mercredi 28 avril 2010

CoMiNg OuT En LiGnE ...


L'autre jour, alors que nous étions toutes les deux affalées dans le canapé, L et moi, bien calées devant pekin express un reportage fort intéressant sur arte sur la Venus de Mallow, le téléphone a sonné.

D'habitude, je réagis toujours la première, pour aller décrocher, mais ce soir-là, allez savoir pourquoi, c'est L qui s'est levée.
Aux premiers mots prononcés par L, j'ai compris que c'était pour une enquête, et là, je dois dire que j'étais verte, parce que j'adore répondre aux enquêtes, ça me fait rigoler, surtout quand j'ai un peu de temps devant moi (sinon, je suis comme vous, j'envoie bouler, hein... ). Sans compter que, les enquêtes, ça m'entraîne pour le jour où j'aurai à répondre au questionnaire de "yaggeuse de la semaine"(... oh, c'est bon, y'a juste 4994 personnes avant moi, j'ai le temps...).
Soit: passons au coup de fil.

L: Allô? ... oui... oui, allez-y, j'ai le temps...

zeste, sautant du fauteuil: haaaaaaan, c'est une enquête, haaaaaan...

L: hm... oui... (ran, chut, zeste)

zeste, s'accrochant au bras d'L: ran, mais mets le haut parleur, dis, woh!!! WOH!!

L: hm... oui... entre 25 et 30 ans, oui...

zeste, s'énervant légèrement: METS LE HAUT PARLEUR, J'VEUX ÉCOUTER!!!!!

L: hm, oui, une fois par semaine environ, oui...

zeste, s'énervant complètement: METS LE HAUT PARLEUR, J'VEUX ÉCOUTER!!!!! J'VAIS BOUDER, OH!!!

L: (ran, mais chut, zeste...) oui... oui...

dame au haut parleur (enfin, quoi...): ... oui, et donc, combien de personnes partagent votre foyer?

L: heu, on est à deux...

zeste: hi hi, eh oui, deux!!! Hein, L, que tu vis pas seule, hi hi hi!!!

dame au haut parleur: et c'est votre mari, votre enfant, ... ?

L: heu, non, c'est une copine...

zeste: hiii, hi hi, oui, une femmeuh!! Elle est homo, heu!! hiiii !!

dame au haut parleur: oui, et cette amie, donc, c'est votre colocataire?

L: oui, heu, non... heu, oui, mais non.

zeste: hiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Mais non, quoi, hiiiii!! Genre !

dame au haut parleur: non, donc, heu, c'est, heu, bon, donc, c'est ...

... et à ce moment-là, pendant que je me moquais du fait qu'L aurait du mal à s'en sortir, pendant que je pouffais dans le canapé, y'a celle qui partage mon quotidien et bien plus encore à côté de moi qui s'est, mais alors, MÉ-TA-MOR-PHO-SÉE total, qui a enfilé sa cravate, sa chemise bûcheron, sa roulée au bec, et, le drapeau gay et lesbien flottant au vent dans le salon, qui a aboyé à la dame au haut parleur, comme jamais je ne l'avais entendue aboyer:

L: OUI, OUIII, BEN OUIII, c'est ma CONJOINTE, tout à fait oui!!!

zeste: oh ben, oh ben, oh ben!!! Oh Ben !!!!!!!!!! oh ben... !!!

dame au haut parleur: oui, heu, bon, heu, d'accord... donc en fait, vous ne correspondez pas au profil, nous avons suffisamment de femmes pour ce soir, nous cherchions à interroger quelques hommes encore... merci madame bonne soirée...

L: oui bon, alors, bonne soirée!

zeste: oh ben !!!!

L, elle a raccroché, et s'est rassise tranquillement à côté de moi, style de rien, pendant que je la regardais, la bouche bée ouverte, à dire "oh ben" toutes les trois secondes.

L: bon, alors, ils en sont où, les gays, dans l'aventure, hein?

zeste: (... chut, j'ai dit aux lecteurs qu'on regardait un reportage sur arte, tu m'fais passer pour quoi, encore...) mais ouahou, L, quoi... tu t'rends compte du coming out que tu viens de faire, là, oh?!!!

L: boh... et pourquoi elle m'a posé toutes ces questions pour me dire que finalement je n'correspondais pas, hein?

zeste: Oh ben oh, mais ça, on s'en balance... non mais tu t'rends compte?!! ... non mais à ce train-là, dans un an, tu écris des rubriques sur yagg, et dans deux ans, tu es présidente d'act up, hein!! Non mais oh, non mais oh!!!! Non mais oh ben, quoi !!!

L: boh...


Le pire, c'est qu'elle se l'est jouée modeste, alors que dans le fond de son petit cœur, je suis sûre qu'elle était hyper fière d'elle...

... p't'être bien qu'elle s'entraîne pour son futur coming out parental , who knows?!!!

Un JoUr CoMMe LeS AuTrEs...


