mercredi 30 juin 2010

C'EsT TrOp HuPPeRt !! (oui, j'ai osé la faire en titre...)


Assez de suspense!! Je vais enfin vous dévoiler qui j'ai eu l'honneur de voir en vrai de vrai hier soir: la réponse en photo !!!! (en même temps, le mystère n'est encore entier que pour les deux du fond qui baignent sans lire les titres de mes posts).

Oh, n'faites pas semblant de ne pas reconnaître, tout ça parce que vous êtes franchement jaloux. Ah non, vous n'faites pas semblant?!! M'enfin, vous vous rendez compte qu'il s'agit d'une de mes plus jolies photos?!

...Bon, et celle-là?
... oh, ça va, là, hein!!

C'est donc la semaine dernière que j'ai appris qu'Isabelle Huppert (ben oui, c'est elle sur les photos!!) nous ferait l'honneur de venir fouler les marches de notre cinéma lillois, et autant vous dire que je bouillais à l'intérieur dès l'info reçue. J'étais chaudron.
Isabelle, que j'ai presque envie d'appeler Isa, maintenant que je l'ai vue de mes propres yeux, je suis raide dingue d'elle depuis "Madame Bovary"... J'ai tenté d'initier L au plaisir des films avec Isabelle Huppert, mais elle n'a jamais voulu aller jusqu'au bout de "la pianiste", a été un peu choquée par "ma mère" , et après "villa amalia", j'ai réussi péniblement à la traîner à "white material", mais j'aurais p't'être pas dû...
Il faut le dire, Isabelle n'a jamais été la tasse de thé d'L (parce que de toutes façons, L, elle est plutôt "café")... et ne le sera certainement jamais. Mais L aime me faire plaisir et a daigné se déplacer pour l'avant-première, et son dévouement n'a presque rien à voir avec la menace que je lui ai faite de jeter Nabi par la fenêtre le cas échéant...

Je savais que les places étaient en vente dès mercredi dernier, et j'ai donc naturellement fait l'ouverture du guichet, le jour J, la sueur au ventre et la boule au front, d'entendre le gars dire "ah, non, désolé, il n'y a plus de place".
C'est un tout autre scénario qui a eu lieu:

zeste, tremblante: bonjour, il reste des places pour "copacabana" (je me suis entraînée à le dire avant, eh, on ne me la fait pas!) en avant-première?

le gars: ... oui... il reste 198 places... ...

zeste: bon, ben (hiiii), je vais en prendre juste deux...

C'est dingue, cette peur que j'ai toujours de penser que tout sera pris d'assaut. Je me demande parfois ce que font les gens, bon sang, quand je me rends compte que le monde continue à tourner alors qu'Isabelle Huppert vient à Lille... mais bon, tant mieux pour moi.

C'est Thatoo, qui nous accompagnait avec sa copine, qui était censée prendre des photos de dingue, avec son appareil à objectif long comme mon bras (et j'ai le bras long!), mais quand je l'ai vue arriver sans sac, je me suis dit qu'à moins que ça ne tienne dans sa poche (et là, je ne parle pas de sac en plastique, ah non hein, ne recommencez pas), ce qui était fort tendu, elle avait oublié son appareil.
Bon, ça n'a pas loupé.
L'un des drames de ma vie, certainement.
Mais je ne me suis pas démontée, puisque j'avais mon appareil photo intégré à mon portable que je garde toujours sur moi comme un deuxième pot... 'suffisait juste de ne pas se mettre trop loin, et j'allais pouvoir gérer. C'est ce qu'on a fait. Enfin, je parle de "ne pas se mettre trop loin", parce que "gérer", bof... vous avez vu la tronche des photos, oui ou non?!!

Ce qui a été complétement débile, c'est que l'équipe du film a débarqué avant le film. Et comme je ne savais absolument pas de quoi le film parlait, bon, ben, j'ai eu un peu de mal à me mettre dans ce qu'ils racontaient. Le réalisateur est arrivé en premier, mais je suis incapable de vous dire un traitre mot de ce qu'il a annoncé, parce que j'étais occupée à faire genre des réglages sur mon appareil photo de portable. J'ai eu à peine le temps de trembler quand j'ai entendu que le type annonçait qu'Isa arrivait.
Les avant-première, c'est plus chic que les rencontres impromptues: ça vous épargne d'avoir à ouvrir votre bouche pour dire cette phrase désormais culte et pourtant totalement mièvre: "oh ben ça me fait plaisir de vous voir". Là, j'avais juste à me brûler les yeux en la regardant avec la bouche ouverte et p't'être un petit filet de bave, 'faudra que les gens autour de moi confirment ou pas.

Comme j'ai été occupée à tenter de faire une photo nette pendant tout le temps qu'elle parlait, je dois dire que je ne me souviens pas non plus d'un traitre mot de ceux qui sont sortis de sa bouche. Même pas la couleur.
Comme j'ai été occupée à tenter de faire une photo nette pendant tout le temps qu'elle parlait, j'ai à peine vécu le moment, et dans ma tête, ce qu'il reste d'Isabelle Huppert est presque aussi flou que ce que vous avez pu voir, vous, ici sur ce blog... Mais la différence, c'est que, moi, je l'aurai vraiment vue, ah ah!!

Puis, elle est partie, vers d'autres villes, p't'être la vôtre. En remontant les marches (cannes, le festival, toute cette pression), elle a signé des autographes, mais je ne suis pas allée jusqu'à lui en demander un, oh, quand même, hein, oh la honte... ... ... ... Juste, j'ai envie de tuer ceux qui ont eu le cran de lui en faire signer, quoi, pourquoi pas moiiiiiii!!!... hum, bref.

J'ai même une photo de quand elle est partie, regardez (j'ai joué à la fille qui a essayé jusqu'au bout d'avoir une photo nette sans y parvenir, oui, tout à fait...):

... jusqu'au bout du bout, en hurlant dans ma tête:
"Isabeeeeeeelle, arrête de bouger bon sang"!!!
... sans y parvenir...

Enfin, voilà; ensuite, il y a eu le film, et je peux vous dire que, quand on est dans les premiers rangs, c'est limite roland garros, pour voir l'écran en entier... Mais c'était un chouette match film. Evidemment, l'objectivité de cet avis frise le niveau zéro, je vous rappelle qu'Isabelle Huppert jouait dedans, quoi...


