mercredi 29 août 2012

♫ T'aiMeS LeS AniMaUx, Toi MoN SuPeR MC ?♫♪

Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais j'ai un gros souci concernant les chatons: malgré l'horrible chat qui partage déjà notre vie (et quand je dis "partage", c'est plutôt du 80% / 20% que du 50-50), je fonds instantanément quand j'en vois un. Ca doit être comme un accouchement: il paraît qu'on oublie le trash des heures atroces. Bon ben moi j'oublie le trash des trois années atroces que j'ai déjà passées avec Mallow (plus que 12 ans à tenir si tout va bien, en calculant le rapport de la différence de l'espérance de vie d'un chat d'appart nourri à la croquette de vétérinaire).

Par exemple, en Corse où nous étions en vacances, il y a eu une portée juste à côté de notre résidence (je dis "résidence" parce que ça fait quand même plus "trendy-groovy-hype" que "bungalow"), et moi j'ai été directement captivée par la bande. Tant et si bien qu'à la fin du séjour, chacun avait un nom, et surtout, chacun avait ses 4000 photos intégrées dans la carte mémoire de mon appareil. Certes toujours des photos floues, mais des photos quand même (en même temps, s'il y a bien une chose difficile à prendre en photo, c'est bien un chaton)(si, quand même).


(ça me fait plutôt trop plaisir de vous faire ce moche montage, parce qu'L me disait sans arrêt: "mais zeste qu'est ce que tu vas faire de ces photos...", avec un air complètement désemparé, et quand même, quand je vois à quel point ça illustre trop bien mon article, je me félicite.)

Quand je vois un chaton, il se passe un truc dans mon corps, plus puissant que moi, et de ma bouche sort un petit bruit complètement débilos, genre "mîîîîîîîîîîîîh!!!", et de ma tête s'évaporent des petits coeurs bicolores (rouge et rose). Je vous ferais bien un dessin, mais je dois quand même travailler un peu à un moment hein... Bref. A partir de là, je ne réponds plus de rien, et tout ce qui me vient en tête, c'est, petit un, de tenter de le caresser, puis, petit deux, de le prendre dans mes bras, pour en arriver enfin au stade petit trois, et le ramener chez moi.

Pour tout vous dire, je ne suis jamais arrivée au stade "petit trois", parce qu'L est là pour me ramener à l'évidence de la réalité, qui est qu'on galère déjà bien assez avec un seul, et il m'est très pénible de l'avouer, ça me brûle la bouche, mais: ... Hmpf ... L a raison.

Parfois, quand on en arrive presque au petit 3, et que je suis à deux doigts (et pas un whisky d'abord) de parvenir à convaincre ma petite copine de prendre un deuxième chat, mîîîîîîîh-regarde-comme-il-est-trop-bweaûûûû, elle me dit: "non mais t'imagines? Si ça se trouve, ce sera un chat comme Mallow, il ne viendra jamais s'asseoir sur nous, il jouera avec des pailles, il fera la fête de 5h à 7h du mat', et il mordra lui aussi!".
Un deuxième chat comme Mallow, bôh, je m'en contenterais quand même au final, parce qu'il a beaucoup de torts mais il est doux de loin, dois-je vous le rappeler? ... mais tout de suite je pense "comme Mallow, passerait encore, oui, mais s'il devient un chat comme celui de Chwing chwing?!!!".

Parce qu'alors, le chat de Chwing chwing, c'est une autre part de tarte, dans le genre gratiné de chez gratiné dauphinois. C'est dommage, parce que Chwing chwing, je l'ai prévenue mille fois avant qu'elle ne prenne ce chaton, je me vois encore lui dire sur msn, à l'époque où c'était encore tendance d'être sur msn: "Chwing chwing, j'ai fait la pire connerie de toute ma vie en prenant Mallow, j'ai pleuré pendant une semaine mais L m'a dit que c'était trop tard, on ne pouvait pas le renvoyer maintenant, je veux mourir, mais POURQUOI je suis aussi tarte comme fille, pourquoi j'ai insisté pour prendre un chat, POURQUOI, POURQUOI, POURQUOIIII?!!!...".

Chwing chwing, elle a répondu "peuh", et le lendemain elle en avait un.

