jeudi 27 mai 2010

Ta-TaGaDa TsOiN-TsOiN !


Vous vous souvenez du dernier post où ma soeur avait failli accoucher parce que le jour l'arrangeait? Bon, ben elle a remis ça hier.

Au départ, quand elle m'a dit: "oh, zeste, j'ai des contractions, c'est pour aujourd'hui, ça m'arrange", je lui ai dit qu'on pouvait tromper mille fois mille personnes mais qu'on ne pouvait pas tromper mille fois une personne.
Que la semaine dernière, c'était le même cinéma et qu'on avait lancé le plan nièce-au-sec qui avait fonctionné impeccablement, et que ce n'était plus la peine de faire un coup d'essai.
J'ai même failli lui balancer qu'à mes élèves, je leur rappelais le coup de celui qui criait sans arrêt "au loup", mais en fait, comme je la trouve un peu trash, cette histoire, j'ai préféré ne rien dire. Et puis ce n'était que la seconde fois qu'elle criait "au loup", ma soeur (mais non, Omo micro, ma soeur n'a pas vraiment crié "au loup", c'est une image)(qui n'a rien à voir avec celle qu'on chope à dix bons points, Chwing chwing)(oui, Sam, je sais, je te dois un bon point...)(bon, vous permettez que je finisse mon post?). Elle méritait d'être encore un peu entendue.

Moi, avant, les accouchements, je croyais que c'était comme dans les films: que, dans un magasin, on perdait les eaux, que c'était un peu embêtant, mais que bon, voilà, quoi. Les gens du magasin appelaient un taxi, et parfois, il arrivait qu'on accouche à la maternité. Mais souvent, c'était dans le taxi, oh. Et limite je me demandais si les gens qui conduisaient les taxis n'avaient pas une petite formation de sage femme, parce que quand même, si on me demandait d'accoucher quelqu'un, à part demander une bassine et de l'eau tiède, je ne vois pas trop comment je m'y prendrais.

Ben non, en fait: ça ne se passe pas comme ça.

Grâce à ma sœur, j'ai su qu'à la fin de la grossesse, on était posée comme un tas dans le fauteuil, à suer des gouttes pour faire un mètre. Et je ne vous parle même pas des fois où il faut ramasser un truc par terre: là, c'est équivalent à une randonnée d'une journée dans les Alpes, niveau complexité. Ou au fait de mettre une couette dans une housse de couette.
Grâce à ma sœur, j'ai su aussi que les eaux, ça se perdait souvent au dernier moment, et que ça se passait souvent à l'hôpital. Et qu'on mettait plus que cinq minutes, pour accoucher, souvent.

Ma sœur, elle est chic: elle m'a épargné d'autres vérités plus gores, pour l'instant...

Bref, donc: elle le sentait pour aujourd'hui, et ça l'arrangeait encore une fois, donc on a déclenché le plan une seconde fois.

Eh ben bingo, deux heures après, vers 19h30, mon beauf m'a appelée pour me dire qu'ils l'avaient mise sous péridurale. Et je ne sais pas exactement ce que c'est que la péridurale, mais je sais quand même que c'est un vocabulaire qui sent l'accouchement à plein nez, et qu'on ne met pas comme ça les gens sous péridurale s'il ne doit rien se passer.

Ensuite, j'ai attendu le coup de fil qui me dirait que je suis officiellement tata pour la seconde fois.

Vers 21h, je me suis dit que limite, s'il naissait maintenant, y'aurait moyen d'aller le voir, en passant les portes de la maternité en cachette.

Vers 22h, je me suis dit que c'était mort pour aller le voir, mais qu'au moins j'aurais bientôt un coup de fil m'annonçant sa venue.

Vers 22h30, je me suis dit que Lio avait vraiment une robe horrible ce soir, et que Lussi avait trop assuré et qu'elle devenait limite ma préférée.

Vers 23h00, je me suis dit que j'allais me coucher avec mon portable à côté, histoire d'être au taquet pour recevoir un sms.

Ensuite, mon imagination a commencé à déborder du vase, et je suis partie complètement en vrille dans ma tête...

Vers 1h, je me suis dit qu'il y avait peut-être une couille, qu'il avait peut-être deux bras en moins et que du coup personne n'osait m'appeler encore pour m'annoncer la nouvelle. Ou qu'il n'avait qu'un œil.

Vers 2h, je me suis dit que peut-être ma sœur y était passée, comme dans la chanson, et que, même s'ils ne comptaient pas appeler leur fils Jason et que ce n'était pas le seul enfant qu'ils avaient, ça craignait l'araignée.

Vers 3h, je me suis dit que peut-être, le petit était né et avait été enlevé, et qu'ils n'osaient pas me mettre un sms avant de l'avoir retrouvé.

Vers 4h, je me suis dit qu'à la maternité, peut-être qu'il y avait une énorme coupure de courant, et que les portes automatiques ne pouvaient pas s'ouvrir et que les lignes de téléphones fixes ne fonctionnaient plus, et que les ondes ne passaient plus non plus.

Vers 5h, je me suis dit que peut-être un avion s'était écrasé sur la maternité.

Vers 6h, j'ai limite pensé aux extraterrestres, mais je me suis raisonnée en me disant que, quand même, quoi...

Vers 7h30, le téléphone a sonné, je me suis levée complètement dans le cake, j'ai couru dans le noir parce que c'était trop long d'allumer la lumière, je me suis pris l'orteil dans la table basse en me disant que c'était chouette parce que j'allais enfin pouvoir rejoindre le groupe facebook correspondant, j'ai entendu un gros "maou" de Mallow qui avait une queue comme ça, stressé qu'il était d'avoir vu mon ombre s'approcher de lui à toute allure, et j'ai décroché... pour apprendre que j'étais tata depuis la veille au soir.

Hi hi hiii huuuu!!!<-- réaction complètement gaga assumée.

J'ai complètement zappé de disputer le père de ne pas m'avoir prévenue avant...

Je l'ai pas encore vu le beille-bi, mais je suis déjà totalement fan de lui. Rhôôô !!!!

...

...

... moi aussi j'en veuuuuuux un !!!!!!!!!!!!

lundi 24 mai 2010

AviS A La PoPuLaSSe SiX !!


