lundi 2 mai 2011

★CoMMe à L’AnCiEn TeMpS !★


Aujourd’hui, j’ai la flemme de dessiner, figurez-vous, et comme j’ai plein de mots qui me viennent en tête, j’ai décidé de faire un message « à l’ancienne », comme sur mon ancien blog que vous aimiez toutes + Eily à la folie, évidemment. Non mais quand je saurai dessiner, ce blog-ci sera formidable, vous verrez… Bref.
Je vais vous entretenir de ce qu’il s’est passé dans ma vie il y a un mois environ, lorsque je me suis attelée à une tâche de lesbienne. Tâche avec un chapeau sur le « a », comme dirait Maxime, 6 ans, à qui je répondrais « ça s’appelle un accent circonflexe », parce que j’aime bien leur apprendre des nouveaux mots qu’ils ne retiendront pas plus de deux minutes, mais c’est pour ça qu’on est là, les instits: pour leur rappeler inlassablement les choses de base. Enfin, donc, tâche avec un chapeau circonflexe, parce que ce serait n’importe quoi, sans accent, une « tache de lesbienne », parce que les lesbiennes sont propres, tout comme les gays, autrement ils n’auraient pas appelé une lessive « Omo ». Voilà, ça c’est fait… passons.
Le mois dernier, donc, j’ai ressorti ma perceuse.
Il y a bien des hétérottes qui percent, mais c’est parce qu’elles se font arnaquer par leur(s) copain(s) ou qu’elles sont célibataires, au choix, chacun ses problèmes hein. Moi, si j’avais un maousse costaud de copain à la maison, genre, je me poserais comme une croûte devant la télé, et je lui demanderais de faire tous les travaux d’intérieur, je deviendrais une grosse baleine échouée sur la plage de mon canapé, et je mourrais au bout d’un mois. C’est pour ça que ça vaut mieux pour moi d’être lesbienne, en fait. Mais chacun ses problèmes, comme j’ai déjà dit plus haut.
J’ai donc sorti ma perceuse pour la seconde fois de ma vie (un an ou plus après la première utilisation, quand je m’étais dit que la colle, ça allait bien aussi). Je l’ai trimballée, cette perceuse, pour quoi? Pour les beaux yeux de mon chat. Ou presque.
C’est à dire qu’au milieu de la pièce principale traînait ce grattoir acheté la semaine précédente, en kit avec une vis pour pouvoir le fixer si on aimait vraiment son chat. J’aime mon chat juste un peu, ce qu’il faut quoi (peut-être en dessous de la moyenne, je progresse doucement…), mais comme c’était moyennement glamour de voir traîner ça au milieu de la pièce principale, je me suis dit que, bon, j’allais le fixer dans le coin là-bas qui ne servait à rien sauf à recueillir les moumoutes, on a tous un coin comme ça dans nos apparts.
J’avais un peu de temps devant moi avec rien dans ma vie à l’intérieur, je trouvais que c’était une bonne idée, quoi. Dans vos têtes, vous pouvez visualiser la scène, pour pallier l’absence de dessin… et pour vous aider, on va faire comme si je m’étais accessoirisée, allez: pour faire ce boulot de lesbienne, il faut la tenue de lesbienne. La combi multicolore, deux piercing à l’arcade, trois à l’oreille gauche et cinq à la langue, le crâne rasé et un tatouage avec les sigles de deux femmes dans le cou, les mains aux ongles courts impeccables, une énorme montre, une bague au pouce, d’accord. Et puis des converses évidemment.
Bon, en vrai, je n’avais que les converses. Quoi? Rhô, mais oui, j’étais habillée, aussi, non mais n’importe quoi… Ma vie n’est pas un film X. Et en même temps, j’hésite à me dire que dans les films ikses, les filles portent des converses, en fait. Il faudra que je regarde, un jour, ou que quelqu’un me le précise dans les commentaires (oh ben oui, c’est un message comme dans l’ancien temps, donc les commentaires sont open bar, servez-moi!).
