vendredi 30 octobre 2009

LeS ErReUrS à Ne PaS CoMmEtTrE En DéBuT De ReLaTiOn...


Je vous ai parlé l'autre jour d'un moyen simple et efficace pour parvenir à vos fins avec votre petite amie (je ne parle pas de la taille, Omo micro, Malou, Lucie, et "Caro", ran...). Mais si, creusez dans vos petites têtes bien faites et bien pleines de gentils et magnifiques lecteurs, la leçon de filouterie... ran, ben ça, vous lisez trop de blogs, c'est pour ça que votre mémoire n'enregistre pas! Mais je vous pardonne, parce que sans vous, ici, c'est quand même moins rigolo...

Bref, tout le paragraphe du dessus pour dire qu'on va continuer un peu dans le même registre, puisqu'aujourd'hui, je vais vous parler des erreurs à ne pas commettre en début de relation avec votre future aile qui partagera vos nuits et votre vie(meuuuh si, ça vous arrivera...).
Je continue à vous rendre service, quoi, gratuitement en plus, notez, ces choses-là se perdent...

Évidemment, je ne vais rendre service qu'aux célibataires ou aux fraîchement ailées; les autres, c'est trop tard, sincères condoléances, on rame certainement dans la même galère... ah ah, oui, je vous vois, en tête de gondole!

Bon, je peux commencer mon message ou on continue à parler pour ne rien dire? ...

Donc, vous commencez à le savoir, parce que ça fait près de trois ans que je le tambourine du clavier: j'ai des failles, et je ne suis pas ce qu'on appelle communément ici une personne valérienne (parfois, je plains le nouveau petit lecteur égaré qui se retrouve ici à ne rien comprendre de mon vocabulaire, et qui part à toutes pattes)(boh, tant pis, on est bien entre nous, d'façon, non?)(sinon, je pourrais faire un ajout wikipédia, "un valérien, une valérienne"... houla, attention, genre, contrairement à ce qu'on pourrait penser, "un valérien" vaut, en fait, beauuucoup!!)(non mais arrêtez moi, bon sang, quand je pars en vrille de parenthèses, vous attendez que je fasse un bouquin à la place du message ou quoi??!).

Donc, je disais, je ne suis pas une personne valérienne, et du coup, j'ai fait quelques petites erreurs en début de relation avec L, des petites boulettes mâchouillées que je ne voudrais pas vous voir produire, vous, les petites célibataires qui vous branchouillez dans les commentaires... (ouais ouais, je vois bien votre petit manège, petites fripouilles! Et allez-y que ça se copine-facebook, etc etc, ah ah!).

Notre couple qui sent bon la citron'-aile (rhô, ça va, hein, on s'amuse comme on peut...) fonctionne plutôt bien, je ne vais pas cracher dans la soupe (à part si c'est celle en poudre aux oignons...).
Ceci dit, il aurait pu fonctionner encore mieux si je n'avais pas autant ramené ma fraise de citron en début de relation... Attendez que je m'explique.

En début de relation, vous serez d'accord avec moi, on veut toujours montrer le plus joli côté de sa petite personne. Le côté tout lisse, le côté tout rose qui sent bon la barbapapomme d'amour au chocolat liégeois.

Et, là où il y a eu un bug, c'est que j'ai eu tendance à en faire un peu trop, à montrer un peu en trop forte dose mon chouette côté,...

Je crânais comme une chauve à savoir à peu près tout faire, au début, ah ah: changer les ampoules, faire un joint de salle de bain, porter les choses lourdes, porter les choses trèèès lourdes, mettre de l'essence dans la voiture, ouvrir les pots au couvercle récalcitrant, remettre le bouchon sur une bouteille de vin, remplir la feuille des impôts (oh, ben si, c'est un p'tit peu dur, ça aussi! On voit bien que vous n'avez pas eu des frais de déplacements à calculer, vous!), etc etc. Ces petites choses qui rendent la vie un petit peu pénible, quoi, vous voyez?

J'ai fait un peu ma macho-macho-girl, en gros... j'avais envie d'impressionner, de montrer que j'étais trop bien, comme fille, qu'on pouvait compter sur moi, tout ça tout ça, en toutes circonstances atténuantes (non, mais, la concurrence est rude, quand même, avec toutes les jolies personnes qui traînent un peu partout, reconnaissez-le...).

Bon, ben, résultat des courses, ça a marché, hein, je ne vais pas vous dire le contraire: L, elle a été emballée, et a dit, pas forcément mot pour mot: "ok, c'est bon, je prends le modèle d'exposition! Garantie à vie?".

Ça a l'air tout mignon, dit comme ça.