Mon petit doigt m'a dit qu'aujourd'hui était un jour bien particulier. Mon p'tit doigt a de la chance de ne pas pouvoir être déboité pour être mis au coin, avec du pain sec et de l'eau, parce que je trouve qu'il abuse légèrement. Oui, tout à fait, je mets mon auriculaire à l'index !

Je l'ai regardé dans les yeux l'ongle, histoire de bien mettre les points sur les "i", les barres aux "t", les boucles aux "l" et aux "e", les jambes aux "p" et... enfin, bref, toutes les lettres y sont passées, quoi... et je lui ai fait remarquer que, si c'était la fête de Valérie aujourd'hui, ça l'était aussi tous les autres jours de l'année, sur ce blog, non mais oh, et que donc, je ne voyais pas pourquoi aujourd'hui particulièrement je devais faire attention... Même que j'ai haussé la voix à la fin, tellement, limite, j'étais énervée.

Apparemment, ce n'était pas hyper clair pour lui. Et comme, pour clarifier les choses, il suffit de créer un groupe facebook... ben je ne me suis pas gênée. Je compte sur vous pour venir grossir les rangs, histoire d'aider mon auriculaire à s'en souvenir, la prochaine fois. Et n'ayez pas peur de faire adhérer vos amis, évidemment... meuh non, ils ne vont pas vous trouver bizarres, rhôô...

Clique sur l'auréolette, et la bobinette du groupe cherra:


PS: non, ce message n'est pas écrit sous hallucinogènes... quoique, attendez, je regarde ma boîte de rhinadvil... non, c'est bon, il y a comme indication "soyez prudent, ne pas conduire", mais il n'y a pas "soyez prudents, n'écrivez pas de message sur votre blog"...

lundi 26 avril 2010

29 A ...


Quelle bonne idée ce fut (du verbe être, Chlo, du verbe être... ils ont bon dos, les exams...), d'embarquer les DVD d'L word avec nous, pour ce weekend annivers'L...

C'est qu'un L word, ça donne plein d'idées sympas, si vous voyez ce que je veux dire. D'autant plus que, quand on les a déjà vus, on peut interrompre la vidéo à n'importe quel moment, plus besoin de patienter les 45 minutes réglementaires avant de passer à la partie "action après théorie"...
Ouép, au bout de sept ans de vie en couple, il est possible d'avoir besoin d'idées, genre, pour casser la routine... Mais si, mais si, ran, laissez moi TOUT vous expliquer, je ne vois pas pourquoi vous ne voulez pas savoir, à la fin, vous êtes pénibles...

S'il est un personnage sur lequel on est d'accord, L et moi, c'est bien celui de Dana Fairbanks: tenez, au hasard, une petite photo tirée d'une vidéo:

On s'en est donc fortement inspirées, de cette Dana, et, après avoir été chercher le matériel nécessaire à la réalisation de la performance, et après avoir enfilé les tenues adéquates, nous étions fin prêtes, L et moi, ... à entamer notre premier match de tennis l'une contre l'autre !





Bref, donc, nous n'avions jamais eu l'occasion de jouer ensemble, même si, séparément, nous avons mené notre petite vie de sportive en herbe, lorsque nous étions plus jeunes... L en tapant la balle contre le mur de sa maison, et moi, entre les dix-neuf sports que j'ai tentés sans jamais me décider pour aucun... hum.

L n'étant pas donc ce qu'on appelle une grande sportive de haut étage, je me voyais peiner à trouver un intérêt à aller sur le terrain dès la prise en main de la raquette, je vous avoue... car si je n'ai jamais trouvé le sport de ma vie qui aurait fait de moi une star à médailles, en ayant touché à tout, je peux me permettre de dire que, ça va, je ne gère pas trop mal.

Quand, après avoir chopé sa raquette, elle a pris sa première balle dans la main et a sorti, étonnée: "houla, oh, c'est lourd, une balle de tennis...", je me suis dit qu'au plus, on jouerait cinq minutes pour rigoler, le temps que je lui mette un 6-0 / 6-0 dans les yeux.

Quand elle a râlé parce qu'apparemment, je lui faisais faire l'essuie-glace et que c'était pénible de jouer sur tout le terrain, et "viens zeste on ne joue que dans les carrés au milieu... et joue sur moi, hein !", j'ai même failli annuler tout de suite la rencontre, dépitée que j'étais...

J'ai boudé deux secondes dix, après ça, parce que, plus, c'était contre la loi code 864b, un jour d'anniversaire, et on a commencé le match, quand, dans ma tête, j'ai pensé que c'était toujours bon à prendre, une victoire, même une écrasante... ça me rattraperait genre du ski, quoi, où j'ai plus l'air de Bambi que de Sandrine Aubert (cherchez dans google, au lieu de froncer des sourcils, vous comprendrez pourquoi, rhââ... pas "Bambi", ran, quand même, quelle culture vous n'avez pas, quoi... oui, Bambi fut un animal avant d'être MJ, fou, hein?)(Sam, je devance ta question de suite: NON, Sandrine ne dépasse pas Val®, non mais oh...).