Donc, pour en revenir à nos moutons des Landes, j’ai porté la bête de perceuse comme Lara Croft porte son gun, et j’ai trouvé que ça m’allait vachement bien d’ailleurs, et que c’était un peu dommage qu’L ne soit pas là pour voir ça. C’est quand même fou de bosser le mercredi.
J’ai porté la bécane (ça fait « lesbienne », ce mot, hein, hein?!!) à l’endroit où j’avais fait un point au crayon gris, et là ça faisait déjà moins Lara Croft mais on ne va pas se formaliser hein. Et puis j’ai appuyé sur la gâchette, et ça a fait un trou, l’effet escompté quoi. S’il y avait eu un petit panneau blanc marqué « BAM » dessus, je me serais sûrement un peu inquiétée.
Evidemment, ça ne s’arrête pas là, parce que sinon, je n’en aurais pas fait un message de blog: tous mes messages sont super utiles, est-il important de vous le rappeler?
Ca a bien fait un trou, mais évidemment pas de la bonne dimension: le bidule pour mettre la vis ne rentrait pas, même en tapant sévère avec un marteau. Quand ça n’veut pas, ça n’veut pas, ce proverbe collait comme une moufle à la situation. Je ne sais pas si c’est véritablement un proverbe d’ailleurs, mais vous comprenez l’idée.
J’ai donc pris la mèche avec la dimension au dessus, parce que parfois j’ai un soupçon d’intelligence qui se pointe comme ça sans prévenir, ça surprend très souvent.
Mais comme l’intelligence déployée n’était pas sans limite, j’ai rippé, et ça a fait ce qu’on appelle sur un chantier de pro un « trou de gros bouseux » ou « un gros cake ». Enfin j’imagine, hein, parce que je ne suis jamais allée sur un chantier de pro, à la vérité, et je n’ai aucune idée du vocabulaire employé là-bas.
Le bidule pour mettre la vis dont j’ignore toujours le nom rentrait laaââaargement (avec deux chapeaux sur le « a »), et du coup, ça ne servait pas béséf, tout ce que j’avais fait. Le marteau aurait ri, à côté, s’il avait pu, et s’il avait eu le temps avant que ne se pointe un deuxième soupçon d’intelligence: trouver une cheville plus grande dans ma boitawoutis. (OH. Vous avez vu le troisième soupçon d’intelligence, là? J’ai retrouvé le nom du « bidule pour mettre la vis »!!!)
J’ai finalement fixé le grattoir avec un trou sur lequel on aurait pu accrocher la tour eiffel (mais franchement vous avez de drôle d’idées de décorations), et j’ai attendu la bouche en coeur qu’L revienne pour admirer le travail.
L est revenue et n’a rien vu, parce qu’elle était trop occupée à se faire à manger, vu que je n’avais pas eu le temps, vous savez pourquoi. Et comme elle n’en avait visiblement rien à faire, j’ai pensé à le mettre en photo sur mon mur facebook, parce que je suis sûre que ça aurait intéressé deux ou trois d’entre vous de savoir que j’avais fait un trou pour fixer le grattoir de mon chat. Je vous signale que vous êtes quand même en train de lire ce message depuis trois minutes environ, et que la photo avec le grattoir aurait été juste le résumé, alors ne faites pas semblant de dire que vous n’auriez pas apprécié.
Genre:
Tout ça pour quoi? Pour des queues de nougats, mes braves gens. Mallow, il a décidé que c’était vraiment plus cool de faire aller ses pattes sur le canap’ plutôt que sur l’oeuvre d’art fixée. Mallow, il aime beaucoup quand je le déteste, c’est l’une de ses particularités. S’il le pouvait, il me dirait « tu peux ME brosser, Simone ».
Un mois que tout est installé pour le Prince Miiaou (subtile référence!), et tout est comme au premier jour. Je pense qu’en fait, ce gland de chat a vu que j’avais tellement galéré qu’il n’ose pas y toucher, voilà… on dira que c’est de ma faute. Comme d’habitude.
… Et là-dessus, sous prétexte que ça ne sert pas, L voudrait maintenant que je désinstalle tout. Je verrai ça mercredi prochain, ça peut me faire un prétexte pour zapper la case « cuisine »…

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