Sauf qu'aujourd'hui, j'en récolte un peu les pots cassés de l'ours avant de l'avoir tué...

Aujourd'hui, je suis toujours celle qui change les ampoules, celle qui met de l'essence, celle qui remet les bouchons sur les bouteilles... J'ai même rajouté des tâches: je suis aussi celle qui regonfle les pneus ou les "peuneus" comme L dit (oh, on fait un sondage express? Rhô, allez, quoi... après, ça va partir en vrille comme les "poches", j'vous connais... oh, et puis, j'ai envie de dire que si ça vous gonfle, vous n'cliquez pas, ...



) <-- si si, j'avais ouvert une parenthèse, souvenez-vous.

Donc, je continue: je suis aussi celle qui court chercher le pain, celle qui téléphone au proprio quand il y a un souci, celle qui descend les poubelles, etc etc... Autant vous dire que ça devient un peu rageant, et que j'aurais dû montrer un peu moins de cartes à pattes blanches dans mon jeu, ou dire que j'en avais un de 32 au lieu de celui de 56; que maintenant, c'est facile, pour elle, elle n'a qu'à dire: "rhôô, meuuuuuuuh, zesteeee, tu sais mieux le faire que moi, rhôôôôôôôôôô, allez, tu l'as déjà fait... moi j'aime paaas faire ça, j'sais paaas faire...", en ajoutant son petit air de chat battu qui me va droit au cœur comme une flèche.
L, j'suis sûre qu'elle pourrait rédiger une leçon de filouterie fastoche, tsss...

Pour récapituler, donc, si vous êtes sur le point d'être sur un coup pour être dans son cou, mon petit conseil, c'est de ne point en faire trop... pour vous ménager plus tard! Vous n'êtes pas obligé(e)s de donner le beurre, l'argent du beurre et la cerise sur le gâteau qui va avec le premier jour, quoi... sachez (ah non, un sondage qui ne sert à rien par article, c'est assez!) vous en souvenir!

(... hm? Pour tout vous dire, il me reste encore une carte en main, et pas la moindre, je l'ai cachée dans ma manche, chut... ah ah... en fait, personne n'est au courant, mais je sais magnifiquement faire la cuisine; si si... L n'a pas encore eu l'occasion de s'en rendre compte. Oh, ben, si je commençais à cuisiner, L n'aurait vraiment plus rien à faire, non mais dites donc, on est pour l'équité, dans un couple, et pour l'instant, sur la balance Roberval du couple, j'suis sûre que c'est de mon côté que ça penche!!)(et puis, ne dites rien, vous, là-bas, derrière votre petit écran, parce que si je commençais à devoir faire la cuisine, je devrais dire bye bye au blog, vu le temps que ça peut prendre ces choses-là... et qu'on n'a pas encore inventé le lecteur-sitter! Oh, ben, si j'suis derrière les fourneaux, qui va s'occuper de vous, rhôô?!).

mercredi 21 octobre 2009

Un PrObLèMe De TaiLLe...


Dans ce message je dois vous révéler un petit détail particulier de mon corps, huuuuuu,... et ne rêvez pas, vous êtes toujours sur "zeste", vous n'aurez rien que vous ne voulez de toutes façons pas savoir...

Vous êtes là sans ignorer le fait que j'ai, à la place de jambes normales, des baguettes, vu que je vous le répète tous les 11 messages à peu près (si, j'ai recompté, depuis le début du blog)(c'est pour ça que je n'ai pas écrit pendant longtemps, je comptais, en fait... oh ben, le souci du détail, tout ça, hein!).
Si j'avais juste des baguettes, il n'y aurait aucun problème dans la semoule et le mulet, et ce message n'existerait même pas (attendez de tout lire avant de dire que ce serait dommage).
Le souci, c'est que, si j'ai hérité des baguettes de mon père, j'ai voulu être cool et j'ai pris un peu du corps de ma mère.
J'aurais dû me contenter de ses orteils, ses yeux, ou un truc du genre, car ma mère est une belle femme et il y a du choix d'éléments à prendre, mais non, j'ai été assez sotte pour prendre ses hanches larges.
Ma mère, elle me dit parfois: "tu me remercieras quand tu accoucheras". Bon, ben c'est quand même pas demain la veille, vu tous les rdv qu'il faut prendre pour être enceinte, quand on est lesbienne...

Bref.

Dit comme ça, "baguettes et hanches larges", vous ne voyez pas le hic, et j'avoue que quand je suis nue, je n'en fais pas un fromage, à peine un apéricube. Le souci, c'est que, quand même, on n'est pas si souvent nus que ça, dans la vie, réfléchissez-y un peu et vous verrez que j'ai raison, comme dans 10 fois sur 11.
Enfin, je ne sais pas vous, mais moi qui suis, en plus, ultra frileuse, je me balade hyper rarement sans vêtements, en ville. Voire jamais, j'ose avouer.