Alors certes, le chat de chwing chwing est trop beau, et dès le départ, en le voyant, j'ai fait "mîîîîîîîîîîîîîîîh" avec des coeurs comme pour tous les chatons que je vois, et puis au bout de quelques temps, j'ai eu le privilège de le rencontrer... et quand je dis "privilège"...

Le chat de Chwing Chwing, quand quelqu'un arrive dans un rayon de deux mètres, il ne miaule pas, il crache. Au départ, comme j'aime bien les chats, quand même, je me suis dit: "bôh, il crache, mais je vais m'approcher et il va se faire à moi". Parce que parfois j'ai l'impression d'être un peu la fille qui murmurait à l'oreille des chats tellement j'n'avais jamais eu peur de ces animaux avant de rencontrer celui de Chwing chwing, et tellement on s'entendait bien, eux et moi.
Je me suis approchée, avec toute la délicatesse qui m'habite (j'ai fait 5 mois de danse classique quand même, quand j'avais 7 ans), et entre temps, de chat-qui-crache, il s'est transformé en tigre-qui-crache.

J'aime bien les chats mais bon, quand même, j'aime bien ma vie aussi, alors je n'ai pas trop cherché plus loin la petite bête, me disant qu'au bout d'un moment, genre au bout d'une heure, il s'habituerait à ma présence.
Bon, ben au bout d'une semaine, c'était le même combat, et je veux bien être patiente mais quand même. J'ai pourtant tenté de le soudoyer en lui filant des croquettes et du lait dans le dos de Chwing chwing, et de jouer avec la boule en aluminium que j'avais conçue spécialement pour lui, mais rien n'y a fait.

En même temps, j'aurais dû savoir dès la première nuit que je ne l'apprivoiserais jamais, ce chat: Chwing chwing, elle m'a dit: "si tu vas faire pipi cette nuit, tiens, prends ça, et ça" (parce que, oui, je fais pipi la nuit, comme chacun sait, puisque je fais pipi environ toutes les 23 minutes, et je ne vois pas par quel enchantement ma vessie aurait une taille différente la nuit).
J'ai regardé le gros bâton qu'elle me tendait, en plus de la lampe maglite de 60 kilos. Je me suis un moment demandé si les toilettes se situaient dans la cage d'une famille de lions qu'elle cacherait dans son sous sol, puis j'ai fait le rapprochement avec le chat.
Elle a rajouté: "... et si tu as peur, tu appelles... Il n'a jamais griffé personne, mais ON NE SAIT JAMAIS".
C'est très sympa, chez Chwing chwing, sinon.

Bref, donc, tout ça pour dire que tous les chatons peuvent potentiellement devenir comme le chat de Chwing chwing, chat qui est une chatte par ailleurs mais j'ai préféré tout mettre au masculin parce qu'on sait ce que ça donne, parfois, et je préfère vous épargner ça.

Enfin voilà, tout ça pour dire qu'on n'aura jamais de deuxième chat, j'aurais pu le twitter au lieu de prendre tout un article, mais en même temps, comme je devrais bosser là, j'ai un besoin urgent de procrastiner. Et puis vous aussi vous aviez besoin d'un peu de lecture, je le sentais. Ah non? Bôh...

Je continuerais même en disant qu'L, les petits coeurs qui sortent de la tête, c'est pour les chiens. Mais même pas les chiots, les trucs à peu près mignon, non-non, les VRAIS chiens, les trucs énormes qui puent et aboient, vous voyez? Oui bon ben du coup on a aussi 3000 photos de chien dans notre appareil photo, qui ne vont nous servir à rien évidemment, et ça m'égratignerait les mains d'en faire un montage, tiens !
L, elle voudrait certainement qu'on soit des vraies lesbiennes, je ne vois que ça. Où ça, un cliché? Genre. Levez la patte de vos chiens, les lez', qu'on compte un peu combien il y en a !

Mais sinon, à part ça, on a aussi deux-trois photos de Corse hein.

