mercredi 25 novembre 2009

OuTcH !!!!!!!!


(ceci est un message programmé, ne croyez pas que j'étais là à 00h01 pour vous écrire, j'essaie genre d'avoir une vie à côté, quand même...)(ne vous imaginez pas 3 monts et merveilles: par "vie à côté", j'étais certainement juste en train de dormir, de reposer ma pelure à côté de la plume de mon L...).

... oui oui oui, ça y est, j'ai pris un an dans ma tranche de citron, paf, comme ça. Le glas a sonné.
Oh les boules, j'ai même cru hier soir que j'avais un cheveu blanc, mais non, en fait, c'était un blond, ah ah. Si, je jure, je l'ai même fait analyser par L (oui, on s'amuse beaucoup, dans notre couple, ...) qui a confirmé... ou qui n'a pas voulu me vexer??? Je me mets le doute, du coup, oh... 'faudra que je re-vérifie. Hm? Non, évidemment, je ne l'ai pas arraché, MALHEUREUX, vous ne connaissez pas la vraie légende qui dit que, quand on arrache un cheveu blanc, il en repousse dix? Non, cette légende ne vaut pas pour les cheveux blonds, mais dans le doute, mieux vaut s'abstenir.

Bref.

Bon, je dois avouer que j'ai tenté de faire un déni d'anniversaire, comme à peu près chaque année depuis mes 19 ans... mais cette année, ça a complètement loupé, étant donné que, dans ma boîte mail, j'ai commencé à recevoir vos dessins-cadeaux quatre jours avant. Il aurait été dur de faire comme si de rien n'était...

Je compte bien vous montrer les petits cadeaux-dessins que vous avez envoyés. Ben si, si, j'insiste, je veux les montrer, ran... mais comme il y a certainement quelques lecteurs à la bourre ou à l'heure (puisque les autres étaient en avance), et que je ne veux pas qu'il y ait de triche, je ne les publierai que plus tard dans la journée, voire dans la soirée. Ou demain. Ou ce weekend. Ou la semaine prochaine (ce blog, c'est vraiment n'importe quoi...).

Je tiens à remercier ceux qui ont participé (ça, c'est pour faire culpabiliser les autres!). Non, mais, pour du vrai, c'est quand même vachement touchant, de voir que vous avez pris un tout p'tit peu de votre temps (ou p't'être même plus!) pour jouer le jeu du dessin ou autre... je saurai m'en souvenir, en temps de crise!

... bon, on boit un coup ou on continue à se brosser, Martine?

dimanche 22 novembre 2009

La PrEuVe PaR ChAt !


Y'a des petits moments, comme ça, avec ma belle-mère, qui font plaisir à vivre...

Pour petit rappel, avec les parents d'L, ça n'a jamais été annoncé hyper clairement que je n'étais pas qu'une simple coloc'. Ils étaient venus une fois, au début de notre relation, et L avait fait croire qu'elle dormait dans ce canapé qu'elle n'avait pas réussi à déplier en face d'eux, souvenez-vous... hum, pas crédible, mais ça avait l'air d'être passé.
Depuis, c'était silence radio et télé, on ne savait pas trop s'ils avaient compris ou pas, si c'était du lard, du cochon ou du canard.

Eh bien, hier, grâce au chat (d'où le titre)(parce que, le plus souvent, je fais des titres en rapport avec le sujet), j'ai su que ma relation avec mon aile était bien imprimée dans la petite tête de la belle-mère.

zeste: voilà, ça, c'est Mallow...
Belle-mère: ah, il est mignon... il dort dans VOTRE chambre?

... Non, elle ne l'a pas dit en gros et gras comme c'est écrit, mais elle l'a dit. Autant vous dire que dans ma tête, j'avais procédé à un lancer de confettis et que quelques pétards ont même éclaté, avec un feu d'artifice de joie. J'ai failli sortir sur la terrasse, allumer un feu et chanter en hurlant autour: "wouhouuuuuuuuuuu!!!!", avant de revenir lui répondre; mais j'ai juste déblatéré, à la normale: "non non, il dort dans le salon".

