApRèS...

Y'a un an tout juste, genre à peu près 365 jours, j'écrivais ça:

"Comme chaque année, je passe Noël seule... enfin, quand je dis seule, pas vraiment: je veux dire par là que je ne le passe pas avec ma copine, vu que dans sa famille je n'existe que sur le plan amical. Donc, cette année, je voyais déjà arriver Noël avec des boules à la gorge plutôt que sur le sapin... J'ai une chouette famille, soixante-huitarde, "open" comme il faut, mais quand même, y'a des limites... Ma relation avec L n'a pas forcément été l'évènement le plus fun qui arrivait à la maison, et si mon père est content que je ne sois pas seule, ma mère a beaucoup plus de mal à digérer la chose Chose . Donc me voilà arrivée au village familial, pour le passage (obligé) des "fêtes" de Noël. Je suis illico virée de ma chambre, mon lit 2 personnes, pour intégrer la chambre d'enfant de ma soeur, vu qu'elle, elle a besoin de la deuxième place... Les fêtes de Noël peuvent commencer!!!
Vient la distribution des cadeaux... entre un frère extrémiste, contre toute idée de fête de Noël (et vu qu'on n'est pas du genre catho pratiquant, il a pas forcément tort sur ce coup là) qui critique chaque achat, et un gros lourdingue d'oncle qui répète une même blague (pas drôle) tout au long de la soirée, les fêtes ont un bon début... Fin de distribution: il reste pourtant un cadeau sous le sapin! Chacun se demande pour qui il est, et ma soeur qui répond: "pour L, de la part de papa et maman..." Qui a les parents les plus cools??? Je suis montée pour fondre en larmes de bonheur, et envoyer direct un texto à L pour lui faire part de cette grande nouvelle..."

(ouais, je ne fais pas de lien, parce que je sais qu'un sur deux cinq ne prendrait pas le temps d'aller relire, là-bas, ce que j'ai écrit et qui est au grenier)(déjà là, j'aimerais bien savoir ceux qui n'ont pas "sauté" le paragraphe en italique, chenapans et fourbes que vous êtes)(ne vous inquiétez pas, c'est impossible pour moi de vérifier).

Cette année, y'a des choses qui ont changé, et d'autres qui sont restées les mêmes: L n'est toujours pas avec moi pour Noël, mais les cadeaux pour elle sous le sapin de ma famille ont quadruplé (et à ce rythme là, dans 5 ans, j'ai besoin d'une remorque pour les ramener). Je ne suis toujours pas avec L pour le jour de Noël, mais paraît que j'ai eu un cadeau, aussi, sous le sapin, là-bas... L me le ramène ce soir, je préfère vous dire ça avant de savoir de quoi il s'agit, comme ça je vous montre vraiment que c'est l'intention qui compte... et pour une fois, c'est vraiment le cas (non parce que sinon, j'aime bien aussi quand les cadeaux me plaisent, hein, je suis comme tout le monde...).

Mon frère a encore fait des histoires pour son cadeau qui "ne lui servira à rien", mon oncle a encore été un peu lourd, mais cette fois je n'ai pas eu à subir ses ronflements: vu que je suis arrivée à la maison avant mon frère, célibataire lui aussi(enfin, il est venu en célibataire, mais dans les faits, il a quelqu'un), j'ai pu choisir la chambre avec grand lit et loin de tout le monde, hi hi hi. Ouais, c'est bas, mais chacun son tour, hein ('pis j'ai tout de même proposé mes boules quies, sympa la fille)(à noter que si son histoire dure et qu'L ne vient toujours pas l'an prochain, je l'ai dans le baba, et je peux prévoir les boules quies pour moi le 24 au soir).

Autre changement possible: y'a un an, j'ai eu deux commentaires... peut-être qu'en vous grattant un peu, aujourd'hui, je pourrais en avoir plus? He he... Non, mais c'est vrai que vous êtes merveilleux, hein...

Quand je vous dis que les choses évoluent... (Bon, et puis comme ça vous êtes au courant que l'an prochain, je vous reclaque l'article de cette année, etc etc).

Ah, eh puis, cette fois, ça y est: c'est vraiment le birthday plutôt "happy" de mon blog (ouais, fin, "happy", "happy", quelle idée, de commencer mon blog quand tout le monde s'était barré en vacances, aussi... c'est comme les malheureux qui sont nés en juillet ou août et qui ne peuvent jamais vraiment fêter leur anniv!). Alors ceux qui n'ont pas encore festoyé ça comme il se doit ici,( après, chez vous, vous pouvez faire sauter le champagne tout ça, hein, c'est "no limit", comme on dit quand on est d'jeunes', envoyez nous les photos de fin de soirée), je vous rappelle que c'est -->là<--, et pas dans les commentaires de ce message. Non mais. Un peu de discipline, diantre!

samedi 27 décembre 2008

PlAy(ho)M*BiL, En AvAnT LeS HiStOiReS !

They did it!!!! Enfin, dans la famille playmo', la famille homoparentale!!

(photo prise en magasin à la sueur de mon front... ouép, il faisait un peu chaud)

Avec, in the bo-box (dans la boî-boîte):
- les deux lesbiennes (me dites pas qu'avec ces chaussures, celle de gauche est un homme, je ne vous croirais pas...)(et si celle de droite est un homme, avec ce T-shirt fluo, j'ai quelques doutes sur son hétérosexualité...)(d'ailleurs, pour le coup, avec un peu d'imagination, on peut voir aussi un côté "homoparentalité version gay", tiens!),
- le petit garçon (insémination faite par la blonde),
- la petite fille (insémination faite par la châtaigne),
- et en prime, le iench' (tous les couples homos ont un chien, ou presque...)(non, moi je n'en ai pas encore)(mais depuis que j'ai vu qu'il y en avait des pas trop moches, ça pourrait peut-être se faire)!

(rhôôôô, si on n'peut plus rigoler...).

mardi 23 décembre 2008

HaRo SuR LeS Ex- !!

Moi, je dis: "Dans un monde idéal, il n'y aurait pas d'ex. Il y aurait juste la personne qu'on a trouvée, et qu'on aimerait jusqu'à la fin de sa vie..." (chabadabada, chabadabada...)

A cette phrase, il peut y avoir quatre types de réactions, que je vous mets en gras dans le texte, comme ça vous vous repérez mieux (parce qu'en plus c'est la période du gras, de l'abondance, etc etc...), service:

Premier type de réaction:
Je suis persuadée qu'il y en a qui sont en train de se dire: "boh... quand même, zeste...". Ce sont celles qui gardent contact avec leur ex, parce qu'elles ne sont plus amoureuses de leur ex, et que ça leur fait toujours plaisir de les voir, étant donné qu'en plus, l'ex n'arrête pas de leur dire qu'elles sont parfaites et qu'elles étaient pour elles la lesbienne idéale, belle, intelligente, etc etc. Comprenez que l'ex est toujours amoureuse, elle...

J'ai un peu vécu ça avec mon ex, et L a vécu un peu ça avec la sienne. Ce qui signifierait que nous sommes toutes les deux belles, intelligentes, des lesbiennes idéales, et qu'on s'est bien trouvées. (ce qui n'est pas faux, en tout cas pour L).

Sauf qu'à un moment, ça m'a un peu saoulée, qu'L reçoive des messages de désespoir qui disaient qu'elle était la femme de la vie de son ex, alors que bon, moi je pense plutôt qu'elle est la femme de ma vie à moi, m*rde. Du coup, j'ai commencé à faire des petits pics de jalousie à la noix: à la noix parce que je savais bien qu'L n'aimait plus cette fille, même si elle la brossait un peu dans le sens du poil, parce que ça fait toujours plaisir de recevoir des messages où on nous dit qu'on est quelqu'un de bien qu'on n'arrive pas à oublier.
Je le sais, parce que de mon côté, ça se passait exactement pareil: mon ex qui me brossait, qui me disait combien ça avait été chouette notre relation etc etc. D'un côté, c'est hyper flatteur, faut dire ce qui est, et en même temps un peu malsain.
Ce qu'il faut avoir en tête, dans ce genre d'histoire, c'est que l'ex, elle rame un peu pour trouver quelqu'un d'autre, vu qu'elle a encore en tête que c'est nous, la personne idéale, voyez... et que donc, même si on se dira que c'est pour être sympa avec elle qu'on reste en contact, en fait, on aura tout faux.

Deuxième type de réaction:
Si y'en a qui se sont dit en début de message "boh, quand même, zeste...", y'en a aussi qui se sont dit "alors là, je suis carrément d'accord".

Ça, ce sont celles qui sont encore amoureuses de leur ex et qui souffrent de les voir vivre, rigoler, sans elles. Pire: avec une autre.

Si je vous disais que ça aussi, je l'ai vécu, vous me croiriez pas. Non, parce que bon, je suis une fille normale avec une seule vie, faudrait pas croire que j'ai tout vécu, non plus. Ben pourtant, ça, je l'ai vécu aussi. Bon, avec un garçon, mais c'est pareil, hein: j'ai été à ses pieds un petit moment, alors qu'il en voyait une autre, sans scrupule; qui elle, était jalouse de moi. Bref, c'était du n'importe quoi, quand j'y repense, mais bon, il faut que jeunesse se fasse... jeunesse s'est faite.

Troisième type de réaction:
Y'en a qui se sont dit: "boh, quand même, zeste...", y'en a qui se sont dit "alors là, je suis carrément d'accord". Et y'en a d'autres qui se sont dit "oh, ça va, hein...".

Ce sont celles qui n'ont eu qu'une histoire de cul avec une fille et qui appellent tout de même cette fille une ex. Alors, là, vous allez peut-être pas me croire, mais ça, je ne l'ai jamais vécu... rien qu'une histoire de cul... à part peut-être avec mon premier gars, et c'est vrai que je m'en tamponnerais la coquille d'avoir de ses nouvelles, et je pense que c'est réciproque.