J'aurais peut-être mieux fait d'arrêter le match plus tôt, voire de ne jamais le commencer, oui... parce qu'il s'est passé un genre de truc phénoménal: L a sorti toute l'Amélie Mauresmo l'Ana Ivanovic (oui, bon, ben, quitte à choisir, hein... désolée Amélie) qui était en elle, et m'a planté un 6-1 avant que je n'aie le temps de dire "ouf, oh ben dis donc"... Le grand jeu du grand Chelem, quoi: Je me suis fait, mais alors, la-mi-ner... à tel point que je me demande encore aujourd'hui si l'unique jeu obtenu n'était pas dû à la pitié qu'elle a fini par avoir à mon égard... je lui rendrai la pareille au ping-pong, la prochaine fois.

Comme quoi, L cache encore des balles dans son jeu, il faut que je me méfie. Au bout de sept ans d'amour, d'eau fraîche, d'un peu d'alcool et de nourriture (oui parce que, quand même, hein...), eh ben, oui, c'est encore possible...

La prochaine fois, je me concentrerai sur d'autres aspects sympas de Dana, plutôt que sur son jeu de tennis: moi aussi, j'ai peut-être plusieurs cartes à mon arc, non mais woh !

jeudi 22 avril 2010

La SuRpRiSe LoUpéE ...


Ran, mais mince, quoi, à 24 heures près, j'y étais, pfff... je suis en totale dépression, autant vous prévenir, en pleine crise de "j'n'ai pas su garder une surprise au chaud jusqu'à l'heure H du jour J". Pour fond sonore, je propose le bouton "sad trombone" de cette page, tout au long du message...

Pour info, l'anniversaire d'L, c'est tout bientôt, tellement "bientôt" que je lui avais prévu un weekend surprise de vendredi soir à dimanche. Mais quand je dis "weekend surprise", c'était vraiment du surprise-surprise, genre elle ne devait pas être au courant jusqu'à la montée dans la voiture, un peu son rendez-vous en terre inconnue avec en option la date inconnue, quoi... (mais sans zazie, elle n'était pas dispo... oh ça va aller oui! D'façon, pour la punir d'avoir les yeux qui brillent à la simple évocation de ce mot en "z", j'aurais pris Gilbert, plutôt, tiens...)

Je dois dire que jusque là, j'étais hyper fière. J'avais détourné tous les plans pour qu'elle puisse croire jusqu'au bout qu'on resterait plan-plan ce weekend, à tenter d'apprendre un nouveau tour à Mallow (ah oui, 'faut être pote facebook pour comprendre, ah ben ça...)(notre vie est passionnante, ouép, je sais, n'en rajoutez pas...). J'avais même prévu de lui dire qu'on allait manger chez des potes, histoire de vraiment lui mettre le weekend en l'air dans sa tête (dois-je rappeler qu'L est encore plus asociale que moi?), pour qu'au final éclate la merveilleuse nouvelle d'un weekend à deux rien qu'à deux à deux, passionnément, ailleurs!

Je me voyais préparer tout en douce, j'avais tout prévu, de la pure folie en boîte quand on sait à quel point je suis nulle en organisation, les jours habituels: oh, j'étais même allée jusqu'à faire des listes, bon sang, alors que d'habitude, "les préparations à l'arrache" sont mes tasses d'earl grey! Ah non mais, quand j'y repense quoi... des nuits de boules au ventre, à chercher la solution à chaque problème qu'on peut rencontrer lors de la préparation d'un weekend surprise...

Tout ça pour du beurre, du flan, du flan au beurre...

Tout à l'heure, alors que je venais de me ronger mon dernier ongle à me demander combien de temps il me faudrait pour préparer l'itinéraire exact de cette petite envolée, L rentre et me sort: "bon, pfff, j'ai du boulot pour ce weekend, moi...".
Du boulot le weekend, elle doit en avoir environ deux fois tous les trois ans, autant dire que cette blague de possibilité là, je l'avais complètement mise à l'écart...

Je la regarde en me demandant si elle plaisante, si elle plaisante ou si elle plaisante, et me rend compte qu'en fait, rien de tout ça: elle avait sa figure sérieuse des moments où elle est sérieuse.

Evidemment, je n'ai pas tout de suite lâché l'affaire, j'ai tenté l'entourloupe: "mais... heu... quand même, le weekend de ton anniversaire, quoi, tu n'vas pas bosser! Fais le ce soir, tu seras tranquille!!".

Elle a continué, sûre d'elle: "... pfff, mais non, mais j'aurai pas assez de ce soir de toutes façons, je préfère garder pour ce weekend, je suis morte, là...".

Ça commençait à se corser méchamment et très vite, à peu près à la même vitesse que la boule qui se formait dans mon ventre... j'ai quand même tenté une dernière proposition sortie de secours: "mais... quand tu dis que tu dois le faire pour lundi... c'est pour lundi lundi lundi, ou bien pour lundi genre ça ira pour mardi?".

