dimanche 28 février 2010

La LeSbiEnNe iNViSibLe...


... je l'ai vue !!!!! C'est quand même incroyable, je ne vous le fais pas dire puisque de toutes façons, je ne vous entends pas, de derrière mon ordinateur.

Je le dis dans les premières lignes pour celles qui ont la flemme d'aller lire la suite: non mais oh, il FAUT y aller, quoi, hop hop hop, on réserve, on achète une perruque, une moustache et des lunettes noires pour sa copine récalcitrante, et zou, vogue la galère.
Pourquoi il faut aller à ce spectacle? Pour trois raisons fondamentales: d'abord parce que c'est drôle, ensuite parce que c'est drôle, et aussi, je rajouterai, pour couronner la cerise sur le gâteau: parce que c'est drôle (dans ce message, vous aurez peut-être l'occasion de découvrir que je ne suis pas très douée en critique de spectacle...).

Nous sommes arrivées en bande de six filles pour aller voir le spectacle, mais on peut y aller aussi par paire de deux, par paire de trois, ou toute seule, il n'y a pas vraiment de règles, elle est quand même ouverte, je crois, selon le slogan que je viens d'inventer: "pas de chichis pour Océane Rose Marie" (pour les deux du fond qui ne suivent pas, Océane Rose Marie, ce n'est pas une marque de produit anti-poux, non non non: c'est LA lesbienne invisible, enfin, au moins, celle qui joue le personnage, parce qu'en fin de compte de calcul de l'addition, est-elle vraiment lesbienne, en fait, je reste avec mon poing d'interrogation levé: Océane, si tu passes par là, si tu pouvais nous éclairer de ta petite ampoule sur le sujet, ce serait sympa)(non, Chwing chwing, tu n'as pas de bon point si Océane laisse un message, on avait dit que c'était pour Sandrine Aubert, que ça marchait).

Donc, nous y sommes allées en bande, Jodie's manager, Chlo, Troiz'm, Golden, mon L et moi-même, chacune de nous vêtues de nos costumes de lesbiennes invisibles ou presque pour l'occasion de la circonstance (mince, quoi, Chlo, c'était quoi cette bague au pouce, on a failli être repérées!!!!).
Nous sommes arrivées incognito au lieu du spectacle, au fin fond d'une sombre ruelle où, à l'entrée, il fallait chuchoter un mot de passe, "enneibsel" (m'enfin!!... lisez en miroir pour piger la blague...)(oui, on pouvait dire aussi "uoduog", mais c'était plus dur à prononcer) pour avoir le droit de rentrer... ran, mais ran, Omomicro, je plaisante, m'enfin...: il fallait juste un ticket, comme pour tous les spectacles d'hétéros!

Je fus très surprise de voir un public aussi hétérogène, à l'entrée: oh, des papis, des mamies, avec un costume de lesbiennes invisibles encore plus réussi que le nôtre, limite j'étais jalouse.
"Décidément", me suis-je dit, naïve un jour, naïve toujours: "la révolution est en marche, Paris brûle-t-il sous les pavés de la plage?!!".
Un public tellement hétérogène que les bras ont failli m'en tomber. Ils en sont restés bien accrochés quand je me suis rendu compte qu'en fait, il y avait deux spectacles prévus: un au palier, et un au sous-sol... et que papi-mamie, bras-dessus bras-dessous, étonnamment, ne se dirigeaient pas vers le même endroit que moi...

Au sous-sol, la population n'était pas la même: un public de filles, de filles, et de filles, et aussi un peu de filles, ah, et aussi des filles (je peux le faire encore longtemps, mais j'ai envie de garder deux-trois lecteurs...) à l'exception d'un couple gay; et c'est au fur et à mesure de ma descente vers la cave, marche après marche, que j'ai dû baisser le son et les signaux lumineux de mon gaydar histoire de ne pas faire perdre aux autres 9/10 de leur vue et 8/10 de leur ouïe (je l'ai mis en mode vibreur, à la fin, même... huûûu, non mais oh, je vous entends penser à des choses qu'on ne veut pas savoir, ça va aller oui?! ).

A peine rentrées dans la salle, il a fallu faire la blague: "hu hu hu, elle est tellement invisible qu'on ne la voit pas!". Si, franchement, moi je trouve qu'elle était marrante et qu'il fallait la faire, même que du coup, je me suis dit que ce serait cool de la prendre en photo, la lesbienne tellement invisible qu'on ne la voyait pas sur scène!

Le poids des homos, le choc des photos (vous reconnaîtrez ma petite patte floue...):
... ne cherchez pas, je vous dis qu'on ne la voit pas.

Bon, entrons dans le vif du sujet (au bout de quarante-trois paragraphes à parler de la pluie et du beau temps, et plutôt de la pluie que du beau temps en fait... qu'est ce que c'est que ce climat lillois en plein Paris, dites?): let's talk about le spectacle en lui-même.

Franchement drôle, avec quelques blagues faciles de temps en temps mais qui font quand même rire, peut-être, petit a, parce que je suis bon public, peut-être, petit bé, parce que même les blagues faciles peuvent être drôles à entendre (et Océane, si tu passes par-là, tu choisis la solution petit bé, pas de ça entre nous! Je te rappelle que nous sommes toutes les deux lesbiennes et qu'en conséquence, nous sommes faites pour nous entendre évidemment!! J'ai presque envie de chanter du Grégoire pour le coup...).

Je n'ai jamais entendu en une heure autant de fois le mot "lesbienne", ça fait quand même bizarre dans les oreilles, à la fin, entraînez-vous un peu à la maison avant d'y aller avec deux-trois épisodes d'L word pour ne pas être trop sonnés.

En bref, Océane nous raconte ce qu'on a toutes plus ou moins vécu dans notre petite vie de lesbienne, de façon humoristique, en particulier la petite vie de celles qui ont la chanson de la lesbienne sans en avoir l'air, pas de bol. J'ai peut-être été plus touchée parce que c'était mon cas en plein dans le mille, banco, touchée coulée.

Je ne dévoilerai rien de plus, puisque vous allez y aller, oh, non mais oh, mais si que vous allez y aller, après avoir lu ma critique de dingue qui donne trop envie.