Sinon, aujourd'hui, c'est les soldes. Mais les soldes, c'est over has been, il n'y a plus que les loosers dans le journal sur tf1 qui courent en dessous des volets dans les magasins. Mais si vous ne commentez pas ce matin ou cet aprèm, je pourrais croire que vous y êtes, aux soldes, hou la honte. Et p't'être bien que je dévoilerai dans un prochain message une black zest list de tous les gens qui n'ont pas commentés, occupés qu'ils étaient à traîner dans les magasins. J'dis pas ça pour que vous commentiez, hein, mais quand même un peu... c'n'est pas une menace, mais à vos risques et périls, quoi !!

jeudi 24 juin 2010

Le LaPiN CréTiN De La FaMiLLe ...


Peut-être que je ne vous montre jamais ce pan-là de ma petite copine, mais sachez qu'L a parfois des petits penchants étranges. S'il fallait à tout prix désigner à pile ou face la dingue du couple, je ne sais pas si forcément, la petite aiguille tomberait sur moi...

Ce n'est pas parce qu'elle mange encore des pommes en plein mois de juin que je dis ça ("ran, non, mais, L, ça y est, les gens sont passés aux brugnons et aux cerises, là...!!!").
C'est juste parce que, parfois, elle a des pics impulsionnels d'achats étranges...

Dernièrement, elle a dégoté (en soldes)(parce que, L, quand elle achète, elle achète toujours en soldes... contrairement à moi, qui trouve que, si quelque chose est en solde, c'est parce que c'est périmé...) un nabaztag.
Mais non, vous ne savez pas exactement ce que c'est, mais son nom vous dit quelque chose. En fait, même quand on en a un, je dois vous rassurer, on ne sait pas exactement ce que c'est... Je vous le fais en petit dessin, tenez, j'ai la flemme de prendre une photo floue (c'est tout un travail, 'faudrait pas croire).


L, quand elle a reçu son petit lapin, elle était toute en joie. 'faut dire, ça faisait longtemps qu'elle louchait sur cet objet dont on ne connait pas précisément l'utilité, ni vous ni moi, et j'ai même un doute pour L.
L était tellement jouasse qu'elle était un peu déçue que je ne propose pas de dégainer la coupe de champagne pour l'occasion: L, elle a dû confondre: c'n'est pas un vieux lapin en plastique, que je voulais, moi, mais un deuxième chat.

Passé l'excitation du déballage, L a installé la fausse bête et a disputé Mallow au passage qui voulait voir si, avec sa patte droite uniquement, il arriverait à le faire tomber, et en combien de coups. Notre chat, c'est un pro des petits challenges: s'il avait un blog, il raconterait des trucs de dingue, et je lui demanderais de me mettre en lien, parce que, quand même... Bref.
Moi, pendant tout ce temps, j'étais à côté, à compter les petits papillons qui sortaient du cœur d'L à mesure qu'elle découvrait tout ce qu'elle pourrait faire avec son lapin à la noix...

L a ensuite essayé de m'investir dans l'adoption de ce truc en plastique: "hiii, zeste, on doit lui donner un nom!!!". J'ai proposé "lapin", c'est tout ce qui m'est venu, et, comme elle a considéré que ce n'était pas génial, elle l'a appelé Nabi.
Il doit y avoir trente millions de Nabi, dans les nabaztags, je suis sûre, et bientôt, on fera une émission qui s'appellera "trente millions de Nabis". Nabis, ça fait "ami" avec le nez bouché. Ca fait un peu Nagui, aussi, il serait content de le savoir. Mais bon, en même temps, qu'il s'appelle Nabi ou Baztag, je m'en fichais un peu comme de mon premier bain avec L.

Comme elle voyait bien que ça me gonflait plutôt qu'autre chose, toute cette histoire de lapin, L a essayé de m'expliquer ce à quoi il servait.

L: mais si, mais zeste, c'est gé-nial, tu vas voir: en fait, quand tu rentreras à la maison, ben si tu mets ta clef devant, je saurai que tu es rentrée, il m'enverra un message!!!!!!

zeste: ... et?

L: ben, et... et rien... Non, mais regarde, y'a un autre truc cool: si tu veux, tu peux savoir ce qu'il y a ce soir à la télé...

zeste: ... ah, super...

L: ... (<--notez le souci du détail: même les p'tits points de suspension sont en couleur !!)

zeste: ...

L: tu peux aussi connaître la météo en lui disant "météo"!!! Vas-y, essaie, essaie, essaie !!!

zeste: ... ran non, mais je m'en fiche...

L: essaie!!

zeste: ran... pfff... météo!


nabi: heu... j'ai pas bien compris ce que tu viens de dire, tu peux répéter? (<-- en plus, il parle en vert moche... remarquez, il aurait pu parler en verlan!)

zeste: météo!

nabi: heu, excuse moi, mais j'ai toujours pas compris...

zeste: MÉ-TÉ-O !!

nabi: *bouge ses oreilles*

zeste: ...

L: ...

zeste: ... tu crois que ça veut dire quoi, quand il bouge ses oreilles? Qu'il y aura du vent?

L: ...


... bref, pas très concluant.

Passé le petit moment fou où on a fait connaissance, Nabi, L et moi, il a été temps d'aller se coucher.

Le lendemain, à 6h58, il y a L a côté de moi qui s'est levée en trombe, et même si ça ne lui est jamais arrivé, j'ai cru qu'on allait vivre ensemble sa première gastro. Mais non, en fait:

zeste: mfff... qu'ski's'pass? (oui, le matin, je parle en rose foncé...)

L: j'me suis vite levée, parce que j'avais mis un bouquin devant Nabi, pour ne pas que Mallow ne l'embête, et en fait, à 7 h, quand il va se réveiller, il va bouger ses oreilles, du coup, j'avais peur que le bouquin, ça gêne!!!! Tu viens voir?

zeste: ...


Puis, L est partie au boulot, et nous a laissés seuls, Mallow, Nabi et moi.

Le souci, c'est que je crois que ce lapin, il a un peu une dent contre moi. Voire la mâchoire entière. Aussi, dès qu'L est partie, il a commencé à bouger ses oreilles dans tous les sens et à parler sans que je ne comprenne un traitre mot. Des petites séances d'orthophonie, ce ne serait pas superflu. J'ai juste pigé qu'il disait des blagues niveau cp-ce1, de temps en temps, parce qu'à 9h, il a dit"ah, il est l'heure qu'il était hier à la même heure!"... Il a aussi dit "ah, il est temps de faire à manger", vers midi, et je me demande si L n'y est pas pour quelque chose, pour cette phrase-là. J'ai failli lui répondre "de quoi je me mêle, oh, la bête à carottes?", mais bon, déjà que je parle à mon chat, je ne vais pas commencer à parler à un faux lapin, il n'y a pas de groupe facebook qui existe pour ça en plus.

