JoUrNéE "FiLLe"...

Aujourd'hui, j'ai fait ma "fille" encore plus que d'habitude. Comment est-ce que je vais vous expliquer ça...

Bon, ça fait à peu près deux mois que je cherche un petit sac à main "pas trop", à mon image (non, je n'ai pas oublié un mot, attendez que je vous explique mieux...).

Illustration? Oh, ben ça m'fait plaisir, ça fait longtemps que je ne vous ai pas pondu un petit schéma, tiens!!



J'ai donc été la chieuse de service, à vouloir entrer dans tous les magasins, à trouver à chaque fois le sac "presque", mais jamais vraiment le sac "pas trop". J'assume à cent pour cent, mais en même temps, voilà quoi, à la base, je suis quand même une fille, on aurait tendance à l'oublier... heu, non, en fait.

Ce matin, j'entre dans un magasin de mon petit quartier que j'affectionne particulièrement.
Et que vois-je, qui me sourit (si!!), pendu à un crochet? LE sac "pas trop" que je cherchais depuis des lustres.
Mon sang ne fait qu'un tour (ouais, je romance un peu, parce que sinon, je pourrais vous faire le message en trois mots, avec la photo du sac... mais on est bien, là, j'ai envie que vous restiez un peu...), je me jette dessus (je romance, j'ai dit... en fait, dans la réalité, je dis juste à ma sœur qui m'accompagne: "oh il est chouette ce sac"), et je l'essaie.
Parce que ça, j'ai vu faire, d'essayer un sac: avant, je n'aurais jamais cru que ça se faisait, mais en fait, si, les filles, elles font ça, elles "essaient" un sac, comme elles essaient une robe, et elles se regardent dans la glace pour voir ce que ça donne, en demandant si la taille en dessous n'existe pas.
Bon, ben ça donnait ce que ça donnait déjà, évidemment: sur mon épaule, ce sac restait le sac "pas trop" que je cherchais.

Sauf qu'en enlevant ce sac "pas trop" de mon épaule, j'ai vu un deuxième sac "pas trop" par derrière, le même dans un autre coloris, qui me souriait tout autant (je romance). Le premier était gris, le second mauve, et franchement, entre les deux, mon cœur balançait, comme on dit.
J'ai donc essayé le deuxième sac sur mon épaule, et comme pour le premier, ça donnait ce que ça donnait: ce second sac était aussi le sac "pas trop" que je recherchais.

Chercher pendant des années (je romance) le sac de votre vie, et en trouver deux d'un coup, ça fait un traumatisme (je romance).
J'ai donc choisi de demander le 50/50 l'appel à un ami, et ça tombait bien, ma sœur était là à côté, même pas besoin de coup de fil.

Ma sœur, c'est la fille-fille par excellence... je crois que c'est grâce à elle que je sais qu'il faut essayer un sac, d'ailleurs. Niveau goût, ma sœur est au top, et son avis vaut de l'or. Du coup, je m'en suis remise complètement à elle...
Elle m'a conseillé le mauve, tout en disant que le gris était chouette aussi. Et comme je suis de nature un peu contrariante, j'ai pris le gris, puisque de toutes façons il était chouette aussi.

Non, mais attendez, ne partez pas, c'est pas fini. Deux secondes, quoi, oh, vous êtes en vacances ou pas? Ah, non? Bon, allez faire vos trois photocopies et revenez...

C'est bon?

... Donc, ce midi, je vais chercher mon aile à son boulot, avec en guest star mon petit sac "pas trop"... je lui montre, elle aime, et je lui dis "et il existait aussi en mauve...". Ce à quoi elle répond ce qu'elle a certainement regretté dans la demie seconde suivante: "ah, mauve, ça aurait été bien aussi!!!".

... arrivées à la maison avec mon sac "pas trop" et mon aile, j'avais en tête d'aller me chercher le "pas trop" number two.
Parce que dans le genre "je ne sais pas faire un choix et quand j'en fais un au final je ne suis toujours pas sûre", parfois, je me défends très bien.

Au départ, j'ai commencé à demander à L de venir le chercher avec moi, pour qu'elle "se rende compte". Comme elle n'a pas voulu, j'ai fini par bouder, par dire que j'étais la fille la plus malheureuse du monde, et que je ne lui demandais jamais rien, d'habitude, que n'importe quelle fille au monde était plus embêtante que moi, mais que ce sac "pas trop" numéro deux, il me le fallait, que je promettais que jamais jamais jamais plus je ne ferais de caprice après ça, et que c'était la femme de ma vie (parce qu'il faut toujours savoir brosser au bon endroit au bon moment).

Elle n'est pas venue, malgré tout (parce que de brosser, parfois, ça ne marche pas).

Mais comme je suis têtue et que j'aime avoir raison même quand j'ai tort (c'est bon, j'imagine déjà vos messages "ouais mais zeste, un sac c'est déjà bien", etc etc, mais j'assume, je vous dis, j'assume à fond...), ben je suis allée le chercher.

Et non seulement il était encore là (ouf, j'ai eu un peu peur quand même... MON sac "pas trop" sur l'épaule d'une autre fille, je n'ose imaginer...), mais en plus, j'ai trouvé le bracelet de ma vie, au double du prix du sac, qui me souriait dans la vitrine.

Bon, ben en même temps, on part en camping. L'argent non investi dans une location d'appart, il faut bien qu'il serve à quelque chose... hein? hein?

Si vous voulez m'aider, pour que ma vie ne s'arrête pas bêtement aujourd'hui et pour que ce blog continue (parce que si ma vie s'arrête, il y a peu de chance pour que ce blog continue, si on est un peu logique...), venez tapez "j'aime" sur facebook où je vais afficher la photo du joli petit bracelet qui m'a coûté un bras (heureusement qu'il ne m'en a pas coûté deux, je n'aurais pas pu le mettre...). Et en plus, un commentaire qui dirait qu'il est vraiment trop joli et que j'ai bien fait, ça m'arrangerait. Merci...

(bon 'pis c'est pas tout ça, faut que je me sélectionne un bouquin, maintenant... j'ai été un peu dépassée par les événements, je vous avouerai, j'ai de la lecture pour les 10 années à venir...).