... et là, ça a dû lui mettre comme une puce à l'oreille, voire carrément une blatte: il y a eu même une petite étincelle dans son œil qui est sortie de nulle part (enfin, si, de son oeil, quoi): " hiiiiiiiiiiiiiiii, zeste, tu m'as préparé un weekend surpriiiiiiise?!!!!!!!!!!".

... Genre j'avais trop insisté pour qu'il n'y ait rien derrière le poteau rose...

... j'ai réussi à sortir: "..." (si si, ça forme un son, en réel!), et, avec la larme qui a perlé dans mon oeil, elle a deviné qu'elle avait mis le doigt juste à l'endroit exact, que j'avais eu le couteau sous la plaie, à devoir tout lui avouer... ou juste au moins le fait que de vendredi soir à dimanche, je la kidnappe...

Bon, ben voilà. Mon rendez-vous en terre inconnue à date inconnue se transforme en rendez vous en terre inconnue tout court... si j'arrive à tenir ma langue jusque demain soir!

Je me demande si j'ai plus les boules pour le fait d'avoir été découverte, ou pour le fait d'avoir stressé à faire des listes pour rien, au final, puisque c'est elle qui arrondira les angles morts pour être sûre de ne rien oublier... tsss !! Je me vengerai lors de mon anniversaire... quitte à pleurer d'avoir deviné à force d'insister, comme d'hab' quoi!

PS: n'en rajoutez pas, NON, ce n'est pas une filouterie de sa part pour tenter de deviner le tout pour le tout... mais je vous avoue qu'à un moment, j'ai pensé comme vous...

lundi 19 avril 2010

ChAuD DiMaNcHe, DiMaNcHe ChAuD (part two).


Ceux qui sont là depuis longtemps se souviennent peut-être de mon "chaud dimanche, dimanche chaud" part one. Aux autres, je n'ai qu'une chose à dire: "bouh!". Et je retiens mes mots, évidemment...
... mais comme prendre soin de vous, c'est un peu mon job de bloggeuse, je vous file le lien: HoP!!

Ce weekend, avec L, nous sommes allées à l'hôtel. Ce qui n'était pas un but en soi, mais vous n'avez qu'à me suivre sur facebook pour savoir à quelle occasion nous sommes allées à l'hôtel, L et moi, non mais woh.

Je ne sais pas comment ça se passe pour vous (parce que, je vous l'ai déjà dit et je vous le répète: ici, c'est mon blog, et il est défendable que je connaisse plus ma vie que la vôtre), mais en ce qui me concerne, l'hôtel, ça... comme qui dirait... émoustille mes sens!
C'est hyper bateau, ah mais carrément, plutôt bateau mouche que bateau de compét, d'ailleurs, tellement c'est bateau... mais bon, je suis née comme ça, en kit avec l'option "je suis trop contente hûuuûu on est à l'hôtel", et L ne s'en est jamais plaint jusque là... (oui, 'fin, sauf quand je lui dis que l'un des rêves de ma vie, c'est d'aller dans une suite, comme dans sugar rush, hou la référence débile de p'tite ado, j'ai honte, mais côté baignoire, verre de champagne et vue sur la ville, c'est tout ce que j'ai...

Pour vous rafraîchir la mémoire:



) <--hop je ferme la parenthèse...

Bref, tout ça pour dire que j'étais hyper contente du weekend que j'allais passer uniquement déjà parce qu'on allait aller à l'hôtel... comme quoi, je suis facile à contenter, quand on y pense, au final. Enfin... faut voir l'hôtel, hein...

Nous avons juste déposé nos sacs à l'hôtel, parce que, comme les personnes qui me suivent sur facebook le savent, on avait d'autres chats à fouetter ailleurs... On a fouetté des chats jusque pas d'heure, je vous passe les détails, parce que je vais avoir Brigitte sur le dos, et je ne connais pas son poids, mais ça doit quand même peser, un peu...

Vint finalement le doux moment d'entrer à l'hôtel. Huuuuûûûu.

Ouais, 'fin, "hûuuûûuu", si l'on veut, quoi.

A peine arrivées, à peine pieutées, Morphée est venue nous capturer, comme si genre elle n'avait pas 15 minutes à nous accorder (parfois quinze minutes suffisent, oh, ... non mais c'est pas fini, y'a genre assez de détails comme ça, sur ce blog...).

Comme le titre l'indique, "chaud dimanche, dimanche chaud", je ne vais pas vous tromper sur la marchandise du message, restez deux secondes, il y a une suite. tout ceci, c'était dans la nuit du samedi au dimanche, je vous ai raconté le samedi, voici le dimanche...

Vers 4h du matin, L s'est retournée et retournée et retournée. Elle voulait genre que je me réveille, quoi, ou je ne m'y connaissais pas...

zeste: hmmf?
L: ... pfff...
zeste: hhhhhhmf?
L: ... j'ai froid...