... Oui, je sais, le numéro cinq date d'il y a peu, mais comme je me suis encore pris une raclée qui me pique encore à la joue et au cœur, j'ai un peu envie de balancer comme ça un autre avis à la populasse histoire de vite effacer cet échec, cet affront.

Car cette fois, "j'y crois à mort", comme dirait l'autre... comme à chaque fois, oui.

Ah oui, explication pour les "nouveaux" (y'a un moment, on va fermer les portes, hein, y'en a assez d'expliquer mille fois les mêmes choses...): l'avis à la populasse, c'est un jeu entre L et moi, en onze points.
C'est vous qui décidez de voter pour la vie d'L ou pour ma vie. Oui, j'exagère, c'est juste pour "l'avis", en fait, mais bon, c'est important quand même, 'faudrait pas croire.
Pour l'instant, j'ai beaucoup perdu, mais j'ai mon point d'honneur donc je suis un peu contente quand même. Et puis il fait beau donc je garde ma bonne humeur, voyez.
Donc, on en est à 4 à 1.

Comme on est des filles dans le mouuuuve, la tendance du moment, le groove, toussa toussa, on a décidé de faire un rapport entre notre avis à la populasse du jour et l'actualité: Roland Garros.
Parce que Roland rime avec "dans le vent", et Garros rime avec "classos".
Et parce qu'on est un peu sportives aussi. Ah ah ah, genre, je peux vraiment tout vous faire gober... bref.

Ça tombe bien, il y a quelques chouettes filles dans les joueuses, quelques matchs qui vont faire plaisir à regarder. Pour leur jeu, évidemment... Leur jeu de jambe, oui oui! Ah, on me signale dans l'oreillette que pour certaines, il est déjà trop tard, ahem... Bon, ben, elles auront été dans le Roland Garros 2010, quoi, c'est toujours un peu d'actualité ! N'chipotez pas, hein...

Bon, assez parlé, venons-en au fait, y'en a qui ont des cours à réviser (et pas celui de Suzanne Lenglen...), après je vais encore me faire disputer.

Présentation des joueuses: je ne vous file que les noms, parce que bon, j'aimerais vous en dire plus sur chaque fille, malheureusement je n'ai réussi à obtenir aucun numéro de téléphone...

premier panel de filles que vous prendrez en grip ou pas:
Arevane Rezaï, Mathilde Johansson et Julia Goerges


Second panel de filles qui vous sembleront être de la balle ou pas:
Maria Sharapova, Elena Dementieva, et Maria Kirilenko


... bon, voilà. Maintenant à vous de voir qui, d'L ou moi sera battue comme de la terre... oh ben ne vous inquiétez pas, concernant le gazon, je ne vous en dirai pas plus !!


... ah, et comme L ne veut pas que je m'attribue des points Valus en cas de défaite, j'essaie de racler des voix comme je peux: Chlo, si tu votes pour moi et que je gagne, je paie ma tournée. Alcool fort, évidemment. Et chwing chwing, si tu votes pour moi, je te file un bon point... nan, là, j'déconnais, quand même, j'en suis pas à ce point-là... Les autres, proposez, hein, y'a toujours moyen de négocier !!

samedi 22 mai 2010

J'VeUx MoN N'VeU ... (mais pas trop vite)


Je ne sais plus si je vous l'ai déjà dit: je suis en passe de devenir pour la seconde fois une "ma tante". Ma sœur a remis les pieds dans les grands plats, en loupant un peu son coup cette fois puisque c'est un garçon. Oh ça va hein, si on n'peut plus plaisanter...

C'est pour incessamment sous peu, et depuis une semaine, j'ai l'obligation d'avoir mon portable à moins de trois centimètres de moi, pour être au taquet. Hm? Mais non, ran: ma sœur et moi, on s'entend bien, mais quand même, elle ne veut pas que j'assiste à l'accouchement, faut garder ces horreurs là pour les concubins, ça doit ficher une vie en l'air, ces choses (j'aurais p't'être jamais dû lire cet article du blog de vieux félin...).

Bon, elle ne veut donc pas que j'assiste à l'accouchement, mais elle veut que je sois là pour venir garder ma nièce, le jour Ji du Di-day.

Ça tombe bien, je cherchais à rendre service, histoire de me rattraper du fait d'avoir zappé l'anniversaire de ladite nièce, le mois dernier (oh, en même temps, elle n'est pas inscrite sur facebook, vous êtes marrants vous, arrêtez de vous offusquer: j'n'ai pas eu l'avertissement de piqûre de rappel...)(oui, si vous hésitez un, jour, ne me prenez jamais comme tata... Relis la phrase Omo micro, tu vas comprendre que ce n'est pas possible d'façons...).

Bref, tout ça pour dire que depuis une semaine, j'attends à côté de mon portable (je fais aussi quelques trucs pour patienter, hein, comme genre aller travailler et aller dormir).

Personnellement, ça m'aurait bien plu qu'il naisse ce lundi 17 mai, mais comme c'est une private joke, ça ne va pas vous parler, désolée. Le 17 mai, il n'aurait pas été tout à fait mûr, mais presque: il aurait doré un peu à température ambiante ensuite, oh, ça va, hein!

Ma sœur, elle voulait absolument qu'il naisse ce mercredi 19 mai, rapport au fait que le mercredi, je suis en repos du guerrier, et que son gars, il l'était aussi. Ma sœur, si elle pouvait décider de la vitesse de rotation du monde, elle en déciderait. On serait hyper mal barrés, je vous dis...

Donc, mercredi matin, elle a senti comme des guili-guili de contractions, et elle m'a direct réquisitionnée... "si si, zeste, j'le sens, ce sera pour aujourd'hui, ça m'arrange".
Comme elle ne contractionait pas hyper fort, elle a dit qu'elle restait là quand même pour le repas de midi, parce qu'il faisait beau et qu'on était bien dans le jardin pour manger.
Ça lui allait mieux d'accoucher vers 16-17h, en fait. Comme ça, ça laissait le temps à la famille de venir le soir, tout ça, tout ça.

Vers 16h, elle est partie à la maternité.

Vers 17h, elle est revenue à sa maison, toujours enceinte. Et un peu de mauvaise humeur...

Force est de constater qu'on ne décide pas de sa date d'accouchement.

Depuis, ben, malheureusement, on attend toujours, elle, son copain, mon portable et moi.