Juste une dernière petite chose: Ça fait un petit peu de bien, d'entendre encore une fois que d'autres ont galéré au démarrage de leur prise de conscience d'homosexualité, mais qu'elles ont fini par ne pas trop mal se sortir de cette douuuûûûuloureuse et looôôôoongue période, et qu'elles arrivent même à en rigoler. Un peu comme si vous lisiez un blog de quelqu'un qui raconte parfois son histoire d'homo, quoi, je ne sais pas si vous voyez de quoi je veux parler...(...)(... ingrats!!!!). Mais en mieux parce que c'est vraiment drôle, quoi, en plus d'être drôle, mais ça, je vous l'ai déjà dit tout au début du message, ce qui annonce que c'est là que je vous laisse avant de devenir un zeste qui se mord la pulpe...

... ah, et des petits liens par-ci par-là pour en savoir plus: hop, et houpla!

mercredi 24 février 2010

" Et T'As PaS De MaRi, TaTa? "


Ma nièce est une enfant formidable, si si si. Du haut de ses trois ans, elle a à peu près tout pigé au monde qui l’entoure.
C’est un peu grâce à moi, tout ça : dès ses premiers sons, par exemple, je l’ai entraînée à dire « beurk » quand on disait le mot s@rkozy, véridique. Elle a vite pigé le truc, elle a même amplifié les beurks, parfois, selon les actualités évidemment.
Ensuite, vers 2 ans et demi, j’ai été l’une des rares de la famille à lui dire que c’était ok, si son amoureux, c’était émilie de la crèche.
Je ne me suis donc pas étonnée d’apprendre aujourd’hui par ma sœur que sa dernière lubie, c’était de vouloir appeler son petit frère qui naîtra dans deux mois « Valéro ». Pourtant je jure qu’autant, je matraque sur le blog, autant dans la vraie vie je n’en parle pas, parce que quand même, je n’suis pas folle vous savez, bonsoiiir.
Mais elle doit lire le blog zeste, du haut de ses 3 ans, elle a tout compris je vous dis. Bon, ma nièce, si tu me lis... comment te dire... Tata, elle rigole, avec Val®, tout ça, mais quand même... Pardon, hein, mais... "Valéro", ce serait une vache façon de commencer la vie, quoi, il ne faut pas abuser non plus...
Bref.

Si je vous parle de ma nièce aujourd’hui, ce n’est pas pour faire l’inventaire de ce qu’elle sait faire et ne pas faire : ça, je le garde pour le jour où j’aurai mon enfant à moi, vous aurez le temps de souffrir plus tard, avec mes photos d’échographies, les termes techniques que personne ne comprendra, tout ça, tout ça. Quand il me restera deux lecteurs, quoi.

Non, si je vous parle de ma nièce aujourd’hui, c’est pas rapport à la conversation qu’elle a tenue ce midi, en présence de mes parents, d’L, de ma sœur et son pacsé (mais non, ma sœur n’est pas homo, juste pacsée avec son gars : on n’est pas tous parfaits dans la famille…).

C’est entre la pizza et le café (vous verrez que ce détail a de l’importance plus loin dans le message…) que l’événement s’est produit, alors qu’elle voulait aller tirer la queue du chat et se demandait où il avait pu se cacher.

La nièce: Il est où le Chamallow, tataaaa?
Zeste : le chat est dans la chambre… tranquillou, quoi.
La nièce : le chat est dans la chambre ? Quelle chambre ?
Zeste : … oh ben oh, y’a qu’une chambre ici, tu sais, hein…
La nièce : ah ben oui, y’a qu’une chambre…

Là, je l’ai senti venir gros comme une maison, ou plutôt comme un gratte ciel, parce que ma nièce, elle fait plutôt les choses en triple qu'à moitié, tant qu'à faire, mettons les deux pieds et tout le reste du corps dans la soupe (c’est comme ça que l’autre jour, au restau, par exemple, toute la clientèle a été au courant du fait qu’elle allait faire caca. Bref. Elle aura le temps d’être discrète plus tard…).

Donc, je l’ai vu venir comme un gratte-ciel, je dis, et ça n’a pas loupé :

La nièce : ah ben oui, y’a qu’une chambre… c’est la chambre d’L… et de tata…!!!
Zeste : ben oui...

A ce moment précis, avec mes parents sur ma droite, L en face de moi, et ma sœur sur la gauche, j’ai hurlé « stooooooooooooooop » dans ma tête, mais visiblement, ma nièce n’a pas entendu. Et elle a continué à faire rouler son petit vélo dans sa petite tête. En nous faisant profiter des divers paliers atteints.

La nièce : ben oui, c’est la chambre de tata et d’L… et t’as pas de mari, tata...
Zeste : ben… non…
La nièce : ben non, t’as pas de mari… et tu n’veux pas un mari, hein ? Pourquoi, hein, tu veux pas un mari ?
L : QUI VEUT DU CAFÉ ???
Zeste : …
La nièce : les tatas, ça n’a pas de mari, hein ?
L : QUI VEUT UN CAFÉ ???
Zeste : ben… heu…
La nièce : ben non, les tatas, ça n’a pas de mari… parce que… parce que… ça a des L, les tatas !!! T’as pas de mari, parce que tu as une L, toi !!!

… quand je vous dis que ma nièce est formidable.

... Mais je préfèrerais qu'elle me prévienne, quand même, avant de réfléchir, parfois... ou qu'elle ne réfléchisse que quand on n'est qu'à deux! En même temps, je préfère qu'elle ait fait rouler son petit vélo devant mes parents plutôt que devant les parents d'L... quoique, au moins, y'aurait une course cycliste endiablée, un tour de France quoi !!

lundi 22 février 2010

Qui De La FeMMe Ou De L'HoMMe...


Vous êtes habitués à plaindre L un peu trop souvent, sur ce blog. Aujourd'hui, ça va être un peu différent, parce que, oh, bon, ça va bien deux secondes douze, tout ça!

Je vous avais récemment fait une petite leçon de filouterie (magie, magie, voilà magie: si vous ne vous en souvenez pas, cliquez sur abracââdabra et le message apparaîtra!). Mais il ne faudrait pas croire: L, elle n'a pas l'air ni la chanson, comme ça, mais elle fait ses petites filouteries dans son coin, de temps en temps... peut être un peu moins souvent que moi mais quand même, ça compte!
C'est l'une d'entre elles que je m'en vais vous raconter dans ce message. Parce que non mais oh, quoi.

