lundi 28 avril 2008

SeXe Et CaNiCuLe SoUs La TeNtE

Août 2003, la France suffoque et transpire l’asphyxie…et nous deux on se connaît depuis 3 mois ! 22 ans, encore étudiantes toutes les deux, on a la super bonne idée d’aller casser du caillou dans un chantier bénévole dans le sud, là où on crame bien, où on dégouline même en ne rien faisant ! Retaper une vieille bâtisse perdue au milieu de la garrigue, monter des murs en pierre sèche, faire du mortier de 5h du mat à 13h…pendant 3 semaines, moi je vous dis que ça, c’est « roots ». On part pour l’aventure mais on s’en fout, ce sont nos premières vacances à 2 ! Enfin pas vraiment à 2… On va partager cette expérience avec un Ukrainien qui n’parle pas un mot de français au début (il finira le chantier avec les bases: « pastis, truelle, attention ») , trois russes pour qui le pastis et le rosé vont couler dans leurs veines non stop pendant toute la durée du séjour, un anglais qui au bout de deux jours aura des cloques sur tout le corps, une belge qui râlera encore plus que L , une chinoise (on se demande toujours comment elle avait fait pour atterrir là avec son appareil photo)(v’s’avez vu les clichés qui ne tombent pas ?) et bien sûr une dizaine de français chauds comme des lapins.

Voilà, maintenant que le décor est bien planté, on va parler de ce qui vous a interpellé dans le titre et qui vous a poussé à lire le 1er paragraphe en diagonale, avouez-le ! Tsss… c’est vraiment le printemps qui s’installe !

Donc, canicule. Association d’idée : canicule, période où les filles se dénudent et demandent plus leur reste que d’habitude… ça n’a pas loupé pour nous. En un après midi chaud chaud chaud, nous avons eu l’idée de nous rejoindre sous la tente pour partager un petit moment intime (décrit dans le kama zestra en long, large, haut, bas, diagonale, de biseau…). Si aujourd’hui nos ébats ressemblent à vos plus grands fantasmes, disons que nous nous y connaissions bien moins à cette époque… quand l’une arrivait « jusqu’au bout », au septième ciel, c’était fête ; quand les deux prenaient leur pied en même temps, c’était… heu, ben, encore expérience inconnue... Donc, concentrées nous étions sur l’instant X que nous tentions de vivre… (ouiii… non, ouille, oui… heu, non… oui… oui… ouiiiiiiii… oups non … oui ?), souffle haletant de l’une d’entre nous, et nous ne vous dirons pas laquelle, comme ça nous protégeons à moitié notre vie privée.
Et là, pour que vous compreniez EXACTEMENT la scène qui va se produire, besoin inopiné d’un petit schéma :



Donc, nous, nous nous situions dans la tente, avec l’une haletant, et l’autre… disons, « attendant son tour »… (ça m’fait penser que l’une d’entre nous a pt’être une revanche à prendre…) quand on a cru entendre une voix dire : « les filles ? », une fraction de seconde avant un gros « chtowwwwwwwung » ! … lié à la tente qui s’est affaissée : quelqu’un s’était empêtré dans le fil tendu comme un string (nan mais ça c’est pour faire enfler mes GA) à la sardine… suivi par le bruit d’une personne qui court dans l’herbe, comme si le fait de fuir allait effacer à jamais sa maladresse… (alors que ça empirait en fait la situation: que fuyait-elle, sinon le fait d'avoir découvert un pot aux roses?)

Croyez-le ou non, celle qui était « en pleine montée » (genre au 6ème ciel sur une échelle de 7) s’est arrêtée net. L’autre n’a jamais connu le début de la pente. Ah oui, il faut aussi préciser que personne du chantier ne savait qu’on était ensemble… Bon, on était le cul entre deux chaises pliantes(oui, c’est du camping) : à en rigoler, et en même temps à flipper quand même de la réaction que ça pouvait susciter, toute cette affaire…

Il fallait quand même à un moment sortir du placard de la tente. D’une part, parce que même à poil, en 2003, on ne tenait pas très longtemps sous une toile chauffée à 35 degrés. D’autre part parce qu’il fallait bien faire face à la réalité… et trouver le boulet coupable.

On n’a pas eu à chercher longtemps. Elle s’est dénoncée illico, avec un tact qui nous touche encore aujourd’hui : « ah, les filles, je suis allée vous chercher à votre tente, pour vous demander si ça vous disait d’aller se baigner au lac … mais apparemment, vous dormiez. ». Hmm hmm… trop sympa la fille. Elle avait trouvé comment nous sortir toutes de cette situation embarrassante, quand nous en étions encore à regarder nos tongs pour ne croiser aucun regard…

Pendant les trois semaines de chantier, rien n’a resurgi. Tout le monde a fait l’autruche. Faut dire qu’il y a eu d’autres affaires du genre, pas forcément qu’entre filles, … eh oui, les chantiers, c’est un peu « meetic » en live…

Et vous, des situations embarrassantes à raconter ?

Nb : zéline, bon, on t’a inscrite, hein… réserve ton juillet 2008…

14 commentaires:

  1. hEt en plus elle sait dessiner... mais quelle femme parfaite !!! (the retour of the brosse)

    aaaaah, les joies du camping et de la prise de pied dans les fils... souvenir ému...

    enfin tout ca pour dire que bon, avec une fille ou avec un garcon c'est aussi difficile de trouver le "timing" idéal, quelque part c'est rassurant !

    Bizzzzzzzzzz

    RépondreSupprimer
  2. Moi ma situation embarassante... c'est que j'ai jamais été tout nu dans une tente avec une fille toute nue...elle aussi.