Mais n'empêche: si ce point d'interrogation pouvait faire deux secondes les choses pour ne pas naître aujourd'hui, ça m'arrangerait: on part tout le weekend à Paris, L et moi... je ne suis donc pas dispo.

Ce serait chic de sa part.

Ça permettrait genre de bien commencer notre relation de neveu à tata, quoi, j'dis ça comme ça...

Après, si il lui prend l'envie de montrer sa trombine dans les heures qui viennent, 'faudra pas qu'il s'étonne que je le renie, ou pire, que j'oublie son anniversaire... Ça s'paiera, genre, quoi, oh!

lundi 17 mai 2010

La P'TiTe FaiBLeSSe Qui Me PeRdiT...


J'ai déjà pu vous le dire ou pas (c'n'est pas grave: je vais vous le dire là maintenant, au pire): dans mon métier, je ne suis pas du genre du tout à balancer tout de go que j'aime les filles de chez castel, ni celles de chez régine, ni celles qu'on voit dans elle, ni celles des magaz... bref.

Au départ, c'était plutôt parce que je ne m'assumais pas à mort (et le mot est faible...), et j'imaginais que plus tard, ça me serait égal de dire que je vis avec une fille.
Maintenant que je suis une grande fille (ben si, quand même...), et qu'on est à "plus tard", je pense que je ne le dis pas parce que je ne vois pas en quoi ça concerne les gens et qu'il n'y a pas de rapport entre ça et mon métier.

Je suis passée reine dans l'utilisation du mot "amie", que je me tue à accorder avec des adjectifs qui ne varient pas oralement selon qu'ils sont masculins ou féminins (j'ai le droit de dire que mon amie est adorable, chou, raffinée, mais pas que mon amie est gentille, exquise et valérienne... et pourtant, elle l'est!).

Ah ça, c'est une machine de guerre qui se met en route dans ma tête, ça fume, là-haut, dès que je dois jongler avec le masque d'hétérosexuelle: j'enclenche le mécanisme, et hop, c'est parti.

Ça va faire une dizaine d'année que j'ai vraiment plongé dans le côté obscur des filles qui aiment les filles (avant, je barbotais en attendant qu'il y en ait une qui me fasse passer le cap... elles ont été longues à la détente!), alors on commence à ne plus me la faire: dès qu'on m'en demande un peu plus sur ma "private life", à l'école, je gère la fougère (c'est ma nouvelle expression du moment)(non mais ne vous inquiétez pas, ça me passera): du "mon amie" en veux-tu, du "mon amie" en voilà!

Du coup, quand on repasse en mode "je ne suis pas en train de raconter ma vie de couple", j'ai tendance à relâcher la pression, histoire que mon cerveau ait le temps deux secondes de se remettre de cet exercice de force... voyez? Si, si, je sens que vous voyez... même que, vous aussi, ça vous arrive de lâcher la pression et de ne plus penser le temps de trois secondes dix que vous aimez les filles, parfois.

... eh ben, faites gaffe, je vous le dis en amie, parce qu'on commence à se connaître: c'est exactement dans ces moments-là, quand on croit que plus rien n'est à craindre, qu'on se fait avoir royal.

Hm? Ben oui, évidemment, j'ai un exemple sous le coude de la main, vous croyez que je suis du genre à écrire des messages comme ça dans le vent? Oui, un peu, peut-être, ran, mais bon...

Donc, pas plus tard que ce midi, alors que je mangeais en tête à tête avec une collègue, et à qui je venais de raconter que "j'étais allée au cinéma avec mon amiE, ce weekend", voilà qu'elle me sort qu'elle, elle était restée à sa maison et qu'elle s'était fait son petit cinéma à elle dans son canapé à elle aussi (logique), avec son mec à elle (logique aussi)(si ça avait été le type d'une autre, elle ne l'aurait peut-être pas dit).

collègue: je me suis fait un film qui ne passe plus au cinéma depuis longtemps... mais je ne l'avais pas encore vu!
zeste, en toute innocence: ah? C'est quoi?
collègue: la leçon de piano.

Et alors là, il y a des images qui sont arrivées dans ma tête, de ce film que je vénère dans mon cœur, dans mon corps, et dans mon esprit, amen; des images de cette main sur le clavier, gââh, cette ambiance sur la plage, gââh, des images de cette jupe qui tombe, gâh, des images de ci, des images de ça... des images de Holly quoi...!
(même le chapeau de 3km de diamètre, ça passe, dans ce film...)

... et, en même temps que ces images venaient dans ma tête par je ne sais quel procédé, j'ai eu ce petit sourire niais, vous savez, ce sourire à la con que les hétéros ont quand ils parlent de Jude Law ou une connerie de gars dans le genre... (oui, des hétéros de moins de vingt ans, peut-être...)
... et j'ai eu la bêtise d'ouvrir la bouche dans les trois secondes qui ont suivi ces images flash...

zeste: ... hann!!! La leçon de pianoooo, Holly hunteeeeeeeer !!!!
collègue: ... ?
zeste: ... oui, 'fin...
collègue: ?
zeste: ...
collègue: ?
zeste: ahem, elle joue trop bien, quoi...
collègue: ...
zeste: non? boh...



Bon...
...
... Il faut aussi maintenant que j'apprenne à gérer des dialogues d'hétéro en dehors du "mon amie", un jour: c'est pas tout à fait ça encore... Je ne suis pas encore sortie de l'auberge de mes peines...

vendredi 14 mai 2010

UnE JoUrNéE A La HaUtEuR ...


Parbleu, diable, fichtre... j'ai vécu une journée entière sur les talons!! Non, mais, attendez, qu'on se comprenne bien: je ne suis pas une petite joueuse, hey, je n'avais pas mis dedans que mon estomac, hein. Et ce n'était pas celui d'Achille (j'dis ça comme ça, mais, Achille, avec des talons, c'est quand même pas net...).

J'étais, entière, et toute la journée, juchée sur mes échasses, la vache, ou même la girafe, j'ai envie de dire: j'ai vu la vie six centimètres plus haut pendant quelques heures, trop d'émotions (oui, j'ai mesuré, tout à fait, je suis pour la science exacte).

Fallait absolument que j'en parle ici, évidemment. Rapport au fait que je vous ai déjà expliqué l'achat de mes shoes à talons en long, en large, et de biseau, et que ça vous a plu sacrément, si si, je me souviens.
Bon, et puis, rapport au fait que vous vous étiez limite fichu de moi parce que j'étais comme Bambi sur la glace, et que je ne voudrais pas que vous restiez avec cette image.