Du coup, je dois faire 48 magasins et essayer 561 jeans avant de trouver le bon, celui qui me collera un peu aux baguettes et aux fesses (parce que c'est quand même joli, de voir les formes, même si elles sont inexistantes) et que je pourrai fermer (parce que c'est quand même plus pratique, un jean fermé, c'est quelque chose qui se fait, quoi...).

Attendez, je vois que vous ne saisissez pas bien, je vous fais un schéma, je suis d'humeur, c'est mercredi et bientôt les vacances:
(pour la couleur, c'est comme les pubs @lw@ys, hein, ne vous y fiez pas... je n'ai pas dans l'idée de m'acheter un fute vert).

Bref, tout ça pour dire que, quand un vieux fute qui m'allait si bien commence à se râper, qu'on commence à voir mes dessous (chics)(ou pas) à travers, enfin, qu'il me lâche, j'ai un peu envie de pleurer...
J'aime bien faire les magasins quand à la fin je trouve quelque chose, mais alors, acheter un fute, c'est vraiment la plaie, ouverte et béante dans laquelle on remue un couteau rouillé.

C'est ce qui est arrivé la semaine dernière... J'ai dû aller me trouver un futal, après avoir pleuré deux jours mon pantalon préféré, "pourquoiiii, mais pourquoiiiii, mais pourquoiiiiiiiiiiiiiii?" (à ce jour, je n'ai pas encore eu de réponse).

J'ai choisi comme alliée de shopping ma sœur, parce qu'L trouve toujours que tout me va, alors que ce n'est pas forcément vrai. C'est l'amour qui rend aveugle, tout ça, vous voyez le genre? Bon, ben vous verrez quand ça vous arrivera...
... Ou alors, en fait, L dit juste que ça me va pour être débarrassée de la tâche (j'ai bien mis un accent circonflexe, hein, je ne parle pas de moi, genre, oh...), mais je préfère la première version de l'amour qui rend aveugle si ça ne vous dérange pas, merci bien.

Bon, donc, j'ai choisi ma sœur, qui est du genre à se prendre des futes collés serrés trois tailles en dessous, parce qu'elle est de type régime yoyo et qu'au pire, si le fute ne lui va pas maintenant, il lui ira dans deux semaines ou trois jours.
Au troisième magasin, j'ai trouvé un jeans. Eh ouais. J'ai presque envie de mettre "^^", mais on n'est pas sur msn ni sur facebook, hein.

Pour tout dire, en fait, je le trouvais un tout petit peu serré, ce pantalon, mais ma sœur a trouvé qu'il m'allait bien, et la vendeuse m'a dit que ça se détendait, et moi, de toutes façons, j'avais encore les yeux rouges d'avoir pleuré mon ancien fute quatre jours (ah, j'avais dit deux?).

Bon, ben, à ce jour (et non pas "au jour d'aujourd'hui", vous voulez me filer des boutons ou quoi?) j'attends toujours que ça se détende; ce serait chic qu'un jour, genre, je puisse m'asseoir sans souffrir.

J'ai simulé, au début, avec L, en lui disant que non non non, il n'était pas trop serré, "ah ah, regarde je peux passer une main... ah, je ne peux plus la sortir, attends, faut que j'ouvre le bouton, ran... bon ben profitons-en pour *vous ne voulez pas savoir*!!".
Mais L est plus maligne que ça et a capté que je devenais un peu rouge en fin de journée, et qu'à cette époque de l'année, les coups de soleil, c'est plus rare...

L, elle n'en aurait pas fait un flanby si ça avait été un jean Z@r@. Mais moi j'avais préféré Z@dig et Volt@ire, oh, ça va, ça commence par la même lettre, et le prix commence par le même chiffre, si ça se trouve, juste un zéro de différence: 19 chez le premier, 190 chez le second.
Oui mais j'n'en achète pas souvent, je vous dis, pour ma défense, ran, vous êtes toujours avec L, mince quoi...

L, elle a commencé à dire que j'aurais pu m'en acheter 5 ailleurs, plutôt qu'un Z&V, "Z&V, tsss, Zeste, pffff, Zeste, tu parles, Z pour Zeste et V pour... ... ... ne me dis rien, Zeste, ne me dis rien...". Rhôô, elle l'a cherché aussi, hein, j'n'y aurais pas pensé...