Quatrième type de réaction:
Pour finir, y'en a peut-être, en lisant la première phrase du texte, qui se sont dit "ah bon?".

ce sont celles qui n'ont pas encore d'ex... (mais ça va venir, allez!!)(rhooo...). Enfin, là, je ne peux pas trop développer... je ne connais pas trop, ce cas là... remarquez, quand j'étais plus jeune et que je voyais la vie en rose bonbon, je me disais aussi que mon premier serait mon dernier, et je pensais que jamais au grand jamais je n'aurais d'ex, dans ma vie... bon, ben c'est loupé!

C'est à peu près l'inventaire possible des relations avec les ex, à ma connaissance. Mais si vous voyez d'autres cas, n'hésitez pas à m'en faire part... c'est les vacances, je peux avoir des trous et oublier des situations... personne n'est infaillible!

Pourquoi ce message la veille de la veille de noël, vous me dites? Ben, pourquoi pas?? Y'a quelqu'un qui a imposé un sujet sur noël, sur blogspot? Vous ne voulez pas que j'installe une crèche, non plus?!!

lundi 22 décembre 2008

La MaXi BoUlEtTe AvEc Le MiNi-CoSy... (ou l'inverse)

Je vous ai déjà raconté à quel point j'aimais mon unique petite nièce de deux ans et demi? Ce qui est plutôt chouette, c'est que, souvent, elle me le rend bien. Ouais, souvent. Pas toujours... par exemple, parfois, elle ne veut pas me parler au téléphone (ouais, à deux ans et demi, elle tient facile une conversation, ça vous en bouche un coin, hein? Eh ouais, mais c'est ma nièce, que voulez-vous...), et mon cœur se brise.

Mon cœur se fend mais je ne lui en veux pas. Elle doit juste de temps en temps se souvenir de ma boulette de quand elle avait 6 mois, et me le faire payer, petit à petit...

Eh oui.

Quoi, je ne vous ai jamais parlé de ma boulette de quand elle avait six mois??!!

Bon, évidemment, maintenant, vous voulez que je vous raconte (ça m'apprendra à ne pas me relire avant de vous déclarer des choses...)(et en même temps, relire tous ces messages, pfiouu...). Ça tombe bien, je suis en vacances, j'ai 15 jours devant moi (haïssez-moi, hou que c'est bon!).

Quand ma nièce avait six mois, elle allait à la crèche. Parents indignes qui bossent, grands parents indignes qui habitent trop loin, tata indigne qui n'a pas envie de se taper sa nièce pendant toute une journée (et qui bosse aussi de temps en temps)(si, je vous assure!). Du coup, destination crèche fissa. Rhôô, ça va, hein, elle n'était pas le seul petit bout de chou dans cette institution, paraît même que c'est fait pour ça, les crèches.

Comme vous le savez (parce que je vous l'ai assez rabâché)(mais ça, c'est un défaut d'instit), ma nièce est la mini chose qui a changé au maximum la vie de notre famille: c'est le premier et seul bébé de la famille (pour l'instant, je n'ai pas dit mon dernier mot), et du coup, avec elle, j'ai appris pas mal de choses, et j'en apprends encore tous les jours. Changer les couches, dialoguer en utilisant le chantage une phrase sur deux (ouais c'est pas bien, je sais), torcher des fesses ("bouge pas, bouge pas, bouge paaaaaaaaaaas !!!"), etc etc. J'ai aussi appris à mettre un maxi cosy dans notre voiture trois portes de l'époque, et ça, c'est un sacré challenge (si vous avez un enfant et êtes sur le point d'acheter une voiture, misez tout sur une cinq portes). Même qu'aujourd'hui encore, j'attrape une suée à chaque fois que je dois installer le siège auto, et pourtant, je sais comment ça marche.
En ce jour qui a changé le regard de ma nièce sur moi à jamais, ma sœur m'avait demandé d'aller la chercher à la crèche ("la", c'est ma nièce, pas ma sœur, je ne vais pas vous faire un dessin, non plus, qu'est ce que ma soeur irait faire à la crèche?!). Soit. Heureuse j'étais d'aller chercher la perle rare, le bijou, le diamant de la famille (quand je vous dis qu'on en est tous dingues...). Tant de responsabilité pour moi!!! (bon, en même temps, elle n'a pas eu le choix: j'étais la seule dispo en ce jour...). Je me vois encore me garer pas trop loin, pour qu'en plein hiver, elle ne se chope pas un rhume dans les 4 mètres qui séparent la voiture de la crèche... c'est que, parfois, je suis pleine de bonnes intentions...

Je suis donc allée la chercher, et malgré le fait qu'elle ne prenne même pas soin de taper un smile en me voyant arriver (faisant douter la puéricultrice qui me demanda alors ma carte d'identité)(déjà à cet âge là, elle était intelligente)(ma nièce, pas la puéricultrice; elle j'en sais rien!), j'étais hyper fière et hyper heureuse de la tâche qu'on m'avait confiée.

Quand le maxi cosy est installé dans la voiture, le boulot n'est pas fini, faudrait pas croire: le deuxième casse tête, c'est d'intégrer le bébé dedans à peu près correctement, et ensuite de boucler la ceinture "sécurité" (vous savez, pour que les enfants ne sachent pas le faire eux-mêmes... bon, ben je suis peut-être encore parfois un peu une enfant...). Je vous rappelle que c'était une voiture trois portes, qu'on avait, à l'époque... Je me vois encore, avec le paquet de ma nièce, son petit panier avec ses affaires, mes clefs de voiture que je dépose sur le siège avant, et en avant la galère: mon genou sur le siège avant, mon corps entier par dessus le dossier du siège avant, les gouttes qui commencent à perler sur mon front, et mon discours pour rassurer ma nièce, pour lui dire que, malgré tout ce qu'elle pouvait penser, je gardais le contrôle de la situation ("ça va aller, on va y arriver, hein!! t'es contente, hein, de voir tata qui vient te chercher? on s'en va retrouver maman, hein, t'inquiète, on va y arriver..."). Au bout d'un moment, ça a fait "clac-clac clic", et j'étais tellement heureuse d'avoir fait le plus gros du boulot que je me suis relevée, j'ai reclaqué la porte... et je me suis apperçue que mes clefs étaient à l'intérieur de la voiture, et que ce n'était pas du tout normal que ça ait fait "clac clac" avant le "clic".
J'avais enfermé ma nièce dans la voiture (le clac-clac, c'était la fermeture automatique des portes), et moi je me retrouvais sans les clefs à l'extérieur. J'ai beau avoir plein de courage, tout ça tout ça, je me suis effondrée, je ne voyais pas du tout de solution, j'ai appelé direct ma soeur:

-p*tain, je suis la plus cruche de toutes les tatas du monde, p*tain, p*tain, p*tain, j'ai fait une connerie, p*tain...(oui, je deviens un peu vulgaire, quand je fais une connerie)
- quoi, qu'est ce qu'il se passe???? tu l'as fait tomber? Tu l'as pas trouvée?
- si, si, elle est là... à côté de moi... en très bonne santé... mais elle est enfermée dans ma voiture... et mes clefs sont à l'intérieur...
- bon... j'envoie son père...

J'aurais été prête à tout, en attendant le paternel: j'ai songé à casser la vitre... mais j'ai vu à l'intérieur que ma nièce était plutôt trankilou, bien installée confortablement, bien "cliquée", et je me suis dit que j'allais attendre un peu avant... et j'ai bien fait. Quelques minutes après, elle a commencé à chouiner un peu, et j'ai essayé d'être la plus drôle de ma vie, en faisant "ainsi font font font" à travers la vitre de la voiture...
Mon beauf a fini par arriver, s'est appuyé sur la vitre et l'a baissée comme s'il avait braqué des voitures toute sa vie. (Je ne lui ai pas posé de question, parce que, bon, hein... Mais en tout cas, sachez qu'il ne faut rien laisser d'important à l'intérieur de votre voiture, parce que maintenant, je sais comment l'ouvrir en deux deux, sans même esquinter votre serrure de portière...).

Voilà l'histoire. Voilà pourquoi, deux ans après, j'accepte que ma nièce m'en veuille encore un petit peu. Voilà pourquoi j'espère que ce sera mon cadeau, qu'elle trouvera le plus beau, au pied du sapin. Histoire de rattraper les choses, en payant mon dû...!

(que ce message ne vous fasse pas oublier que vous avez du boulot, pour le sondage de la semaine quinzaine)(je tolère les retardataires, étant donné que le message est un peu à l'avance!!)

dimanche 21 décembre 2008

Un An DaNs TeS DeNtS!

Ce blog aura un an le 28 décembre 2008.

Le 28 décembre 2007, je ne savais absolument pas dans quelle galère je m'étais fourrée en m'inscrivant sur blogspot, j'étais jeune, pure et innocente... je suis toujours jeune, remarquez (attention à ceux qui pourraient dire quelque chose). Mais moins qu'il y a un an, c'est mathématique (et si mes calculs sont bons, j'ai un an de plus)(dites moi si je me trompe).

Le 28 décembre 2007, je racontais à quel point j'étais heureuse de voir un cadeau sous le sapin pour L de la part de mes parents. De l'eau a coulé sous les ponts, et à ce jour, il me semble évident qu'L aura un cadeau. Même qu'il y aura écrit "de la part de zeste et L" sur les cadeaux que j'offrirai aux autres.
Comme quoi, en un an, on évolue pas mal. C'est beaucoup grâce à moi, et un peu grâce à vous. Mais si vous voulez, pour vous faire plaisir, je vais vous dire que c'est un peu grâce à moi, et beaucoup grâce à vous... Non mais c'est vrai, vous avez été chics, de venir me montrer que j'n'étais pas la seule à galérer, et ça, c'est énorme.