Car je suis à présent presque une biche, eh ouais, qu'on se le dise.

C'est ce matin que ça m'a pris, au grand désespoir d'L. Vers 11h, alors qu'elle était presque prête pour aller faire un tour en ville, j'ai lâché: "... attends, aujourd'hui, j'ai envie d'être une vraie fille avec des talons".

L, elle a tout de suite protesté: "...", ce qui signifiait:" bon sang, on n'est pas sorties de l'auberge, même si on est dans un appartement, elle va nous faire le coup du maquillage, puis des chaussures qu'elle n'arrive pas à accorder, bref, il est onze heures, j'ai le temps de faire environ dix parties de need for speed".

Ouép, tout ça en un "...", je la connais bien, L. C'est pour ça que je lui ai répondu: "Pas la peine de râler, en même temps, une vraie fille, ça ne se prépare pas en deux secondes, c'est normal, oh. Et une vraie fille, c'est un peu chiant, ça aussi, c'est dans le pack-super-plus-invisible-avec-ailettes-sur-le-côté de la Fille avec un grand F...".

Je ne me suis pas démontée, parce que, quand j'ai décidé de quelque chose, souvent, je m'y tiens. Et c'est vrai que ça a mis un peu plus de temps que prévu, même moi j'ai été un peu surprise de voir qu'il était quasi midi quand on a franchi la porte... mais ça, c'est parce qu'il a fallu que je repasse mon jean et ma chemise, une vraie fille ne sort pas avec des chaussures à talons et des fringues pas repassées. Ni avec des jambes pas épilées et des ongles pas faits, ni avec un brush "à peu près". Il faut le savoir.

Bref, tout ça pour dire que mettre des talons, ça prend hyper du temps, c'est pas genre anodin, quoi, comme acte. C'est hyper revendicatif, j'ai presque envie de dire, mais comme je ne sais pas exactement ce que ça revendique, je ne le dirai pas.

Arrivées en bas de chez nous, après avoir descendu les étages limite en rappel, j'ai vu mon pire ennemi friser de la bouche: le pavé. Autant marcher sur les pavés, en converse, c'est de la rigolade en barres, autant marcher dessus avec des échasses, c'est de la rigolade en barre... mais pour ceux qui vous voient (je le sais, j'avoue m'être déjà un peu moquée...)

L, elle a commencé à prendre sa cadence habituelle, et je l'ai stoppée direct: "woh woh, woh, L! Tu ris, là?!!!".
En effet, elle riait un peu, mais pas trop, parce qu'elle savait que si elle riait trop, elle était bonne pour qu'on remonte chercher mes baskets, et elle n'avait pas envie de reprendre sa partie de need for speed.
Ce que j'avais complètement omis, c'est qu'une vraie fille, souvent, elle se balade au bras de son vrai homme. Et que, si, jusqu'à aujourd'hui, je pensais que c'était uniquement par amour, j'ai découvert qu'en fait, c'était juste pour son équilibre. Mais pas l'équilibre dans la vie, hein, là je parle d'équilibre concret... J'ai bien tenté de transformer mon L en béquille, mais ça fait sept ans que j'essaie, et il y a plutôt pas moyen du tout qu'elle se promène à mon bras, alors vous pensez bien... J'ai dû gérer seule.

J'étais seule dans ma galère, dans ma souffrance pour tenter de trouver le bon pavé à franchir, le trou à éviter... seule, mais pas tant que ça. J'ai levé les yeux, et j'ai vu autour de moi des sœurs de combat...: parce qu'en enfilant mes talons, j'avais aussi enfilé mon talon-dar!

Il faut dire ce qui est: un talondar, ça fonctionne mieux qu'un gaydar. Pour un gaydar, on peut parfois hésiter, de loin, et hésiter de près, finir par croiser la victime sans finalement savoir si elle en était ou pas... Avec un talondar, quand on hésite de loin, parfois, de près, c'est complètement fastoche de voir si la fille est des "nôtres", ou pas. Même si c'est vrai aussi qu'il y en a qui feintent: parfois, de loin, on croirait qu'elles sont des nôtres, et en fait, elles ont juste mal aux pieds. Ça doit être genre les bi, ça... Hm? Bon, d'accord, j'arrête de partir en vrille.

Bref.

Bon, eh bien, tout ça pour dire qu'à 29 ans, oui monsieur, oui madame, j'ai réussi à tenir une journée avec. Je sais que ça aurait été drôle à raconter, mais, même si L m'a parfois fait passer dans des endroits difficiles, pour genre me tester (un escalier avec ou sans talons, ça n'a, mais alors, RIEN à voir, je ne regarderai plus jamais ces obstacles de la même façon), je ne me suis pas rétamée une seule fois.

Et j'ai même envie de finir mon message en disant que je suis fichtrement fière de moi de n'avoir pas tourné les talons devant la difficulté... (oui, elle était facile, mais il fallait la faire, oh, ça va hein)(j'ai quand même un peu peur des courbatures, pour demain, j'ai juste l'impression d'avoir fait un marathon...).

De là à recommencer, hein... la biche ne fait pas le moine: j'ai regardé toute la journée les filles à baskets d'un air envieux, demain je ressors la converse...

mercredi 12 mai 2010

Le BoN PoNtEuR Et Le MaUvAiS PoNtEuR ...


Bon, ben, on y est. Si vous êtes des lecteurs réguliers, et qu'en plus vous me suivez sur facebook (donc, si vous êtes parfaits), vous savez que j'ai bossé ce mercredi, et que ce fut plutôt dans la douleur que j'ai vécu ma journée...

Mais voilà, ça y est, je suis prête à ponter...

Enfin, il y a "ponter" et ponter" (je ne parlerai même pas de ceux qui ne pontent pas du tout, les boules, même si je dois vous dire que je vous aime un peu, vous cinq qui aurez le temps, de votre boulot, de venir faire grimper ma courbe de google analytics... oui, par pur égoïsme, je vous aime, tout à fait).

Donc, il y a "ponter" et "ponter", dis-je. Et je rajouterai même qu'il y a de "bons ponteurs" et de "mauvais ponteurs", sauf que là, on voit vraiment la différence, rien à voir avec les chasseurs. Que je vous explique...