(c'est quoi, cette nouvelle manie que j'ai à vous faire des intros, moi?)

**********

Quand on part de chez les beaux-ps', avec L, on est très souvent chargées comme des baudets d'ânes: on se recharge en pots de miel du pays, en pots de confiture belle-maman-c'est-toi-qu'on-aime-tant, en pots de vrais œufs de vraies poules qui pondent pour du vrai et tout (dingue!), etc etc.
Quand on part de chez les beaux-ps', on manque souvent à fond d'organisation, occupées qu'on est à regarder le soleil le plus longtemps possible.

C'est ainsi qu'hier, pour le trajet retour de ski, on s'est retrouvées avec une valise de plomb et une de plumes (mais non, Omo micro, ça ne veut pas dire qu'on a embarqué les poules...). La faute au fait que c'est à environ huit minutes du départ que nous est venue l'idée de faire les bagages... et que dans la précipitation, nous avons omis de penser "logique" et "raisonnable"... Chose omise, chose due: nous en avons payé le prix.

Pour s'en aller jusqu'au train, là-bas, ce fut fastoche, parce qu'on nous a déposées telle des princesses à notre carrosse de train, et les cinq mètres à parcourir de la voiture au train, c'était du gâteau (en parlant de gâteau, est ce que quelqu'un peut proposer une part à Leah?).
L'arrivée à Lille fut moins facile, la gare étant à environ dix minutes de notre palais...

En bonne joueuse que je suis, j'ai pensé à tirer à la courte paille pour savoir qui-qui-qui porterait la valise de plomb, ohé ohé, et comme on n'avait pas de paille, j'ai pensé à jouer à pile ou face. Et comme on n'avait pas de pièce, j'ai arrêté de penser et j'ai pris la première valise qui venait, et pour le coup, j'ai eu du bol, je suis tombée sur la valise plume.

L traînait donc la patte, avec la valise plomb, en bougonnant un peu mais pas tant que ça non plus, parce que L, elle sait bougonner tranquillement, elle est plutôt soft pour ça.
Et moi, je traînais mon L qui traînait sa patte et sa valise, en déclarant que, bon, ben, c'est comme ça, quand on est lesbiennes, il n'y avait pas l'une d'entre nous qui allait faire l'homme et proposer la galanterie de porter la valise la plus lourde, et que c'était pas de bol que ce soit tombé sur L, mais que, quand même, je lui signale que c'est moi qui perce à la maison, et qui fait les joints de baignoire, il ne faut pas l'oublier, ça. Alors chacune son tour le rôle du gars, quoi.

Et c'est là, à ce moment précis où je crânais d'être celle qui galérait le moins qu'L a lancé: "oh ben, pffff, rien que pour ça, je voudrais bien être avec un mec, là, tout de suite, tiens!!".

Ça, ça m'a énervée toute rouge fluo, parce que j'ai horreur qu'on puisse croire que je suis plus nulle qu'un garçon, c'est mon côté féministe du dimanche qui ressort (ce qui tombait bien, parce qu'on était dimanche), comme ça, qui me file genre des urticaires de boutons d'or. Et je lui ai lancé: "quoiii?? Quoiii????? Quooooââââââaa? (les circonflexes, c'est mon côté accent du nord qui ressort, quand je m'énerve): Tu voudrais être avec un mec, là, juste pour qu'il porte ta valise à la noix de côcô?!!! ... non, mais... non, mais... Ok!! File moi cette vâlise tout de suite, c'est bon, hôp hôp, on échânge!!!!".

Je crois que je me suis fait rouler dans la farine sous les aisselles...

Oh, ben, aujourd'hui, à avoir fait l'homme hier, il me reste un morceau de courbature au bras droit, dites... tsss... si L croit que je vais faire à manger, oh ben alors là !! Femme, aux fourneaux!!! (et j'ai d'autres idées derrière la tête que vous ne voulez pas savoir...).

vendredi 12 février 2010

QuAnD Le ZeStE N'EsT PaS Là ... LeS LeCtEuRs DaNsEnT !


A ceux qui pensaient qu'ils allaient avoir trois messages par jour sur ce blog, sous prétexte que j'étais en vacances, je voudrais jeter mon mea culpa en plein dans leur petite tête bien pensante: force est de constater que que je n'ai pas eu le temps cette semaine de me pencher ni de me coucher sur un message, et force sera de constater aussi que je n'aurai pas le temps non plus la semaine prochaine, étant donné que je pars tout à l'heure goûter à la neige, la vraie, celle sur laquelle il est possible de skier, quoi.

Bon, d'accord, cette année, j'ai été eue de mes yeux eue, mais alors, doublement:
First of all, nous partons en fait chez les beaux parents, où certes il y a des montagnes et de la neige, mais rien à voir avec lez'arcs quand même..., et second of all, je viens de constater en regardant mon calendrier que j'allais passer la saint Val® en thym là-bas. Mais ce n'est pas grave, je me rattraperai à la saint Val® en Laurier ou en herbes de Provence un autre jour de l'année, parce qu'on n'est pas du genre à la fêter, mais tout de même, j'arrive d'habitude à ruser et feinter pour obtenir quelque chose ce jour-là, quoi, vous imaginez bien. Là, ce sera compliqué...

Évidemment, donc, je ne pourrai pas être ici, parce que je ne peux pas être ici et là-bas, ça tombe sous le sens... mais je ne vais pas fermer le blog pour autant, parce que je ne voudrais pas vous mettre dehors, ce serait vache par ce mauvais temps qui court et qui nous rend sérieux. Hum, bref.

Je vais donc distribuer un rôle à chacun d'entre vous pour animer le blog pendant mon absence, et j'espère que vous vous y tiendrez:

- jodie's manager, tu t'occuperas du bar pour les plus de 18 ans, et pour les plus de 21 ans si les gens viennent des states. Fais bien attention à ne pas laisser le bar ouvert à Chlo, parce que, bon, hein, il ne faut pas que tout l'alcool parte le premier jour... Et 'gaffe, sa copine Amanda pourrait ruser pour lui choper des verres, apparemment elles sont de mèche, et on ne peut pas leur en vouloir, parce que c'est quand même tendance, la mèche.

