lundi 20 février 2012

★A BoUt De SoUfFLe...★


Olaléségnoritas !!!! Et les trois segnors, oui bon...

Ca va, vous vous repérez ici? Bon, je ne vais pas faire un message exprès pour vous expliquer le pourquoi du comment je me retrouve à revenir sur ce blog (oui, c'est mon vieux blog, tûtafé), parce que franchement, c'n'est pas hyper intéressant. Surtout comparé à ce que j'ai à vous dire dans ce message... évidemment.

Prenez garde, la tour, parce que je vais parler « truc de fille », et c'n'est absolument pas des menstruations dont je vais vous entretenir, parce que sinon j'aurais dit « je vais vous parler des menstruations », ça va hein, j'n'ai jamais parlé avec des pincettes, à ce que je sache, c'n'est pas aujourd'hui que je vais commencer.

Figurez-vous que l'autre jour, j'avais environ 4 minutes d'avance avant de partir prendre le métro, et sur ces 4 minutes, j'ai réfléchi 8 secondes à comment j'allais pouvoir les dépenser. Intelligemment. Il me restait donc 3 minutes et 52 secondes (bravo!!!) pour faire ce que j'avais décidé de faire: me vernir les ongles.

Lorsque j'ai pris le p'tit pot de vernis rouge, j'ai vu L me regarder de coin voire complètement à l'envers, et à peine avait-elle prononcé « tu ris? » que j'avais déjà attaqué la main gauche, le premier doigt qu'L appelle joliment « le petit pouce », et quand on y réfléchit, c'est vrai que c'est quand même plus joli qu' « auriculaire », et que ça arrangerait bien mes élèves.
J'ai pris le temps de relever la tête pour lui dire que non, je ne riais pas, et que j'étais largement large, et que j'avais le temps de poser tranquille ma couleur, puis j'ai continué l'application comme une pro, parce que j'ai un peu d'entrainement, je dois vous avouer.

Le vernis, c'est une passion depuis environ 2 ans, ça m'a pris comme ça par hasard, j'aurais aimé qu'autre chose me prenne certainement (...), mais on ne choisit pas ses passions, voilà. Ce que j'en pense, c'est que vous pouvez avoir un look qui ne tient absolument pas la route, paf, vous rajoutez une couche de vernis, et vous avez la classe. Essayez pour voir un jour, vous m'en direz des nouvelles, non pas que vous n'ayez pas déjà la classe évidemment rhô.
Oui bon des fois ça ne marche pas, c'est les mystères du style, aussi, ça, ça se saurait si c'était si facile.

Bon bref, ce jour où j'ai décidé de le tenter en 3 minutes 52, j'étais affublée d'une tenue plutôt « sportsss'wéaâre » (non mais oh, j'n'étais pas non plus en jogging non plus hein, j'ai du respect pour les gens avec qui je bosse: j'veux dire, j'avais un sweat capuche quoi...), et comme j'aime bien le mélange des genres, je me suis dit qu'un petit fond de vernis relèverait bien le tout, et en 3 minutes 52 c'est devenu obsessionnel: je ne pouvais PLUS sortir sans vernis, c'était décidé.
J'ai essayé d'expliquer tout ça à mon L tout en bossant sur mes ongles, mais j'avais l'impression que, plus je m'expliquais, moins elle me comprenait, alors à un moment, j'ai arrêté de lui expliquer pour lui dire: « bon ffff ben ffff aide-moi à faire fff sécher ça fff plus vite wôh » (les « ffff », c'est pour dire que je soufflais sur mes doigts, ça va le bruitage?).
L, elle allait justement juste à ce moment se sécher les cheveux, et fissa, elle a eu l'idée du siècle, avec le séchoir à la main, ça lui est venu: elle a retourné l'appareil sur mes ongles, et pif pof, c'était sec, une tuerie d'idée, limite du niveau du fil à couper le beurre, voire mieux: Parce que désolée, mais QUI coupe encore son beurre avec un fil, hein?!!

Illustration en dessin, mesdames et messieurs (parce qu'après, ça va encore râler...) :


Bon, ben, étant donné que c'était sec et qu'il me restait 1 minute 36, j'ai lâché: « oh di'don, j'ai même le temps pour une deuxième couche, ça c'est chic alors!!! ». Parce que le monde sait qu'une deuxième couche de vernis, ben ça fait plus joli qu'une, c'est dans les textes quoi.