Les bons ponteurs, ils ont été assez malins pour aller vivre deux secondes, ou plutôt quatre jours, leur vie dans un endroit où il fait mince, où il fait beau, où ça sent bon le sable chaud. Même que, s'ils se sont bien arrangés, ces bons ponteurs, ils seront avec leur chérie, et ils pourront boire des jus de goyave en regardant la mer et les étoiles (chacun son fantasme, hein... remplacez par le vôtre si ça ne vous convient pas... j'entends Chlo hurler: oui, tu peux mettre "vin" à la place de "jus de goyave"). Les bons ponteurs, ils sont prêt à vivre un pont valérien, quoi, oui, vous m'ôtez le mot de la bouche (mot officialisé facebook, je le rappelle).

Les mauvais ponteurs? Facile: ils ont tenté de ponter, ont peut-être réservé quelque chose à la dernière minute, et on leur a peut-être dit, banco, hier, que finalement, leur réservation était annulée.
Ils ont peut-être, ces mauvais ponteurs, cherché une solution de dernière minute, hier soir, entre deux insultes vociférées à Anne-Marie de la télé (qui n'est la belle-mère de personne, à ma connaissance...), et peut-être que l'unique issue, ce fut de déclarer forfait, et de daigner rester à leur appartement, à Lille, à se programmer deux ou trois cinés histoire d'avaler la pilule au pain sec et à l'eau.

Évidemment, comme vous nous connaissez trop bien, vous avez deviné qu'L et moi sommes de mauvaises ponteuses... eh oui.

Bon, ben voilà.

On devait aller à Etretat, dans un hôtel canon avec une piscine intérieure où je me voyais déjà faire mes longueurs en large (parce que ça va plus vite, quand même); ça coûtait un peu bonbon voire barbapapa, mais ça valait le coup... et au final, l'hôtel est complet, et on l'a appris hier. Faites-moi penser à ne plus jamais avoir confiance en des sites de ventes privées...

L, elle a toujours les mots pour remonter le moral d'une troupe. En fait, non, elle ne les a pas souvent, mais là, elle les a presque eus:

L: Boh, allez, mon petit zeste à la crème de noix macadamia (non, en fait, elle ne m'appelle jamais comme ça, mais j'aime bien romancer notre vie, des fois), l'argent qu'on n'a pas dépensé là, on n'a qu'à l'investir dans une semaine canon pendant les grandes vacances!

zeste: Tu as plus d'une plume dans ton sac, j'adore (pareil, je romance): et on peut rechercher quel prix, genre, donc, pour une semaine?

L: boh, allez, dans les 700 euros...

Je ne sais pas où elle comptait nous emmener, L, à la base, mais sachant que notre weekend annulé aurait dû nous revenir à genre 500euros, et qu'en faisant un rapide calcul de tête (parce que, de pied, c'est plus dur), 700 moins 500, ça fait 200...

... je sens qu'on serait encore parties pour une semaine en two seconds dans un camping roots, s'il n'y avait pas eu ça... ouf, ben alors, heureusement qu'on n'a rien trouvé pour ce weekend!! Cool, on reste à Lille !!!!!!


Post Messagum: j'ai failli faire un sondage "pontage", pour faire un tri "bons ponteurs", "mauvais ponteurs" et "point de pont", mais en fait, j'ai réfléchi, et ceux qui sont de bons ponteurs... ben normalement, ils ne sont pas là pour venir participer au sondage!!! (non mais faites moi plaisir, hein, ne venez pas sur zeste un jour de bon pontage, bon sang, ne déconnez pas...)
Je sais bien que déjà d'habitude, les sondages ne servent à rien, mais là, quand même, ça aurait été le pompon du pont... désolée, Greenouille, hein. Tu peux revoter pour l'avis à la populasse, si tu veux?!

... je laisse maintenant la parole, dans les commentaires, à tous les frustrés qui ne sont pas sur le sable, les yeux dans l'eau (ce qui est quand même fort), avec leur rêve trop beau... eh, réjouissez-vous, les frustrés, je suis des vôtres!!!!!!

dimanche 9 mai 2010

AviS à La PoPuLaSSe NuMbEr FaïïïVe !!

Vous l'attendiez tous, et le voili-voilou !!!

Pour rappel à ceux qui sont comme les petits poissons dans l'eau, et pour expliquer en bref à ceux qui débarquent: l'avis à la populasse, c'est un combat L contre moi, où VOUS êtes le jury (oui, c'est vous qui mettez les bleus et les rouges...); et comme on n'a pas les moyens techniques de le faire à la télé, tout ça, ce combat... ben on le fait sur le blog, avec genre un sondage, les moyens du bord, quoi.

Comment? ... Oui, pour l'instant, le score, c'est 3 à 1 pour L. Oui, bon, c'est bon, vous voulez que je sois énervée, c'est ça? Qui a demandé, hein?!! Chlo, la bouteille n'excuse pas tout! C'est pour cette raison que j'ai cette fois embauché une coach personnelle (ouais, trop la classe, comme à TLMVPSP !), pseudonommée Carab'... qui se fera lapider ou pas sur ce blog public dans une semaine, en fin de vote (ah, je ne t'avais pas dit, Carab'?).

Ce qu'il y a à gagner? Ma reconnaissance ou celle d'L, en fin de match, dans 10 ans, quand l'une d'entre nous aura atteint les onze points, comme au ping-pong. Non Chwing chwing, toujours pas de bon point, mais ça peut peut-être aider de brosser un peu, sache-le... je suis humaine, après tout.

Alors, cette fois-ci, l'avis à la populasse concerne les célébrités lesbiennes de la vraie vie. Les pures et dures, assumées, tout ça tout ça, celles qui se roulent des patins dans voici ou à la télé sans même se retourner pour voir si un collègue de boulot n'est pas là derrière. Des guerrières, des warriors, quoi, qui vont jusqu'au bout et même encore plus loin.

Si, d'habitude, les panels se composent d'au moins cinq personnes, on a un peu plus galéré cette fois-ci, hum, comment dire, pour en trouver à notre goût... ce qui explique le fait qu'on n'en présente que trois chacune. Mais elles sont magnifiques, hein, houla, on n'a roulé personne dans la farine, ce n'est pas notre genre, et en plus, il faudrait quand même beaucoup de farine...