Bref, il m'a fait quand même un peu peur, avec sa vieille voix de messages pré-enregistrés et son mécanisme d'oreilles qui bougent, toute la matinée... parfois, il chantait et il dansait aussi, non mais je vous dis, c'est tellement technologique que c'en est presque kitch. Je suis sûre que bientôt, il y aura un film d'horreur qui existera, à base de lapins en plastique, bouwouh, ôtez-moi cette idée de la tête, il est derrière moi, je vais cauchemarder les yeux ouverts!!

Après avoir bougé ses oreilles, en fin de matinée, il a clignoté du ventre et du nez, et, je n'ai pas bac plus dix, mais j'ai pigé que ça signifiait qu'il attendait quelque chose de moi: comme il n'est muni que d'un bouton, ce tartempion, j'ai appuyé bêtement dessus. Rien. J'ai appuyé deux fois. Rien. J'ai appuyé longtemps. Rien. Et il s'est éteint sans que je n'y comprenne quelque chose... Mystère et lapin à la gomme...

Voilà. Ca fait deux jours qu'on l'a, et je commence à m'habituer à ce truc qui ne sert à rien, mais alors, encore pire qu'un élevage de phasmes. Mais L persiste à vouloir m'éblouir avec: L a rajouté une fonction, sur facebook, si vous allez sur mon mur: vous pouvez le faire parler de chez vous, pour me dire quelque chose en direct live, ou lui faire bouger les oreilles. Ça vous fait rêver, je sais bien, moi aussi, j'ai hâte de voir ce que vous allez lui faire dire, mais à l'heure qu'il est quand je publie, "bon appétit", ce serait la base (et n'oubliez pas de dire qui vous êtes, dans le message, sinon, ce lapin n'est même pas devin et vous pouvez faire croire que c'est jodie foster qui nous dit bon app', ça ne le choquerait même pas...).

... N'empêche, j'ai immédiatement pensé à une chose, quand j'ai su qu'on pouvait lui faire dire n'importe quoi n'importe quand: j'aurai peut-être besoin de vous, le jour où les parents d'L vont débarquer... je vous tiens au courant, hein !

... to be continued !

(ps: si vous vous éclatez avec la fonction d'envois de messages, pour vous entraîner... sachez que demain, je ne suis pas là dans la journée: pas la peine de vous tuer à lui faire dire quelque chose, il n'y aura que mallow qui entendra, et j'suis pas sûre qu'il fasse passer le message...)(pps: ça se pourrait très fort que je désactionne très vite cette fonction...)

L'aLbUm Du CiTrOn...


Je ne sais plus vraiment comment ce nom de blog, "zestedefilles" a jailli de ma tête, toujours est-il que vous avez fichtrement bien adopté le petit pseudo de personnage de blog qui est quand même beaucoup de moi: "ZeStE".

Je constate ça depuis un petit bout de temps: depuis que j'ai facebook en fait, et que vous me collez sur mon mur des photos de morceaux de citrons... C'est sûr que, si je m'étais appelée "cancoillotte-de-filles", vous n'en auriez peut-être pas fait tout ce fromage...

En fait, en extrapolant juste un doigt (vous ne voulez pas un whisky d'abord?), je suis un peu presque votre Val® à vous (oh, je viens de voir, en flânant sur google map pour rêver à la route de nos vacances, qu'il y avait un village qui s'appelait "La Valette du Var", il faut absolument que je trouve un moyen d'y passer prendre une photo, qu'il y ait ou pas 200 bornes à parcourir pour ça...)(et tout comme "cancoillotte", c'eût été plus compliqué si Val® s'était appelée Germaine).

Comme je ne sais que faire de vos petites marques d'estime et d'affection (quoique, la bombe "zeste" pour les toilettes, je me demande si c'était vraiment affectif...), j'ai décidé d'ouvrir un album facebook rien que pour ça, pour y ajouter les photos que vous égrainez sur mon mur... (oui, non, L ne voulait pas qu'on les affiche en quatre par trois dans notre cuisine... L est parfois rabat-joie, hein? J'crois qu'elle est surtout jalouse, personne ne lui envoie d'image d'ailes... non mais n'commencez pas, hein, je déconnais...).

Assez blablaté: y'a le soleil qui m'attend, dehors (un jour de grève sous le soleil, c'est quand même plus chic): cliquez ici ou bien , ou bien aussi c'est pareil, pour voir ce que ça donne, et si jamais vous avez une pièce (ou un billet)(oh ben, hein...) à ajouter à la collection, bon, ben, maintenant qu'elle est créée, allez-y, à votre bon cœur, hein... j'sais que ça vous fait plaisir!

lundi 21 juin 2010

Ah, C'Qu'On EsT BiEn, QuAnD On EsT DaNs SoN BaiN...


Sept ans que j'attendais ça, avec L: je ne sais plus quel miroir j'avais brisé pour mériter ce malheur, mais ça vaut bien un petit article, cette délivrance !!

Ça s'est passé ce weekend, alors que je décidais tranquillement de me réchauffer un peu le corps et l'esprit dans mon bain, à l'hôtel.
J'étais paisiblement en train de tenter de faire un petit bonhomme de mousse, quand L est arrivée, ni vue, ni connue, et m'a sorti le grand jeu, en daignant mouiller son maillot (ran, allez, ne dites rien, j'ai hésité à la mettre, celle-là, je suis moi-même parfois choquée par mes propres phrases...).

Quand L a eu un pied dans le plat du bain, j'ai commencé à me dire qu'on allait certainement passer aux choses sérieuses, celles que j'attends depuis la première fois où j'ai entendu dire que deux lesbiennes dans un bain, c'était la base, le missionnaire de la fille à fille, quoi...

Quand elle a eu les deux pieds dans l'eau, je n'y croyais toujours pas. Oh dites, j'en ai lâché la tête de mon bonhomme de mousse... je n'ai même pas râlé qu'elle mette l'un de ses deux pieds sur mon œuvre !

Puis, une fois l'effet de surprise passée, une fois que j'eus bien compris qu'elle n'était pas forcément là pour faire des concours de bonshommes de mousse, ça s'est un peu compliqué...

Il y a eu comme une successions de moments, que je m'en vais vous énumérer dans le désordre le plus complet (vous m'excuserez, je n'ai pas pris de notes, sur le coup...).

Il y a eu le moment où on était quasi encastrées dans la baignoire, et où j'ai râlé un peu sur la taille de celle-ci ("... oh, je veux bien rester comme ça, mais je le mets où, mon bras?!").

Il y a eu le moment où j'avais une jambe dans l'eau et où j'aurais bien aimé pouvoir déboiter l'autre, ou savoir faire le grand écart, ou des trucs de dingue avec mes jambes, quoi, histoire de ne pas avoir l'impression d'être un playmobil...