Oh l'autre, j'ai cru qu'elle me faisait le coup du "j'ai froid réchauffe moi". Et en fait, elle me faisait juste le coup du "j'ai froid, je crois que j'ai chopé le truc genre une insolation"... ce qui est radicalement différent, testez la chose un jour pour voir.
Deux polaires et trois couvertures plus tard, quand elle m'a sorti qu'elle était congelée encore, je me suis dit que c'était mal barré pour le chaud dimanche... ailleurs que sur le front bouillant d'L.

Restait encore le dimanche chaud...

Au réveil, j'étais fraîche comme un gardon, et L n'était pas au meilleur de sa forme mais pas au pire non plus. Je me suis dit que j'allais la laisser doucement se réveiller avant de commencer l'attaque hôtellale (tactique consistant à se rapprocher de sa partenaire dans un hôtel)(qui n'a rien à voir avec l'attaque forestiale, où il faut quand même aller vachement plus vite, parce que bon, au cas où l'agriculteur du coin passerait par là...)(oh, non mais oh, je ne vais pas tout vous raconter non plus, j'ai dit...).

A petits pas, je me suis dirigée vers la salle de bain, histoire d'être fraîche comme un gardon à l'intérieur comme à l'extérieur, ce qui n'est pas mal non plus. Et en même temps, en y réfléchissant, je me demande si c'est hyper sexy d'être comme un poisson, mais bon, c'est l'expression qui veut ça, hein...

Et là, il s'est passé un truc très bête, mais alors, vraiment, plus bête tu meurs, et pourtant, je n'en veux pas à vos vies... je me suis mise à penser à ce qu'allait être mon attaque hôtellale (oui, parce qu'il existe différentes attaques, suivant le plan de la chambre d'hôtel, la disposition du lit, la taille de la baignoire, tout ça, tout ça...), et en même temps, j'ai tenté de choper le bain douche...

Ce qui est dommage, c'est que j'ai un défaut, parmi tant d'autres: je n'arrive absolument pas à bien faire deux choses en même temps... et, alors que je pensais parfaitement à mon attaque, de manière à ce qu'elle devienne valérienne, j'ai complètement zappé que, sur la route de Memphis qui menait ma main vers le bain douche, il y avait le robinet...

En un quart de seconde, la température de l'eau est passée de 37°2 (le matin) à 85 au moins (oui, toujours le matin). Et mon temps de réaction ayant été supérieur à un quart de seconde, j'ai été violemment brûlée au vingtième degré, si ce n'est vingt-et-unième (oui, j'en rajoute parce que j'ai un blog, en fait, et 'faut toujours en rajouter un peu, sinon c'est moins drôle), sur la jambe...
Le temps de réaction d'L fut encore plus long, puisqu'elle est arrivée environ 9 minutes après mon premier gémissement, et encore, j'ai dû lourdement insister... j'aurais pu crever environ 18 fois, deux fois par minute, quoi, si vous faites rapidement le calcul (je suis sympa, j'aurais pu dire "19 fois", pour vous compliquer la tâche)... même s'il paraît qu'il suffit d'une fois.

Dimanche chaud, ouais, comme vous dites.

On est reparties de l'hôtel comme deux éclopées, à rechercher une pharmacie de garde dans le village d'à côté, et à un moment, je me suis demandée s'il n'y aurait pas moyen de demander genre une réduc à l'hôtel, parce que quand même, quoi... j'aimerais bien savoir le pourcentage de gens qui réservent une chambre pour qu'il ne s'y passe rien, mais ça doit frôler les zéro, vu qu'on est toutes pareilles... (oh, à d'autres, hein, si vous me dites que non, je n'suis pas née de la dernière cuite!)

Bon, ben ça, c'est fait... je crois qu'on ne pourra pas faire pire...

... et puis, heureusement, c'est possible aussi, des chauds lundi, d'façons... j'vous laisse, hein?

vendredi 16 avril 2010

MeSSaGe* PeRsOnNeL ...

... oui ben oh, cliquez dessus pour mieux voir, au lieu de froncer les sourcils pour tenter de déchiffrer... vous m'faites rire, remarquez!
... je ne sais pas publier quelque chose convenablement, on est d'accord, mais y'a toujours une solution sortie de roue de secours, un plan B, quoi! J'ai fait exprès de le mettre en tout petit, évidemment, boh, genre...


* (mEssage, Chlo, pas mAssage, encore une fois... oui, oui, on va dire que ce sont "les révisions" qui te pompent, hein... ran, quand même, un whisky à 10h, c'est fort de café d'alcool...).

mercredi 14 avril 2010

Le DéFiLé De La RuE...


Non, ben non, je ne suis pas retournée à Paris pour m'acheter la paire de lunettes. Quand même, je sais que parfois, je pousse le bouchon, mais n'abusez pas non plus... j'ai des limites dans mes bornes.

Mais je me suis fait plaiz' autrement. Comme une compensation, quoi...


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Ça fait un petit bout de temps que je louche (ne soufflez pas, je vais rester comme ça!) sur les bottines/bottes des filles, dans la rue.
La rue, c'est mon petit défilé perso gratos à moi, parce que la mode, ce n'est pas ma passion numéro un (qui est TLMVPSP, option Val® sinon rien), ni la numéro deux d'ailleurs (qui est la musique, option Skye, Jeanne Cherhal et Niagara), ni la trois, ni la quatre, ni la cinq... enfin, bref, vous cernez l'idée, hein: et du coup, je prends juste ce que je vois dans la rue pour m'inspirer un chouilla, pour argent content quoi.