Autre changement: cette fois, vous ne saurez pas qui a choisi quoi... c'est la raison pour laquelle je n'ai pas pris Jodie Foster, sinon ça aurait été trop facile pour vous de savoir, ah ah! Sachez toutefois que les discussions ont été virulentes pour savoir qui prenait qui dans son panel, et que je me mords les doigts, le bec et les ongles d'avoir lâché prise à un moment... mais, que voulez-vous, L sait y faire... et j'avais envie de genre la garder, hein.

Fini le blabla, laissez-moi vous les présenter:

le panel 1 regroupe TeGaN QuiN (du groupe Tegan and Sara), AnnE HeChE (du groupe Anne Heche), et GrO HaMMeRsEnG (de la team norvégienne très connue de handball... non mais nous non plus on ne connaissait pas, on a fait des recherches, on vous dit!)(ouais, Gro, c'est son prénom: après avoir assumé ça, fastoche d'assumer son homosexualité, hein!)

Après le petit pois des mots, le grand choc des photos pour le panel 1:



Le panel 2 regroupe LeiShA HaiLey (de la série très peu connue L word), ClEmEnTiNe FoRd (de la série très peu connue L word), et la famous MiA HuNdViN (de la team norvégienne très connue de handball... non mais nous non plus on ne connaissait pas, on a fait des recherches, on vous dit!)(mais quand même, vive la Norvège!)

Après le petit pois des mots, le grand choc des photos, pour le panel 2:



hop hop hop, les lez sont jetées (oh, dites, doucement!), sondage, maintenant !


samedi 8 mai 2010

BaNaNe, çA CoMMeNcE PaR Un "b", mAiS NoRmALeMeNt, çA CoMMeNcE PaR Un "N" *


Je ne sais pas trop si, quand vous me lisez, étant donné que je suis du nord, vous remplacez à chaque fois les "a" par des "ô", dans votre tête.
Sachez en tout cas que, moi, je ne suis pas une arnaqueuse: quand je lis quelqu'un du sudeuh, à chaqueuh fois, je rajouteuh des "euuh" et des "einggg" (je ne suis pas une arnaqueuse, mais je mens peut-être un peu parfois)(notez quand même que j'imiteuh trop bieng l'acceng du sudeuh).

En fait, je vous rassure tout de suite, pour ceux qui se sentent mal à l'aise de n'avoir jamais pensé à remplacer les "a" par des "ô": c'est pas hyper obligé, de me lire avec l'accent du nord. Dans la réalité vraie qu'est la mienne parfois, je sais contrôler mon langage.

Oui, bon, d'accord, j'ai genre ce que j'appelle des "dérapages" nordistes, parfois, quand je parle, mais très loin de ce que vous pouvez entendre à la télé quand même, lors des reportages sur le tuning, les majorettes et les alcooliques (Chlo, tu te plairais trop dans le nord!)(mais non, mais lâche ta baguette et ton tutu, je parlais de l'alcool...).

Ça m'arrive dans deux situations spécialement, ces bas dérapages en "ô":

- quand je suis fatiguée et que je m'oublie un peu...
- quand je m'énerve.


Il n'est donc pas étonnant que, hier, en classe (rappel: vendredi, fin de journée), j'ai eu ce genre de dérapage...

J'étais avec Brenda, 3 ans (pour des soucis d'anonymat, je tairai le fait qu'en fait, elle s'appelle Bélinda).
Ça faisait à peu près 7 heures que j'essayais de lui faire gober le fait que son horrible prénom commençait par un "B", et je commençais un peu à perdre patience.

zeste: regarde, ça, c'est la première lettre de ton prénom... comment tu t'appelles?
Brenda: Bélinda
zeste: regarde, ça c'est le "B", "B", c'est la première lettre de ton prénom, le "B", le "Béééé". (j'ai l'air d'insister? Ça tombe bien, c'est l'effet voulu)
Brenda: ...
zeste: tu vois?
Brenda: ...
zeste: alors, comment elle s'appelle, cette lettre? c'est la première lettre de ton prénom, regarde, je te montre, elle s'appelle comment?
Brenda: ...
zeste: C'est le "B", le "Béééé", répète...
Brenda: B...
zeste: C'est la première lettre de ton prénom, tu vois? Elle s'appelle comment, cette lettre?
Brenda: ...?

zeste à l'intérieur: purée de bordel de bon sang de biiiiiiip, elle va me le dire, oui, elle va me le dire, ce biiiiiip de fucking nom de lettre? (= état d'énervement)

zeste: Ben.. tu viens de le dire, elle s'appelle comment, HEIN? (= état d'énervement+fatigue du vendredi après midi= déclenchement de l'accent du nord avec un "hein" pour achever la phrase).

... Brenda, j'ai comme l'impression qu'elle a juste entendu le "hein" à la fin de la phrase, et là, j'ai vu ses petits yeux s'écarquiller, comme si soudainement, un boulon s'était remis à sa place, dans sa tête, et que le mécanisme s'était réenclenché.
J'ai commencé à lever les bras, parce que je savais que la victoire était proche, ça se voyait à l'œil nu, et même avec des lunettes je suis sûre que vous auriez vu, j'ai failli chanter "tu tu tu, tu tu tu tu!" comme dans la pub... mais je voulais entendre la réponse, pour être sûre.

Elle a enfin ouvert sa bouche, et a dégainé sa réponse au "hein"...

Brelinda: ... deux?

...

J'ai arrêté là la pénitence, parce que je savais que ce n'était plus la peine d'insister. Je pensais aussi au jour où on lui apprendrait que la lettre s'appelait "bé" mais qu'en fait, elle faisait le son "beu": Brenda, ce sera une scientifique, et puis c'est tout...

La nuit porte sommeil, comme dirait l'autre (si vous comprenez la référence, veuillez ne pas en faire part dans les commentaires, qu'on évite de se taper la honte tous ensemble...): si ça se trouve, ce matin, en se réveillant, elle a compris! Rien que pour ça, j'ai hâte d'être à lundi! Ou pas...


* Omo micro, si tu n'as pas compris la blague carambar du titre, fais signe, hein... y'a tous les autres lecteurs qui pourront t'expliquer. Et même peut-être rajouter que, pourtant, ça commence par un "p". Bon sang, mais tu n'as jamais mangé de carambar ou quoi?!

mercredi 5 mai 2010

L'aFFaiRe Du PrOcHaiN WeeKeNd ...