Bref, on va arrêter le tragique, hein, parce qu'un an de blog, ça se fête. Pour cette occasion, évidemment vous voulez m'offrir quelque chose... et évidemment, je ne vous filerai pas ma vraie adresse postale, non mais oh, on n'a pas encore gardé les cochons ensembles. Il vous reste donc vos mots... et je ne suis pas du genre à me satisfaire d'un petit truc du genre "bon anniv de blog, zeste!!!", c'est bon, il va falloir vous fouler un peu plus. On n'est pas chez mémé.

Non, moi, ce que j'aimerais bien savoir, c'est ce que vous avez retenu, de ces un an: un article qui vous a plus marqué qu'un autre, une phrase, un mot même peut-être... (une lettre?) un truc qui vous a accroché, un truc qui vous a attendri, un truc qui vous a fâché, au choix. Un zeste de zeste qui a attiré votre attention, quoi...

(Jouez le jeu, parce que si vous ne jouez pas le jeu, j'ai l'air un peu bête...)

Ah oui, vous voulez quand même votre petit sondage de la semaine/de la quinzaine/du mois (barrer les mentions fausses, selon la durée que j'aurai décidée)... tsss... allez, on va jouer ce message à fond dans l'égocentrisme, encore plus que d'habitude: parce que si j'écris, y'a aussi L qui bosse, ici, presque gratuitement (j'ai bien quelques petites choses à lui rendre de temps en temps, mais je garde ça secret... c'est pour vous, que je fais ça, ne l'oubliez jamais!!), et elle a bien droit à sa petite récompense (autre que celles que je lui offre à l'occasion...)(non, je ne vous dirai pas quoi, vous vous croyez sur un blog perso, ou quoi?)(qui a dit "j'ai deviné!!!")(chut! Han...).

Sondage: Quelle bannière d'hier (ou quelle bannaujourd'hui) préférez-vous... ( je vous ai passé la bannière toute moche du début, de quand L n'était pas là pour voler à mon secours, sur le blog... vu que si vous disiez à L que c'est celle-là que vous préfériez, elle tomberait un peu des nues...)(en même temps, voir tomber des nues, ça peut être intéressant, p't'être?)

vendredi 19 décembre 2008

JoYeUx NoëL?

Eho? Toc toc toc? Y'a encore quelqu'un? Non, parce que je sens trop qu'en cette période de fête, vous allez tous me refaire le coup des ponts de mai: la désertion quasi totale de mon blog (tous partis, sauf quelques accros irréductibles... ). Relayez-vous, quoi... qui veut bien venir faire une petite visite, le 24? et le 25? Allez, quoi...

Moi? Si je pars? Permettez-moi juste de m'absenter la soirée du 24, et aussi la journée du 25, mais je ne suis pas vache, les autres jours, je viendrai certainement vous tenir compagnie...

Noël, pendant un petit bout de temps, ça n'a pas été ma "période éclate totale": plus de mamies papis, pas encore de petits enfants, c'était devenu un peu la "date de merde" de l'année, d'aller squatter le canap entre mon noncle et ma mère qui pleurait toutes les larmes de son corps de voir que mon frère n'appréciait pas son cadeau... un peu la croix et la bannière d'aller "fêter" ça, vous voyez le genre je présume: toutes les familles doivent avoir des années de "trous"...

Depuis deux ans, il y a l'animation de ma nièce qui rend tout merveilleux. C'est con, un enfant (mais non, pas "con" dans ce sens là... ran...): ça arrive, et paf, ça change toute les facettes des choses. Déjà, ça change les cadeaux au pied du sapin: ils sont énoooooormes!!!! (Quand j'étais petite, je me souviens avoir espéré à chaque fois que les plus énormes étaient pour moi... et comme je suis la petite dernière, c'était souvent banco!)

Ouép, l'arrivée de ma nièce, ça a vraiment tout changé, à notre petite famille Zeste qui filait un mauvais citron.

La première année, ça a été l'éclate de lui donner le biberon. D'essayer de la tenir deux minutes sur les genoux sans qu'elle ne hurle, d'essayer de la faire rigoler le plus possible histoire de prouver aux autres que c'était nous, le préféré...
Le seconde année, ça a été l'émerveillement de la voir marcher en titubant, s'apercevoir qu'elle s'intéressait à peu près 1 minute 30 à ses quarante mille cadeaux en se demandant un peu ce que c'était que ce bordel...
J'ai plutôt hâte de voir ses petits yeux émerveillés, cette année, pour son troisième Noël, la voir arracher le papier, et découvrir la poupée que j'ai dégottée (ouais, en fait, j'ai trouvé un compromis... un poupon qui ne faisait pas trop peur, je vous jure que ça existe, je donne le filon par mail), trop hâte de l'entendre rigoler, trop hâte de voir et entendre toutes les bêtises qu'elle va faire et dire... un peu moins hâte de l'entendre dire mille fois "elle est où, L? Elle est où, L?".

Noël, comme l'année dernière, c'est sans L. Elle part quelques jours dans sa famille à elle... fêter elle aussi un de ces "nouveaux noël" avec ses petits neveux et nièces (elle a de la chance, elle a ma dose fois trois!!!).
Je me demande comment seront nos futurs 25 décembre, quand on aura des enfants si on a un enfant un jour, étant donné que nos familles sont éloignées l'une de l'autre... hâte de voir comment on va gérer la distance, après avoir déjà géré tant de choses auparavant...

Ouép...

Bon, j'vais avoir mes règles, moi, ou quoi? (quelqu'un peut-il me renseigner?)(private joke). C'est quoi ce message bidon, qui finit en vrille, hein????!!!

Je vais finir par une bonne note (parce que je sais souvent po-si-ti-ver, dans la vie): je suis en vacances!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

jeudi 18 décembre 2008

gLaGLa (ça, c'est du titre)

Outre le fait d'être une lesbienne pas assumée à 100% (je dirais que j'en suis environ à 68,5%, et c'est franchement pas mal, vu que j'ai commencé comme tout le monde à 0%), j'ai aussi une autre faille, peut-être plus énooOOOOorme que la première: je suis frileuse (forcément: l'endroit où je possède le plus de masse graisseuse rassemblée, c'est dans mes lobes d'oreille).

Ah, pour vous, qui avez d'autres défauts et qui croyez que vos défauts à vous valent plus que les miens (et en quel honneur, j'ai envie de dire?), je vais expliquer la raison pour laquelle cette faille mérite amplement un message (même si, étant donné que c'est un peu mon blog, j'ai un peu envie de vous dire que j'y mets quand même un peu ce que je veux... mais bon, j'aime bien m'expliquer).

Le problème, c'est que je cumule les tares:
- je suis une fille, de une;
- je suis instit, de deux.
Et une fille frileuse, c'est déjà pas terrible; une fille instit, ça n'a pas un style vestimentaire digne des plus grands podium; mais alors, une fille, frileuse et instit, ça donne un truc qui ne ressemble pas à grand chose. Du coup, je suis un peu jalouse de vous, je dois dire... et j'échangerais bien mon défaut contre l'un des vôtres (oui, enfin, je dis ça, mais faut voir, hein, je ne suis pas folle non plus).

J'adorerais mettre des décolletés plongeants, des petits bas et des petites ballerines ouvertes, des manches "trois quart"(ouah!!! mais vous n'avez pas froid, sur le quart de bras qui reste?), des minis jupes, ou des jupes tout court; et en plus, laissez moi vous faire croire que ça me siérait à ravir, ce genre de fringues: j'ai déjà essayé pendant 26 minutes 57 secondes (remarquez, j'ai tenu plus longtemps qu'à l'essai d'un string), avant de tout envoyer balader et de remettre mon gros pantalon doublé qui ne me va pas forcément à ravir mais qui a le mérite d'être tout chaud et tout doux... Je me retrouve plus souvent avec un gros col roulé, un bon jean, deux paires de chaussettes en dessous de bottes ou de baskets.

Inutile de vous dire que, côté vestimentaire, ma saison préférée, c'est l'été, vu que c'est à cette période que je peux enfin m'habiller sexy (c'est aussi la saison préférée de L, bizarrement...). Et qu'en ce moment, je suis malheureusement en pleine période "sac à patate doudouné", d'autant plus que, si, vous, vous pouvez vous permettre des petits manteaux sympas, moi, par dessus mon "accoutrement", je suis obligée de mettre mon énorme duffle-coat à moumoute pour survivre aux récrés de 30 minutes.

Mais je ne suis pas du genre à me laisser embêter par un problème: je cherche une solution, figurez-vous, hormis changer de sexe (trop coûteux)(en plus, niveau look, être un garçon, c'est parfois aussi chiant que d'être une fille) et changer de métier (trop coûteux intellectuellement parlant...).

Le damart est donc rentré dans ma vie. Et pour le prix que j'avais payé, je pensais que j'allais être enfin bien au chaud, avec un petit côté "pas top" en dessous, mais qui ne se voyait pas forcément à l'extérieur...(non, parce qu'un damart, ce n'est pas un yaourt). En plus, je crois à fond aux remèdes de grand-mère, donc, le damart, ça collait avec mon mode de vie, v'voyez... (bon, ben L, elle n'était pas hyper enchantée, mais en même temps, si ça pouvait me faire jeter mon énooorme col roulé qui me fait ressembler à... rien !...).

Ben, que dalle: le damart, c'est du chiqué. On nous a menti, encore une fois!!!(la première fois, c'était avec le père noël, souvenez-vous...).

Je suis en plein deuxième essai de solution: La su-per-po-si-tion! Les vêtements façon "mille feuilles": un T-shirt manches courtes, un manches longues, un autre manches longues, et un autre manches longues. J'ai entendu dire qu'il n'y avait que ça de vrai (oui, parce que j'en parle, de mon problème... oui, je suis une fille hyper intéressante, dans la vraie vie... pleine de conversations futiles, tout ça tout ça, vous imaginez bien...).
Je pense que la méthode est plutôt pas mal: j'ai réussi à rester dehors et immobile pendant une heure (le temps du marché de noël) sans me transformer en glaçon. Aurais-je enfin trouvé solution au problème?

