J'ai bien réfléchi: s'il y a bien une émission de télé que je ne pourrais pas faire, c'est Koh Lanta. Le problème du riz/poisson que j'n'aime pas des masses passerait encore, parce que je suis comme vous, je sais faire des efforts dans la vie, voilà... Mais mon plus gros souci, je vous le donne en mille, ce serait de crabahuter... côtoyer les crabes, quoi.
J'ai un très gros problème avec les bidules à carapaces de toutes sortes: j'ai déjà tenu trois secondes des escargots entre deux doigts pour le bien de la science, en maternelle (j'ai même fait "chtoiiing chtoiiing" sur les bidules qui dépassaient pour les faire rentrer, hin hin! Oui oh ça va, hein, moi aussi, avec wikipédia, je sais que ça s'appelle des tentacules... j'sais même l'écrire en japonais tiens: 触手 - si quelqu'un peut confirmer, histoire de savoir si j'n'ai pas confondu...).
Donc, je disais: je sais faire des efforts, mais ça me débecte franchement, et c'est vraiment parce que je savais qu'au pire il ne m'arriverait rien de bien méchant que je l'ai fait, ce cours avec des escargots inside.
Puis je suis quand même lucide, on n'a jamais entendu quelqu'un mourir à cause d'un escargot. Pas récemment en tout cas.
Tandis qu'un crabe. Un CRABE, quoi... J'vous le mets en photo, histoire que vous situiez bien la chose.
Paraît qu'on peut soigner le mal par le mal.
J'n'y crois plus, personnellement, à cette affirmation: vous, vous en faites ce que vous voulez, mais j'ai suivi une thérapie du mal par le mal sans le vouloir réellement l'an dernier, en Guadeloupe, pour les crabes, et force est de constater que ça n'a rien de rien changé, voire pire. Oui, je vous bassine avec la Guadeloupe, parce que c'est le seul voyage que j'ai fait en 10 ans plus loin que la mer mé-mé-méditerranée ohé ohé, mais vous n'avez qu'à faire sponsoriser mon blog, moi aussi je veux bien partir à Hawaï et/ou en Argentine, c'est bon. Quoique. Faut vraiment prendre l'avion pour y aller? ...
En attendant, que je vous explique les crabes en Guadeloupe...
J'n'y crois plus, personnellement, à cette affirmation: vous, vous en faites ce que vous voulez, mais j'ai suivi une thérapie du mal par le mal sans le vouloir réellement l'an dernier, en Guadeloupe, pour les crabes, et force est de constater que ça n'a rien de rien changé, voire pire. Oui, je vous bassine avec la Guadeloupe, parce que c'est le seul voyage que j'ai fait en 10 ans plus loin que la mer mé-mé-méditerranée ohé ohé, mais vous n'avez qu'à faire sponsoriser mon blog, moi aussi je veux bien partir à Hawaï et/ou en Argentine, c'est bon. Quoique. Faut vraiment prendre l'avion pour y aller? ...
En attendant, que je vous explique les crabes en Guadeloupe...
Nous avions décidé, L et moi, après avoir affronté l'Everest du volcan de la Soufrière, de crapahuter de plages en plages, histoire de récolter les grains de sable sur une plage puis sur une autre, de prendre des notes et de réaliser au retour un compte rendu détaillé en courbe graphique des diverses couleurs et circonférences de grain de sable.
J'déconne hein (j'dis ça parce que j'ai parmi mes 3 lectrices une fille assez dingue pour mesurer les cailloux et/ou les grenouilles, et qui pourrait croire à mon histoire de courbes et diamètres sphériques et perpendiculaires de grains de sable, elle se reconnaîtra, ...).
Donc, non: L et moi, on voulait juste en fait glander d'une étendue de sable à une autre, étant donné que les péripéties de la veille, sur le volcan, nous avait bien calmées, mais qu'on n'allait pas non plus rester à l'hôtel devant la redif de "recherche appartement ou maison". Je sais, oui, c'était quand même un peu tentant, mais non.
J'étais loin de m'imaginer que j'allais vers de folles aventures (oui enfin, tout est relatif...), quand, arrivées sur une plage et voyant à 100 mètres de là une autre plage, après un petit mont de rochers, j'ai dit à L: "oh ben viens, on y va en marchant dans l'eau, c'est bon oh, ben oh, quand même oh!!".