- sam, toi qui fus longtemps la petite jeune, tu t'occuperas du bar soft pour les moins de 18 ans (ou 21 s'ils viennent des states). Jus d'orange ou de mangue, tu gères, hein. Il ne risque pas d'y avoir foule, ça te laissera le temps de bosser à côté...

- brin d'artiste, tu t'occuperas de la programmation musicale, parce que toute personne pote avec toi sur facebook sait que tu as bon goût, et tant pis pour les autres.

- Chwing chwing et La Troiz'm, vous serez le service de sécurité. C'est vous qui aurez le droit de dire "tu sors" à quelqu'un qui va trop loin. Autant vous dire que vous aurez un rôle primordial, hein, ne commencez pas à squatter le bar, j'ai donné mes instructions à Jodie's manager, vous avez le droit à deux boissons par jour, that's all folks. Inutile de vous préciser que c'est vous aussi qui gérerez les entrées, et qu'à l'arrivée de Leah, qui n'est pas terroriste, qui n'est pas anti terroriste (pardon, il fallait que je la fasse un jour), vous ferez patte de velours, parce qu'après elle va encore dire qu'on est mal accueillis, ici... tsss!
Ne déconnez pas genre en refusant Skye à l'entrée sous prétexte que ce n'est pas une habituée, hein... J'ai mis le tapis rouge dans le placard, au cas où (oui, bon, peut-être que vous trouverez pas mal de personnes à côté du tapis rouge, d'ailleurs).
Bref, si tout se passe bien, ce ne sera pas forcément grâce à vous, mais si tout se passe mal, évidemment, ce sera à cause de vous.

- j'ai confié la boîte à bons points à des mains innocemment parfaites, dois-je préciser de qui il s'agit? ... Ah oui, apparemment, pour Omo micro qui n'a pas compris (ran, mais raaaan, quoi...): c'est Val® qui a la boîte et qui a reçu l'ordre de n'en donner à personne, à moins que vraiment, VRAIMENT, mais alors VRAIMENT de VRAIMENT, il ne se passe une chose exceptionnelle (évidemment, ne rêve pas Chwing chwing, même si événement exceptionnel il y a, le service de sécurité n'y aura pas droit: on ne peut pas être à la chèvre et au poulain).

- ah oui: j'ai enchaîné Thaloux dans la pièce d'à côté, avec tous les épisodes des L word projetés sur grand écran, les 6 saisons à la suite, pour qu'enfin elle puisse nous dire pourquoi elle n'aime pas la série. Pensez à aller lui apporter à boire et à manger de temps en temps... Évidemment, la salle est ouverte à tous, et j'ai installé un dispositif pour qu'une lumière rouge se mette en marche dans la pièce principale à l'apparition de scènes avec Dana, pour celles qui ne voudraient voir que le principal de la série.

- j'ai mis Eily, LO² et Green' à la cuisine, vous faites des roulements hein, je suis désolée de vous faire aller là, mais vous êtes les seuls de ce blog à vous débrouiller à peu près, quoi, et, bon, on ne va pas donner des pâtes tous les jours, hein... Bon, et puis un gars à la cuisine, ça fait toujours plaisir à voir (mais vous pouvez manger sans souci: j'ai mis deux filles avec lui pour rattraper les éventuelles erreurs culinaires...)!

- tourtinet, je ne te donne rien à gérer, essaie déjà de poster avec le bon pseudo ce sera déjà énorme (rhôô...).

- Carab', si tu pouvais t'occuper de la boîte à médocs, pour les maux de cheveux, ce serait chic... et le bouche à bouche, c'est vraiment si nécessaire, hein!!! Ouais ouais ouais...

- Twix, je ne t'empêche pas d'installer un coin massage, dans la salle, mais tu gères la file d'attente qu'il risque d'y avoir, hein!

- la Malice et A, le petit couple formé grâce à ce blog (rhôôô), je vous ai installé une salle spéciale pour que vous ayez vos petits moments à vous, et surtout pour que personne ne sache ce qu'on ne veut surtout pas savoir...

- CaSS', je vois que tu as réussi à garder plus d'une semaine un poisson rouge, ce qui est énorme: est ce que ça te dérangerait d'arroser les plantes, une ou deux fois?

- Nilda, est ce que tu pourrais montrer quelques pas de danse de notre époque à Ralalalala et à Sandrine?

- grebeuce, je ne te donne rien à faire parce que tu ne vas pas lire le message jusqu'au bout... un jour, j'aurai twitter, tu verras!!

- bon, et pour finir, pour ceux qui n'ont pas de rôle, je vous laisse la clef des champs libres pour inventer ce qu'il vous fera plaisir de faire... sachez tout de même que vos actions ne seront pas rémunérées, évidemment... on peut rêver, mais quand même pas trop hein...

Je vous installe un jeu en fond de salle (le meilleur jeu de tous les temps, évidemment, j'ai nommé zoo keeper... j'aurais bien aimé le renommer zeste keeper, pour le coup, mais mes connaissances en html sont très limitées): Gargame, c'est toi qui me dira qui a obtenu le plus gros score (pas de triche, hein, évidemment!). Parce que ton pseudo m'a inspirée.
Bon ben évidemment, les autres, il faut que vous écriviez votre score dans les commentaires, hein, Gargame, elle est forte mais elle ne peut pas tout deviner non plus...
Il y aura peut-être un bon point la semaine prochaine pour le aïe-score (le score qui fera mal tellement il sera élevé!), ça dépendra de mon humeur, de mon bronzage, tout ça, tout ça...
... et pour les deux qui ne sauraient pas encore jouer, quelqu'un pourrait faire la traduction de la règle du jeu, s'il vous plaît?

... C'est ICI qu'on joue!!

... voiloup, je crois que je n'ai rien oublié... il ne me reste plus qu'à vous dire Ba-baille, éclatez-vous bien (oui, non, parce que je pourrais continuer à écrire indéfiniment, ça me fait mal au cœur de vous voir tous ici, et de devoir partir... mais j'ai dit à L que je faisais les bagages, pendant qu'elle finissait le boulot... et si j'écris un message de 10km, et que nos valises sont vides, ça risque de faire louche! Il faut au moins que je fasse illusion quoi...)!!!

... Et see you le 21 février !

lundi 8 février 2010

L WoRd: DiSSeCtiOn !!