Bien entendu, je vous tiendrai au courant de la suite de mon "expérience"... (et quel suspens...) un de ces quatre, dans un autre sujet passionnant...(quand je vous dis qu'il faut que j'arrête, ce blog...)(c'est de l'humour, ne commencez pas à me dire que vous allez me regretter et tout et tout... parce que je suis déjà convaincue: je dois au moins atteindre mes un an de blog avant de lâcher du zeste lest).

(ouép, j'ai laissé tomber la neige, mais ne râlez pas, je viens quand même ce soir...)(un bon point à celui ou celle qui trouve la référence en preum's).

mercredi 17 décembre 2008

( PaS De MeSsAgE PoUr CaUsE D'iNtEmPéRiE )

... vous ne voyez pas qu'il neige, bon sang de bonsoir?

Quand j'étais petite- enfin, quand j'étais plus petite que maintenant- j'étais trop heureuse de voir un flocon tomber la veille d'un jour d'école: j'espérais toujours me réveiller et voir tout le paysage blanc, le lendemain... ça a dû arriver quatre fois dans toute ma scolarité, mais les jours de tempêtes de neige, le bus scolaire ne passait pas...! Ça m'a marquée, ces chouettes journées de luge sur le terril (c'est les montagnes du nord, hu hu) et de batailles de boules...

Aujourd'hui, ça n'a pas changé: j'aime toujours la neige.

Sauf qu'il n'y en a jamais assez pour que je n'aille pas au boulot... ah, ce n'est plus ce que c'était!!

Du coup, aujourd'hui, je simule sur mon blog un jour de grande neige... (enfin, c'est L qui simule... n'allez pas croire que d'un coup, je suis devenue une pro du langage html...) et ça me fait une bonne raison pour ne pas écrire de message (nan, je vous dis, je n'écrirai pas!!!!). V'z'êtes pas fous, je pourrais riper!

(nan mais ne vous inquiétez pas, je vais investir dans des chaînes... j'écrirai demain!).

lundi 15 décembre 2008

JoLiE PoUpéE..

En fait, je fais "style" de ne pas avoir été une fille très fille dans mon enfance, mais je vais vous avouer que j'ai quand même un tout petit peu joué à la poupée. Eh ouais. Le mythe s'effondre, je sais.
Le hic, c'est que j'avais mon meilleur copain qui n'était pas fan, et que les parties de poupée tombaient très vite à l'eau pour faire place à des jeux quand même plus rigolos, du genre la police (non, je jure, blogspot m'en soit témoin, qu'avec lui, je n'ai jamais joué au docteur...).

J'aurais préféré vous dire que j'aimais mieux jouer à la poupée qu'à la police, histoire de faire taire les mauvaises langues qui pensent qu'un garçon qui joue à la poupée est un gay en devenir, ou qu'un fille qui joue au camion de pompier deviendra pyromane,... mais en fait, c'est tout le contraire (faudra chercher l'exemple chez quelqu'un d'autre): mon meilleur copain, il avait des pistolets et des menottes (factices, hein, qu'est ce que vous allez vous imaginer)(enfin, après, je ne sais pas ce que ses parents en faisaient, la nuit)(je parle des menottes, pas du pistolet, vous avez des "jeux" bizarres, vous...), et j'adorais parler avec les talkie walkies, sur mon BMX, pour lui dire que j'avais repéré les voleurs, et qu'il fallait qu'il vienne vite pour me donner du renfort et qu'on les emprisonne, ces pourris du genou (non, mais à l'époque, j'avais sans doute un autre vocabulaire, mais en fait, je ne me souviens pas).

Du coup, une poupée basique, ça ne me tentait pas plus que ça. Ou alors, fallait qu'elle puisse jouer la prisonnière, mais bon, un bébé-voleur, c'est quand même rare, et je n'avais pas l'imagination assez débordante.

Une poupée basique, ce n'était donc pas mon truc. Mais j'étais déjà très "nouvelle technologie", à l'époque, et c'était le début des poupées qui marchaient toute seule, et ça, ça, ça me faisait triper. Du coup, je me souviens très bien que, quand je faisais encore semblant de croire qu'il existait, le père noël, je lui avais demandé une poupée qui marchait (en faisant gaffe qu'il y ait mes parents à côté, sinon je savais bien que ça n'allait pas servir à grand chose).
Manque de bol, j'ai eu une poupée qui parlait (qui était certainement moins chère que celle qui marchait, faudrait que j'en discute avec mes parents, après tout, c'est peut être à partir de là que j'ai commencé à "dériver"...). J'ai tout de suite capté que la technologie n'était pas hyper au point, et qu'elle disait des phrases enregistrées à l'avance, et c'était quand même un peu chiant, à force, de l'entendre dire "maman, coiffe moi... maman, je t'aime... maman, fais moi un câlin". En plus, au bout d'un certain temps, il n'y a plus eu de pile (un jour où j'avais certainement oublié de l'éteindre...), et c'est redevenu une poupée basique à la con, et si je m'y étais intéressé une micro-seconde quand elle avait des piles, je suis vite repartie jouer "à la police" dès qu'elle n'en a plus eu (d'autant plus que j'avais eu par erreur une sirène adaptable sur mon guidon de vélo par mon grand-père, les voisins doivent s'en souvenir)(bref).

Tout ça pour dire que je ne suis pas "poupée"...

C'est quoi le rapport, vous allez me dire? (ben, dites-le, allez...).

Le rapport, c'est que j'ai une nièce qui a une mère ultra-fille (ma sœur)(non, ma sœur n'est pas ma nièce, puisqu'elle est masseur ma sœur, suivez un peu: ma sœur, c'est juste la mère de ma nièce, ce qui est plutôt logique, en fait, quand on y réfléchit). Donc, ma nièce, de deux ans, qui a une mère ultra fille, est forcément ultra fille elle-même. Elle vomit ce qui n'est pas rose (non mais c'est une image, quand même...)(non, pas ma nièce: s'il fallait trouver un objet comparable à ma nièce, ce serait plus une pile qu'une image), le truc de base: rose=fille, bleu=garçon; ça, elle a 100% acquis. Par contre, elle n'a pas encore saisi que sa mère n'est pas fan quand elle joue, chez mamie, au garage-voiture de tata, ni quand elle dit que Justine à l'école, c'est son amoureuse... (ihi). Pour se venger, ma sœur, elle veut que j'achète à ma nièce une poupée, pour noël...

Le truc fou, c'est que, si je n'avais rien "pour", je n'avais rien non plus véritablement "contre" les poupées, jusqu'à avant-hier: le jour où j'ai décidé de m'intéresser à quel genre de poupée il existait, dans les rayons (oui, je suis à la bourre sur mes cadeaux de noël...).

Une poupée, je ne me souvenais pas à quel point ça pouvait être horrible. Un exemple? Allez (âmes sensibles, s'abstenir):





Aaaaaaah!!!!! (ah ben, je vous avais prévenus, hein)(pourtant, je vous ai montré une blonde...)(non, mais ils se sont plantés, dans les yeux, il devait y avoir une grosse poupée avec de petits yeux dans la chaîne de fabrication d'à côté...).












... et ne venez pas me dire qu'il y en a de jolies, dans d'autres teintes... les brunes, c'est pareil:





Aaaaaah!!!!!!!(même moi, je suis encore surprise quand je me relis)

(cachez moi cette poupée que je ne saurais voir)










.... je me suis donc dit un moment que c'était peut-être les cheveux, qui choquaient...










... mais en fait, non, sans cheveu, c'est aussi horrible.


(... non non, les dents, ce n'est pas un photo montage)






... Bon, ben voilà. Maintenant, plus de vingt ans après, je comprends ENFIN pourquoi, les poupées, je n'étais pas fan.
Plutôt que d'offrir Chucky à ma nièce, je crois que je vais plutôt opter pour des playm*bils, je prends le risque de la faire devenir lesbienne... je vous dis le résultat dans une quinzaine d'années!

dimanche 14 décembre 2008

SoNdAgE: Le PlAcArD !

Dimanche... Dimanche... Dimanche??? Mais, c'est jour de sondage, chez zeste!!!!!! Ah, ben ça, pour une surprise, c'est une bonne surprise, vous ne trouvez pas? Ça par exemple!! Si je m'y étais attendu, un dimanche en fin de journée comme ça, de voir un sondage ici... (ouais, enfin, c'est vrai qu'en fait, moi, je le savais déjà un peu, qu'il y allait avoir quelque chose ici... vu qu'L était en train de concocter l'image depuis un quart d'heure... mais vous, alors, qu'est ce que vous devez être contents!!) (là, c'est le moment où vous devez simuler, merci)(quand je dis "simuler", attention, hein, pas de méprise...).

Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à la partie "homo" des gens qui viennent ici. (Ne partez pas, les autres qui n'avez pas cette partie homo en vous, on va vous trouver une petite chose à cliqueter quand même, vous savez bien que personne n'est en zeste reste, chez reste zeste).

Vous n'êtes pas sans savoir que si, ici, je déhanche à tout va mon petit côté lesbien qui me va si bien (et pas seulement parce que ça rime, parce que, à ce que je sache, je ne déhanche pas mon côté "chien" qui rimerait tout aussi bien), je fais beaucoup moins la fière quand je suis devant mes beaux parents, et j'ai l'air d'une parfaite hétéro qui n'a rien à cacher quand je suis au boulot... ce qui me met parfois dans des situations cocasses. Ça vous fait peut-être bien rigoler, mais là où on va moins rire (ou plutôt, là où c'est moi qui vais m'égosiller), c'est quand c'est vous qui allez me dire ce que vous avez osé sortir du placard, ah ah... Ran, mais ne partez pas tout de suite, vous savez que chez zeste, c'est de l'anonymat garanti 99% (le 1% non garanti, c'est votre numéro ip d'ordinateur, et pour l'instant, je ne sais qu'en faire...)(si quelqu'un a des idées... à part des essais pour le prochain loto...).