Je vous fais le schéma, parce que je vois bien que le "arrivées sur une plage et voyant à 100 mètres de là une autre plage, après un petit mont de rochers" vous laisse perplexes, et pourtant j'ai l'impression de parler votre langue qui est aussi la mienne, mais bon:
Voilà, maintenant que tout le monde a compris qu'il y avait un autre chemin possible par derrière les rochers, mais que moi, j'trouvais ça plus fun de faire barboter mes pieds et ceux d'L dans l'eau turquoise, je peux reprendre le cours de mon histoire.
Donc. L était plutôt partante aussi pour mon idée, parce qu'L, elle n'est pas contrariante, et surtout parce qu'elle sait que, quand je suis contrariée, je sais être pénible, et donc elle s'adapte; alors nous voilà parties, tongs à la main, short relevé et sac au dos, dans l'eau bleue turquoise de la Guada.
Arrivées au niveau du troisième rocher, je trouvais ça plutôt chic, notre petite aventure de bain de pied, et je crois que j'ai un peu pensé à ceux qui bossaient en métropole pendant ce temps-là.
Mais n'ayez crainte, je n'ai pas pensé à vous bien longtemps, parce qu'après avoir scruté l'horizon, j'ai scruté l'autre côté de l'horizon, c'est à dire les rochers si vous suivez bien, et j'ai dit mot pour mot: "OH. MON. DIEûûÛ. MAMAAAAAAN.", et au même moment, je crois que mes yeux se sont embués, mais je ne suis pas sûre parce que j'ai vite fait aller les essuie-glace pour survivre.
J'exagère peut-être un peu mais pas tant que ça, on ne sait jamais, vous comprendrez ensuite.
Mais n'ayez crainte, je n'ai pas pensé à vous bien longtemps, parce qu'après avoir scruté l'horizon, j'ai scruté l'autre côté de l'horizon, c'est à dire les rochers si vous suivez bien, et j'ai dit mot pour mot: "OH. MON. DIEûûÛ. MAMAAAAAAN.", et au même moment, je crois que mes yeux se sont embués, mais je ne suis pas sûre parce que j'ai vite fait aller les essuie-glace pour survivre.
J'exagère peut-être un peu mais pas tant que ça, on ne sait jamais, vous comprendrez ensuite.
Pendant qu'L tentait de piger les raisons de mon petit tracas, il y a eu comme un film en super huit avec ma vie qui défilait dans ma tête, et je me suis dit que ce n'était pas terriblement bon, d'après ce qu'on raconte, et j'ai préféré tenter d'expliquer le souci à mon L avant de passer de vie à trépas:
"ômerde, regarde à 10h, à deux mètres, ilyadesputainsdefuckingscrabes. QUIBOUGENT".
J'ai parlé tout lié et les dents serrées parce que j'avais peur de faire un pas de plus en avant, sur le côté ou en arrière, et sait-on jamais ce qui arrive quand on desserre trop les dents. C'est marrant, parce que je me suis sentie obligée de dire "qui bougent", parce qu'à un instant, genre 3 milli secondes, j'ai pensé que c'était décoratif. Ne rigolez pas, le soleil tape très fort là-bas, et je pense que je voulais aussi m'auto-persuader que c'était du faux, du chiqué pour plaire au touriste lambda, le touriste qui ne flippe pas sa race à la vue d'un crabe quoi.
J'ai parlé tout lié et les dents serrées parce que j'avais peur de faire un pas de plus en avant, sur le côté ou en arrière, et sait-on jamais ce qui arrive quand on desserre trop les dents. C'est marrant, parce que je me suis sentie obligée de dire "qui bougent", parce qu'à un instant, genre 3 milli secondes, j'ai pensé que c'était décoratif. Ne rigolez pas, le soleil tape très fort là-bas, et je pense que je voulais aussi m'auto-persuader que c'était du faux, du chiqué pour plaire au touriste lambda, le touriste qui ne flippe pas sa race à la vue d'un crabe quoi.
C'est con, parce que dans la plupart des endroits dans lesquels on était allées auparavant, on voyait nos pieds à travers l'eau, comme dans les pubs pour les îles qui donnent envie, et là, en regardant vers le bas, on ne voyait... rien.
Et moi, quand je ne vois RIEN, je peux TOUT imaginer.
Illustration:
(une erreur s'est cachée dans l'image par rapport à tout c'que j'ai raconté, sauras-tu la retrouver?)
J'ai donc illico imaginé qu'à deux centimètres de mes pieds, ça grouillait d'énormes bêtes à carapace, et j'ai prié très fort pour qu'L s'y connaisse plus que moi en la matière "crabe" à laquelle je ne m'étais jamais inscrite dans ma vie d'étudiante.