... ran, oh, tout de même... ça y est, là, plus de deux ans que je me tais à moitié en trépignant, sur ce blog, pour éviter de donner des spoilers, éviter les "houlala mais zeeeeeeste, n'en parle pas, n'en parle pââââs, tu vas flinguer ma journée!!!!!" dans les commentaires, et surtout éviter les cyber-cailloux que vous auriez pu me lancer; mais là, ça y est, je crois qu'il est quand même temps d'en parler, maintenant que tout le monde a fait le tour de la question, voire deux tours de la question pour ceux qui ont vu et revu la série (trois tours? wahou, vous faites une étude dessus?!!!), maintenant que Jenny est enterrée et que la fille de Tina et Bette a atteint ses 18 ans (non? pas encore?), maintenant que ça a eu le temps de se reposer un peu, dans ma petite tête, et que j'ai arrêté de porter le deuil de feue Dana...

... évidemment, je vais parler de LA série qui a révolutionné la vie de toute lesbienne qui se respecte, et même de celle qui ne se respecte pas (non, je ne donnerai pas de nom), et encore aussi celle de toute hétéro qui a bon goût (et les bichocos, tout ça, tout ça, bon, ben vous vous mettez dans le paquet que vous voulez hein, on n'est pas regardants...): THE série des Women who long, love, lust, des Women who give, parce que this is the way, it's the way that [they] live, and loooooôôôve!

... Ouais, enfin, L word, quoi, pour les deux qui n'auraient pas reconnu (dites que je chante mal, aussi...).

On va d'abord faire un point. Et quand je dis "point", évidemment, je parle d'un sondage, et pas du signe de ponctuation; et en même temps, heureusement qu'à chaque point il n'y a pas un sondage (même si Greenouille en rêve certainement), parce qu'on n'aurait pas fini de cliquer, hein... et moi j'n'aurais pas fini de créer des sondages.



Voilà qui est fait. Place au message, maintenant...

Je vous préviens: je ne vais pas faire une étude comparée et approfondie du taux de rire et de pleurs que la série a suscité chez moi, parce que j'ai oublié de prendre des notes lors de mes visionnages, trop occupée que j'étais à dorloter mon L pour qu'elle ne se rende pas compte des coeurs qui se formaient dans mes yeux lors de l'apparition de certains personnages (rhôô... ça va, hein, on a toutes eu une petite faiblesse pour une ou plusieurs protagonistes, n'faites pas semblant, je vois votre long sourire qui en dit large, et j'ai aussi même accessoirement une pote 196% hétéro qui avoue que pour Shane, elle ferait bien une petite entorse à son régime exclusivement "hommes", alors, hein...).

C'est juste qu'aujourd'hui, j'ai eu un flash, en regardant quelques petites vidéos "remember" sur le net de ladite série (des vidéos plus ou moins atroces, selon que les gens mettent Céline Dion en fond sonore ou pas...)(ou publient des épisodes en allemand...)(pitié, quoi... gardez la langue maternelle des filles et la BO de la série!!), qui m'a fait prendre conscience que, quand même, la période avec L word, c'était une chouette période...

... et que, si on est toutes d'accord pour accorder nos violons et tous nos instruments (ran, oui, d'accord, Chlo, tu peux faire tinter ton verre à la place), et dire, lors d'un grand orchestre (qui donne le "la"? Allez, Val®, pour avoir un "la" parfait!)(Chwing chwing, arrête de tout gâcher, je vais encore te retirer un bon point et tu vas être à moins 43!), que ça part complètement en vrille à la fin, même si on voit toutes notre grand rêve se réaliser (du balai, l'hystérique!!! Wouhouuuuu!!!), même si on n'a pas toutes le centième de la tune de Bette, le centième de la fertilité de Tina, le centième du sexe à piles (ou pas) de Shane, le centième du charme de Dana... même si on a un peu râlé lors de certains épisodes où il ne se passait rien... en résumé, même si L word, ce n'était pas à 100% notre vie à nous, les modestes petites lesbiennes de France, quoi... ben on ne peut pas cracher dessus, loin de là (bon, surtout quand on ne sait pas cracher, hein, je ne vais pas vous le répéter à chaque message).

Je me souviens de l'avant L word, ce temps reculé où je pensais que j'étais une lesbienne bizarre, très différente des films où j'avais vu jouer des personnages lesbiens... Je me souviens d'L, qui m'avait montré l'affiche d'une série à venir, avec toutes ces splendides filles sur une même page regroupées et estampillées "lesbiennes".
"Ouah, même la blonde, là, huûûûuu?", que je lui avais dit, à mon L. "ben... j'crois, ouais!", qu'elle m'avait répondu, aussi enthousiaste en en regardant une autre... "EH!!".

Je la vois encore me déclarer: "j'pense que ça va être pas mal!", dans l'appartement de 15m² que nous occupions alors, quand il était plus difficile de se faire la tête ("puisque c'est comme ça, et que tu regardes une de ces filles, j'vais dans la salle de bain bouder 5 minutes et j'reviens!!").
"Tu m'étonnes", que j'ai pensé très fort, sur la cuvette des toilettes (15 m², vous croyez qu'il va y avoir une salle de bain ET les toilettes séparés??!): le dernier film que nous avions vu toutes les deux, niveau lesbien, c'était "the hours", et côté "scènes lesbiennes", ben ça n'cassait pas des briques à un canard, si vous voyez ce que je veux dire...

Puis les 2 premiers épisodes, les "pilotes", comme on les appelle dans le grand jargon des séries, ont atterri sur notre ordinateur, et là, ce fut "ouah". Zone de turbulence, pour rester dans le champ lexical. Plein la vue, la tête dans les nuages et la bave sur le bord de la bouche (mais non, ran: là j'ai quitté le champ lexical, ne cherchez pas...).
Limite la larme au hublot, aurais-je pu dire, si j'avais été une fille à lunettes. Pas parce que l'épisode était triste, rhôla non, mais juste parce qu'il allait falloir attendre une semaine avant de pouvoir avoir la suite... Même Jenny nous paraissait sympathique, dites!!! Bon, ok, "meuwiiina" (pour ceux qui ont regardé en vo, hein... les autres, j'ai envie de dire: "bouh!!") me saoulait déjà un peu (oh, ils la filment au ralenti ou elle est vraiment molle dans la vraie vie?), mais ça passait, vu qu'elle allait tenter de mettre Jenny dans le droit chemin...