Aujourd'hui n'est pas coutume, je vais commencer mon message en tchatchant "religion".

Ben oui, vous n'êtes pas sans savoir que jeudi prochain, c'est férié, et, avec un groupe de mots comme "ascension de la vierge", on ne peut pas nier que ce jour de congé est lié à Jésus et toute son histoire de dingue (Jésus, c'est quand même un peu le père noël des grands, woh!), qu'on peut finalement quand même remercier un peu. Je mangerais bien une ostie pour le coup, mais je n'en ai plus dans mon frigo.
(ran, ne vous offusquez pas, c'est une belle histoire, celui/celle qui l'a créée doit avoir un nombre d'adhérents facebook de ouf, dans son groupe "et si en fait, on disait qu'un gars était né, qu'il était mort et qu'il était revenu?"... pendant que moi, ça ne m'arrange pas des masses, avec mon groupe "pour que le report des jours fériés quand ils tombent un weekend": ben oui, le jeudi de l'ascension, ça tombe quand même rarement un weekend, quoi... Omo micro, faut vraiment tout t'expliquer...)

Ne vous sauvez pas, j'en viens à des choses plus concrètes...

L, elle a de la chance: elle prend ses rtt quand bon lui semble, et donc, elle sait à peu près depuis février 1994 que, le weekend prochain, elle sera free comme Rodolphe, parce qu'elle aussi, elle a tout compris.
Tandis que moi, moi, avec mes remplacements bidons d'une semaine par-ci par-là, je n'ai su qu'hier, que, la semaine prochaine, au lieu de bosser vendredi comme les trois glands qui bosseront vendredi (allez, en vous rencontrant, vous pourrez peut-être former un chêne?), je bosserai mercredi.
Oui, c'est vrai, ça va être dur, de bosser un mercredi, mais ce n'est pas de ça que je voudrais vous entretenir, je le garde pour la semaine prochaine, ce sujet. Avec celui des escargots, oui, peut-être.

Donc, là où je voulais en venir, c'est qu'L, depuis septembre 2007, elle cherche, elle cherche, sur son ordinateur, des hôtels pour le prochain weekend, sans pouvoir cliquer sur "réservez", puisqu'avec moi, on n'était sûres de rien... et qu'hier, ça a été un peu sa libération, quand elle a su qu'enfin, elle n'allait plus chercher dans le vent. Elle s'y est mise à fond les marrons.

L, hier soir, elle cliquait, elle cliquait, elle cliquait... pendant que moi j'étais en train, sur facebook, de discuter d'une reprise bidon d'une chanson de niagara (et non pas d'une reprise d'une chanson bidon, attention à vous), proposée par brin d'artiste.

L, elle cherchait en râlant, en plus, parce qu'elle disait que "pfffff, si on avait réservé quelque chose avant, quand même, on aurait pu se faire un weekend de dingue..."!

L, elle soufflait, elle soufflait, tandis que moi, je pensais quand même que brin d'artiste abusait à dénigrer niagara de la sorte, et je cherchais à me défendre par tous les moyens...

L, elle a fini par tellement souffler qu'elle a éteint son ordi et a dit "nan mais c'est bon, en plus, toi, t'en as rien à faire, je laisse tomber...".

C'est faux, je n'en avais pas rien à faire, mais quand même, niagara, quoi! J'étais à la limite de faire un sondage, quoi, mais comme on était trois pelés à penser comme moi, et qu'en plus, je n'étais pas sûre cette fois de pouvoir compter sur les 50 points bonus de Val® (qu'on peut désormais appeler "des points Valus"), je me suis retenue.

Au bout de trois minutes, j'ai vu qu'L, elle ne rigolait pas terrible, à côté de moi, dans le canapé, même avec pekin express en fond sonore (oh, le drapeau rouge, comme c'était abusé!!) et j'ai été un peu contrainte d'abandonner mon combat contre la reprise de chanson de niagara, tout ça pour chercher en trois secondes un hôtel à Etretat, parce que Etretat, je trouve que ça fait classe, comme nom, et qu'on n'y est jamais allées.

Je n'ai pas tout de suite compris pourquoi L avait mis trois heures à chercher sans rien trouver... limite j'étais un peu fâchée: j'ai cliqué dans google "hotel Etretat", et je suis tombé sur mille propositions.

zeste: ben... y'a encore des hôtels, qu'est ce que tu me dis, woh!!!! Regarde, y'a le choix, même!!!
L: ... à moins de 130 euros la nuit, zeste...
zeste: ah...

... rhôô, elle est quand même pas très marrante, L, parfois, avec son argent...

Du coup, j'ai la responsabilité de trouver quelque chose aujourd'hui... c'est la raison pour laquelle je ne peux pas venir écrire ici. Désolée, hein... je voulais quand même vous prévenir...

samedi 1 mai 2010

LeS iNsTiTs à BéBêTeS ...


Si je devais ranger les instits dans des grands tiroirs, j'imagine que j'en créerais un tout spécial avec une étiquette "instits à bébêtes" dessus.

Comme ça:
(ok, j'ai trop loupé ma chenille et mon phasme, mais visez le lapin,
comme il est trop bien fait!! *fierté*... ok, la proportion n'est pas respectée,
oh, ça va, hein, c'est p't'être un lapin nain, aussi ! Ou un gigantesque papillon! )


C'est depuis ma plus tendre enfance que je trouve ça complètement tendance-hype-new-technology-revolution, d'avoir un animal ou un paquet d'insectes dans une classe. Je me souviens encore de Stéphanie, la tortue qui trônait en milieu de hall, dans son aquarium, que je voulais tout le temps aller voir, quand j'étais en maternelle, ou de Bob, le hamster de la classe d'à côté, en CE2.

Bref. Tout ça pour dire que, encore aujourd'hui, je trouve ça groovy d'avoir un bidule qui bouge au milieu des petits à crottes de nez, et même au milieu de leurs grands frères à billes, en CM.

Par exemple, vendredi, alors que j'aspirais à rentrer vite à la maison pour voir si le champion allait encore être là (en même temps, vu qu'il est trop fort, thank you le suspense quoi...), quelle ne fut pas ma surprise de voir, en plein milieu du couloir de l'école, un lapin.