(j'ai supposé que si le bureau était au courant, votre famille ou vos amis l'étaient aussi; de même, j'ai supposé qu'on le disait sûrement à ses amis avant de le dire à sa famille... mais si vous êtes une personne bizarre hors-norme différente et que vous ne trouvez pas la bonne phrase à cliquer, vous pouvez toujours nous en faire part dans les commentaires, et on en rira parlera tous ensemble...).

samedi 13 décembre 2008

La LeTtRe...

Je ne sais pas si vous savez, mais en fait je suis instit (ah, je l'ai déjà dit?). Et en ce moment, je suis avec des maternelles. Autant vous dire que, le rush de Noël, je suis en plein dedans. Je mange du sapin, je trace de la boule, j'entasse de la guirlande. Faut que ça pétille, que ça scintille. La classe ressemble un peu à la maison du père noël, et est assortie à l'école entière, qui bling bling de partout (avec des trucs - on ne sait pas bien ce que c'est - en papier mâché fabriqués par les élèves, recouverts avec du papier brillant et des paillettes... oui parce que le papier mâché, ça ne brille pas terrible, en fait). Les parents d'élèves vendent des tartes pour récupérer 5,80 euros pour l'école (eh oui, on est bien à 5 euros 80 près, ces temps-ci, dans les écoles publiques...), il y a même un arbre avec une guirlande qui joue de la musique avec un vieux son et qui me tape sur le système (je débranche à chaque fois que je passe à côté, mais une âme de bonne foi rebranche la guirlande derrière moi).

Bref, si vous, vous ne vous en êtes pas forcément rendu compte, moi, je peux vous dire que c'est bientôt Noël. Ce n'est pas ma période préférée, à l'école, parce que je dois dire que je ne suis pas fan de tout ce qu'il se passe autour du vieux sadique de père noël qui regarde de près les enfants pour voir s'ils sont assez sages pour avoir le dernier joujou spiderman. Mais bon, comme les autres instits sont à fond dedans, je joue à peu près le jeu: "maîtresse!!!! hein oui, il existe, le père noël, hein, maîtresse?!!!/ heu... on ne sait pas trop, ... peut-être...". Voyez que je ne mens pas vraiment, hein, on ne pourra pas m'accuser pour ça. Mais je ne suis pas franchement honnête non plus.

Alors je dois m'adresser deux minutes au père noël, si vous voulez bien, vu que je répète sans arrêt qu'on ne sait pas bien s'il existe ou pas, il me doit bien ça. Lui dire que déjà, c'est dégueulasse de voir que maintenant, les trucs qu'il fabrique là-haut avec ses petits bonhommes, c'est quand même vachement plus "hype" que ce qu'on avait, nous, à l'époque (non, je n'avais pas d'orange, mais quand même...). Et que je voudrais bien qu'il me rajeunisse de deux dizaines d'années (tant qu'à faire)(parce qu'avec une seule dizaine d'années de moins, je tomberais en plein dans l'âge pas terrible où je demanderais des sous, juste...), et qu'il m'apporte:

jouets de petit mec

... eho, vous m'avez pris pour une lesbienne, ou quoi? Non, parce que je veux aussi des trucs de filles!! (c'est quoi, ces fausses idées sur les lesbiennes...).

jouet de fille

... nan nan, pas de poupée, vous me prenez pour une hétéro, ou quoi?

Bref, voilà ma commande. Sait-on jamais, hein, puisque je n'arrête pas de dire que, peut-être, il existe...

... sinon, qu'est ce que vous voulez, je ferai comme tout le monde: j'attendrai d'avoir des enfants pour pouvoir m'amuser avec les jeux que je leur achèterai (c'est bien pour ça qu'on achète aux enfants de 5 ans des mécanos pour les enfants de 10 ans: comme ils ne savent pas les faire, c'est nous qui devons les construire, hi hi hi!!). Si c'était possible d'avoir tout de suite un enfant d'environ 6 ans, histoire de zapper les jeux sans intérêt...

mercredi 10 décembre 2008

Qu'EsT Ma FiXeTtE DeVeNuE?

Je n'vous ai jamais raconté (eh oui, c'est encore possible!), mais dans ma vie , j'ai eu une fixette amoureuse plus importante que les autres. Et, comble du comble, ce fut avec un garçon... ben oui, on a toutes des failles, hein. Cela dit, ce n'est pas celui là qui m'a empêchée d'être une "golden", comme on dit, vu qu'il ne s'est à peu près rien passé entre lui et moi...

Ma fixette, c'était en première année de fac: l'année où j'ai trouvé ça tellement fort de n'avoir que 15 heures de cours que je n'y allais même pas (15 heures de cours? et j'ai déjà loupé 10 heures? boh, j'irai la semaine prochaine....). Au lieu d'aller en cours, je squattais le banc du hall de la fac avec mes amis, et on peut dire qu'à peu près, de 10h à 16h, vous pouviez m'y trouver. En plus, il n'y avait pas besoin de sortir, à l'époque, pour en griller une, ce qui était fort appréciable en hiver (qui est une saison qui dure assez longtemps, dans le nord), j'dis ça, j'dis rien. Bref. Tout ceci me semble foncièrement ridicule, à l'heure où je vous parle, mais à l'époque, j'étais super heureuse de me dire que je voyais tout le monde passer de mon banc, et que ça, c'était quand même fort.

Puis est arrivée ma fixette. Un gars sorti de nulle part, qui n'avait rien à voir avec rien, et qui a accroché mon regard. Pour tout vous dire, je ne le trouvais même pas beau, mais il avait un petit quelque chose qu'on appelle le charme, et qui m'avait amplement suffi. Avec le recul le gaydar que j'ai aujourd'hui, je crois qu'on pouvait dire qu'il était complètement homosexuel, et qu'il n'y aurait eu aucun moyen pour le défaire de cette atrooooooce maladie... mais à l'époque, le seul gaydar que j'avais, c'était pour les filles à cheveux courts, et en plus, ça ne fonctionnait pas forcément. Donc, il était charmant comme un dieu (même si je n'ai jamais croisé de dieu).

Petit à petit, j'ai commencé à récolter des indices sur lui, et laissez moi vous dire que, quand vous êtes collée à un banc dans le hall de la fac, vous finissez par en connaître plus qu'une gardienne d'immeuble. De plus, ma meilleure amie avait sa propre fixette, et on s'échangeait donc des informations fondamentales ("j'ai marché derrière lui, j'ai entendu qu'il disait qu'il aimait l'opéra"/ "haaaaan, t'as marché derrière luiiiiiiii, il était avec quiiiii?", ou "je l'ai vu à la bibliothèque: il lisait une pièce de théâtre"/"hannnn, tu l'as vu à la BUUUUUUU, il était habillé comment?????!!!", etc etc...). Du coup, sans lui parler, j'ai fini par connaître la vie de ce gars (et aussi la vie de la fixette de ma meilleure copine, mais je ne vous en dis pas plus, c'est forcément nettement moins intéressant...). C'était évident: ce type n'avait rien à voir avec moi, ça n'aurait absolument pas collé (d'autant plus qu'il était gay, et moi lesbienne)... et ce n'est pas faute d'avoir essayé en écoutant de l'opéra dans mon radio cassette, et en assistant à sa pièce de théâtre...

Comme j'avais une copine de fixette, on se soutenait dans les moments difficiles: "han, aujourd'hui, je ne l'ai pas vu..". Et on s'épaulait lorsqu'il le fallait. On était aussi débiles l'une que l'autre, au fond... on en parle en rigolant, aujourd'hui, c'est toujours ça de pris.

Un jour, au bout de 4 mois, 6 jours, 7 heures de filature, ma fixette m'a enfin regardée. Ou alors, il a regardé la fille derrière moi, mais le principal, c'est que j'ai cru que c'était moi (eh oui, tout le monde ne tombe pas sous le charme du citron, la beauté du zeste...). Il a fallu que je passe à la phase deux: l'aborder.

Le hic, c'est que monsieur était plutôt "cafét' non fumeur", et que mes amis étaient des fumeurs invétérés. Impossible de les faire déménager d'une cafét à l'autre, j'ai donc dû aller toute seule affronter ce lieu hostile (hostile aux fumeurs). Et j'ai osé. J'ai osé prendre la parole: il était en train de bosser je ne sais quoi, je suis passée à côté de lui, j'ai pris mon courage à autant de mains qu'il était possible de prendre (souvent, c'est quand même deux), et je lui ai dit, entre quinze suées:"bon courage". Il m'a souri (cette fois, j'étais sûre que c'était à moi). Puis, je suis partie.

C'était mai, fin d'année universitaire. C'était la dernière fois que je voyais ma fixette, il a disparu ensuite sans m'en dire plus. Déjà qu'il ne m'avait jamais rien dit... !!

Aujourd'hui, j'aimerais bien savoir ce qu'est ma fixette devenue (même pas qu'il s'est inscrit, comme tout le monde, sur copainsdavant! Quand je vous dis que c'était à peu près un gars bien...). Ça me ferait rigoler, de revoir sa trombinette. Alors, si l'un d'entre vous entend dire "oh la la, à la fac, y'avait une lourdingue qui n'arrêtait pas de me mater" par un gars qui ressemble un peu à Laurent Lucas (plus de loin que de près), pensez à moi, et faites passer le message...

lundi 8 décembre 2008

CoMbiEn De TeMpS?

Combien de temps ça dure, un blog?