Même les crabes de métropole, je ne savais pas ce que ça pouvait faire, alors j'osais à peine imaginer de quoi étaient capables ceux de Guadeloupe, depuis que j'avais vu la tête de leurs crevettes dans l'assiette d'L l'avant veille:
(oui ok, ça n's'appelle pas une crevette à ce stade là, mais un "ouassou", ceci dit, p't'être qu'au stade où ils en étaient sur les rochers, les crabes ne s'appelaient plus des crabes non plus...)
Même les crabes de métropole, je ne savais pas ce que ça pouvait faire, alors j'osais à peine imaginer de quoi étaient capables ceux de Guadeloupe, depuis que j'avais vu la tête de leurs crevettes dans l'assiette d'L l'avant veille:
(oui ok, ça n's'appelle pas une crevette à ce stade là, mais un "ouassou", ceci dit, p't'être qu'au stade où ils en étaient sur les rochers, les crabes ne s'appelaient plus des crabes non plus...)
Manque de bol: L, elle ne savait pas non plus comment ça respirait, un crabe, ni à quel endroit on pouvait les trouver à part sur les rochers, et est ce que ça pouvait genre attaquer les orteils des gens qui ne demandaient rien qu'à passer d'une plage à l'autre, parce qu'L, elle n'avait pas non plus regardé la chaîne "nature et pêche" dernièrement (ce qui, d'un côté, me rassurait un peu), et elle n'avait pas d'iphone à l'époque, ça nous aurait certainement sauvées. Mais comme le dit le célèbre adage, "si vous n'avez pas d'iphone, vous n'avez pas d'iphone", et on en était là.
... Mais elle semblait moins flippée que moi, mon L, et elle avançait tranquillement vers l'autre plage pendant que je restais figée au même endroit, à penser à la vie horrible que j'aurai avec un orteil voire un pied en moins, et en plus, est ce qu'un crabe, c'était genre à s'acharner sur sa proie, et qu'il allait falloir ouvrir sa pince de mes propres mains pour libérer le reste de ma jambe?!!! Un pied et une main en moins, quand même, ça commence à devenir limite quoi... Rigolez, moi aussi devant mon ordinateur je rigole, mais beaucoup moins jaune que ce jour-là.
Pendant ce temps là, les crabes continuaient à me fixer et à bouger, genre comme ça, mais tous ensemble, à mille ou dix, je n'ai pas trop pris le temps de les compter, comprenez bien, et surtout, j'n'étais pas du tout sûre du nombre qu'ils étaient SOUS l'eau :
(vidéo prise le lendemain, au parc des Mamelles - je me DEMANDE pourquoi je me souviens du nom de ce parc - avec un énôôôôrme crabe à 5 cm de moi, mais ENFERMé, hin hin hin!!)
Pendant ce temps là, les crabes continuaient à me fixer et à bouger, genre comme ça, mais tous ensemble, à mille ou dix, je n'ai pas trop pris le temps de les compter, comprenez bien, et surtout, j'n'étais pas du tout sûre du nombre qu'ils étaient SOUS l'eau :
Mais revenons à ma mésaventure et finissons-en: j'ai dit à L, qui était déjà loin: "... nan mais oh, mais moi j'n'avance pas, oh, mais attends moi, ne me laisse pas mouriiiiiiiiiir ici toute seule!!!!!!! Mais attends moi, mais non mais j'n'avancerai pas!!! Mais attends moi!!!! Mais NON, j'n'avancerai pas, mais NON!!!!". Et quand j'écris tout ça, je me rends compte que je suis pénible, mais qu'est ce que vous voulez que j'y fasse...
Au bout d'un moment, je me suis dit qu'il allait falloir trouver une solution, que ça allait bien trois minutes de stagner là au milieu des crabes, mais que le problème restait le même. Et en même temps, L a dit quelque chose du genre "ran...", est revenue vers moi, et m'a entraînée pour faire demi tour. J'ai marché en faisant "mââmaaaaan" à chaque pas, parce que ça aide psychologiquement, c'est comme ça.
Quand je suis revenue à la terre ferme, je me suis écroulée sur le sable que j'ai embrassé, et j'ai hurlé "merci", en me roulant de tout mon corps et en pleurant.
C'est pour l'image hein.
En vrai, j'ai juste vite remis mes tongs et tenté de voir s'il y avait moyen de prendre une photo de l'horreur d'amas de crabes auquel j'avais réchappé, maintenant que j'étais sauve, mais que dalle, pas moyen d'avoir un soupçon de visibilité de l'atrocité du tableau. J'ai tenté de demander à L de retourner là-bas prendre une photo, mais j'ai senti que peut-être c'était un peu pousser le bouchon: je sais être pénible, mais j'ai aussi mes limites, et je connais aussi surtout les limites d'L...