Bon, du coup, faut toujours que je me trouve un nouveau fute. Ou que je perde un os au niveau des hanches... ou que je rapièce* mon ancien qui m'allait si bien , pourquoiiiiii pourquoiiii, mais pourquoiiiiiiiii...

* (oh, si vous êtes nées après 90, je ne sais pas si vous savez ce que c'est, "rapiécer", tiens...)(vous avez bien de la chance, en fait... c'est toujours ça qu'on ne verra pas sur vos photos copainsdavant!)

Post messagum: Le premier qui me dit "faut que tu prennes un slim, zeste" a un regard en biais, de biseau, de travers, en coin, vers lui: un slim, c'est moche sur 99,99% des gens, et manque de bol je ne suis pas le 0,01%... grr!

samedi 17 octobre 2009

LeçOn De FiLoUtEriE (attention, ne pas en abuser).


Bon, allez, je vous dois bien ça, on commence à être de bons amis facebook, quand même: aujourd'hui, je vais vous donner une petite leçon de filouterie.

Bon, d'ores et d'argent, on va garder uniquement les lecteurs qui ont au dessus de 25 ans, allez, parce que ce n'est pas du joli joli, ce que je vais vous concocter, comme message.
C'est bon? On n'est plus qu'à 5, c'est ça?
Bon, et ensuite, je suis désolée, mais les personnes trop parfaites, que l'on appelle ici des "personnes Valériennes" (le premier qui demande pourquoi est prié de relire l'intégralité du blog, houuu!), ne vont trouver ce message d'aucune utilité. Vous comprendrez pourquoi dans la phase un si, malgré mes recommandations, vous continuez à lire ce message. Ah ben ça, on ne peut pas toujours avoir tous les avantages, hein...

Voilà, on n'est plus que trois, Chwing chwing, Brin d'artise, Grebeuce, et moi (oui, ça fait quatre, et alors?). Oh l'exclu, les fiiiilles!! J'ai presque envie de vous l'envoyer par mail! Mais il y a des lectrices de l'ombre (oh, sortez, vous me faites peur!!) qui ne pourraient pas en profiter, rhôô, ce serait dommage...

Phase un:
Avant tout, il faut faire ou avoir fait une petite bêtise avec votre chéri(e) (ben oui, c'est pour ça que les personnes Valériennes ne peuvent pas jouer, puisqu'étant parfaites, il leur est impossible de faire des bêtises, aussi minimes soient-elles. L tend à être Valérienne, d'ailleurs, et c'est un peu énervant à la fin d'être toujours la seule à faire des bêtises, dans le couple, mais bon, je la garde quand même).
Donc, il faut d'abord avoir derrière soi, sous le bras ou la jambe, cachez ça où vous voulez, une petite bêtise, à choisir dans la liste suivante et non exhaustive de toutes les bêtises du monde: avoir oublié la date de la fête de votre chérie, avoir insulté votre beau-neveu (non ça n'existe pas, mais je suis sûre que vous comprenez), avoir cassé son bol préféré (celui où elle mettait la juste dose de lait en allant jusqu'à la ligne), etc etc.
Une petite bêtise mignonne, quoi, hein, je vous fais confiance pour trouver, surtout Chwing chwing.

Phase deux:
Il faut maintenant admettre qu'on a fait une bêtise. Le truc normal, quoi, quand on est quelqu'un de chic, et comme je sais qu'il n'y a que ça ici, je ne m'inquiète pas pour ça. Genre: "rhôôô, je suis désolée, j'ai complèèèètement zappé ta fête/que mon beau-neveu était ton neveu/qu'il fallait faire gaffe en rangeant ton bol dans l'armoire". (c'est un peu décousu, aussi, mais c'est parce que ce message est valable pour toutes sortes de bêtises, hein, désolée...)..

C'est là que vous vous arrêteriez, vous, si vous ne me connaissiez pas. Enfin, si vous ne connaissiez pas mon blog, quoi, puisqu'en fait, on ne se connait pas...
Mais je vais vous filer le filon pour que, de votre bêtise, naisse quelque chose de chouette... et c'est là que la phase 3 arrive, très logiquement après la phase 1 et la phase 2 (j'essaie d'être claire, vous avez vu? Je prends des chiffres qui se suivent!!!!! Non parce qu'après, Grebeuce va encore trouver à redire...)