Il y a eu les petits moments peu glamours des "swuûûp swuûûup" de la baignoire, à chaque fois qu'on glissait trop contre la paroi... (chwing chwing, je te l'accorde, ce bruit-là n'est pas top, si tu as mieux à proposer, je prends... non mais un jour je ferai un stage de "bruitages de blog", après celui des poules, c'est promis!).

Il y a eu le moment où ça a fait "swiiiiiiiiiiiiiiip", où on s'est retrouvées dans la même position mais vingt centimètres plus bas, ce qui n'est pas négligeable quand il y a de l'eau...

Il y a eu le moment où L a râlé parce qu'elle avait le mauvais côté, celui avec le robinet (oh ben oh, j'étais là en preum's, aussi, hey!).

Il y a eu le moment où j'n'étais pas trop d'accord parce que "oh, attends, non, mais, j'veux pas me mouiller les cheveux, hein... " (ran, mais oui, mais j'venais de me les laver le matin, ça va, oui...).

Le moment où on a tenté de s'expliquer comment on voyait les choses, pour résoudre les différents problèmes, et le moment où on voyait que ce n'était pas tâche facile, de passer de la théorie à la pratique...

Le moment où je me suis dit qu'il ne fallait pas non plus trop que ça traîne, parce que je déteste avoir la peau fripée... non mais c'est vrai, quoi... rhô...

Et finalement, le moment où on a décidé que, bon, dans un lit, c'n'était pas mal non plus, en fait...


... Non mais d'où ils l'ont sorti, encore, ce cliché sur les lesbiennes, quand ils ont pondu "gazon maudit"?!(oui, bon, on a les références qu'on a, hein...) ... bref, Greenouille sera d'accord avec moi: il est temps de faire un petit top-haut en sondage, histoire de mettre les pendules à l'heure des points sur les "i"...

Faites couler tourner, réunissez toutes les lesbiennes que vous connaissez pour que ce soit à peu près le reflet (dans l'eau de la baignoire?) de la réalezté !


jeudi 17 juin 2010

CoMiNg OuT De La P'TiTe BlAn Et De ToUs SeS LeCtEuRs ...


Je vous ai déjà décrit ici des p'tits moments d'embarras dus à ma petite vie de lesbienne qui ne s'assume parfois pas du tout. Oui, bon, on a toutes nos petits moments de faiblesse, hein, je voudrais bien vous y voir, vous (oh ça va, hein, n'commencez pas, vous savez qui aura le dernier mot ici: celle qui peut supprimer vos commentaires en un clic, gnarc gnarc gnarc!).

Bon, eh bien, sachez que parfois, j'ai aussi des périodes pendant lesquelles je pourrais hurler sur les toits brûlants qu'I am what I am, and ... (je ne vous fais pas la suite, je ne la connais qu'en yaourt).

Oui, j'ai des moments de ce style, des sorties de placard impromptues.

Et la toute dernière fois, toute toute dernière fois, c'était samedi dernier: je m'en souviens parce que je mets une croix en forme de coupe de champagne rainbow, dans mon calendrier, ces jours-là, et donc, à samedi 12 juin, jour de la sainte Val®, il y a une coupe de la sorte.

Comment ça a commencé? Eh bien, samedi dernier, je me suis rendu compte que j'étais complètement à la bourre, niveau bédé, et que La P'tite Blan avait sorti son nouveau tome-tome de nanas deux jours avant, et que les (bonnes) critiques commençaient à pleuvoir sur le net comme il pleut sur vos villes; et la langueur qui pénétrait mon cœur, c'est que, moi, je n'avais toujours pas fourré mon nez dedans... (dans le bouquin, pas dans la langueur, rhôô, suivez un peu, ça ne veut rien dire sinon!).

Samedi matin, je décidai donc d'aller au furet du nord (et si vous suivez mon blog, vous savez que ce n'est toujours pas l'animal, mais une librairie au top des taupes, rien à voir donc avec un furet...) pour trouver ce petit recueil.

Comme je suis une fille naïve et innocente, j'ai pensé que peut-être, ce serait possible qu'il soit en tête de gondole...
Eh bien, que dalle: les têtes de gondole, ils feraient en effet mieux de les laisser à Venise (oui, je suis en train de faire un post avec mille références de chansons et poésies, saurez-vous toutes les retrouver? Un bon point au premier qui y arrive!!), pour ce qu'ils en font!

Toute furax, et après avoir farfouillé dans tous les rayons, je suis allée brancher (dans le sens de "parler à", hein, Omo micro, je n'ai utilisé aucune prise de courant...) le vieux type qui se cachait derrière son ordinateur et qui avait un badge "furet", mais toujours pas pour l'animal (ou alors, il l'imitait extrêmement mal).

Et j'ai vociféré, par dessus l'ordinateur: "bonjour, je recherche une bédé qui a dû sortir jeudi, déjà, et que je ne trouve pas, que limite j'ai envie de faire un scandale sur la place publique et de bouter les anglais hors de france!"...

... pas crédible?

... Bon, ok, je vous donne la vraie version...

Donc, je suis arrivée avec ma timidité devant le type, et je lui ai chuchoté plus bas que terre que je cherchais une bédé que je ne trouvais pas dans les rayons, et "serait-il-possible que-vous-m'aidiez-à-la-trouver-s'il-vous-plait-monsieur-ce-serait-chic-de-votre-part".
"D'accord", il a dit... et il m'a ensuite posé la question que j'aurais peut-être dû anticiper: "et quel en est le titre ou l'auteur?".

Comme il me le proposait gentiment, j'ai commencé "light", j'ai attendu de connaître un peu la bête pour aller au fond du coeur de la meule du sujet: "alors, l'auteur, c'est la p'tite blan... la, plus loin, p'tite, avec une apostrophe, et plus loin, blan, baie elle ah haine".

Comme il n'a pas trouvé et qu'il sentait que je n'avais pas l'air de plaisanter, que je savais exactement quand la bédé était sortie, et qu'il n'y avait personne derrière moi, il m'a encouragée à aller plus loin, et quand on m'encourage, je n'suis pas trop mal: "ben, en fait, elle, elle ne dessine pas, alors peut-être que c'est sous le nom de Galou, le type qui dessine? Galou, geai, ah, aile, oh, uh!".

Comme il n'y avait toujours rien dans son moteur de recherche et qu'il insistait lourdement à quasi disputer son ordinateur, j'ai eu pitié de la machine, et je suis allée encore plus loin: "heu... alors, ben c'est étrange, parce que ce n'est pas leur première bédé, en plus...".