Pour finir en beauté cet article ô combien passionnant, et afin de perdre les 2 derniers lecteurs qui me restaient (ceux qui sont payés par L pour me lire), je dirai que la meilleure solution, si vous voulez vraiment un animal, c'est la solution qu'a choisi la troizm: elle a un chaton en cdd, c'est à dire que c'est le chat du voisin qui vient chez elle. Ca veut dire que quand elle sature, pif paf, elle le met dehors sans remords, parce qu'elle sait que derrière, quelqu'un s'en occupe. Que même quand il regarde avec son air malheureux de chaton malheureux derrière la malheureuse baie vitrée, elle peut en rigoler et lui faire un pied de nez et/ou lui tirer la langue. 
Elle y gagne à fond, parce qu'en plus, pas de litière à changer, pas de croquette à payer, et pas le souci des vacances-mais-qui-va-le-garder. 

J'échangerais bien ma place avec troizm, mais elle ne veut pas habiter dans le nord, et encore moins prendre Mallow en tutelle. Il y a des gens comme ça qui ne sont pas arrangeants... Bon ben que voulez-vous!

jeudi 23 août 2012

★La RaNdO ToNgS eT ClaQuEttEs, c'eSt PaS PoUr LeS MaUviEttEs !★

Vous avez retenu votre souffle jusqu'à cet article, et je vous en remercie, mais respirez maintenant, il y en a qui meurent comme ça, c'n'est pas du flan le système respiratoire, tout ça...

Donc, la rando-tongs et claquettes, comme vous avez peut-être pu le deviner, c'est une randonnée avec des tongs et/ou des claquettes. Tout bêtement, il ne faut pas être sorti du pot de science-po pour lire mes messages, ça se saurait.

En effet donc, alors que nous étions en Corse, par une belle matinée, nous décidâmes, la troizm, mon L et moi-même, d'aller taquiner un peu de la montagne histoire de découvrir autre chose que la mer bleue turquoise et transparente (oui, on a eu la troizm en pension une partie de nos vacances, ses parents nous ont fait un bon prix, renseignez-vous ça vaut le coup...).

Etant donné que nous étions en vacances et qu'il était à peu près hors de question de se lever à 6h du matin (j'ai tenté de négocier mais personne n'a accepté, peuh...), nous sommes parties le guide du routard en poche pour faire, à 10h30, sous 35 degrés à l'ombre, le petit chemin qu'ils qualifiaient dans le guide comme étant "un peu escarpé".

La troizm et moi étions en vacances, et sous ces 35 degrés, il était environ inacceptable de mettre genre des chaussettes avec des baskets. J'avoue que seule, j'n'aurais peut-être pas osé, mais à deux, on était plus fortes, et contre l'avis d'L, nous avons décidé de garder les tongs pour l'une et les claquettes pour l'autre (d'autant plus que la dernière fois que le guide du routard nous avait dit d'être bien chaussées, c'était dans un petit chemin en Guadeloupe qui ressemblait à une autoroute, alors bon, à d'autres quoi !).

Je vous gratifie d'une belle petite preuve par l'image de notre attirail de pieds, parce que dans le fond, je vous aime bien, et je sais que ça vous fait plaisir:

(Donc bon ben c'est facile, mes pieds, c'est ceux où il y a le genou qui dépasse de mes baguettes, et ensuite, par élimination, devinez, quoi...)

Nous sommes donc parties, tip tap tip tap (mes claquettes), pic poc pic poc (les tongs de la troizm), BLAM BLAM BLAM BLAM (les grosses chouzes d'L), en rigolant un peu, sur le chemin qui devait mener à quelque chose là haut, mais on n'était pas très sûre de quoi en fait, on allait voir (ou pas), avec nos chaussures respectives et le soleil qui tapait largement sur nos têtes.

Au bout de 5 minutes de plat, il faisait à peu près 35 degrés dehors et 59 dans nos corps, il y a eu une pancarte qui disait que quand même, c'n'était pas très conseillé de partir randonner à cet endroit, avec ou sans bonnes pompes. 



Mais bon, on s'est vite dit que si vraiment ça n'avait pas été prudent du tout, ils auraient mis des barbelés, des fils de fer et un squelette pendu à un arbre, alors ça nous a plutôt rassurées de voir qu'il n'y avait rien de tout ça.

Et puis bon, question "prudence", j'veux dire, on n'était pas nus pieds non plus quoi.