Phase trois:
Le retournement de situation. Bon, là, ce n'est pas très agréable, mais il faut avoir en tête la phase 4 que vous lirez ensuite (après la 1, la 2, et la 3!), pour que ça passe mieux: il faut s'apitoyer sur la bêtise de son sort, aussi lourdement que possible, de tout son poids de la bête. Je vous le fais, regardez bien: "bouuuuuh, mais je suis vraiment trop nuuuuuulle, d'avoir zappé ta fête/ d'avoir traité ton neveu/ d'avoir cassé ce boooool, pourquoiiiii, mais pourquoiiiiiiiii, mais pourquoiiiiiiiiiiii je suis si nuuuuulle..." (insistez bien, hein, plus vous insisterez, plus la phase quatre sera bonne...). Et rajoutez à la fin: "pffff, j'ai envie de pleurer...". Montrez que vraiment, ça vous touche, quoi.
C'est à ce moment-là qu'arrive la phase 4, la meilleure pour vous.

Phase quatre:
De vous voir comme ça, votre L en perd ses plumes (ce qui n'est pas forcément désagréable, dit entre nous, eh eh...), et c'est vous qui obtenez à peu près tout ce que vous voulez. Ah ah, ça vous plaît, hein? Je me doute bien!! Je vous le fais à la sauce mayo-discours:

L: rhôôôô, mais non, t'es pas nulle...
zeste: mais si, pffff, pffffffff, pfffff, à toi, ça n'arriverait jamais, ça...
L: ran...
zeste: pffffff... tu n'vas plus m'aimer... c'est tout ce que je mérite...
L: mais si, pfff, allez, arrête de pleurer...
zeste: mffffffff...
L: allez, on va faire un tour en ville dans ton petit magasin préféré, ça te consolera peut-être...

Hi hi. Et voilà, le tour est dans le jouet, l'affaire est dans le sac, dès que vous sortez de votre petit magasin préféré!!

...
...

Bon, sauf qu'il ne faut pas trop en abuser, parce qu'à la fin, ça se remarque, en fait.

Je vous file la recette aujourd'hui, parce qu'avec mon L, c'est fini ce bon temps, il y a eu comme une indigestion de sa part, rhôô...: J'arrive à la situation trois, et pof, y'a un blocage, elle contre-filoute: "ah non, zeste, ça ne marchera pas, c'est moi qui suis à plaindre, pas toi, j'te signale!!!".

Profitez en bien, donc, et sachez (ou pochez, hein, si vous êtes du sud) que ça ne dure qu'un temps...

... sinon, il y a aussi la technique dite "de l'oreiller", mais on ne se connait pas encore assez bien, hein... c'est dommage, celle-là, elle marche super bien aussi, encore aujourd'hui... mais vous n'voulez pas savoir évidemment!

jeudi 15 octobre 2009

PlAiSiR D'oFFriR, JoiE De ReCeVOiR...


L, elle voit chaque année arriver le jour de mon anniversaire avec un nœud à l'estomac. Mais un nœud type nœud marin, hein, pas le petit nœud de chaussure à la noix: elle dit que je suis une fille un peu compliquée, en ce qui concerne la question de la "joie de recevoir".

C'est fou, de dire ça: ça m'a toujours fait plaisir, de recevoir des cadeaux, oh ben si. Je suis une personne normale, quoi...
J'ai même un fond de bonne éducation, un vieux reste, qui fait que je sais très bien faire semblant deux minutes d'être contente même quand ce n'est pas terrible. A la troisième minute? Oh, ben, je regarde à combien je peux le laisser sur ebay. Rhôô...

Bon, d'accord, elle a peut être un peu raison, quand elle dit que je suis un peu difficile, en fait.

Le souci, c'est qu'à force de vivre ensemble, on en arrive à commencer les phrases de l'une et à finir celles de l'autre, et vice versa. Parfois on se parle par demies phrases, même. Ah ah, mais non, je blague, ran, n'importe quoi...
Bref, on se connait comme deux ronds de carottes, L et moi. Trop bien, quoi.

Du coup, L sait pertinemment avec quoi elle fera mouche, et je ne parle pas de lunettes: un mois avant la date fatidique environ, j'ai la fâcheuse habitude de lui dire ce qui me plaît, et d'insister lourdement jusqu'à ce qu'elle me dise que le message est reçu 12 sur 5, et que, d'accord, c'est à peu près ça que j'aurai à mon anniversaire, "c'est bon zeste n'en jette plus la soupe est pleine"/"oh ben tu veux qu'on réserve à deux?".

Mais ce serait trop facile d'en rester là, et d'obtenir exactement ce que je veux, comme cadeau...

Je vous rappelle que je suis une fille. Donc, compliquée: ça a été démontré bien trop souvent, pendant des siècles et des siècles, pour que je vous fasse l'affront de vous rabâcher la formule.