    RépondreSupprimer
  3. Zeste, qui vous dit qu'elle ne croyait pas sincèrement vous avoir réveillées d'une sieste réparatrice ? (à part vos têtes rouge pivoine)

    Slts L, G, B, T, I, & H !!
    -MyLzz59-

    RépondreSupprimer
  4. En fait si je comprends bien, elle n'a rien vu du tout la nana? Entendu peut être?

    Là comme ça, je ne me souviens pas de ma situation la plus embarassante, mais je vais y réfléchir!

    Et puis tu m'as donné envie avec ton histoire, je vais voir si mon homme (je ne suis pas encore homo) peut faire quelque chose pour moi! loool

    RépondreSupprimer
  5. dans le genre situation coquine embarassante... dans mon premier appart à Valenciennes, on a eu très chaud avec Maridamour dans la cuisine, fallait que ce soit là, tout de suite... on a commencé nos petites affaires, oubliant complètement que l'appart était un moulin à vent où tout le monde rentrait et sortait à volonté... quand un 3ième année qui me cherchait est rentré en criant "Steeeeeeeeph ??????", on a juste eu le temps de fermer la porte de la cuisine à clé (super discret). Après, le mec a eu un gros sourire à chaque fois qu'il nous rencontrait...
    Depuis, j'ai jamais plus rien fait dans la cuisine !!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
  6. arfff quelle aventure !!

    Ma situation embarrassante : surprise par ma mère et plus tard par ma coloc', comment dirais-je... la tête entre les jambes... oui, je sais, je n'ai pas toujours eu du bol... :-)

    RépondreSupprimer
  7. Ben heu, moi c'est un peu comme Mab, mais nous étions tous les deux dans cette position...dans le jardin de quelqu'un... Je sais, quelle idée de faire des galipettes dehors, mais bon...

    RépondreSupprimer
  8. On a tjs eu de la chance, jamais prises sur le fait mais de belles frayeurs!
    Comme la fois chez son grand père par exemple.. oui je sais pas bien .. ^_^

    RépondreSupprimer
  9. juillet prochain ? OK c'est noté ! Pour assurer mes "arrières", je choisirai un modèle de tente très solide !

    RépondreSupprimer
  10. Ce n'est pas le sujet central, mais bon, cela fait belle lurette (très belle, même), que ma femme et moi avons abandonné l'idée (et les tentatives qui vont avec) du plaisir simultané, et d'ailleurs c'est très surfait. Si si.

    RépondreSupprimer
  11. Je ne devrais pas lire tes messages du boulot car je suis pliée de rire devant mon écran et c'est pas sérieux!!
    Alors pour nous, pas de situation super embarrassante, nous avons plusieurs fois eu peur de nous faire surprendre et avons dû nous interrompre... au cas où! Mais non ouf!

    RépondreSupprimer
  12. --> steph: voilà. Je sais maintenant que tous les brosses brosses, c'était du mensonge. Je suis absolument consciente que je ne sais pas dessiner. Et merci de rassurer les hétéros qui ne trouvent pas le bon "timing" avec leur moitié...

    --> walter: Au moins, tu as soit été tout nu tout seul dans une tente, soit tout nu avec un garçon... merci de nous faire un peu partager ta vie privée malgré tout!

    --> mylzz59: j'ai modifié le message... le fait qu'elle parte en cours, ça révélait tout! Un footing à 35 degrés, en plein digestion, pas possible.

    --> watta: "entendu", et ça suffit amplement pour qu'on soit gênées!!! Pour le fait de ne pas être encore homo, va, je ne te hais point... ;-)

    --> steph: welcome back!! ah le gros lourdingue qui vous offre son sourire à deux balles... m'enfin, maintenant, chez toi, dans la cuisine, y'a plus personne!!! tu aurais tort de t'en priver... (quoiqu'à y réfléchir, je ne suis pas très "cuisine" non plus...)

    --> mab: mouarf, à la "marina"!! en effet, pas de bol...

    --> noute: mouarf, à la "69", hi hi... pas de bol non plus... m'enfin, dans le jardin de quelqu'un!! dis donc!! aucun respect!!!

    --> nellrie: attends, ta vie n'est pas finie... ce serait dégueulasse que l'on ne te surprenne pas, à un moment ou à un autre...

    --> zéline: yeap!!! nous sommes ravies que cette perspective t'enchante!!! tu vas voir... tu nous remercieras plus tard (non, pas sur le coup du lever à 5h pour aller monter des murs...)

    --> Une:(purée j'ai failli oublier la majuscule!!!) rôôôh... chacun fait comme il a envie de faire, après tout, chacun dispose de sa vie privée!! tant que chacun y trouve son compte...

    --> poppie: rooooh... ben désolée, les prochaines fois je mettrai un message d'avertissement... sinon, pareil que pour nellrie: ça arrivera plus tard, les situations "embarrassantes", ah ah, y'a une justice, quelque part, j'vous dis!!

    RépondreSupprimer
  13. Mmmm... une situation embarrassante ?
    Ya bien une fois où quelqu'un est entré dans ma chambre, chez ma grand-mère, alors qu'une petite sieste coquine s'improvisait sous la couette... ça a frappé à la porte, on a pas répondu, c'est rentré, puis ressorti sans rien dire... je ne sais toujours pas !

    Et puis le petit bisou volé dans la cuisine surpris pas la grand-mère de MaB... gloups. (elle sait qu'on vit ensemble, qu'on "dort" dans le même lit tout ça, mais on n'en parle pas. Point) J'ai du être rouge pivoine jusqu'à la fin du repas !

    RépondreSupprimer
  14. Haaa, les joies du camping et des chantiers. ^^

    RépondreSupprimer

V'z'avez quelque chose à dire?