Je ne vais pas faire un résumé et une appréciation de chaque épisode de chaque saison pour trois raisons fondamentales que je m'en vais vous exposer ci-après (notez comme je sais bien parler, oh!!):
Tout d'abord, parce que ça a été fait, refait et re-refait ailleurs mieux que ce que je ne pourrais faire; ensuite parce que je n'ai pas franchement encore chaque épisode dans ma tête (ben ça, c'est à cause de celles qu'on a dû attendre avant de pouvoir en parler librement ici, hein!), et que je veux bien faire des recherches pour mon blog mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties de secours; et enfin parce que je n'ai pas envie que ce message devienne un bouquin à lui seul, et que j'ai d'autres ambitions que d'écrire, pendant mes vacances (désolée, Grebeuce... ça risque d'être long quand même)(mais L word, quoi, je ne peux pas genre twitter ça, hein!).

Mais quand même.

L word, quoi.

C'est, je pense, la seule et unique série dont je n'ai loupé aucun épisode. Pourtant j'ai été accro à pas mal de séries, mais:
- friends, j'ai peut-être tout vu, mais alors, dans le désordre le plus total
- ally mc beal, j'ai arrêté à la mort de Billy
- how i met your mother, j'ai arrêté sans vraiment de raison valable en me disant qu'il fallait que je m'y remette. Trois ans que je me dis ça...
- lost, j'ai arrêté quand j'ai été "lost"... j'ai quand même essayé de récidiver deux fois en regardant des épisodes sans rien comprendre, mais je ne suis pas maso, hein...
- desperate housewives et gossip girls, j'n'ai jamais commencé mais je pense essayer un jour - deux ans que je me dis ça;
- docteur house, j'ai commencé à la saison 3;
- dexter, j'ai arrêté fin de saison 1 (hu, oui, mais ça fait peur, oh...);
- heroes, j'ai arrêté au deuxième épisode;
- prison break, j'ai arrêté à la tête de Sara dans le caisson.

Bref, tout ça pour dire que j'ai tâté de la série, quoi, mais qu'aucune ne m'a autant plu qu'L word. J'ai envie de dire que cette série est en position number one des séries à voir, si on est soi-même homo ou qu'on a de la lesbienne dans son entourage (c'est à dire tout le monde, en fait!) et que c'est peut-être pour ça que j'ai filé la saison un à ma sœur et que je prie pour qu'elle me demande avec grand enthousiasme la saison 2... hum, c'est pas gagné.

Oui, bon, d'accord, le côté "homo", ça joue aussi, certainement, dans le fait que j'ai aimé la série...: oh, pas envie de louper un épisode, parce que pas envie de louper une scène hot-hot-hot avec Dana, quoi!! (cadeau remember: Une scène pour les mineurs: clic. Une scène pour les plus de 18 ans: clic ). Côté "vous ne voulez pas savoir", il y a certainement, je pense, eu aussi un "après L word"... (et d'ailleurs, côté "vous ne voulez pas savoir", il y avait souvent des "après L word"... bref).

Mais tout de même, une question qui m'a longtemps turlupinée: puisque Dana meurt saison 3, pourquoi ai-je regardé ensuite???!!!
... J'ai à moitié la réponse, je crois: Eh bien tout simplement parce que j'attendais malgré tout que Dana revienne, certainement, au plus profond de moi... J'aurais tout pardonné à la scénariste, du genre: "oh tiens, et si en fait, c'était pas Dana, qui était morte, mais sa sœur jumelle, en fait?" ou "oh tiens, et si Dana se réincarnait? ou "oh, et si on transplantait le cœur du chat de Dana pour la faire revivre?".
J'aurais tout accepté, je vous dis...
Bon, et puis Dylan est aussi arrivée un peu comme un pansement sparadrap à mon manque de Dana...

En attendant Dana jusqu'au bout, je dois quand même dire que j'ai eu de plus en plus envie de baffer chaque personnage... (oui, bon, ben, hein, puisque je ne sais pas cracher, je me défends autrement...). Et c'est allé crescendo, cette envie, jusqu'à la fin de l'épisode final... ce ralenti des dernières minutes m'a donné envie de pleurer: pleurer parce que c'était complètement ridicule, ou pleurer parce que c'était le dernier épisode et que Dana n'était toujours pas revenue, je n'ai toujours pas la réponse à ce jour... mais j'ai ma petite idée.

N'empêche, malgré tout ce qui n'a pas été après la mort de Dana, au jour d'aujourd'hui (je m'auto flagelle), à l'heure de l'heure qu'il est, j'aurais juste envie qu'il y ait une saison 7, où tout le monde redeviendrait normal, où tout le monde dirait: "non mais zeste, ran, mais ran, on déconnait, en fait, on est toutes restées comme à la première saison, eh!!".
Avec juste deux-trois modifs: où Shane arriverait avec Carmen à la main (quoique, j'hésite avec Molly), où Bette serait restée dans sa secte et aurait quitté la série pour aller refaire une danse flash, où Dylan se serait fait Tina, Tasha se serait fait Lara, Jenny aurait été mangée par son micro chien et Tim se serait fait Angus...
... Ouép, vous avez raison, 'vaut p't'être mieux pas que je joue à la scénariste et que ça reste comme c'est...

Je vais finir mon message en évoquant quelques scènes qui me reviennent à l'esprit, quand on me dit "L word", et qui, je suis sûre, vous diront quelque chose...:

- la musique du générique
- Tim qui découvre Jenny et Meuuuwina dans une position... confortable? Sympathique? Je ne trouve pas le mot...
- Dana qui drague la "soupe chef"
- le gaydar en nouveau mot de vocabulaire
- l'enterrement de Dana
- Dylan qui n'assume pas (rhôô!!)
- Tina et sa période hétéro loupée (non mais oh!!!)
- Moira qui fait sa "butch" en arrivant avec Jenny devant Shane.
etc etc...


... et j'attends vos petits souvenirs à vous, hein, qu'on pleure ensemble à chaudes larmes... OH, c'est un message L word, dans un blog qui un pourcentage de lectrices lesbiennes qui oscille entre 91,8% et 92,3% (y'en a pour qui on n'est pas sûres... le gaydar n'est pas infaillible!), le rationnel voudrait qu'il y ait plein de réactions... n'me faites pas honte, hein!!!!