Parce que les gens dans la rue, ils s'inspirent certainement d'autres gens dans la rue, qui s'inspirent eux-mêmes d'autres gens dans la rue, qui, eux, s'y connaissent en matière de mode. Vous suivez? Mais non, je ne vous demande pas si vous suivez les gens dans la rue, je demande si vous suivez mon raisonnement.
Je suis donc un peu la dernière chaîne du maillon faible, mais j'assume, bien fait pour moi, j'n'ai qu'à fréquenter les blogs mode au lieu de traîner ici.

Bref, tout ça pour dire que, depuis quelques temps, je lorgne sur ces petites bottines que les filles ont et qui leur vont trop bien, avec lesquelles elles ont cette petite démarche classe que je n'ai certainement pas avec mes converses ni avec mes asics, si, si, j'en suis consciente...

A force de voir les bottines dans mes petits défilés de la rue, j'ai fini par rentrer dans les bons magasins, histoire de genre trouver les mêmes ou à peu près: celles avec un tout petit talon, et ni trop hautes ni trop basses. Oh ben sortez deux secondes de chez vous, vous verrez bien dans le défilé de la rue de quelle genre de pompes je parle.

... ran, bon, d'accord, je vais faire mes recherches de bloggeuse, oh, dites:

voilà, ce genre là:
... j'ai dit de regarder les bottes, LN, pas la fille, bon sang... ran ces nouvelles lectrices, il faut tout de suite les remettre en place...

... et à la demande d'LN, à qui la fille ne convenait pas (...)(non, mais je vous dis, ces nouvelles lectrices...), une autre photo:



Le souci, c'est que de passer de la converse à la petite bottine, je ne sais pas si vous avez déjà essayé, mais c'est quand même hardcore...

C'est con, parce qu'à vingt ans, on excuse limite les filles qui galèrent à se chausser (profitez!), mais à quasi trente ans, j'avais un peu l'impression de passer pour une demeurée, en tentant de trouver chaussure à mon pied... sans compter qu'L pouffait à côté à chaque essai, en rajoutant: "hu hu hu, il est où ton ranch et ton cheval?" dès que les shoes étaient un peu trop "western", ce qui ne m'aidait pas... Ouais, j'ai la vie dure, avec L, parfois...

J'ai donc décidé de sortir le grand jeu, et d'y aller aujourd'hui avec ma soeur, la pro du shopping fille, des dernières tendances du moment, et même des tendances à venir ( oui, ma soeur, celle avec qui j'avais complètement foiré l'achat de mon dernier jean, vous faites bien de le souligner, ça me fait penser qu'il faut à tout prix que je le mette sur ebay...).

J'ai bien essayé environ 62 paires, parce qu'avec mes baguettes, 'faut dire ce qui est, ça ne rendait pas aussi bien que sur les filles des rues ou sur la bombasse de la photo. J'avais plus l'impression d'enfiler des bottes pour aller à la pêche à la truite que d'enfiler des bottes pour avoir la classe, ce qui était quand même un peu le but. On verra plus tard pour la pêche à la truite.

Et, au bout de 61 essais, j'ai fini par trouver. Une paire de dingue, trop stylée, trop tendance, trop hyper, trop glossy fashion groovy mode de la rue. Avec même un petit talon, oh, ce truc de ouf', les premiers talons de ma vie, il faut que je fasse un voeu attendez. Voilà.

Bon, ben je les ai mises, tout à l'heure. J'ai fait difficilement mes premiers pas. Et j'ai eu un peu envie de pleurer, au bout de 53 minutes: c'est marrant, ça me faisait le même effet que quand j'ai tenté le string, il y a environ 10 ans de ça : j'étais hyper fière d'un côté, et en même temps... oh la vache, pardon mais... rien de tel qu'une bonne dim, quoi...(oh ça va, hein, j'suis sûre que vous en avez toutes au moins une!!).

...

... Bon, ben, on fera pareil qu'avec les bouts de ficelles: je les mettrai cinq minutes de temps en temps, hein, pour faire style... avant de me les faire enlever genre sauvagement, comme au ranch (je garde le scenario d'L !), mais ça, vous n'voulez pas savoir ! Finalement, moi qui pensais ne pas être une lesbienne à accessoires... eh eh!

lundi 12 avril 2010

L'aFFaiRe De La PaiRe...


... Oui, oui, oui, un message, j'arrive, c'est bon, stoppez la manifestation dans les commentaires. Oui, bon, y'a que LN qui réclamait, mais je préfère écrire un message avant que ça ne fasse un effet boule d'LN. Ou avant qu'LN ne se mette en boule, quoi.