Il était bleu, le type, ou vert, de ne pas trouver la référence, tellement coloré que j'ai senti que c'était le bon moment pour lui sortir le gros morceau, pour l'encourager dans ses recherches: "alors, ben, en fait, la bédé, elle s'appelle, hum, 'coming out'..."
Il a été très chouette, le gars, parce que cette fois-ci, il ne m'a pas invitée à épeler...

On a eu tous les deux accès à tout ce qui touchait à l'homosexualité dans sa banque de données, l'histoire, l'évolution, les grands et les petits débats, le pourquoi, le comment, le pour, le contre... mais rien qui ne fasse un peu rigoler. Rien de La P'tite Blan, quoi.

Ça m'a beaucoup énervée, tous ces efforts, ce coming out pour rien, quoi: il n'y a rien de plus énervant que de s'outer pour du beurre. Sans compter que, plus ça venait, et moins le gars croyait à l'existence de cette bédé. Ça m'a tellement énervée que j'ai fini par lui dire, du haut de mon placard sur lequel j'étais carrément montée, tant qu'à faire: "oh, ben, tant pis, je sais qu'il est à la fnac... j'irai le chercher là-bas!!!!!!!!!". J'ai failli rajouter "vlan dans tes dents", mais quand même, je ne le connaissais pas assez, et je suis une fille plutôt bien élevée (quasi 1m70, eh ouais!).

A l'heure qu'il est, peut-être qu'il cherche encore, sur son ordi. Peut-être qu'il tombera sur mon message et qu'il viendra me saluer dans les commentaires...

Je tiens à lui dire ici que j'ai un peu menti, quand je lui ai dit que j'irais à la fnac: une sortie de placard par jour, ça m'a bien suffi, ça va bien, oui: je suis retournée chez moi le commander sur le net, on fnac point com...

J'aurais bien fait une petite critique du bouquin comme je ne sais pas les faire... mais j'attends encore qu'il arrive dans ma boîte aux lettres, il y a des délais de livraison, tout ça, tout ça... ça commence à être tellement abusé, que je me demande si ma factrice n'y serait pas pour quelque chose.

De toutes façons, forcément, ce sera bien, allez l'acheter commandez-le, qu'est ce que vous voulez que je vous dise de plus... Ahum, oui, je suis instit, je ne bosse pas dans le commerce, ça se voit?!!!

mercredi 16 juin 2010

Le DoRtoiR LaNtA


Surveiller la sieste, en maternelle, ce n'est pas l'activité la plus funky du monde. C'est pour cette raison que j'ai décidé d'inventer un jeu, dans ma tête, histoire de ne pas finir comme vous à m'ennuyer au boulot: j'ai créé le jeu du dortoir-lanta.

Il faut savoir au préalable qu'endormir un enfant, ce n'est pas forcément le plus évident du monde. Je re-situe, pour ceux qui sont à l'ouest d'Eden: les médocs sont proscrits (prOscrits, Chlo, pas prEscrits, ran...), et il est aussi interdit d'assommer le sujet. Ni le verbe et son complément. Ça ne se fait pas.

Endormir un enfant, je crois pouvoir dire aussi que c'est parfois plus difficile que d'endormir une poule... en même temps, comme je n'ai toujours pas reçu mes dates de stage pour endormir les poules (rhô, allez, Val®, quoi...), je ne peux pas vraiment comparer...

Pour jouer au dortoir lanta, il faut faire participer la dame de service qui est là aussi pour endormir les enfants, parce que c'est quand même plus drôle de jouer contre quelqu'un. Ça permet de ne pas gagner à chaque fois et de savoir rester un peu modeste.

Dans ma tête, j'ai donc séparé le dortoir en deux parties égales, avec le clan des Malaboux (cailloux hiboux choux genoux poux malaboux) d'un côté, et le clan des Tiacs de l'autre.
J'ai tiré les dés pour savoir qui allait prendre quelle équipe: j'aurais voulu le faire à la courte paille, mais je suis plutôt flunch que courtepaille... non, je plaisante, je ne suis ni l'un ni l'autre: c'est juste que je n'avais pas de paille sous la main, je les ai utilisées pour le cadeau de la fête des pères, avec la boîte de camembert.

Avant qu'ils ne s'endorment, j'aurais voulu faire enfiler à chaque enfant un bandana rouge ou jaune, pour rester dans le délire... mais bon, ils auraient eu du mal à comprendre, et en plus, il y aurait toutes les filles qui m'auraient demandé du rose, et franchement, un dortoir-lanta avec du bandana rose, on aurait eu l'air de quoi?!!
J'aurais aussi aimé tenter de faire du feu, mais comme j'avais envie de rentrer à 16h35 chez moi pour goûter, et que même Grégoire, en 3 heures de temps, je ne suis pas sûre qu'il sache faire, j'ai abandonné l'idée. De toutes façons, ça aurait éveillé les soupçons de la dame de service, l'alarme qui se serait mise en route, tout ça, tout ça, ça le faisait moyen.

Un Denis imaginaire (le vrai n'a pas voulu faire le déplacement) est ensuite arrivé avec un message dans une bouteille, message qui nous expliquait en bref mais de façon compliquée quand même (comme toutes les règles de jeux télé... vous avez vu celle des chiens autour de la personne à yeux bandés, la semaine dernière? Je crois que je l'inscris dans le top du top des règles débiles, celle-là! Quoique celle des animaux dans les brouettes était pas mal non plus...) que celle de nous deux qui arriverait à endormir tous les enfants de son équipe aurait "la Gré-gloire du dortoir lanta".
La classe, hein.

Oh, attention, pas de cadeau ni à l'une, ni à l'autre, professionnelles des hauts-comme-trois-pommes que nous sommes: on a séparé équitablement les enfants, de façon à ce qu'on ait chacune à peu près le même nombre d'enfants durs à cuire (quand je dis "durs à cuire", Omo micro, je ne pense pas à les faire griller à la poêle, hein...) et le même nombre d'enfants qui dormaient déjà debout.

Les enfants une fois en place dans leur lit, j'ai dit "top!" dans ma tête, et on a commencé le jeu.

Je dois dire que j'ai eu très chaud au départ, quand j'ai vu, dans le clan adverse, Jason s'endormir plus vite que jamais, alors que d'habitude il met au moins six minutes trente trois, montre en main ou au poignet (ce qui est plus pratique, et à quoi servirait le bracelet, sinon?!!!!).
Ce qui m'a fait très plaisir, c'est qu'il s'est mis à ronfler comme un homme enrhumé (c'est fou, les bruits qu'ils peuvent déjà faire, à cet âge-là...!!) à l'oreille du voisin d'à côté, et que, du coup, ça faisait comme un handicap pour l'équipe adverse, sauf qu'on n'était pas dans dortoir express mais dans dortoir lanta, ce qu'il ne faut pas confondre.