Suite à tout ça, évidemment, ça m'a calmée en long et en large, j'ai arrêté de faire ma maligne à vouloir vivre l'aventure, j'ai posé ma serviette sous un arbre, et je me suis laissé tranquillement bouffer par les yens-yens, des vieux petits moustiques vicieux de là-bas. Mais ça, c'est une autre histoire...
Tout ça pour dire que Koh Lanta et leur pêche aux crabes, merci bien quoi, à la télé ça m'suffit... D'façons, il serait aussi hors de question que je mange des araignées et/ou des gros vers!!! Mais j'crois que là, j'n'ai même pas besoin de développer...
Bon, j'espère que vous n'avez pas zappé l'info principale, avec tout ça: Koh Lanta iz back dans les bacs à partir du 6 avril, et je ne figurerai pas dedans. Par contre, p't'être que dans le prochain Top chef (<-- ça, c'est pour être raccord avec le titre... Ah ah... t'as compris?)... Top chef. Hin hin, GENRE.
En vrai, j'ai juste vite remis mes tongs et tenté de voir s'il y avait moyen de prendre une photo de l'horreur d'amas de crabes auquel j'avais réchappé, maintenant que j'étais sauve, mais que dalle, pas moyen d'avoir un soupçon de visibilité de l'atrocité du tableau. J'ai tenté de demander à L de retourner là-bas prendre une photo, mais j'ai senti que peut-être c'était un peu pousser le bouchon: je sais être pénible, mais j'ai aussi mes limites, et je connais aussi surtout les limites d'L...
Suite à tout ça, évidemment, ça m'a calmée en long et en large, j'ai arrêté de faire ma maligne à vouloir vivre l'aventure, j'ai posé ma serviette sous un arbre, et je me suis laissé tranquillement bouffer par les yens-yens, des vieux petits moustiques vicieux de là-bas. Mais ça, c'est une autre histoire...
Tout ça pour dire que Koh Lanta et leur pêche aux crabes, merci bien quoi, à la télé ça m'suffit... D'façons, il serait aussi hors de question que je mange des araignées et/ou des gros vers!!! Mais j'crois que là, j'n'ai même pas besoin de développer...
Bon, j'espère que vous n'avez pas zappé l'info principale, avec tout ça: Koh Lanta iz back dans les bacs à partir du 6 avril, et je ne figurerai pas dedans. Par contre, p't'être que dans le prochain Top chef (<-- ça, c'est pour être raccord avec le titre... Ah ah... t'as compris?)... Top chef. Hin hin, GENRE.
Hihihi j'ai trouvé l'erreur ! Il manque les tongs dans les mains ^^
RépondreSupprimerJe co-pathis. J'ai aussi une sainte horreur doublée de crainte pour les choses vivantes biscornues qui se cachent dans les mers genre méditerranée (jamais été plus loin) pour vous piquer, pincer, électrocuter et j'en passe.
RépondreSupprimerFace à tes photos, je réalise que je n'avais jamais dû voir un crabe de près...
RépondreSupprimerMaintenant j'ai peur aussi.... Tu devrais faire un groupe Facebook! ;)
--> Tara_tatouille: bingo, mais c'était trop facile, il y avait la réponse sur facebook avant !
RépondreSupprimer--> Plume: A savoir que les choses vivantes en dehors de la mer, ça me fait flipper aussi. J'suis pas trop "p'tites bêbêtes", en fait...
--> Karelle: J'suis sûre que ça existe déjà. Tout existe, sur le net, maintenant, c'est vraiment pas drôle...
Couci Zeste,
RépondreSupprimerAh !! Mais tu es une grande malade ?! En même temps, ayant peur des poissons, jamais cette idée de traverser par là sans voir me serait venue à l'idée ! Ah ah ah... Y a quelques semaine, c'est fou ce que le temps passe trop vite, on a vu un crabe de notre gabarit ! Tu imagines un peu le truc ?! Arff... En tout cas, je ne pourrais pas te confirmer pour l'écriture japonaise, moi et les kanji, ça fait beaucoup ! Je sais juste que le second veut dire "main", et Google m'a dit que le premier signifiait "touchez" donc ça doit probablement être ça ! Les tentacules, ils aiment bien ça au Japon... Hum ! Bon, sinon je ne regarde pas Koh Lanta, ni Top Chef, mais si l'idée d'aller aux fourneaux Kawaii te prenait : on compte sur toi ! ;-)
Bonne semaine,
Sam