... Et le panneau de la ville de départ du chemin était accueillant et sécurisant, je ne voyais pas ce qu'il aurait pu nous arriver de bien grave:


Au bout de 10 minutes de plat, 37 degrés dehors et 79 dans nos corps, il y a eu le "chemin escarpé" annoncé dans le guide, et là tout de suite, on a moins rigolé, dans notre barbe qu'on n'a ni l'une ni l'autre, parce que L fanfaronnait avec ses grosses baskets, et qu'on avait plutôt intérêt à filer droit et à ne montrer aucun signe de faiblesse potentielle.

Parce que quand même, la fois où le guide du routard avait dit qu'il fallait être bien chaussés, c'était genre "petit joueur", mais là, j'avais envie de commenter "ah oui, quand même!". Mais bon, comme chacun sait, on ne peut pas vraiment commenter un guide papier comme on commenterait un blog (genre ici, vous avez trop de chance quand même!).

Genre:

Le chemin que vous ne voyez pas parce qu'il est caché sous les pierres et les gravats, était bien le chemin à emprunter.

Plus on avançait, plus ça grimpait, et plus ça grimpait, moins il y avait d'ombre. J'veux dire par là que les arbres ne sont pas plus fous que nous, parfois: ils s'arrêtent eux aussi à un moment donné d'aller pousser plus haut. Enfin j'imagine hein, j'n'ai jamais été vraiment un arbre.

L a eu à un moment une petite baisse de forme, rapport au soleil qui tapait sérieusement, et comme je me devais d'assurer malgré mes chaussures peu adaptées, j'ai proposé bêtement de porter le sac, et il n'a pas fallu le dire deux fois, je l'ai eu direct sur le dos, et il était un peu lourd quand même, je tiens à le signaler.

Il a fallu continuer à fanfaronner, avec la troizm, parce que sinon notre dignité, on pouvait la mettre où on pensait (et pas forcément où vous, vous pensez, bande de gros dégoûtants). Alors je ne sais pas si c'est la température ou autre chose, mais on a commencé à dire qu'on était vraiment bien dans nos chaussures, et qu'au moins on n'avait pas chaud du tout, ça respirait d'en bas quoi. Que nos chaussures étaient en fait ultra adaptées à ce chemin, parce qu'elles étaient tellement vieilles qu'elles étaient moulées à nos pieds, et qu'on ne comprenait pas pourquoi L n'avait pas suivi nos conseils en ne mettant pas elle aussi les siennes.

La troizm a commencé à délirer sévère, après 30 minutes de randonnée, sous une température et un dénivelé respectivement de 50 et 95 degrés: à dire que ses chaussures allaient rudement bien, à énoncer à quelle occasion elle les avait achetées à auchan, avec qui elle était, et en quelle année, pour préciser que ses tongs étaient en fait des tongs de randonnée, pas des tongs de bas niveau lambda. Et comme je suis plutôt chic, comme fille, j'ai soutenu ses dires et j'ai rajouté que personnellement, j'étais bien heureuse d'avoir mes claquettes, parce que je trouvais quand même que c'eut été dommage de ne pas montrer mon verni fraîchement posé, et que ça mettait un peu d'exotisme dans le paysage, ce rouge pétant.

On a fini par presque arriver, au bout de 3/4 d'heure, qui nous paraissaient 6 heures et 3 jours sous ces températures, on avait une vue magnifique quand on se retournait, on voyait la mer au loin et on avait juste envie d'être plutôt là-bas qu'ici, mais il restait encore un petit morceau de terrain à parcourir avant d'arriver à l'endroit E, et comme on crânait avec nos chaussures moulées à nos pieds, avec troizm, on a affirmé que quand même, ce serait dommage de ne pas aller jusqu'au bout. Alors qu'au fond, je pense qu'elle comme moi avions juste envie de faire demi-tour et d'aller lire Oop's en bord de mer, pour voir si Sury avait finalement choisi d'aller vivre avec son père ou sa mère, il y a des choses importantes comme ça, dans la vie, l'été.

Comme L n'a pas vu qu'on blaguait en faisant semblant d'avoir envie de continuer, bon, ben on a continué. Le dernier quart d'heure fut le plus pénible, parce que le dénivelé avait encore changé, et c'était pire que de l'escalade. Ok, j'exagère, mais c'est pour la forme, ça va, ça va... Bon, c'était dur quand même quoi.