Je ne me suis donc pas démontée, et, reprenant de plus belle mon massage d'endormissement bilatéral (à deux enfants en même temps), j'ai fini par reprendre l'avantage. Les deux cibles sont tombées comme des masses et étaient d'une discrétion absolue, niveau respiration; tellement absolue que j'ai quand même vérifié qu'elles respiraient encore un peu de temps en temps, ça aurait été embêtant, le cas contraire.

Malheureusement, après avoir sué des gouttes sur ces deux cas, il y a Kelly qui m'a appelée parce qu'elle avait envie de faire pipi, et comme elle est dans le genre très discrète, elle m'a réveillé l'une des deux endormies, il a fallu tout recommencer ou presque.

La dame de service en face se débrouillait à merveille, je voyais les paupières de l'enfant à bandana rouge à côté d'elle qui commençaient à tomber, mais il luttait, il luttait; et dans ma tête, je me disais que c'était pas mal, qu'il tente de se rallier à mon équipe, que limite on l'accepterait dans notre clan la prochaine fois.
Mais il n'a pas résisté longtemps, malheureusement. Il ne méritait pas de devenir un Tiac, ce petit tout petit, tellement petit qu'il y avait encore l'étiquette.

Je me suis remise à m'occuper de l'ouvrage de mes oignons: j'ai décidé d'attaquer le cas difficile, celui qui met une demi-heure à chaque fois à tomber pour la France.
J'ai usé de tous mes pouvoirs de marchande de sable, jusqu'aux soldes, c'était limite si je ne lui chantais pas une petite berceuse, j'ai même failli lui dire "n'déconne pas, fais au moins style de dormir, je te file un bonbeck", mais ce n'était pas fair-play.
Je voyais qu'en face, elle utilisait la même tactique: endormir le petit dur pendant que les autres s'endormissaient seuls.
Je voyais surtout qu'en face, avec son cas difficile, elle en était à 8 sur l'échelle de richter du sommeil, alors que moi je n'en étais qu'à 4: le sien ne bougeait quasiment plus et serrait son doudou dans ses bras, il était plutôt cuit que cru, tandis que le mien gigotait encore et ne daignait pas faire un câlin à son paquet de microbes.

Elle a fini par avoir son dur avant que moi je n'aie le mien, mais son épreuve n'était pas pour autant terminée: celui qui s'était endormi en premier montrait des signes de réveil, rien n'était donc gagné pour elle, ah ah!!

Malheureusement, en plein match, Denis a sonné la fin de l'épreuve en déclarant que c'était l'heure du conseil... je n'ai pas bien compris tout de suite, parce que normalement, les conseils, on les fait après la classe, mais Denis m'a montré l'urne, et là, j'ai saisi: c'était en fait déjà l'heure de se réveiller.
J'ai failli demander dix minutes de rab', parce qu'on n'avait pas fini l'épreuve, mais ça ne faisait pas sérieux.
Et puis, comme dans mon clan, il y en avait deux qui s'étaient un peu fait dessus, et que la dame de service allait devoir s'en charger, j'ai décidé d'être cool avec mon adversaire et de la déclarer gagnante: Stephane Rotemberg pouvait arriver avec son enveloppe, et déclarer cette épreuve non éliminatoire, histoire que je participe encore la prochaine fois!

Vivement jeudi après-midi pour la suite de l'émission ! ... pour la dame de service, votez "un", et pour moi, votez "deux"!

Sur ce, je vous laisse, y'a L qui veut jouer à "l'amour est aveugle"... non, j'déconne, elle est au boulot. Et moi, je viens juste de m'apercevoir une énième fois qu'on ne peut pas écrire un post et faire la cuisine en même temps. Une solution de rechange pour des patates brûlées, s'il vous plaît?!!

mercredi 9 juin 2010

PéNéLoPe Et JoSéPhiNe: La SuiTe !


Aujourd'hui, je suis passée devant le furet (pas l'animal, mais l'équivalent à la fnac, dans le nord), mine de rien, et comme j'ai vu que Pénélope Bagieu était là, et que, ça tombait bien, j'avais justement sa dernière bédé devant moi, et cinq minutes dans mon sac, je suis allée voir s'il n'y avait pas moyen de choper un petit dessin, rapidos prestos.

...

Ok, je n'suis totalement pas crédible, mais j'ai un peu honte de la version officielle, dans laquelle j'ai dégringolé de mes 29 ans à mes 13 ans... en même temps, vous avez l'habitude, c'n'est pas comme si j'étais une fille totalement responsable et adulte. Allez, je vous dis tout.

Ça fait à peu près deux mois que je sais qu'elle va venir dédicacer à Lille, et que j'ai marqué "Pénélope" dans mon calendrier, en rouge, le jour de la sainte Val justement (qui est la veille et aussi le lendemain de la sainte Val, comme tout le monde le sait).
Je ne peux pas dire que j'ai particulièrement aimé sa dernière bédé, à part peut-être la scène finale, mais je suis une grande fan de son coup de crayon, comme à peu près les quatre cinquième de la planète, et je suis son blog (du verbe suivre, sinon ça ne veux rien dire) avec assiduité .
Je fais dans l'hyper original, je sais... vous devez être contents, que je vous fasse découvrir de nouveaux talents, ah ah... bref.

J'avais eu l'occasion il y a deux ans d'obtenir déjà un dessin d'elle, et il me fallait absolument la suite de l'histoire commencée... A l'époque, souvenez-vous ou cliquez ici, j'avais demandé une scène où Joséphine draguerait Pénélope.
Cela fait maintenant deux ans, et c'est bon, quoi, au bout de deux ans, ça va bien deux secondes, elles sont passées aux choses sérieuses: le challenge était donc de raconter en une image une petite scène de leur vie de couple... la suite de mon dessin, quoi.

Pour obtenir le moyen d'avoir une dédicace, il fallait venir chercher un ticket dès le matin, à 10h, comme à la poste, avec un numéro dessus, et revenir l'après midi, à 16h, avec son ticket du matin, en attendant que le guichet de Pénélope vous appelle.

Il n'y avait que 35 places, et ça m'a fait stresser sévère, parce que, moi, je voulais absolument la suite de mon histoire, quoi, pas d'arnaque en arrivant 36ème, genre!
Du coup, j'ai réfléchi deux trois-secondes, le temps d'une caresse à Mallow, et je me suis dit qu'en y allant à 9h, une heure avant, ça pourrait le faire, normalement. Qu'il n'était pas encore nécessaire de camper devant le magasin, parce que Pénélope, ce n'est pas encore Mickael Jackson, et tant mieux pour elle.