Parce que, le souci sur le gâteau, c'est que je sais absolument ce que je veux, mais aussi que j'adore les surprises.
Incompatible, quoi.
Vous comprenez la problématique, et si vous ne comprenez pas, je vous la donne: comment avoir en surprise quelque chose que l'on veut vraiment, quand on sait ce que l'on veut et qu'on l'exprime à vive voix plutôt dix fois qu'une? (relisez, vous allez comprendre).

Il y a autre chose qui est embêtant, pour envenimer le tout: quand L arrive presque à me concocter une surprise, je finis par la deviner avant qu'elle ne me la fasse... je suis trop forte pour ça, et c'est horrible, en fait... j'ai genre un pouvoir de persuasion sur elle, et je m'en veux ensuite, et elle s'en veut aussi, et on finit par s'en vouloir ensemble...

Genre:

zeste: tu vas m'offrir quoiiiiii?
L: nan, ah non, zeste, je ne te dis rien!!!
zeste: rhôô, allez...
L: ah non non non non non...
zeste: boh... rhôô... allez, je veux savoir...!!!!!!
L: tu veux vraiment savoir?
zeste: NON, je ne veux pas savoir!!!!! Mais siiiiii, en fait, je veux...
L: Non, je ne te dirai pas!
zeste: rhôô, je vais bouder...
L: bon, je te dis, mais tu ne boudes pas, hein?... c'est "blablabla" (rhô, mais non, L ne m'offre pas du "blablabla", c'est pour l'exemple...)
zeste: Nooooooooooooon... mais j'voulais pôôôôs savoir...
L: rhôôôô...
zeste: je suis déçuuuuuuue de savoiiiiiiir...
L: rhôô, mais tu m'as dit que tu voulais...
zeste: mais oui, mais non, mais raaaaaan...
L: ...
zeste: ...
L: ...
zeste: oh ben j'ai envie de pleurer maintenant... (parce que j'ai souvent envie de pleurer)
L: rhôô...

N'empêche qu'heureusement que cette année encore j'ai à peu près deviné mon cadeau. Parce que, quand même, arriver à l'eurostar et se rendre compte que je n'ai pas de carte d'identité (paumée il y a six mois je ne sais où... ben si je savais, je l'aurais retrouvée, z'êtes bêtes!), ça aurait été dommage...

Maintenant, j'essaie de ne rien deviner de plus. Ne pas savoir si, comme je le souhaiterais, on prendra le petit déj à l'hôtel. Ne pas savoir si, comme ce serait trop chic, L a prévu un petit tour au marché de Camden Town... ou Notting Hill... et à Covent Garden... si on se fera Hyde Park, aussi... Si, en prime, j'aurai le petit bijou que j'ai repéré l'autre jour dans mon petit magasin favori... etc, etc...

Nan, nan, j'essaie de ne plus donner d'indices de ce qui me plairait, quoi. Histoire d'essayer d'avoir un zeste de surprise, quoi...
...
...
...
... ran, mais arrêtez moiiiiiiii, j'suis encoooore en train de tout gâcheeeeer... !!!

mercredi 7 octobre 2009

(RiEn à VoiR AvEc La ChOuCrOuTe "ZeStE")


... J'ai eu l'occasion, pour l'arrivée de l'automne, les feuilles qui tombent, tout ça, tout ça, de faire un petit tri d'amis sur facebook, histoire de ne garder que des gens qui connaissent plus ou moins (et plutôt "plus" que "moins", évidemment, ah ah) le blog "zeste".

Pour certains, c'était évident de les "garder" (ouais, chwing chwing, tu subis déjà assez de choses comme ça...), et pour d'autres, j'ai eu à faire un pile, face ou tranche (mais tomber sur tranche, c'est quand même pas de bol !)... et j'ai peut-être supprimé malencontreusement certains d'entre vous qui me lisez: veuillez m'en faire part si c'est le cas (que je rectifie l'erreur) et ne pas trop m'en vouloir! (j'accepterai à la limite une tapette sur la main...).

... ah, et si vous m'avez acceptée sur facebook mais que vous n'avez pas/plus envie que je commente vos résultats à paf le chien ou vos humeurs du jour, n'hésitez pas à me le dire, je sais aussi me faire très discrète, hop, me mettre dans un coin et me taire! Et peut-être bouder un peu, quand même...

Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire!! Oh, ben, eh, je ne vais pas vous faire deux messages par jour, hein !!

SoNdAgE: La GrAnDe éCheLLe ...


(... le premier qui dit "qu'est ce qu'on a fait du tuyau" a perdu...)

Parfois, on croit que tout est gagné, dans la belle famille. Et on vous rappelle vite fait que, de se faire vraiment accepter, c'est un combat de tous les jours... c'est qu'ils peuvent être vicieux, parfois!!