... C'est marrant (ou pas), les blogs qui ont commencé plein de fougue en même temps que le mien (ou un peu avant) s'essoufflent...(nan, je ne donnerai pas d'exemple, n'insistez pas!) à croire que le temps de vie d'un blog, ce n'est pas si long que ça...

Peut-être que je n'arriverai même pas à mes "un an", que je n'aurai plus rien à dire avant ça?

Peut-être que ça m'amuse moins qu'au début, que mes attentes de départ ne sont plus ce qu'elles sont maintenant (vu que ça y est, j'ai quelques "potes" homos, hu huuuu, sortez les cotillons, pousse la banane et mouds le café!!) , et que je ne vois plus bien à quoi ce blog me sert? ("à qui sers-je?"...he he... oui je sais, je la sors à chaque fois, mais elle me fait toujours autant marrer, désolée hein...)

Peut-être qu'il faut laisser la place aux petits nouveaux, plein d'entrain, plein de belles choses à montrer et à raconter, plutôt que de rabâcher les mêmes choses?

Peut-être que j'ai assez laissé ma trace dans la blogosphère...?(oh ça va, hein, je nettoierai...)

Peut-être que vous en avez marre, que je relate toujours le même genre de choses (et gnagnagna, je suis homo, et gnagnagna je suis instit, etc)... peut-être que moi aussi, j'ai envie de passer à autre chose?

Nan, mais en fait, ne faites pas gaffe, je suis en période "rouge", je me pose des questions à la con... et demain, je me dirai comme d'habitude qu'il faut que j'attende un peu plus avant de publier mes 10 messages en "attente"... (meuh non, je ne cherche pas à ce que vous me disiez "reste zeeeeeste, c'est trop bien chez toi", puisque je viens de vous dire que je reviens certainement demain vous raconter d'autres bidules à la noix...).

vendredi 5 décembre 2008

"L'hOmOsExUaLiTé Au FéMiNiN"

Oh... Ben j'ai compris, hein (cf message précédent, qui est le suivant dans un blog, puisque c'est "à l'envers"...)(oh, vous débarquez sur le net, ou quoi?): dès qu'on ne parle pas "homosexualité", ici, ça fait un flop dans les commentaires. Peut-être même que vous ne lisez même pas, hein? Tssss... Ben qu'est ce que vous voulez que je vous dise... Vous voulez que j'abandonne mon boulot et que je rentre dans les ordres des homosexuels? Bon, faut voir combien ça peut me faire gagner et si j'ai autant de vacances que dans mon boulot actuel, hein... ah ben ouais...

En même temps, je vous comprends un petit peu. J'ai eu des périodes où je recherchais tout ce qui était en rapport avec l'homosexualité, voyez. Même que parfois, j'ai des petits "come back", des petites remontées de ces périodes tordues... Par exemple, si vous êtes homos, je suis persuadée que vous savez qu'il y a eu un "delarue" spécial "nous", récemment (ouais, enfin, je dis "nous", mais didou, par exemple tu n'es pas concernée)(ni boubou)(à moins que...). Bon, ben voilà, je me suis encore fait avoir: c'était complètement sans intérêt.

Faut que je vous dise: depuis que j'ai 15 ans environ, je suis à l'affût du moindre reportage qui pourrait valoir quelque chose au sujet de l'homosexualité. Et à chaque fois, je suis déçue: je ne me souviens d'aucune émission où je me suis dit, à la fin, que ça m'avait servi à quelque chose. Je me suis payée tous les "ça se discute", tous les "c'est mon choix ou mon histoire", toutes les émissions de merde quoi, quand il y avait au moins une "bi" dans l'histoire (faute de mieux, he he)(rhô c'est bon, je plaisante...), et jamais, jamais je n'ai été satisfaite. Bon, ben en même temps, puisque ce sont des émissions de merde, je me demande pourquoi, aujourd'hui encore, j'ai espoir d'en voir une qui vaille le détour...

A moins que...

C'est décidé, je voudrais filer un petit coup de main aux journalistes qui voudraient faire le reportage de leur vie (ou de la mienne): j'suis sympa, vous voyez. Service.

Je vais donc vous décrire mon émission de merde idéale (oui, ça reste un peu "de merde" parce qu'il faut un peu de voyeurisme, hein...)(de la lesbienne, du coming out, de l'insémination, tout ça; tout ça...)(et par pitié, pas de lunettes de soleil ni de perruque, ni de fausses dents... ah, c'était pas des fausses dents qu'elle avait? au temps pour moi...).

Attention, générique: (qui s'y colle? Je laisse les tam tam, hein)(non, pas les joueurs de triangle, lâchez ça!!!):
Déjà, je pose les "invitées". Je mets "ées" parce que ce serait exclusivement lesbien, hein, chaque cas est un cas à part. Je ne suis pas contre les gays, ni les trans, ni les gays trans, ni les trans gays, ni les hétéro-trans, ni tout ce qui n'est pas un peu "lesbien" qui, eux aussi, pourraient proposer leur émission de merde idéale sur leur blog s'ils le veulent (je suis sympa, je vous file des idées de sujet gratos). Mais comme je suis lesbienne plutôt que gay (si, si), laissez moi ne prendre que des lesbiennes dans mon émission de merde idéale, mon "EMI".

- un couple de jolies filles féminines d'une trentaine d'années, voire cinquante, mais pas plus. (On ne serait pas là pour parler ménopause). Qui seraient ensemble depuis plus de 3 ans, pour éviter le pipeau.

- un couple de jolies butchs d'une quarantaine d'années, pareil, en couple depuis au moins 3 ans. Allez, ok, deux ans...

- un couple d'une fém et d'une butch d'une trentaine d'années, en couple depuis 15 ans, allez, soyons fous, voyons grand.

- une célibataire canon et "golden". Pas une fausse lesbienne, quoi... (rhô, c'est bon, c'est de l'humour!). D'environ trente ans. Ni désespérée ni désespérante.

Dans les couples, au moins deux d'entre elles avec un ou deux enfants "normaux", plutôt hétérosexuels (pour montrer notre petit côté "tolérant", hi hi). Et intellectuellement un peu précoces. Mais pas trop, histoire qu'on ne commence pas à s'éloigner du sujet principal qui serait l'"homosexualité au féminin", et pas "la place de l'enfant précoce dans la société".

Bien évidemment, toutes les lesbiennes du plateau sauraient aligner trois mots sans bégayer, et auraient un sens tranchant de la répartie. Ne paraîtraient pas tarte quand on leur posera une question (par exemple, la fille qui se sera fait inséminer montrera qu'elle a réfléchi plus de trois secondes avant d'aller prendre le Thalys ou de demander à son pote). Y'a pas que le physique, dans la vie, genre. C'est pour ça que je les ai prises plus vieilles, qu'elles aient de la bouteille et ne commencent pas à dire n'importe quoi quand on leur pose une question. Mais si vous insistez, on invite une petite djeun's, aussi, hein; que les petites goudous puissent s'identifier un peu aussi! Mais alors, on lui mettrait une oreillette pour lui indiquer ce qu'elle doit répondre... non parce qu'on ne va pas tuer l'émission, non plus, hein...

Quoi mettre de plus? Allez, un petit "reportage famille", avec des parents et grands-parents super "opens", et pareil pour les amis. La vie normale, quoi... (meuh si !!).
Et aussi une petite virée à l'école des enfants, pour se rendre compte qu'ils n'ont pas de traumatisme psychologique dû à l'absence de père et tout le tsoin tsoin, et qu'ils sont hyper bien intégrés dans la société d'aujourd'hui (rigolez, dans le "fichier élèves" d'une école où j'avais un petit élevé par deux mamans, j'ai été émue, lors d'un remplacement où j'avais eu à fouiller les fichiers, de trouver à la place du "nom du père" le nom de la compagne... snurf... rhôôô...).

Ah oui, et puis, un numéro "SOS je suis homo" en fin d'émission... ou le nom d'un blog (... non, pas le mien, rhôôô...)(bon, si vous insistez, mais alors, en tout petit hein...) ou un espace réservé, ou des adresses, où ceux qui galèrent un peu en traînant leur homosexualité comme un énorme boulet fixé à leur cou avec une chaîne de 15 cm seulement (houuu, ça doit tirer!!!)(je suis un peu trash, parfois...) pourraient "approfondir" le sujet... histoire de ne pas être frustré en fin d'émission, de ne pas rester comme ça avec son petit penchant sans savoir quoi en faire!!

Comme je ne suis pas LA parole lesbienne (nan, arrêtez, vous me gênez...)(nan, mais je veux pas, hein... c'est bon! Filez la patate chaude à quelqu'un d'autre!!), je vous propose, dans vos commentaires, d'agrémenter l'émission à votre guise... donnez des idées aux journalistes, quoi... qu'on ait un jour la chance de voir à la télé une bonne émission de merde (oui, ça paraît difficile, mais je suis sûre qu'on pourrait y arriver!) sur les lesbiennes...

Bon, pis après, faut dégotter les "invitées", aussi, hein... sinon, ne vous en faites pas, comme dans toutes les émissions de merde, on mettra de bons acteurs!

Bonus message: (comme sur vos dvd, mais en mieux, parce que c'est sur mon blog)
Bon, puis, vous savez, parfois, je demande l'avis d'L, pour certains sujets. Là, je lui demande ce qu'il faudrait ajouter à ce genre d'émission, ce qu'elle attendait, elle, quand elle regardait des trucs sur les homos... et elle me répond: "à la fin, faudrait Zazie qui débarquerait et qui dirait qu'elle est homosexuelle". Bon, ben si ça lui fait vraiment plaisir, je ne suis pas contre, hein, mais faut contacter zazie, maintenant... (vous voyez que je ne suis pas la seule tarte allumée, dans cet appartement...)(hiiiii, une tarte allumée, vous savez ce que c'est? un gâteau d'anniversaire!!! ok, je sors, weekeeeeend!!!)(pardon...).

jeudi 4 décembre 2008

OuiStiTiiiiiii !!!