Bon, après ça, je n'ai plus réussi à me contrôler, c'est peut-être pour ça que j'ai gagné les deux parties de scrabble, en faisant, tenez-vous bien, sept scrabbles en deux parties!

Hier, j'aurais pu gagner n'importe quel championnat et faire des records du monde tant mon cœur était en joie!

...

... ouais, j'aurais dû participer à quelque chose qui m'aurait fait gagner de l'argent, plutôt qu'une vulgaire partie de scrabble, vous avez raison.

Y'a des moments comme ça où on n'a pas toute sa tête sur son épaule, qu'est ce que vous voulez...


mercredi 18 novembre 2009

MiNe De RiEn, MiNe De CrAyOn...


J'ai parfois des idées qui me viennent, deçà, delà, pareilles à une feuille morte (remarquez que mes citations sont hyper de saison, genre il y a du boulot, derrière chacun de mes messages)(genre).

Je vous explique celle d'aujourd'hui, qui n'était pas celle d'hier, mais qui restera celle de demain?

Oui, non?

Bon, d'accord, n'en jetez plus, la soupe est pleine (hop, citation de saison!), je vous explique.

Mais promettez moi de vous engager à fond la forme, si vous lisez ce message, et je pourrais bien vous mettre votre adresse IP sous le bout du nez pour vous prouver que vous l'avez lu, et réclamer mon dû... non mais!

Bon, vous n'êtes pas sans savoir que dans une semaine, j'aurai 17+12 ans (excusez moi, je braine buddiese à fond, je m'entraîne à chaque fois que je peux en avoir l'occasion)(d'ailleurs, je suis kiwi cool, je veux bien que vous jouiez, mais alors, si vous pouviez avoir la bonté de me laisser filer en tête, ça m'arrangerait...).

Comment ça, vous étiez sans savoir?!! Bon, eh bien, vous n'êtes plus.

Du coup, je me disais que vous pourriez peut-être genre, encore une fois, être chics avec moi, comme vous le fûtes antérieurement (hm? non, non, mais sinon, en dehors de ce blog, je parle normalement...).

On ne se connait pas, mais, au fond, en cherchant bien, on se connait un peu, mine de rien, mine de crayon... Et ça tombe assez bien, que j'en vienne à parler de mine de crayon, parce que vous en aurez certainement besoin. Ou pas.

Pour mes 14 + 15 ans (brain buddies encore, désolée), je vous propose, en plus de me dire "bon anniversaire" tout bêtement (parce que c'est quand même ce qui se fait), de me faire parvenir votre plus jolie pièce jointe, avec, dedans, le dessin de ce que vous auriez tant voulu m'offrir, si j'avais eu la folle idée de vous donner mon adresse postale...

Rhôô, allez, quoi... quand je pense à tous les schémas que je vous ai pondus, depuis le début du blog, vous pouvez bien faire ça pour moi!! ... d'façon, trop tard, vous avez lu, vous vous êtes engagés! Je répète pour les durs d'yeux: ce n'est pas pour aujourd'hui, mais pour mercredi prochain.
Vous avez donc tout le temps de me faire un joli dessin avec des couleurs dessus, de le scanner, de le photographier, ou de le faire par ordi à la limite (comme vous savez vous dépatouiller, hein...) et de me l'envoyer à zestedefille@hotmail.fr !

post scriptum (des vieux restes de latin): je vous vois tout chiffonnés, devant votre feuille de papier: ne vous inquiétez pas, si on se rencontre un jour, par le plus grand fruit de tous les hasards, je ne vous demanderai pas de m'offrir "en vrai" ce que vous me proposiez "en dessin"...

post scriptum destinum à Chlotum: cette fois, gaffe à la datum limitum, hein...