Lorsqu'on est réellement arrivées là haut, on n'avait qu'une idée, c'était de redescendre avant qu'il fasse 4078 degrés. On approchait midi, et ma mère m'a toujours dit de ne pas m'exposer à midi, mais là, avais-je le choix?!!!
Il y avait 1m carré d'ombre là haut, sous des rochers négligemment posés là 2000 ans avant JC, à l'époque où ils n'avaient que ça à faire (c'est pas comme si c'était la rançon de la gloire de la montée...), et des badauds de touristes avec des grosses pompes occupaient déjà l'espace. Avec leur accoutrement, ils devaient certainement continuer jusqu'au mont blanc ensuite, je ne vois que ça.

Après avoir vidé la moitié de la bouteille d'eau sur ma tête et sur celle d'L qui a râlé parce qu'elle n'avait pas envie, alors que moi je trouvais ça un peu marrant quand même, on a fini par trouver un mini coin d'ombre, où on s'est avachies toutes les trois. C'était horrible parce que d'être proches les unes des autres augmentait encore la chaleur de 5 degrés, et ça n'a l'air de rien comme ça mais ça comptait quand même.

L a fait 3-4 photos pendant que je mourais de la tête, et que la troizm mourait du cerveau: je l'affirme parce que j'ai une photo preuve, et j'ai une tête rouge comme une tomate grappe, et la troizm a les yeux qui font des tourbillons.

C'est dommage parce que sur le coup, je ne m'en suis pas trop rendu compte, mais ça avait l'air quand même beau, là-haut:

Bon ben une fois là-haut, on n'avait plus qu'à redescendre, le plus dur était fait j'avais envie de dire, quoique...

Nos tongs et sandales de randonnée ont quand même pas mal morflé au retour aussi, même si on était plus guillerettes parce qu'on savait ce à quoi s'attendre.

On a commencé à croiser des gens qui montaient, des inconscients quoi, et je suis très déçue parce que j'étais tellement stone que j'ai oublié de leur faire ma blague pourtant tant préparée: "attention, après ça se corse un peu..." (ah ah, ça se "Corse", t'as compris?). Troizm était au meilleur d'elle même par contre, parce qu'elle a conseillé aux gens qui montaient de ne pas poser les mains sur les pierres, parce que, je cite, "on n'est jamais trop prudents", et gare aux bêbêtes, aux serpents, tout ça. Quand elle a dit "on n'est jamais trop prudents", je revois le type faire un travelling de sa tête à ses tongs, et sur le coup, je ne suis pas sûre qu'elle ait été très crédible, mais ça nous a bien fait marrer pendant au moins 10 minutes, l'euphorie de la descente, tout ça, tout ça...

L, elle ne rigolait pas trop, il devait certainement y avoir moins d'euphorie de clown dans ses chaussures, je ne vois que ça.

On a fini par arriver au dernier endroit compliqué, et à partir de là, la troizm et moi, on a été trop fières d'avoir surmonté allègrement (presque) cette épreuve avec nos petites chaussures mignonnes (qui l'étaient certes un peu moins après le périple).

La troizm a même poussé la barre plus haut en sautant d'un petit rocher, d'un pas de gazelle, en déblatérant un petit "tche-tche-tche-tcherry bomb", tellement elle était rock'n'roll, et je lui ai dit de faire gaffe quand même, parce que se péter la cheville à ce stade-là, ce serait con, un peu.

Après ça, la troizm et moi, on se sentait trop fortes par rapport à L, on ne cessait de dire qu'on était vraiment trop des dingues, trop des roots, trop des "tu vois comme on est trop funs comme filles, ah ah, L, petite joueuse !!!!", tout ça pendant au moins deux jours; et je pense qu'à un moment, L en a eu marre d'être celle à qui il n'arrivait rien de funky rock'n'roll, et comme pour nous faire le pied de nez de notre vie, elle est allée se faire piquer par une méduse.