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais chez nous, on va dire que c'est plutôt pas trop trop trop mal: mes parents ont enfin gobé l'idée que mon L me correspondait, ou me le laissent croire et ça m'arrange.
Les parents d'L ne me reçoivent pas avec un colt chargé sous le tracteur, et il arrive même très souvent que la mère d'L prépare les repas en fonction de mes goûts ("j'ai fait des beignets d'aubergine pour zeste!"... huuuuu, je craaaaaaque!!) et que le père d'L rigole de mes blagues. En secret, je suis sûre qu'ils me préfèrent aux autres beaux frères arrivés dans la maison d'L, eh eh... heu, "en secret" ou "en rêve"? Allez savoir hein... C'est que les autres ont des enfants, on ne part pas non plus à égalité, pfiou...

Maintenant qu'on commence un peu à plaire aux beaux-parents, L et moi, on essaie de tout faire pour être acceptées par les frères et sœurs... et c'est là que ce n'est pas hyper gagné. C'est marrant, parce qu'au départ, c'est eux qui ont été au courant en premier, et au final, ils se sont fait rattraper par les plus vieux, rhôô!

L'une des deux sœurs d'L m'apprécie, mais l'autre un peu moins certainement: c'est comme ça que, dernièrement, sur le faire-part de naissance du bébé de cette dernière, mon prénom n'est même pas apparu... bon, ben, c'est genre un coup dans le dos qui fait un peu mal, mais je tiendrai un jour ma revanche, gnak gnak gnak... (ne creusez pas, je ne sais pas encore comment...).
Du côté de ma famille, si mon frère est hyper open avec L, ma sœur l'est un peu moins: l'autre jour, elle m'a dit: "rhô, zeste, hier, j'ai croisé deux filles qui s'embrassaient, dans la rue, avec E. (sa fille de trois ans), et E m'a demandé pourquoi elles s'embrassaient, et j'ai pas su quoi répondre...". Avec une sœur lesbienne, au courant depuis près de 10 ans, ma sœur n'a pas su dire à sa fille que c'était possible, pour deux filles, de s'aimer... c'est un peu triste, quand même, ça m'a bien déçue, et je lui ai bien fait comprendre: je crois que la prochaine fois, soit elle saura quoi répondre, soit elle ne m'en parlera pas. Non mais oh!

C'est ainsi que, sur les barreaux de l'échelle de l'acceptation dans la belle famille, avec L, on monte, on descend, on monte, on descend... Je dirais qu'en ce moment, sur une échelle de cinq barreaux, j'en suis environ au quatrième, pareil qu'L, allez. Hm? Oui, pas mal, pas mal, mais y'a quand même six ans de défrichage par derrière, hein...

lundi 5 octobre 2009

BeTtE PeTs ...


Si vous avez à peu près suivi nos aventures, à L et à moi, vous n'êtes pas sans savoir qu'on a depuis peu un chaton. Sinon, on voit bien qu'il n'est pas chez vous, parce que je dois dire qu'il n'y a pas une minute où il ne nous rappelle pas sa présence.

Soyons honnêtes, pour une fois (rhôô, genre), je dois dire qu'en ce moment, nous oscillons entre le garder et le filer pour un temps à la tante qui a un méga jardin, un genre de location, en attendant qu'on ait notre propre maison...

Mallow est mignon, normal, c'est un chaton, mais le souci (enfin...), c'est que Mallow n'est pas empaillé (pas encore), et il lui arrive donc d'aller aux toilettes, comme tous les chatons, et il paraît même que ça continue à l'âge adulte. Et que, même s'il s'appelle chat Mallow, ça n'a encore jamais senti le bonbon haribo, après son passage...
Oh, je vous vois venir: "mais zeste, quand même, tu savais bien qu'il allait y avoir une litière dans ton appart, blablabla gnagnagna".
Oui, ben, oui.
Mais je croyais que le monde avait fait des progrès en matière de litière, et qu'à défaut de sentir la rose ou le bonbec, ça aurait au moins eu le mérite de ne rien sentir... ce qui n'est pas du tout le cas.
Donc, si un jour on vous propose un chaton, vérifiez dans votre tête si vous n'êtes pas dans un appartement, et si c'est le cas, REFUSEZ. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus...

Bon, d'avoir un chaton, ça n'a pas que des inconvénients, rhôô, non-non-non: un chaton, ça peut avoir parfois des vers au postérieur ultra résistants qui snobent les produits que vous pouvez avoir en pharmacie, auquel cas vous devez alors vous rendre chez le vétérinaire... Attendez que je vous explique, vous qui ne voyez pas en quoi ça peut être chouette d'aller chez le véto: ça, c'est parce que vous ne connaissez pas Bette Pets, notre petite vétérinaire qu'on s'est trouvé rien que pour nous (et pour quelques autres animaux, faut aussi qu'elle se fasse son beurre, son argent du beurre, et sa fermière si elle veut...)!! Eh eh eh...