... et en ce début de vacances pluvieuses, vacances heureuses (...), je vais me refaire la saison 1, j'pense! Oh, p't'être qu'à la fin des vacances, je pourrai cliquer sur "lobotomisée" !!

samedi 6 février 2010

PeAcH ZeSt PiT !

(ante scriptum: par souci d'anonymat, je me suis permise de tous vous beverly-hillser ou de vous melrose-placiser)(et ceux qui râlent, je les plus-belle-la-vise, faites attention...).

Avec L, parfois, il nous arrive de parler de vous, lors de nos petites conversations autour d'une soupe ou d'une salade verte (maigres repas car précédés de trois paquets de biscuits apéros... hum...). Parce que vous faites un peu partie de notre vie, mine de rien, même si on ne vous a pour la plupart jamais croisés...
Bon, ben je dois vous révéler que, si un jour il y avait un grand questionnaire sur vos vies à vous, je ne suis pas sûre qu'L atteindrait la moyenne...

Je ne peux pas lui en vouloir: je l'ai déjà un peu disputée récemment, de ne pas lire tous les commentaires que vous laissiez, et elle s'y est mise... mais il lui arrive de ne pas suivre tous vos statuts facebookiens, et du coup, forcément, elle est moins au courant de vos vies que moi.
Et puis vous êtes marrants, aussi, vous n'avez pas les mêmes noms que votre pseudo sur zeste, pour la plupart, c'n'est pas si facile que ça de vous suivre, hein...
De plus, il y a les facebook addicted, comme Brooke, sur qui on sait à peu près tout sur tout, minute par minute, et il y a les autres, comme Sydney, qui n'a pas changé de statut depuis aout 2009 (ça va, Sydney? Toujours en vie?). Bon, ben c'est plus facile de cerner Brooke que Sydney, hein, je n'ai pas à vous faire un dessin pour que vous compreniez. Non non, n'insistez pas.

Du coup, nos conversations, avec L, ça donne un peu ça, parfois:

L: " Ah, mais Brenda, c'est celle qui est avec Amanda? "
Zeste: " ... ah ben non... Brenda, on ne connait pas vraiment sa copine, sur le blog... Brenda, c'est celle qui boit; ah ben d'ailleurs, elle a rejoint un groupe qui nous le confirme, tiens, récemment!"
L: " Et Andrea, son vrai nom, c'est quoi, déjà?"
Zeste: " ... ben Andrea, c'est facile: c'est celle qui se rattrape au poker, sur FB, étant donné qu'elle ne gagne jamais rien sur zeste..."
L: "...  et Janet, la fan zeste number one, n'a pas encore rejoint LE groupe facebook du moment??!!"
Zeste: "... si, si, elle vient juste de le faire, oh, elle a frôlé la place de fan number two, hein..."

(... oui, bon, ben hein, je vous ai beverly hillsés, mais il se peut que vous reconnaissiez malgré tout certains personnages...).

Bon, du coup, ce n'est pas avec L que je peux trop parler de ce qu'il se passe sur facebook, et quand je raconte à Mallow (oh, lui, pas besoin de le beverly-hillser, il a déjà un nom américain!), désolée de vous dire qu'il a l'air de s'en moquer comme de sa première croquette chaton. Mais tant pis, hein, je garde pour moi...

Tout ça pour dire que, pour rentrer dans le coeur de la meule du sujet, même si, au départ, j'étais réticente, et que je ne me suis inscrite à la base que pour rejoindre le groupe "je suis fan de Kimberley® de tlmvpsp" (oui bon ben hein, pour un souci d'anonymat...), je dois avouer que "j'aime" être au courant des actualités que vous voulez bien me montrer, et que je commente parfois avec fougue. Si, si ! (...oui, ben pardon hein, vous n'avez qu'à mettre des statuts bidons, je ne les commenterai pas, hein!).

Ça m'fait rigoler, de voir vos petites trombinettes (oh tiens, y'a Rhonda qui s'est mise en photo "bébé"!), et ça me fait plaisir d'en savoir plus sur vous, grâce à vos statuts (oh tiens y'a Taylor qui n'en peux plus de squatter son canap, enceinte jusqu'au dents qu'elle est...)(oh, tiens, y'a Brooke qui a fait des crêpes!!)(... j'suis sûre que vous allez être 47 à vous reconnaître, là...), grâce aux groupes que vous rejoignez (terrible, le p'tit dernier de Donna! Oh ben tiens, hop, je rejoins!), grâce aux liens que vous mettez (huuuu, Megan est passée à la télé !!!!!!)... et puis grâce à tout ce que vous commentez sur ma page facebook (pardon pour les mails reçus par derrière, quand les commentaires d'un statut dérivent en conversation msn...).

En conclusion, moi qui étale en long, en large, et en biseau ma petite vie sur le net... j'ai enfin l'impression d'être de danser sur un même pied d'égalité!
... bon, c'est vrai que, depuis que Kelly a publié ses photos de classe, le pied d'égalité est un peu carrément dépassé, hein... C'est l'jeu, ma pauvre Kelly !!


post scriptum: vous pouvez reprendre vos pseudos normaux... ou pas, si vous vous sentez mieux dans le nouveau! Mais alors, je ne me tiendrai pas responsable si L ne comprend vraiment vraiment plus rien, hein... n'venez pas vous plaindre!
post post scriptum: je rappelle que, pour les demandes d'ajouts facebook, un mail de présentation est OBLIGATOIRE. Non mais oh.

jeudi 4 février 2010

FaLLaiT PaS M'éNeRvEr ...


Parfois, il y a des commentaires à ne pas faire, dans la classe... C'est que, sur certains sujets qui piquent, j'ai tendance, surtout la veille des vacances, à un peu surdoser mes réactions...



... eh ben on a pu!! Même que les p'tits gars de la classe ont kiffé. Comme quoi, les idées bidons reçues sont facilement rectifiables, à cet âge...

J'ai hâte de recevoir la vidéo du baiser de la lune, tiens... mais peut-être que je le présenterais de façon un peu plus zen que l'histoire des couleurs, genre! Ceci dit, ils ont complètement raison, tout là-haut-là-haut: cm1-cm2, ce n'est pas approprié. Ouép: 'faudrait lancer ça un peu plus tôt dans la scolarité...

mercredi 3 février 2010

CoMmEnT LaNcEr EnCoRe PLuS De PaiLLeTTeS...