J'ai hésité une seconde entre courir après pour le choper ou hurler qu'il y avait un lapin dans le couloir ... et comme je n'ai jamais pris de lapin dans mes mains (oui, je le célèbre avec ma chanson "p'tit lapin plein d'poils, Sam, mais jamais j'n'en ai soupesé un, t'imagines? Un mythe s'effondre, je sais...), et que je n'avais pas hyper envie de tenter l'expérience, là tout d'suite, j'ai donc hurlé: "ohé, oh, ben, y'a genre un lapin dans le couloir!!".

Là, il y a l'instit de la classe d'à côté qui a sorti sa tête, à sa porte, pas affolé du tout, et qui a dit: "ran, c'est encore Panpan qui est sorti de la classe de Karine... laisse faire, les portes de l'école sont fermées, c'est pas grave...".

C'est à partir de là que Karine, toute l'après midi, je l'ai regardée avec des yeux roses, comme quand j'avais 4 ans, et que je lui ai même parlé avec des mots roses: "rhôôôô, t'as un lapin dans ta classe, quoi, et il n'est pas dans une cage?!! Hiiiiii!!! Rhôôôôô, mais rhôôôô, quoi!!!". J'aurais bien cliqué sur "j'aime", si j'avais pu... mais j'n'ai pas eu le temps de lui demander si elle avait facebook (je rappelle aux gens qui m'demandent comme "amie fb" qu'il me faut une petite présentation avant d'être accepté... oh ben oh, c'est la moindre des choses, dites! Non mais après, je n'vous demande plus rien... à part d'adhérer à des groupes de temps en temps, ça va quoi...).

Enfin, y'a aussi "bébête" et "bébête", hein, entendons-nous bien. Je n'ai jamais compris comment c'était possible de faire un élevage de phasmes, par exemple, n'ayant jamais réussi à en choper un, même si j'ai moulte fois tenté: "allez, j'vais le faire, je peux le faire, je peux le faire, meuh si, un phasme n'a jamais mangé un humain...... hiiiiiii, non, j'peux pas, j'peux pas, j'peux paaaas, biiiiiiiiiih...".
Les instits à chenilles qui deviennent papillons m'intriguent aussi, parce que je trouve ça tellement fragile que je me demande comment c'est possible de réussir à ne pas faire mourir toutes les chenilles avant même qu'elles n'aient le temps de se cocooner...


Il y a aussi des élevages surprenants... des instits qui sont un peu "wow" dans leur tête, quoi, certainement...

Genre? Genre, en début d'année, j'étais en remplacement pour une semaine en CE1. En arrivant dans la classe, tous les élèves étaient déjà installés, parce que c'était un remplacement de dernière minute pour lequel j'avais été prévenue à 9h00 le matin-même... bref, donc, tous les enfants étaient déjà dans la classe, et j'ai déboulé, avec pour unique but premier de les occuper au moins deux minutes, le temps que je prenne mes marques.

Les élèves avaient l'air plutôt calmes, et, du coup, je me suis décidée à noter un exercice au tableau (ce qu'il ne faut surtout pas faire si les élèves sont agités... avoir le dos tourné, c'est parfois hyper dangereux pour quiconque tient à sa vie!!).

A peine avais-je écrit un mot que j'entendis "vrrrrrouu!".

(attendez, je retourne au présent, après ça va tourner en passé antérieur, et je vais perdre 90% de mon lectorat... déjà que ça ne parle pas de "lesbiennes" et qu'on n'est plus que 3...).

Je me retourne alors, pour tenter de pointer du doigt l'élève qui se permet de tenter de m'intimider, et de lui infliger les supplices suprêmes du bonnet d'âne et de la réglette sur les doigts (meuh non, je déconne, on n'est plus au 12ème siècle, v's'êtes dingues...)... et vois tous les élèves avec une figure hyper sérieuse: personne ne rit au son prononcé, personne ne pouffe en regardant le présumé responsable...

... "fou", je me dis, parce que, quand même, en ce1, ils sont d'habitude facilement grillables...

Je me remets finalement à écrire, et hop, trois secondes après, même bruit: "vrouuuuu!". Oh, se moquer de la maîtresse en deux fois sans frais, c'était quand même abusé...

Il faut savoir que, quand on est remplaçant, si on laisse passer un milli-truc au départ, on est fichus pour le reste du remplacement: c'est la raison pour laquelle, je me suis retournée une seconde fois, et, avec ma voix de maîtresse très très méchante, j'ai demandé: "Bon... QUI a fait ÇA?!!".

Et c'est là qu'un élève a levé le doigt, a attendu que je l'interroge (incroyable!), et a dit: "c'est les tourterelles, m'dame!!...".

En tournant la tête vers l'endroit qu'il me montrait du doigt, j'ai découvert la cage aux piafs que je n'avais pas remarquée en entrant, occupée que j'étais à réfléchir à quel exercice j'allais dégainer... "vrouuu", qu'ils ont fait, comme pour se fiche de moi une dernière fois. Ils ont failli finir au piquet avec un bonnet d'âne et j'ai failli taper de la réglette sur leurs pattes, mais aux animaux non plus, apparemment, on n'inflige plus ça depuis longtemps.

Plus tard dans la semaine, j'ai appris qu'on pouvait caresser les tourterelles, et que c'était l'habitude des enfants, quand ils avaient fini leurs exercices...!!! Si ça, c'est pas funky, d'aller caresser les tourterelles, quoi, oh !

Tout ça pour dire que, plus tard, quand je serai une vraie maîtresse (l'an prochain peut-être?!!!!!!!!!!!! Oh je dégaine le champagne, si c'est ça, avant de fermer mon blog pour cause de travail intensif...), j'aurai un truc qui bouge dans ma classe. Pour être rangée dans le même tiroir que Karine, genre... hu hu, non mais n'importe quoi, qu'est ce que vous me faites dire...

Ouais, enfin, je commencerai par genre des escargots, quoi, hein... parce que je connais ces bébêtes-là, genre... quoi, je ne t'ai jamais parlé de mon élevage d'escargot? rhâ, faudra que je te raconte ça, un jour, peut-être... mais pas là, parce que tu es la seule à être arrivée à la fin de ce long message sans anecdote homosexuelle, et que je ne veux pas te gonfler plus longtemps.
Bravo.
Limite je te filerais bien un bon point, woh... pour genre te payer la consultation !