D'autant que j'ai quelque chose à raconter. Oui, 'fin, quand je dis "j'ai quelque chose à raconter", hein, restons les six pieds sous terre: j'ai déjà rencontré Skye, fait venir Val®, obtenu un autographe de Jeanne Cherhal, je crois qu'il n'y a plus grand chose de sensationnel à raconter sur ce blog, hey.

Mais quand même.


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(oh la jolie séparation d'après introduction de message, v's'avez vu?
Non, mais que je ne me casse pas trois secondes la tête pour que personne ne remarque rien, quoi...)



Nous avons passé, L et moi, le weekend à Paris, et autant vous dire qu'après une semaine chez mes beaux-parents, entre deux vaches, trois montagnes et quinze poules, ce fut un peu le grand écart suivi d'un quadruple salto arrière que Bryan Joubert m'envierait (même si, on est d'accord, Bryan m'envierait peut-être juste déjà un simple salto réussi).

Je ne sais pas chez vous, mais à Paris, il y a eu tout à coup un rayon de soleil cinq minutes d'affilée, ce qui m'a fait penser que je n'avais plus de lunettes de soleil potables pour cet été, et que ça tombait quand même trop bien qu'on soit si près des halles et que je connaisse l'endroit E exact d'un magasin M de lunettes L.

J'ai donc entraîné L à l'intérieur, pour "juste aller jeter un œil" (ce que je lui ai dit), et plus si affinités (ce que j'ai pensé).

J'ai essayé environ trente paires de lunettes avant de tomber sur LA paire. LA paire, y'en a pas deux, dirait l'autre: ben je suis entièrement d'accord. La paire, elle m'allait comme un gant, sauf que c'était des lunettes, et que c'était quand même plus adapté, pour mettre sur la tête l'été. L'hiver, je dis pas. Bref.
La paire, elle épousait parfaitement la forme de ma tête et de mes oreilles, c'est clair et net, on aurait dit qu'elle avait été moulée sur ma tronche, qu'on avait pris les mesures du périmètre de mon crâne, qu'on avait ôté puis rajouté les oreilles et le nez, tout ça tout ça, un calcul de dingue avec pour résultat la paire idéale.

Le hic, c'est que la paire idéale n'était pas moulée sur mon porte monnaie. 180 euros, oh, dites.

zeste: ouah, mais L, elles sont trop beêêêêêeeelles!!!! Hi hi, regarde, même quand je les mets sur la tête, ça fait beââu !!! (j'ai tendance à circonflexer, quand je suis emballée)
L : ... 180 euros, ouais... encore heureux, qu'elles soient belles, tu m'étonnes, ah ah...

L, elle a toujours les mots pour tout faire retomber. Comme un courant d'air sur une pâte à gâteau en train de monter.

Mais moi, j'ai toujours de quoi faire remonter le gâteau, remettre de la levure, tout ça.

zeste: ouais mais, ran, boh, des lunettes, ça se garde des années!!
L: ... ben vas-y, achète-les. Tsss.

Le truc bête, c'est qu'L et moi, on fait un peu compte commun pour tout, mais que je préfère que ce soit elle qui paie mes affaires. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. Je pense que ça me fait déculpabiliser d'acheter, quand ça n'apparait pas sur mes comptes.
En conséquence, qu'elle me dise de les acheter moi-même, ça a fait comme un deuxième courant d'air.

Du coup, j'ai abandonné l'idée, et je suis sortie le cœur gros de la boutique. J'ai continué à marcher le cœur gros. J'ai regarder L fumer sa clope le cœur gros. J'ai observé les pigeons le cœur gros. J'ai ensuite suivi L dans un restau, le cœur gros. J'ai trinqué le cœur gros, et j'ai mangé l'entrée le cœur gros.
Au bout d'un moment, avant le dessert, j'ai lâché: "... ouais mais quand même, elles étaient belles, quoi...".

Et là, L a dit la phrase qu'il ne fallait pas qu'elle dise: "... bon, ok, c'est bon, je te les achète... pfff...".

Tout à coup, c'était moins intéressant: j'avais eu ce que je voulais, et elle me faisait culpabiliser d'avoir dû insister pour avoir ce que j'avais voulu, en prononçant son "pfff" à la fin.
J'ai donc répondu très bêtement ce que jamais je n'aurais dû répondre: "... pfff, ben non, t'as raison, ça fait cher...".

L, elle m'a carrément eue, en fait. Je soupçonne en effet très fort que tout ça, c'était hyper prémédité, qu'elle savait que j'allais dire "non" au final, et qu'elle sait aussi trop bien y faire, en matière de filouterie...

N'empêche que je n'ai toujours pas de sunglasses, du coup. Mais comme je suis retournée dans le nord, j'ai encore quelques mois pour m'intéresser à l'affaire, avant d'avoir à faire ma stareu sous le soleilleu du sudeu, cet été (ouép, je sais, je fais trop bien l'accent)... Je ne m'avoue pas vaincue, il y aura un second round !

jeudi 1 avril 2010

L'AqUaRiUm ...


Tous les enfants ne sont pas égaux face aux blagues du 1er avril, il faut le savoir.