Samedi dernier, donc, mon L râlait par derrière sur le fauteuil parce que Mallow était poète: quasi un beau sonnet avec alexandrins, qu'il nous faisait, le Mallow, avec ses vers!! J'ai enfin consenti à prendre un rendez-vous chez le vétérinaire... (non mais c'est que je n'aime pas parler au téléphone, ran...).

- oui? C'est pour quoi?
- oui bonjour, je voudrais prendre un rendez-vous pour mon chaton...
- oui? Vous êtes?
- ben, zeste...
- et le chaton s'appelle?
- Mallow. Hi hi (ça c'est mon rire bête parce que j'adore toujours son petit nom, L est trop forte quand même, de l'avoir trouvé).
- Mayo?
- non, Mallow.
- ah, d'accord... j'ai une place à 12h, ça vous irait?
- impecc' !!

Nous voilà donc arrivées, L râlant, Mallow miaulant et moi yennant, à midi pétante, chez le vétérinaire. C'est la secrétaire qui nous a accueillies, la dure d'oreille du téléphone.

- bonjour, j'avais rendez-vous à 12h... pour mon chaton...
- oui? Pour Maloc?
- non, Mallow (j'y tiens, bordel de nouilles)
- Comment ça s'écrit? M.A.L.O?
- non, M.A. deux ailes (y'en a qui ont de la chance) O. Double V.
- oh, c'est original !
- ben, faut comprendre le jeu de mot quoi...
- hm?
- non ben rien... laissez tomber...

Salle d'attente: passent des petits films avec des pubs pour les chats et les chiens, normal quoi, l'une d'entre elles qui nous a particulièrement marquées, L et moi: "pour que votre chat vive plus vieux, faites le stériliser".
Bon, je crois que Mallow ne sera pas stérilisé.
Rhôô, c'est bon, ne faites pas vos mines offusquées, je plaisante, ran...

Et enfin, la-bomba-pas-latina-mais-ça-le-vaut Bette Pets arrive, petite blonde cheveux longs, large sourire, avec sa petite tenue blanche sexy hu hu hu, alors qu'L et moi on s'attendait à un vieux laid, le choc est rude, la différence est plus que notable...
Trèèèès sympa, la Bette Pets, trèèèès à l'écoute, trèèèès open: elle nous a même parlé de sa chatte de un an et demi qui était toujours un peu excitée, ce à quoi j'ai eu envie de répondre: "... heu, mais, enfin, Bette, on ne veut PAS SAVOIR". Rhôô, c'est vrai, quoi... Les gens, on commence un peu à leur parler, et ils prennent leurs aises...

On est restées pas mal de temps, parce qu'elle a bien examiné le Mallowtru, pesé, écouté son cœur, ça m'a fait trop rigoler, mais je suis facile, en rigolades. Je suis sûre que pour ma gastro, j'étais restée moins longtemps chez le doc', la dernière fois, oh, ce traitement de faveur qu'il a eu, le chat Mallow ! Faut dire, on avait dix mille questions, on a été des grosses lourdasses, pires que la secrétaire... c'est qu'on est quand même au niveau zéro, en matière de connaissance du chat, L et moi, alors, bon, comme elle était sympatoche, on en a profité... On a fini par prendre le café avec elle. Meuh, je déconne, v'z'êtes bêtes, rhô! Ben non, c'est elle, Bette!

Au final, L et moi, on n'a pas été déçues de cette petite virée pour Mallow: si, au niveau de la litière, les scientifiques n'ont rien changé, ils se sont améliorés au niveau du recrutement des vétérinaires, ah ah.
Ce qui m'a pas mal surprise, c'est l'endroit aussi: pas une seule petite vieille odeur d'animal, comme je le craignais. L, elle a même sorti, en partant de là: "c'était tellement clean que je me serais limite allongée sur la table pour me faire examiner". J'ai rigolé deux secondes, puis, je lui ai répondu que, oh, y'avait quand même des limites aux bornes, et comme j'avais vu un peu son œil pétiller en voyant Bette Pets arriver, quelques instant auparavent, je me suis dit que c'était un bon moment pour commencer à bouder un peu...

N'empêche que, du coup, avant de le filer à ma tante en location, le petit Mallow, peut-être bien qu'on retournera le faire vacciner avant... oh, ben, hein, c'est pour son bien, hein...