J'veux dire, à côté de ça, notre rando tongs, ça a paru au final comme du pipi de Mallow. L, elle nous a un peu surpassées niveau rock'n'roll, et en plus, elle, elle a gardé la trace pendant toutes les vacances, et je n'suis même pas sûre que ça partira un jour, peuh, tellement elle a bronzé par dessus...

Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne s'en vante même pas. Si j'pouvais, évidemment, j'échangerais ma rando claquettes contre sa piqûre! Mais seulement maintenant hein, parce que sur le coup, on dirait bien que ça a fait un petit peu mal, et je veux bien être un peu rock'n'roll, mais je n'suis pas encore maso, WOH!

mercredi 22 août 2012

★3 semaines "off", MeDLeY !★

- j'ai de la crème là? Et là? C'est bon?

- on déjeune quand? Oui, c'est vrai, il n'est que 15h...

- apéro !!!

- apéro !!!!

- Je mets quelle robe? J'suis assez bronzée pour celle-là? T'es sûre? Bon non je vais mettre l'autre...

- apérooo !!

- Je mets quel maillot, là? Oui mais là ça fait la trace de l'autre maillot, alors faut que je change...

- J'ai de la crème encore? Et là ?

- apéroooo !

- Il fait chaud, là, quand même... mais j'ai pas le courage d'aller me baigner...

- apéro !!

- non mais là faut que j'aille me baigner, j'en peux plus...

- non mais non, pas ce gros sac, ça fait "touriste" !! Oui ben tu le portes alors, c'est bon quoi !!!

- bon je finis mon chapitre et j'vais me baigner...

- ah, elle est froideuh !!!! Si, un peu quand même... moins que là-bas, mais plus que là !

- ran, j'ai déjà re-chaud...

- mais qu'est ce que ce CANON fait avec ce moche?

- j'ai chaud.

- rouloulou il faut que je me ré-épile.

- non mais SERIEUSEMENT quoi, elle lui trouve quoi à ce type?!!! Non mais quand même, quoi... Elle est bien, elle!!!

- apérooooo!

- il est beau son maillot. Tu le trouves beau? AH TU VOIS, j'aurais dû m'en acheter un comme ça !!!!!

- je vais me baigner. Ah c'est froid mais ça fait du bien. Je sors.

- je sais que c'n'est pas mes affaires, mais elle, elle irait mieux avec cette femme plutôt qu'avec son gros laid... Rhô ben si, quand même !!!

- un rosé pamplemousse? Oui, mais sans le pamplemousse alors...

- "grand serpent" en 6 lettres... Hm? Non, ça n'rentre pas.

- ça repousse plus vite au soleil, non?

- il reste des chips pour l'apéro ?

- j'ai CHAUD.

- "grand serpent"...

- non j'ai pas mis de crème. Non mais j'vais m'baigner là, j'en mettrai après...

- On est bien. Hein? Hein qu'on est bien?

- Elle est froide mais meilleure que l'autre jour.

- peuh, j'ai oublié un poil. Oui ben hein.

- il est beau son tatouage.

- J'ai froid, je sors.

- J'ai chaud mais j'ai pas le courage.

- un LEZAAAAAAARD, regarde!!! T'as vu, t'as vu? Ran, t'as pas regardé assez viteuh...

- Apéroooo!

- il est moche son tatouage...

- "grand serpent"... purée mais tu t'es plantée, là, avant! C'est pour ça que ça n'rentre pas !!!!

- ce midi? Tomate-mozza comme hier. Et avant hier. Et avant avant hier. Et comme demain aussi.

- Je finis mon chapitre et on y va!

- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII une sauterelle. Oui ben ça fait peur quand même.

- attends, je mets de la crème et on y va!

- Ben voilà! "python" !!!! Taing...

- Bon, j'ai chaud, on y va?

- aïeuuuuh! J'ai pris un caillou dans ma tong. J'ai mon talon qui meurt.

- elle rentrerait pas un peu trop dans la tête, cette chanson, genre?

- on pourrait rajouter des oeufs dans la tomate mozza d'hier, tiens.

- apérooo!

- OMFFFFFFG. Nan, mais là c'est pas un taon, c'est un hélicoptère quoi !!!!

- j'ai chaud.

- HAN!!!!!!!! pouilleux de moustiqueuh !!!!!!