Je l'ai moi même constaté ce matin, quand Vanessa est arrivée la larme à l'œil et la chandelle au nez (le deuxième effet qui s'coule), en gémissant: "métraiiiiisesse... y'a Justin kima kollais un poaçon dan le dau!!!" (oui, Vanessa fait même des fautes d'orthographe en parlant).

Justin, il avait déjà tout pigé. Il y a des injustices, comme ça, en ce bas monde...

Après avoir tenté d'expliquer à Vanessa ce qu'était le premier avril (ne riez pas... quelqu'un connait-il l'origine du premier avril, hein? Oui, bon, ben pas moi...), et prouvé par A+B que ce n'était pas encore le drame de sa vie d'avoir un poisson dans le dos (non, le drame de sa vie viendra le jour où elle aura à faire face à son QI)(remarquez, du coup, peut-être qu'elle ne se rendra pas compte que c'est le drame de sa vie), j'ai fait rentrer les élèves dans la classe.

J'ai complètement foiré ma première blague du matin (celle avec les élèves, parce que celle avec L, de bon matin, je l'ai trop gérée: "aîîîîîîîle, y'a mallow qu'a vomiiiiiiii"), en leur disant: "ben... vous n'avez pas pris votre pique-nique? On s'en va à Eurodisney aujourd'hui!! Les bus sont devant l'école!!", parce qu'il y a Justin qui était au taquet sévère, et qui a hurlé "poisson d'avril" dès que j'ai prononcé "pique nique". 'Faudra que je pense à lui chourave un bon point, un de ces quatre, à celui-là.
En attendant, je me suis rattrapée sur lui en fin de matinée, en lui affirmant qu'il avait un poisson dans le dos, alors qu'il n'avait que la marque de son sweat. Il a bien genre cherché 10 minutes: j'ai arrêté la blague lorsqu'il a fait mine d'enlever son sweat pour vérifier; oh, on revenait juste de sport, et dans la classe il y avait déjà une vieille odeur d'enfant qui avait réfléchi, on n'allait pas en rajouter...

Je suis assez fière de moi, parce qu'enfin, en début d'après-midi, alors que 95% de la classe avait enfin pigé le fonctionnement du premier avril, j'ai géré ma deuxième grosse blague groupée, en annonçant: "posez vos stylos, récréation!!", à 14h15, 45 minutes avant la vraie heure; plus de la moitié de la classe a été piégée en un coup, en se levant. Mieux qu'un 'Jacques a dit".
Bon, ensuite, je me suis demandé si ce n'était pas plutôt moi qui avais été piégée, étant donné qu'ils ont rigolé pendant 15 minutes de la blague, environ (les ce1 sont très bon public, il faut le savoir...); sans compter qu'après, ils ont expliqué dix fois le truc à ceux qui ne m'avaient pas entendue.
En fait, ils l'ont quand même un peu eue, leur récréation...

Tout ce mouvement autour de la blague à 20 centimes (si, si, je vous l'accorde, c'était très nul), ça a dû faire penser à Jason tout à coup qu'il était à la bourre dans son découpage de poissons en papier, et comme, dans sa tête, ça passait carrément avant la leçon de français, il était limite surpris que je râle sur lui en le découvrant les ciseaux à la main, en train de peaufiner son thon...

Pendant la récré de l'après midi, j'ai eu une quinzaine de poissons dans le dos, et j'ai bien été obligée de leur dire qu'ils étaient zéro, en terme de discrétion: entre celui qui me poussait limite en collant la bête sur mon blousal, et celui qui était plié de rire avant, pendant et après l'acte, je ne sais pas lequel avait le plus de mérite... Il y avait aussi ceux, à côté, qui rajoutaient une couche de discrétion en hurlant aux autres: "mais han, faut pas rigoler, sinon elle va s'en rendre compte!!!!". Genre...

Ils ont ensuite râlé parce que je ne voulais pas les rendre, leurs horribles œuvres d'art. Oh ben oh, c'est le jeu, ma pauvre Lucette, que je leur ai dit: poisson collé, poisson capturé! Ça m'a fait une belle collection, j'aurais pu garnir un bel aquarium:


A 16h30, je pense que 9 élèves sur 10 étaient enfin aptes à faire des blagues de 1er avril dignes de ce nom.

Ce qui est dommage, c'est qu'il ne leur restait plus tant de temps que ça pour en profiter... et que l'an prochain, tout sera à refaire. Il n'y a pas qu'en avril qu'il y a des petits poissons... (en même temps, c'est ce qui fait notre beurre - salé, évidemment - : si tous les élèves retenaient tout tout de suite, alors là, ok, ok, il y aurait vraiment trop d'instits...).



Sur ce, j'men vais voir le nombre de piégés, ici, ah ah ah ! ... Oh dites donc, belle récolte ! Wahou, même Omo micro avec un commentaire, dis donc!! Tu n'passes pas pour la nulle de service, omo micro..; tu passes juste pour celle qui s'est bien fait avoir !! hu hu hu!!