TrOp ViEiLlE PoUr çA...

Rah, je me souviens le bon temps de l'université... L'université, pour moi, ça a été la liberté, ce qui a impliqué la découverte de pas mal de choses... pas forcément au niveau des études!!(oui bon, hein, au final, j'ai quand même réussi, non? Non? Ah, non...). La période-fac, pour moi, ça a surtout été la période où j'ai ENFIN vécu seule, et quand on a été pendant 17 ans dans un petit co-con de village, avec la bienveillance des parents, se retrouver tout à coup libre de tout dans une grande ville, ça fait un chic choc.

J'ai été plutôt sage, tout de même, malgré tout, quand j'y pense, j'ai su garder pas mal les pieds sur les épaules. Sans rigoler. Bon, "plutôt sage", mais bon, y'a des limites aux portes ouvertes.
Par exemple, je me souviens clairement des soirées que j'ai pu faire, dans mon 16mètres carré (la deuxième étape après le 9 m²). Enfin, quand je dis que je me souviens "clairement", peut-être qu'il faut y mettre un bémol...

N'empêche. Je me souviens que je faisais des soirées "olé olé", là, mais que, si le lendemain j'avais cours à 8h, je me pointais en cours, l'air de rien (bon, après, je ne dis pas que je n'étais pas un peu déconnectée, mais quand même... j'assumais!). Ça me rappelle une soirée en particulier, où le soir, je n'avais pas réussi à rejoindre mon lit en mezzanine, et que j'étais restée posée là, sur le fauteuil, pendant un temps t que je ne saurais pas définir aujourd'hui, après le dernier invité parti. Je me rappelle par contre être allée le lendemain en cours, malgré tout...

J'étais plus "roots" qu'aujourd'hui, à l'époque. Par exemple, si j'avais cours à 8h, j'étais capable de me lever au dernier moment, d'enfiler mes fringues de la veille, à côté du lit, et d'aller directement à mon heure de cours, sans être lavée, et sans avoir mangé un petit quelque chose. Je me souviens des matinées où se succédaient chaleur du lit/ froid de la rue/ chaleur du métro/ froid de la rue/ chaleur de la salle de cours. Un enchaînement pas super agréable...

Bon, si je parle de tout ça aujourd'hui, c'est que dernièrement, j'ai voulu faire un "revival" de cette période... Il y avait une fête organisée jeudi soir, veille d'un vendredi donc, si vous suivez bien.
Vendredi, je ne vous apprends pas que les enfants ont école, et que donc, très logiquement, souvent (sauf les jours de grève), les maîtresses travaillent.
Cette petite fête me tenait bien à cœur (et ce n'est que très rarement le cas), et avec L, qui bossait aussi le lendemain, nous avons décidé d'y aller malgré tout. Nous étions une petite dizaine, nous avons bien papoté, un peu bu, un peu fumé - une soirée ordinaire pour vous. Nous sommes rentrées vers une heure, heure que je pensais plutôt raisonnable. Ben si, quand même...

C'est le lendemain que je me suis dit que j'étais trop vieille pour ça. Quand mon réveil a sonné, à 6h30 et que, pile poil en même temps, j'ai eu envie de pleurer, avec mon état vaseux et mon obligation d'assurer la journée à venir. Sous la douche, mon mal de tête n'est pas passé, et bizarrement, je n'avais pas hyper envie de mes tartines de beurre salé/miel... (alors que d'habitude, je tuerais pour ça... non, mais je vous dis ça au cas où vous m'auriez au petit déj un matin, ce serait con de mourir bêtement...).

Arrivée à l'école, j'avais l'impression que le monde entier sauf moi était en forme. Les enfants pétaient le feu, comme, comme... ben comme des enfants, quoi.
J'ai pris un café le midi - chose que je ne fais jamais - histoire de ne pas tomber en plein milieu d'après midi... et j'ai finalement survécu. Mais de peu.

La journée a été aussi horrible que la soirée a été bonne, vous me direz, c'est souvent l'équation à retenir. Mais je ne suis pas prête à renouveler l'expérience de sitôt... la prochaine fois, je fais tout pour qu'au moins, ça se passe le weekend!!

Ah, qu'est ma jeunesse devenue...

(ps: trop trop beaux, vos dessins... j'suis en ad-mi-ra-tion!! Ça va être dur, de vous départager pour le bon point... heu, pucca, je ne parle pas pour toi, hein, va p't'être falloir que tu te rattrapes, toi... j'sais pas, y'a pas moyen que tu triches un peu? Non, parce que là... Quelqu'un pourrait filer un coup de main à pucca, s'il vous plaît?)(rhôô...).