This is the end of mon fameux remplacement de gueu-din cité z'ici même, antérieurement dans ma vie, et donc antérieurement dans mon blog:* (puisque mon blog, c'est ma vie, comme vous le savez...), eh ben c'est quand même bizarre, je dois être complètement insensible, moi ça ne me fait jamais rien, ces trucs là... Et ne me dites pas que c'est parce que j'avais une classe pas sympa, parce qu'en fait, au final, ça a été quand même, et puis de toutes façons ça me fait ça (c'est à dire: rien!) à chaque fois que je quitte une classe.
Alors, autant dans le reportage "être et avoir", j'avais limite pleuré tellement ça avait l'air trop triste de quitter ses petits
... et puis, depuis que je fais ce métier, ben, je l'attends, ce fameux choc. Rien. Complètement insensible, que je suis.
Ce qui me fait toujours relativiser le fait de les "quitter", c'est peut être aussi que je mets de la distance entre eux et moi. Une distance certaine, qui fait que, bon, ben, c'est pas mes gamins, je les ai pas tous sortis de mon ventre,
Mais attention, j'ai aussi un certain attachement, n'allez pas croire que je suis la plus
D'ailleurs, je vais vous avouer un truc : je crois que c'est eux que je préfère : ceux qui ne sont pas tout lisses, que la vie n'a déjà pas épargnée...
Tiens une anecdote: une fois, je vois dans la cour un gamin un peu loufoque, qui se roule par terre sur le macadam. Je dis à la collègue: "houla, lui, il est pas net"... ce à quoi la collègue me répond: "oui, m'enfin faut voir ce qu'il a vécu dans sa vie, à 6 ans...". Moi: "ah?" (toujours à l'affût d'une petite anecdote sympathique...)(z'avez vu comme je fais bref, l'air de rien que je prends pour demander le petit scoop palpitant...). Elle de me répondre: ben oui, l'an dernier il a vu son père tirer avec son flingue sur sa mère. Sa mère est morte, son père est en prison. Il est placé, et 'paraît que ça ne se passerait pas super bien...". Moi, à la collègue: "ah... bon..."... et à l'élève:"vas-y, ... continue un peu à te rouler sur le macadam, mon petit... tu l'as bien mérité..." . Faut savoir user un peu de tolérance, parfois...
Bien sûr, ils me font galérer, ceux qui ont déjà vécu plus d'évènement atroces que ce que je n'ai pu voir
Moi, si j'avais eu un peu de stages à l'iufm (c'est l'école des instits, pour ceux qui ne connaissent pas la jargon... anciennement "école normale", mylzz59...) qui m'auraient fait aller, ne serait-ce qu'une seule journée, dans les classes spécialisées pour ces enfants qui ne peuvent pas suivre un parcours classique, j'y serais certainement allée cash, et j'aurais filé dans cette voie, l'enseignement spécialisé. Sauf que là, je ne suis jamais rentrée dans ce genre de classes, et aller direct dans la cage aux lions de suite après avoir passé le concours, bon ben j'hésite quand même... et j'avoue, je n'ai pas eu les couilles. La farce, ç'aurait été de demander ce genre de classe, et de galérer comme une dingue pendant un an parce qu'on ne sait jamais comment ça peut se passer, sans aide ni remerciement de la part de quiconque. Donc j'ai préféré faire remplaçante. Hou! la lâche, la petite joueuse que je suis... mais je ne m'interdis pas de dévier plus tard, quand je saurai gérer allègrement une classe dite de parcours classique... ou quand je m'y ennuierai.
Bref, je m'éloigne du sujet à traiter: donc aujourd'hui, this is the end. Lundi, je recommence chez des autres, dans un autre niveau (autre niveau social, et autre niveau de classe...), juste pour une semaine. ben voilà, c'est tout ce que j'avais à dire... V'z'êtes contents pour moi, hein?
Sinon pour ceux que ça intéresse, malgré mon sifflot, j'ai toujours la voix cassée, et c'est de moins en moins sexe, surtout quand je crache de gros glaviots (c'est bon, on commence à se connaître, ne faites pas les dégoûtés...).
Et pour d'autres que ça intéresserait aussi, paraît qu'il y aura une surprise demain ici dans ce blog. Ne vous attendez pas non plus à me voir nue, heureusement pour nous tous, ni à une quelconque révolution, mais quand même... à suivre!
Ne me reste plus qu'à vous rappeler qu'aujourd'hui, c'est la journée de la femme, tous les prétextes sont bons pour obtenir ce que l'on veut... (désolée, stéphane). Les boules, c'est que quand on est deux femmes à la maison, c'est un risque à prendre que de demander quelque chose!
Je suis comme toi, je m'éclate plus avec des "ptits durs" qu'avec des enfants trop sages... Mais par fois, l'enfant sage a du bon, surtout en fin d'année , au moment de Noël et des chocolats... Moi, intéressée?? Nan...
RépondreSupprimer--> noute: houla, parfois il vaut mieux ne rien recevoir que de recevoir les horreurs de la fin d'année...
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