- On fait un "force 3"? Allez, oh, on est à trois, on va y arriver !

- Il ne faut pas gratter, je sais.

- attends, ça repousse encore ou j'en ai oublié?

- Il faut mettre du sirop dans une bouteille pour les attirer dans la bouteille.

- "vanneuse" en 6 lettres... ?!!

- ça gratte quand même, raaaan...

- ... mais ça veut dire quoi, "vanneuse"?

- oui ben le sirop, ça marche pas des masses... et le rosé, peut-être que ça marcherait?

- Bon, on fait un "force 2", plutôt, non?

- apéroooo!

- Oui ben OUI, j'ai gratté, mais ça grattait trop WOH.

- c'est pas "gâcher du rosé", si ça les attire dans la bouteille, tant mieux!!!!

- qui a de la citronnelle?

- ben non j'laisse pas là mes tongs, j'veux pas qu'on me les vole wôh !

- apérooo!

- ne bouge pas, je fais une photo !!!

- non mais non, pas la sieste... c'est nul de dormir!!!!

- mais si, ça sent bon, la citronnelle...

- bon ben j'en refais une, elle est floue...

- OMG!!!!!! ... Non rien je croyais qu'on m'avait volé mes tongs.

- écoute les cigales !!! T'entends? Rhôôô ! *coeurs*

- oui bon ben t'as qu'à la faire, aussi, si tu veux qu'elle soit réussie!!!

- Non, on ne regarde pas les solutions, c'est nul !!!

- ci-tro-citronnade, citro citronnade !

- Oui j'vais lire le numéro "sexe" des inrocks à la piscine, et ALORS?... hi hu hu hi hu hu hu hu...

- ah, par "sieste", tu voulais dire "la sieste", hi hi hu hu, ah hi hi, bon ben hi hu hi... Rhô d'accord alors...

- Bon on regarde juste un mot alors !!!

- Non mais non mais non rhô, on n'DORT PAS, j'me fais avoir à chaque fois, peuh...

- Non mais juste... chuteuh les cigales !!!!

- tu veux lire les inrocks ? Fais gaffe quand tu tournes certaines pages hein...

- pif-paf, ah ah ah ah AH ! Oui ben j'ai chopé la guêpe sous mon verre, trop fort !!!!

- apérooooo !!!

- T'as combien de boutons?

- Non mais la glace au citron, c'est comme la confiture de fraise: je ne comprends pas pourquoi on propose d'autres parfums...

- bon, comment on fait pour libérer la guêpe qui est sous le verre, maintenant?

(v'z'avez vu, j'raconte pas du flan!!!)

- Et celui-là, il gratte encore? Hi hi, t'as vu qu'il gratte encore !!!!!

- Attends, il me reste 3 pages et on y va...

- J'ai CHAUD! C'est pas possible, il fait mille là hein?

- Non ben non, j'ai pas fini, tu me parles tout l'temps aussi, chuteuh!!!

- ben fais un "force 1" toute seule !

- aïeuuuuh ! J'ai laissé mes tongs au soleil...

- AAAAAAAH MAMAN. C'est QUOI cette MYGALE quoi ?!!!!

- apéroooo !

- oui, je dors.

- ...

- etc, etc, etc... (à compléter si besoin)


... enfin, voilà, c'est toujours la même chanson comme dirait l'autre, et bien sûr, comme d'hab, j'ai pris 15 tonnes de fringues pour mettre toujours les 2 même robes au dessus de mes 2 mêmes maillots de bain. Comme d'hab, je n'ai mis aucun de mes 3 jeans, et une paire de chaussette sur les 10 que j'avais emportées. Comme d'hab, j'ai préféré accrocher ma frange avec une barrette plutôt que de sortir mon fer à lisser, comme d'hab je n'ai mis aucune des trois paires de converses. Parce qu'avec une robe, bof quand même hein.

Des vacances "bateau", somme toute. Des vacances comme je les aime !

Mais si vous êtes sages, et si vous la réclamez à coeur ouvert, je vous raconterai peut-être bientôt, qui sait, la rando-tongs, qui fut le pilier, le point clef, le "climax" des vacances... qui ne furent quand même pas tout à fait comme celles de d'habitude.

Siyoussoune !