C'est la boule au ventre que j'ai quitté mon appart à 8h53 ce matin, sachant qu'il y avait exactement 7 minutes de trajet entre le furet du nord et notre appartement, je le sais, j'avais chronométré la veille (rho, j'en rajoute peut-être un peu, hein...). Et la boule est devenu une énorme balle quand je n'étais plus qu'à quelques pas avant de pouvoir voir la foule en délire attendre devant le magasin en scandant le nom de Pé-né-lo-pe, Pé-né-lo-pe tout en faisant une ola que nous envierait Johnny au stade de France...

... sauf qu'il n'y avait personne, que j'étais preum's, et que je trouvais ça quand même trop la honte d'être la preum's, à mon âge... de plus, une ola toute seule, imaginez ce que ça pourrait rendre...
... et en même temps, ça aurait été complètement fou que j'aille faire un tour ailleurs pour voir si j'y étais, et que je finisse par arriver 36ème !

Je suis donc restée, mais style de rien, à deux mètres de la porte d'entrée, avec mon portable à la main, à textoter, genre "j'attends quelqu'un qui n'va pas tarder, j'suis trop busy comme fille... Pénélope qui, tu dis?".

J'ai ensuite vu arriver des fashionatas avec écrit sur leur tête "je lis le blog de Pénélope, hu hu, et je viens chercher ma place pour une dédicace, trop coule, trop feune, trop grouvy", et je me suis demandé si, sur la mienne, de tronche, c'était aussi marqué ça.
Étant donné que je n'avais pas mes talons ni ma petite tenue fashion ajustée ni ma mèche lissée impec', je me suis dit que non, pas tant que ça. Que moi, j'avais plutôt l'air de... ben, de rien, ah ah.

Je n'ai pas trop eu le temps d'écouter leur conversation malheureusement, ça m'aurait peut-être permis d'avoir un peu plus de style (ou pas), les portes se sont ouvertes à 9h30 finalement, et j'ai pu récupérer mon ticket pour la dédicace de l'après midi...

Je vous mets "avance rapide" sur ma journée, parce que sinon je suis partie pour écrire un bouquin, et L va encore me disputer parce que mon message est trop long.

Je suis arrivée tranquilou à 16h, avec mon pass number 9 (j'aurais voulu attendre deux secondes de plus pour avoir le "thirteen", en hommage à la bombasse de Dr house, mais bon, je me voyais mal expliquer, le matin même, que je voulais bien laisser passer 4 personnes devant moi).

Il y avait une tripotée de jeunes filles très jolies, et je me suis dit qu'un plan dédicace de Pénélope, c'était aussi un bon plan drague, pour les célibataires. Péné a fini par arriver, toujours aussi jolie qu'il y a deux ans, c'est tout à fait abusé de rester magnifique aussi longtemps, il faudrait instaurer un genre de relais, quoi; et elle a pris place derrière la table des dédicaces pendant que je commençais à flipper sévère en pensant à ce que j'allais lui dire, et d'abord, on dit "tu" ou "vous", à Pénélope, hein?

Les huit premières personnes ont fini par passer, et, après une heure d'attente, je n'étais toujours pas fixée sur le "tu" ou le "vous", et ça commençait à me tracasser à fond les 99 Luftballons.

Mon tour vint enfin...

J'ai lancé tout de go, en présentant mon premier dessin: "heu, bon, alors, la dernière fois, vous m'aviez fait un dessin sur Joséphine qui draguait Pénélope, et j'aimerais avoir la suite, en fait...".
Comme j'ai géré un maximum en jetant ma phrase, et que je me suis sentie un peu comme à la maison quand elle a dit: "ok, pas de souci!", j'ai voulu faire ma maligne... ERROR FOUND!!! Visez le boulet: "oui, et donc, en fait, j'ai vu que tu vous t'étais un peu entraînée à dessiner ce genre de dessin hu hu avec cadavre esxis... cadavexki... heu... cadare exquis... enfin, ton dernier bouquin, quoi... ah ah...".

... J'avais mal pour elle qui me regardait d'un air de dire: "vas-y, vas-y, tu vas y arriver" pendant que je m'embourbais dans ma propre bouche... En même temps, on n'a pas idée d'appeler son bouquin "cadavre exquis", quoi, c'est complètement imprononçable, quand on est dans le stress...

Enfin bref, voilà pour l'histoire. Elle a quand même daigné me faire le dessin, parce que c'est une chouette fille, Pénélope; et même qu'à la fin, elle m'a demandé pour qui elle devait signer tout ça, que je lui ai répondu "les mêmes que pour le premier, ça n'change pas de ce côté-là!", et qu'elle m'a répondu: "oh ben c'est bien!!". Et c'est vrai, elle a raison, c'est quand même vachement bien.

... voilà.

... hm? J'ai oublié quelque chose? Ah, le dessin?!! Oh, ben c'est le privilège-exclusivité-100%-carte-membre pour ceux qui sont mes z'amis sur facebook, hey ! C'est ici que ça se passe !

(et à ceux qui s'réveillent en se disant, "tiens, j'serais bien son amie facebook, moi, pourquoi donc n'y ai-je pas pensé plutôt?", sachez qu'il faut un minimum syndizestcal: une petite présentation s'impose!)

lundi 7 juin 2010

ToUs iNéGaUx DeVaNt Le TaLeNt ...


Comme chacun le sait ici, je suis une instit formidable. Ou presque.
Bon, d'accord, je suis une instit complètement comme les autres, oh, ça va, vous êtes vexants à la fin, je voudrais bien vous y voir.

Comme je suis une instit comme les autres, je n'ai pas trouvé plus original que de faire ce que fait tout instit comme les autres.
Avec les élèves que j'ai en ce moment, des enfants tout neufs, à peine utilisés, de trois ans de vie, c'est donc: préparation-à-la-bourre-d'un-truc-pas-trop-laid-pour-la-fête-des-pères-à-base-de-boîte-de-camembert.

A côté de cette horreur "ça", j'avais prévu à la base une petite carte, histoire encore de faire hyper dans l'originalité. Et parce que justement, en cette fin d'année, je disposais d'encore un peu de papier canson.

Et comme je suis une instit qui regarde un peu les programmes quand même, je me suis dit que j'allais faire le beurre et l'argent du beurre en une carte, et m'arranger pour avoir la fermière à la fin, mais pas sûr: puisqu'à leur âge, ils doivent apprendre à faire un bonhomme, j'avais décidé de leur faire dessiner sur leur carte... leur papa.