L, elle m'a une nouvelle fois regardée comme si je lui avais dit que j'avais décidé de supporter Christine Boutin aux élections présidentielles, et elle m'a attendue, le séchoir à la main, prête à faire sécher ma deuxième couche. Parce qu'L ne comprend pas toujours bien ce que je fais de ma vie, mais elle est plutôt chic, vous avez eu de multiples occaz' de vous en rendre compte... Qui a dit « résignée »?Wôh.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour la deuxième couche, il y a dû y avoir comme une faille spatio temporelle ou quelque chose du genre, mais au bout du temps limite imparti, c'n'était pas du tout sec comme j'avais présupposé que ç'eût pu l'être (où est mon Besch'relle?). Et il était pourtant tout à fait l'heure de partir. Dans la panique, j'ai dit à L que, bon, ben, c'n'était pas grave: j'avais 10 minutes à pieds jusqu'au métro, il me suffisait de balancer mes bras sur la route pour faire sécher et le tour était joué !

Suite à ça, j'ai tenté de mettre ma grosse veste à poils à l'intérieur (ce détail a son importance)(mais non mais quand je dis « poil », c'est de la grosse polaire quoi, c'n'est pas vraiment des poils, n'im-por-teuh quoi!), et L a dû m'aider parce que, essayez un jour de faire des choses sans que vos ongles ne touche quelque chose, vous verrez, vous penserez ENCORE à moi (ça en devient gênant...).

Je vous laisse imaginer la tête de mes ongles au vernis pas sec après qu'ils soient passés dans les manches à poils.

J'ai murmuré « mamâân » avec mes yeux larmoyants, mais ça n'y a rien fait, L a fini de me boutonner mon manteau (parce qu' essayez un jour de faire des choses sans que vos ongles ne touchent quelque chose) et je lui ai dit mon habituel « gigot d'agneau, babaye la papaye » avant de prendre courageusement la porte malgré mon vernis à poils posé sur mes ongles.

Comme ce n'était pas sec, j'ai fait le trajet sans moufles, et comme il faisait moins 10 degrés réels mais moins soixante en ressenti-des-mains (on n'en parle pas encore cette année mais vous verrez que ce sera la mode l'année prochaine), je suis arrivée au métro avec des doigts blancs congelés et mon vernis à poils.

Conclusion d'épilogue de note à moi-même: la prochaine fois, pour avoir le stayîle en 4 minutes, pour un rendu sportswear-chic, en fait, je mettrai mes talons, plutôt (qui est l'ami de Mickey)(oh mince, j'ai repris mes blagues pourries en même temps que ce blog...).

Ah ben, et, rien à voir mais, comme avant, vous pouvez commenter ici. Ou sur facebook. C'est l'anarchie totale quoi...
Ah ben et, rien à voir, mais je voudrais m'excuser auprès des gens qui visionnent ce blog depuis un ipad: la police du titre est totalement pourrie, mais venez voir ce que ça donne sur un vrai ordi, ça fait joli en fait... du coup je suis mitigée, je n'sais pas encore si je change pour que ce soit joli partout ou pas. En attendant, désolée pour le dérangement de vos yeux...

lundi 6 février 2012

★ToMbEr DaNs L'OrEiLLe D'UnE FriLeUsE ...★




… Tout ça pour que vous me plaigniez, de me voir partir en preum’s de la maison… Si c’n'est pas abusé !!!
Non mais sinon, ben des fois, ma musique fonctionne, et selon l’heure et l’humeur, les cassettes de mon walkman ne sont pas les mêmes.

Par exemple, en ce moment:
- quand je ne suis pas à la bourre ni suicidaire, c’est Julien Doré ou la BO des Chansons d’amour;
- quand je suis vénér et/ou que je dois me bouger les fesses, c’est The kills et/ou Florence and the machine (mais faut faire gaffe de n’pas tomber sur les deux chansons molles des albums. Genre « the last goodbye », si je suis à la bourre, il faut que j’évite).
- quand je suis toute happy, ben c’est Ariane Moffatt;
- bon ‘pis, quand je suis nostalgique, bon, ben c’est Niagara, évidemment, quoi d’autre…
- et puis quand j’ai envie que la vie m’offre des surprises, bon, ben c’est le mode shuffle. Mais c’est hyper risqué, je ne le fais pas souvent hein…