... ou "cheeeeeese", hein, ça dépend si vous êtes plutôt english ou animalish, pour ce genre de choses...

Aujourd'hui, c'était photo de classe. Autant vous dire que c'était un jour particulier de chez particulier, le deuxième jour le plus important de l'année après la fête d'école et le goûter spectacle de noël. Oui, vous avez raison: c'est donc le troisième jour le plus important de l'année (et non pas le deuxième), j'en perds mes chiffres.
Quand je dis "jour le plus important de l'année", je ne parle pas pour nous, les instits. Parce que pour nous, les jours les plus importants de l'année, c'est évidemment les veilles de vacances, et vous savez comme ces jours sont nombreux, hi hi hi (y'en a un qui arrive dans deux semaines et demi! Yipi!!!). Donc, quand je dis "jour le plus important de l'année" (je jure que c'est la dernière fois que je le répète), c'est dans les mots et dans les yeux des parents et des enfants. Particulièrement en maternelle.

Je ne sais plus si je vous ai dit, mais en ce moment je suis dans un remplacement avec ce qu'on appelle une "classe passerelle". Une classe passerelle, c'est comme une classe de maternelle mais avec des élèves miniatures (déjà qu'ils ne sont pas bien grands en maternelle "normale"...). Non pas qu'ils aient subi un quelconque rayonnement de Tchernobyl (quoique, il y en a sans aucun doute qui ont subi un rayonnement d'alcool... et quand je dis "rayonnement", c'est plutôt gentillet...), mais juste parce qu'ils ont à peine 2 ans... et que donc, il y a un dispositif adapté, avec, en plus de l'instit, dans la classe, une éducatrice de jeunes enfants. Ça peut être plutôt sympa, une classe passerelle, en temps normal: sur les 18 élèves inscrits, on tourne à une dizaine d'élèves par jour, et avec une éducatrice de jeunes enfants dans la classe, c'est gérable. (Que ceux qui n'ont jamais pris une classe de 10 enfants de 2 ans ne commencent pas à ricaner dans leurs dents, moi aussi je trouvais ça abusé de dire que c'était limite ardu de gérer une classe avec 10 bambins, quand je me trainais 35 CM2. Mais 10 bambins de deux ans, c'est hyper sportif, croyez moi sur parole. Bref).

En temps normal, ai-je dit, il y a donc 10 bambins. Deux sur mes genoux (parce qu'ils pleurent), un dans les bras de l'éducatrice, un à mes pieds qui balbutie un mot du genre "maman", un que je dispute parce qu'il vient de balancer un légo géant sur un autre, un à qui je demande d'aller chercher un mouchoir parce qu'il a une morve géante, deux qui s'arrachent la poussette, et deux qui lisent plus ou moins un "léo et popi", et qui ne font pas trop de bruit.
Et en temps normal, il y a deux délivrances pour l'instit: l'heure du sport, où ils peuvent se défouler et courir un peu partout sans souci (les enfants, pas les instits!!!), et l'heure de la récré, où ils restent autour de la maîtresse tels des satellites sur leur orbite (parce qu'ils ont peur des plus grands, qui se situent un peu plus loin des maîtresses, dans la cour)(d'ailleurs, dans la cour, vous pouvez faire un genre de cible pour savoir quel élève est dans telle ou telle classe)(un schéma? allez!!).

(notez que justice est rendue: ce sont les maîtresses qui font marquer le plus de points, he he he!!!)

Ouais, en temps normal. Sauf qu'aujourd'hui, comme je vous ai dit plus haut, c'était photo de classe.

Pensez bien, aujourd'hui, tout le monde était là. Tous les enfants, donc 1, 2, 3, 4... 18 en tout. 18 enfants de 2 ans dont la moitié pleurniche en arrivant, forcément... Tout de suite, même s'ils sont à peu près pomponnés pour l'Occasion du jour, ça fait moins "class", avec leur figure toute rouge et leur morve à la bouche (celle qui a coulé du nez). Pour couronner le tout, j'apprends au dernier moment que l'EJE a été empêchée, et que donc, je devrai gérer seule.
Ah, j'oubliais de dire que quand le photographe vient, il vient pour toute l'école, et s'installe dans la salle de sport, l'un de mes deux lieux de "délivrance" pour réussir à gérer les fauves...
Dès 8h23, j'ai donc su que ça allait être une journée épuisante...

Une classe passerelle, en décembre, c'est à peu près gérable: comme des mémés, ils ont leurs petites habitudes, ils savent qu'après les comptines, c'est le passage aux toilettes, et qu'ensuite, c'est la salle de jeux, avant la collation, et le petit temps "ateliers", etc etc. Ils sont réglés comme des métronomes.

Le souci, c'est que dès qu'on leur change leurs petites habitudes, c'est le clash.

Aussi, dès que j'ai commencé à dire qu'on allait aller prendre une photo, il y en a deux qui se sont mis à pleurer, en plus de ceux de d'habitude. Du coup, j'ai essayé de rattraper le coup comme je pouvais, et c'est con à dire, mais le coup du bonbon après la photo, ça marche d'enfer. (Ouais, du chantage, parfaitement... Boh, un bonbon, ça n'a jamais tué personne, hein...).
On est arrivés environ une demi heure en retard devant le photographe un peu énervé. Il a fallu les placer, et 18 enfants de 2 ans à placer et surtout à "figer" à la même place pendant au moins 10 secondes, mine de rien, ce n'était pas du gâteau. Puis, il y a eu la séance d'arrachage de cheveux du photographe, qui essayait d'avoir à peu près la tête de tout le monde. "hop hop!!! hop!! baisse tes mains!!! montre ta tête au dessus de ton nounours!!! Regardez ici!!! hop hop!!! attention!!! hop!!!! Regardez ici!!! Rah, baisse tes mains, baisse tes mains, comment il s'appelle??? baisse tes mains!!! hop hop!!!! Allez, on regarde ici!!! On fait un sourire!!!".

Je n'ai pas pu regarder ce que ça donnait, histoire d'être pas trop mal moi même sur la photo (j'ai assez donné avec mes photos d'école que je retrouve les unes après les autres sur copainsdavant...), mais j'ai vraiment hâte de voir le tirage!!

Bon, et puis après le photographe a tenté de faire les photos individuelles... et c'était rocambolesque aussi, vu qu'ils ne comprenaient pas bien pourquoi ils devaient poser seuls devant la fresque de la salle de jeu... "mais si, tu verras, c'est pour être dans "copainsdavant", plus tard!!!".

Après l'épisode photo, j'ai du gérer tant bien que mal les 18 élèves, et c'était vraiment super sportif. Sans compter que, comme il a commencé à neiger, on n'a pas pu aller en récréation...

Vous savez quoi? J'ai peut-être fini à 16h30, mais je suis u-sée jusqu'à la moelle. Et que celui qui n'a jamais vécu une matinée avec 18 bambins de 2ans ne se permette pas de faire un commentaire médisant... je mords!!!!!!!!

mercredi 3 décembre 2008

SoNdAgE RoCk'N RoLL AnD Co'

Bon, maintenant qu'on a vu qu'on pouvait peut-être faire un groupe ensemble, et qu'en plus, l'anonyme du Canada était sur Paris (ce qui est quand même plus pratique pour les répéts'), faudrait voir un peu à soigner notre look.

Essentiel, dans un groupe de musique, le look... (ouais, j'essaie de faire un fil rouge entre mes sondages, maintenant... histoire qu'il y ait un peu de logique, dans ce blog fourre-tout!). Madonna ne serait pas Madonna si elle était fringuée comme Mireille Matthieu, avouez. Et si Mireille Matthieu était habillée comme Madonna, peut-être qu'elle aurait un public. Avec des scies, on peut mettre Paris en bouteille et Mireille en porte-jarretelles... mais ne nous éloignons pas du sujet sondage du jour (et que même si, sur le côté, c'est écrit que c'est "demain", c'est juste parce que c'est en attente d'une image d'L, n'allez pas croire qu'il y aura encore un sondage demain, ce n'est pas encore la semaine de la fête du slip).

Mon look à moi? Vous allez me dire que "Maîtresse", ça fait sage, hein? C'est peut-être pas complètement faux... Pourtant, j'ai eu moi aussi mes périodes un peu funky... j'ai dit "un peu", hein, n'allez pas imaginer que je me suis retrouvée un jour piercée, tatouée et rasée. Mais quand même, y'a eu un peu de ça... Quoi? Oui, c'est ça, j'ai eu ma période "ado". P't'être un peu plus tard que la normale, d'ailleurs...