... dans les yeux de votre petite copine. Ou dans ceux de vos amis, si vous n'avez pas encore de petite copine. Ou de votre chat. Ouép, au pire des cas, dans ceux de votre petit copain, mais franchement, on est toutes désolées pour vous, hein... (si on peut faire quelque chose, il y a un petit nombre de lectrices célibataires qui pourraient peut-être vous remettre dans le droit chemin? Écrivez à zestedefille@hotmail.fr qui transmettra... ou pas, selon...).

Bon, je vous préviens de suite, si vous êtes brin d'artiste ou artiste tout court, vous allez me me passer le rire sous le nez à la fin de ce message, ou même peut-être en plein milieu... mais n'empêche. Pour les autres, je ne peux pas m'empêcher de montrer un petit morceau de ce qui peut être sympa pour briller un peu plus que d'habitude, même si j'imagine bien que vous avez déjà vos paillettes à vous..

*************

L'autre jour, en regardant "des chiffres et des lettres" (après avoir fini mon tricot, le chat assoupi sur mes genoux)(mais non, ran, c'n'est pas vrai: je dis juste ça pour faire plaisir aux trois vieilles lectrices!), j'eus l'éclat d'une idée qui me vint ("vint", pas "vin", Chlo...) à la tête: j'allais décorer notre cuisine, et gagner une étoile dans le cœur de mon L.
Pour l'instant, vous seriez fortiches si vous voyiez le rapport entre les chiffres et les lettres et la déco. Attendez de lire la suite, vous allez piger, normalement. Et pour que le message soit plus agréable et serve à quelque chose, je m'en vais vous l'écrire façon "mode d'emploi".

Si, vous aussi, vous voulez gagner une étoile dans le cœur de votre L ou de ce que vous voulez, je vous suggère de prendre vos clefs, vos claques, et d'aller roulin-roulant à la papeterie la plus proche, acheter des grosses lettres en carton, ce qui donnera ça, une fois les lettres installées sur la table de votre salle à manger:

(les pattes de chat, c'est en option, hein...)(oui, j'habite chez mon chat, et il a décidé que c'était possible de monter sur les tables... quand je vous dis qu'on a complètement foiré son éducation...).
Introduisez ensuite de la peinture rouge achetée en tube dans un récipient de dessert Gü vidé au préalable (mais un autre récipient pourra faire l'affaire, j'ai les larmes qui me viennent, à l'idée qu'il est possible que vous ne soyez pas dans la zone d'un magasin qui vend des Gü...), et peinturlurez avec un pinceau le côté des lettres (là, maintenant, vous voyez normalement le rapport avec les chiffres et les lettres)(et peut-être même qu'il y a des petits malins qui ont réussi à faire un mot, avec les 4 lettres!! "mami"? Non, perdu!!).

Pour que ça fasse encore mieux, si votre petite copine bouquine à côté, n'hésitez pas à râler un peu en disant à quel point c'est quand même un peu difficile, ce travail (même si entre nous, c'est un jeu d'enfant, chuuuut hi hi hi elle risquerait de lire!!); et ne rechignez pas non plus à vous mettre de la peinture sur les doigts, et un petit peu sur votre front: tout de suite, vous aurez l'air d'une vraie artiste. Oui, enfin, n'en mettez pas trop non plus, hein, parce que rouge, ça peu être vite un peu trash aussi...



Emmenez ensuite votre copine (ou ce que vous avez sous la main)(téléphonez avant pour savoir s'ils acceptent les animaux) dans le magasin de déco le plus proche pour choisir avec elle une panoplie de papiers qui vont bien ensemble.
Faites semblant d'hyper vous concentrer pour choisir les couleurs, en fronçant des sourcils, et en restant au moins 7 minutes dans le rayon, même si tout va en fait avec tout, on est d'accord (tout est dans le paraître, hein, n'oubliez pas que vous n'êtes pas une vraie artiste!):

 Après avoir choisi le papier, découpez-le, et collez-le sur les lettres. Ben avec de la colle, hein, quelle question, ran, Omo micro...

... Prenez ensuite votre marteau (c'est vrai: avec une perceuse, ça vous ferait encore plus crâner... mais il ne faut pas trop en rajouter, hein, non plus... après, ça va se voir que c'est du chiqué! Bon, et puis, des énormes trous pour mettre juste des lettres toutes légères, c'n'est peut-être pas non plus approprié...) et quelques clous, et pif-paf-pof, installez vos lettres sur le mur de votre cuisine:

tadaaaaaaam !!


... Après ça, Valérie Damidot peut aller se rhabiller (mais non, pas Val®; enfin, Val®, elle fait ce qu'elle veut avec ses fringues, hein, on ne veut pas savoir!).

Bon, et puis, ensuite, vous appelez votre petite copine (ou ce que vous avez toujours sous la main) pour qu'elle constate que vous n'êtes pas trop mal et qu'elle vous garde, et vous lui demandez s'il y a moyen de moyenner pour que ce soit elle qui se colle à la préparation du dîner, dans sa toute nouvelle jolie cuisine. Oui, enfin, demandez ce que vous voulez, hein... je vous donne des filons, à vous de gérer votre vie, hein!

Les petits plus: si vous êtes fortiches, vous pouvez aussi payer votre soeur ou un membre de votre famille pour qu'il/elle vienne genre le lendemain voir le résultat des travaux finis et passe commande pour avoir la même chose à sa maison. Plus vous paierez, plus votre soeur pourra faire semblant que c'est vraiment l'idée du siècle, hein, évidemment. Mais quand votre copine verra que votre travail est reconnu, ça vous fera forcément briller encore plus... A vous de juger à quel point vous voulez briller...

... bon, et si vous êtes vraiment, vraiment, mais alors, vraiment forts, vous pouvez aussi en parler à vos lecteurs, si vous avez un blog. Et alors là, si, en les payant, vos lecteurs vous brossent sur ce boulot magnifique, vous obtiendrez ce que vos voudrez de votre petite copine... (soyez chics, quoi... avec tout ce que je vous donné, comme billets, j'attends quelques commentaires sympas hein!).