Ça tombe bien, ils en ont tous un dans cette classe, malheureusement aucune maman n'a pensé à aller voir ce qu'il se passait du côté des filles. Je suis vraiment dans une triste école... j'essaierais bien de détourner quelques mères de famille, mais L n'est pas hyper d'accord. Rhô, qu'est ce que vous me faites dire, on aura vraiment tout lu, ici...

Après leur avoir appris la grande nouvelle de la super activité qu'on allait tous mener ("On va dessiner son papa, d'accord?"/"ben non"/"ben ... si !!"/"ben si?"--> hop, ni vu ni connu, j't'embrouille, je suis une as niveau persuasion), nous nous y sommes mis.

Au bout de cinq minutes d'activité, il était temps de dresser un bilan...

Voici le papa d'Achille (en gros, je vous montre donc le talent d'Achille):


... et voici le papa d'Adam jr (en gros, je vous montre donc la pomme d'Adam):


De deux choses l'une: soit on ne part pas tous avec le même talent, niveau dessin, dans la vie... soit il y a des enfants qui ont des papas un peu bizarres...

...

... Au final, c'est marrant, j'ai changé d'idée: on va juste coller des p'tits morceaux de papier de toutes les couleurs, sur la carte. Ca fera un peu gay-friendly, comme ça, oh ! Et le papa d'Adam n'ira pas se suicider tout de suite...

dimanche 6 juin 2010

Le JeU De JuiN DoNt On Ne VeRRa QuE La QuEuE...


zeste: Tout le monde a fes munifions? ... f'est parti!!! Qui commenfe?

mon père: allez, j'y fais... avec élan ou fans?

zeste: allez, avec, pour fette partie!!

mon père: PEU! ... Oh, pas mal pour une première de l'année... allez, à vous... Vas-y, L!

L: ... peuw! Ran, loupé, on a droit un deuxième lancer?

mon père: théoriquement non... mais allez, on va la jouer en deux essais.

zeste: à moi, à moi, à moi!!! PEUUU! ... Wow !!!! Tu tu tu, tu tu tu tu!!!

mon père:Oh? j'ai pas vu...

zeste: oh, genre!!! Il est à côté des deux marguerites, là-bas!

mon père: ah, quand même!! Mais bon, tu te souviens que l'an dernier, j'ai atteint l'arbre!

zeste: mouais... en fin de saison, hein...

L: Bon, deuvième lanfer... PEU!!

zeste: ah, f'est déjà mieux!!

L: mouais...

mon père: PEUUU!!

zeste: oh la fache...

L: bon, j'ai perdu...

zeste: oh, f'est à moi, f'est à moi, f'est à moi! Pouffez-vous du terrain!!

mon père: ça sert à quelque chose que tu tentes, tu crois?

zeste: OH!! ... Eh oh, chenre!! PEU!! ... Pfff... ouais, bon, ben pour une première partie, c'est pas trop mal, allez...


Y'en a qui pensent qu'en juin, il ne faut pas oublier son pépin. Nous, dans la famille, on est plutôt du genre à jouer avec les noyaux.

Le jet de noyaux de cerises, c'est quand même un des p'tits bonheurs de la saison. Même que je trouverais ça terrible, d'organiser ça avec vous tous, si je vous connaissais.

Je me vois bien tenter de motiver les troupes, en trempant la cerise dans l'alcool pour Chlo. En faisant miroiter un bon point à Chwing Chwing si elle gagne. En expliquant à Omo micro qu'en fait, ce n'est QUE le noyau, qu'on crache.
Je verrais bien Sam tenter de faire des guilis à Jodie's manager histoire de lui faire louper son tir. Y'aurait aussi Kanou qui expliquerait qu'en étant enceinte, on a genre moins de souffle et qui tenterait de négocier sa ligne de départ un mètre plus loin que les autres. Et Carab' qui expliquerait quels muscles on utilise, à l'intérieur de la bouche, avec Pirouette qui confirmerait. Et Iza qui ne daignerait pas enlever le casque de sa moto (ah ça, faut aller voir son profil facebook pour piger), et, quand même, ce serait compliqué de lui faire faire son lancer.
Y'aurait aussi Brin d'artiste, qui prétendrait que l'important, ce serait l'arabesque produite par le noyau, et pas la distance parcourue. Y'aurait Poss qui dirait qu'elle ne peut pas participer parce qu'elle est encore au bout du monde. Y'aurait Thatoo, Mao et JeRêve qui proposeraient d'en faire un problème, pour leurs élèves. Et La Troiz'm qui proposerait de créer un groupe facebook lié à l'événement.
Il faudrait aussi décoller Antonia et La Malice, et leur dire que leur bouche, elles en ont besoin pour autre chose. Et puis il faudrait aussi reculer la ligne de départ d'un mètre pour Eily, parce que c'est un garçon, y'a pas de raison qu'il parte sur un pied d'égalité...
Y'a aussi certainement Twix qui proposerait un petit massage de relaxation à tout le monde, et ça, ce serait quand même chic, mais j'imagine qu'il y aurait une contrepartie, et que le classement final serait bidouillé... Y'aurait Greenouille qui ferait rebondir son noyau, et qui négocierait pour que ce soit l'endroit où il arrive qui compte...
Y'aurait certainement LuLu qui n'voudrait pas venir parce que "trop d'monde".
Enfin, je ne parle pas de LeZart, de Cass', d'LN, de Leah, de Sandrine, d'Elea, W, R, Bulle, Franfreluche, Grebeuce, Clara, Stieg, Chamallow, Gargame, tout ça, tout ça, parce que franchement je n'ai pas d'idée sur ce qu'elles pourraient inventer, là, mais j'imagine bien qu'elles tenteraient une excuse bidon pour pouvoir avancer leur ligne de départ d'un mètre, les filoutes.

...

Mais bon, de toutes façons, à la réflexion, ce serait moyennement possible, comme organisation, et ça risquerait de partir en queue de cerise de cacahuète pour deux raisons:

- On peut se faire plus ou moins une idée du tir de chaque personne qui commente (si si...), mais on ne connait pas du tout le niveau des personnes qui viennent ici sans commenter. Si ça se trouve, on a genre une championne du monde de tir de noyau, allez savoir...?!!

- Il n'y aurait qu'une deuxième et une troisième place à prendre. Parce que celle qui remporterait tout, avec son jet parfait, dix fois plus loin que les autres, dans sa posture parfaite, dans toute sa splendide splendeur, je vous le donne en quarante mille: ben c'est Val®... Et quand même, jouer sans pouvoir vraiment vraiment gagner, c'est moins intéressant...

Bon, ben du coup, je garde mon mini tournoi en famille, hein, vous permettez? J'm'en retourne m'entraîner!