Par exemple? Bon, côté piercing, moi, j'aurais voulu aller plus loin, mais ce sont mes parents qui ont dit "non, non mais oh...!! Passe ton bac d'abord!!". Avant 18 ans, pas question pour eux d'accepter autre chose que les oreilles percées, et comme je ne trouvais pas ça très funky-rock'n-roll, je me suis abstenue... donc, non, je n'ai pas de trou d'oreille, ...dingue, hein?!!
A 18 ans, mon rêve (outre celui d'embrasser une fille sur la bouche...), ça aurait été de me faire un piercing à la langue... mais je n'avais pas la tune pour, et après réflexion, je pense que ça m'arrangeait plutôt bien... J'ai négocié avec mon bijoutier pour qu'il me fasse un piercing au cartilage avec son pistolet, et j'avais dans l'optique d'en avoir plusieurs plus tard: encore plus groovy, je me disais que je pourrais peut-être faire un piercing à chaque fois que j'aurais une blessure dans ma vie. (Si ça, c'est pas débile funky...). Bon, ben j'ai arrêté avec un seul piercing, non pas parce que je n'ai eu qu'une "souffrance", mais parce qu'il m'a fait assez morfler: je devais avoir un genre d'allergie aux boucles ou je ne sais quoi, je ne vous raconte pas l'horreur quand ça suppurait et que je voulais malgré tout essayer de le garder, ce fuck*ng anneau. Ah, ça, c'était funky, mais ça faisait mal quand même... j'ai abandonné le piercing cartilage, au bout d'un an d'affreuses souffrances, au risque de paraître moins funky, mais au moins, je pouvais recommencer à dormir du côté gauche de ma tête... Après mes parents, c'était mon corps qui me disait "houla non, non, NON!!!".
Y'a eu aussi cette fois où, avec ma meilleure amie, on s'était dit "hu hu, si on a notre deug toutes les deux, on va se faire un piercing à la langue, allez, chiche, hein, chiche, t'es pôs caaaap!!!??!!!!!"('sont chiants, avec leurs réformes, maintenant on passe pour des vieux à parler de "deug"...). Ça, c'était "hype", envisager un piercing à la langue. Bon, ben on a eu notre deug, mais on n'en a jamais reparlé, bizarrement, de cette histoire de piercing... bon, et puis, pour ma défense, comme je me destinais à l'éducation et qu'une de mes copines qui avait franchi le pas zozotait, je me suis dit que, bon, ça ne le ferait peut-être pas... (ça, c'était une sacré bonne excuse aussi...). Du coup, je ne suis point percée, de nulle part... enfin, rien que le naturel.

(nan, ce ne sont pas des altères... oh, vous suivez un peu, quand vous lisez?)

J'suis quand même un peu "hype", meuh si... Un tatouage? Hum... Bon, ça, c'est pareil: quand j'étais plus jeune, et pleine de bonnes idées, je me disais que je me ferais un petit truc sur le corps, tout petit petit petit petit(non, pour ça, je n'ai jamais aimé le "trop plein" à la Johnny). Mais ça m'est vite passé: une copine s'est faite "louper" (elle a une fée horrible dégoulinante couleurs pastelles sur l'épaule), et j'ai trop entendu dire qu'on pouvait se choper des trucs pas terribles avec les tatouages... et l'expérience du piercing m'avait suffi. Je n'ai pas de c*uille, quoi, mais en même temps, ce n'est pas une nouvelle, hein. Du coup, je ne suis point tatouée, de nulle part. (Sauf l'été, parfois, avec du henné...)(rho...)(si, ça compte!).

J'suis quand même un peu "hype", meuh si, un peu quand même... Laissez-moi chercher au niveau des cheveux... La boule à zéro? Heu... je suis passée une fois du trèèèès long au carré, ça compte? Non? Bon... heu...Des dreads? J'ai eu plusieurs fois les cheveux un peu emmêlés... non? Ça ne compte pas non plus?
... ran...
... Ah, ça y est, j'ai: les colorations!!! Je ne sais plus si je vous ai dit, mais j'étais fan de Niagara(...). Bon, du coup, forcément, besoin d'identification, tout ça, je voulais ressembler à la chanteuse... Manque de bol, elle était plutôt yeux marrons, et moi yeux bleus. Elle était plutôt pulpeuse, et moi bâton. Elle était voix grave, et moi voix aigüe. C'était mal barré pour la ressemblance, à la base... Y'avait une chose que j'avais pareil qu'elle: la longueur des cheveux. On se raccroche à ce qu'on peut. Du coup, je me suis focalisée sur les cheveux: je les voulais rouge pareil. Mes parents étant fervents de "méthodes naturelles", je n'ai pas eu le droit de faire autre chose que du henné. Ma sœur faisait la préparation du "mélange pâteux", et parfois, elle-même se faisait une mèche. Comme ça, je n'étais pas la seule à avoir l'air débile, je lui en suis encore aujourd'hui reconnaissante. Le henné, faut avouer, à moins d'avoir les cheveux hyper blonds, ça ne marche pas si bien que ce que faisait Muriel... au mieux, j'avais des reflets roux, au pire, on ne voyait pas la différence avant/après.
Quand je suis sortie avec L, je suis allée un peu plus loin... j'ai fait une coloration "normale", de commerce. L, elle m'a appelée "Angela 15 ans" pendant un mois; à 24 ans, je ne le vivais pas très bien... Bon, du coup, j'ai arrêté les colorations...

Mais j'suis quand même un peu "hype"... meuh si... heu... parfois, je porte des bracelets. Eh ouais. Ça vous choque, hein?!
Boh! Et vous? Non, mais qu'on sache un peu de quoi aura l'air notre groupe (déjà qu'avec nos 26 joueurs de triangle, on a l'air un peu fins... mais alors si en plus on n'a pas de look...).



(Bon, et puis après, on peut peut-être passer dans le miroir magique et essayer d'uniformiser nos looks, hein...)(le problème, avec leurs réformes, c'est que quand on fait référence à une vieille émission, on passe pour des vieux aussi...).

lundi 1 décembre 2008

Le DéBaRqUeMeNt...

Bande de mauvaises langues! Vous avez cru que, parce que ça faisait une semaine que je n'écrivais plus, je n'avais plus rien à dire?!! Pfu! Rien de tout celà, je pense qu'en fait, j'aurai toujours quelque chose à dire. (Plus ou moins intéressant, ça, je le concède...)(...).

Non, mais en fait, si je n'étais pas là ces derniers jours, outre le fait que j'avais à fêter mon anniv' pleurer d'avoir atteint mes 28 ans sans rien avoir demandé (ça, c'est dit, comme ça, si y'en a qui ont la flemme de lire le reste du message, ils auront au moins la politesse de dire "bon anniversaire, zeste!!!"), figurez-vous que j'ai reçu mes beaux-parents. Ouais ouais. Et quand ils viennent, comme ils viennent de loin, c'est pas genre "on fait un repas et on remballe", c'est plutôt genre "ils dorment ici plusieurs nuits". Vous savez, dans le clic clac où L est sensée dormir...

Du coup, le jour précédant leur arrivée, c'était branlebas de combat pour cacher les drapeaux multicolores et la collection de Tétu qui traînent dans les toilettes... ouais, 'fin, j'exagère, mais j'avais quand même mon bouquin "deux mamans et un bébé" à cacher, et aussi le cd 2 titres édition limité Adam et Yves (celui qui me rapportera des tunes dans 50 ans... à moins qu'il y en a ici qui seraient déjà prêts à avancer le cash?) et le plus gros du boulot, ça a été de nettoyer l'appart pour faire croire qu'à défaut d'être des hétéros modèles (ce que nous ne sommes pas, puisque, dans les yeux des bops', à 28 balais, on n'a toujours pas trouvé de garçon preneur de la belle affaire...), on était des filles soignées comme il faut. Chacun fait ce qu'il peut, hein...

Bon, ben j'ai rien à dire, ça s'est franchement bien passé... même le repas entre beaux-parents, ça a swingué comme sur des roulettes.
Ah oui, parce que je ne vous ai pas dit non plus, hu hu, mais mes parents ont insisté pour recevoir les parents d'L, rapport au fait qu'ils avaient été reçus, et que c'était donc à leur tour de recevoir, vous savez comme on est dans le nord hein... L'accueil, la générosité, tout ça, ce n'est pas que du flan. Ou alors c'est de famille, holà, ça, je ne peux pas vous dire... bref.

On a donc fait la route vers ma campagne natale, avec un fond de musique dans la voiture histoire de combler les moments de "vide" (50 bornes à côté de votre belle mère, je voudrais vous y voir...). L a poussé le vice jusqu'à mettre "Adam et Yves" à fond... elle n'a peur de rien, ma copine (si, je trouve ça vachement culotté, moi, arrêtez de la rabaisser comme ça...)(oui, bon, c'est pas "une femme avec une femme", mais quand même, ça vaut ce que ça vaut!!!).

Le petit "plus", dans la rencontre entre bops', c'est que mes parents avaient la garde de ma nièce, et un enfant, c'est un sujet de conversation intarissable. Si vous ne savez pas quoi dire dans vos soirées, un seul conseil: prenez un enfant. "oh, regarde ce qu'elle fait... ça me rappelle blablabla", "ah, non, ne touche pas ça, c'est fragile", "tu viens faire un bisou à mamie?", "et vos petits enfants, ils ont aussi blablabla?". Ça marche du tonnerre de Zeuste.
Mais honnêtement, même sans ma nièce, L et moi aurions pu disparaître, et personne ne s'en serait rendu compte... s'ils ne se sont pas bien entendus, c'est que ce sont de fabuleux acteurs...

A défaut de coming out réel, ma mère a fait le coming out clopes d'L... bon, ben, p't'être que la prochaine fois, elle tapera dans le mille, hein... ma mère, elle est formidable, mais elle est humaine aussi...
Mes parents, ils ont été im-pe-ccables. Les petits plats dans les grands, les grands plats sur la table. Ils avaient même fait de la viande, c'est dire comme ma mère y a mis du sien!

On est tous allés se balader, et ma nièce a tenu à donner la menotte à la mère d'L et à la mienne...(elle est formidable, ma nièce...) et avec L, on s'est regardées d'un air de dire que ça rendait vachement bien, nos deux mamans avec un bambin entre elles deux... Eh eh! Peut-être un de ces quatre...

Bon, mis à part ça, je suis sûre que Choko va me demander: même si j'ai tout fait pour mettre à l'aise mes beaux parents (qui ne savent toujours pas qui ils sont)(j'entends "par rapport à moi", parce qu'autrement, ils savent quand même à peu près qui ils sont...), je ne suis pas allée jusqu'à perdre exprès au scrabble... et j'ai gagné deux parties sur trois, eh ouais, même si dans une des trois parties, j'ai gagné uniquement parce que L n'a pas osé mettre ses dernières lettres d'un seul coup, et pourtant, elle aurait pu: I-B-T-E . Ah ben ça, ça n'va pas être de ma faute, non plus, hein!