post scriptum destinum à Chwing-chewing-gum (oh, ça sonne bien!): non, il n'y a pas de bon pointum à gagner... (enfin, à moins que je ne change d'avis d'ici là, ce qui est plutôt probable, vous me connaissez...) mais quand même, quoi, ce ne sera pas ton anniversaire, hein?!

post scriptum destinum à Valium®(oh, ça sonne bien aussi! C'est genre apaisant!): tu es dispensée, avoir lu ce message jusqu'au bout serait déjà un cadum... (oh, c'est beau, ça!!!!)(du coup, comme c'est beau, si vraiment-vraiment-vraiment ça te tient à coeur, genre, tu peux t'y coller aussi...)(rhôô...).

... à vos crayums!!

mardi 17 novembre 2009

Je Ne L'EmMèNeRai PaS DaNsEr Ce SoiR...


... bon, eh bien, je peux reprendre mes rames, je ne rattraperai pas encore mes beaufs cette fois-ci:

"Madame, Monsieur,
nous vous annonçons que la manifestation MICHELLE TORR pour laquelle vous aviez réservé des places auprès de nos services vient d'être annulée...
"



(elle est tendance homo, Michelle, avec son p'tit costard, quand même, non?...)

... bon, ben... tant pis, hein?! C'est pas de bol, mais, allez comprendre, je suis moins triste que quand "La Roux" a annulé...

lundi 16 novembre 2009

La BeLLe-FiLLe De LeUr RêVe...


Si j'avais été un gars, ça aurait été carrément plus simple, de me faire apprécier, en tant que belle-fille. Enfin, beau-fils, quoi.
Mais là, il faut bien se rendre à l'évidence: il faut que je pagaie comme une dératée pour arriver aux hublots des bateaux à moteur des deux beaux-fils de la famille d'L.
J'ai genre un énorme bâton dans la cinquième roue de mon carrosse: je suis lesbienne, et donc, leur fille aussi l'est. PBLV CQFD: à partir de là, pour être reconnue et aimée, c'est beaucoup moins facile...

Pourtant, les deux beaux frères d'L m'ont laissé une bonne longueur d'avance, à la base: il y en a un de droite (et oui, ça existe encore), et un machissimement macho (et oui, ça existe encore aussi).
Sympas, les beaufs! Tapis rouge, jackpot pour moi!

... Sauf qu'ils se sont mariés et ont fait des enfants avec les soeurs d'L (tant qu'à faire), et d'un coup, pof, ils sont passés net devant moi, malgré tout le mal que je me suis donné et que je me donne encore pour être genre un peu valable.

Le schéma qui me vient, là, tout de suite, c'est un peu ça:

... je rame, pendant qu'ils sont à l'aise dans leur gros bateau à moteur... (ouais, les sœurs d'L lui ressemblent un peu, mais en moins bien, hein, évidemment...)(ouais, v'z'avez vu, j'ai mis Mallow dans la barque, ah ah, le souci du détail, tout ça... c'est tout moi! Hm...).

Bon, c'est vrai qu'on n'a pas mis non plus toutes nos cartes sur table, L et moi: si on avait repris l'exploitation du père, c'était banco, on installait un moteur sur notre bateau et on rattrapait tout le retard, la bataille navale était pliée.

Sauf que, bon, "agriculteur", y'a juste moyen de bronzer des bras en les passant par dessus la fenêtre du tracteur, l'été (et encore), et c'est tout l'avantage que je trouve à ce métier de dingue. Respect, s'il y a des agriculteurs qui ont le temps de me lire, genre.
J'veux bien faire des efforts, mais il y a des extrêmes limites, toujours plus loin plus fort plus vite, tu vas droit au cœur de l'action, c'est ton bonheur, c'est ma passion (oh, faites pas semblant de ne pas avoir reconnu, hein, on a toutes craqué sur Astrid Veillon... rattrapage ici pour les p'tits poissons qui nagent aussi bien que les gros)(oui, évidemment, pour ceux qui ont toujours joué au monopoly en euros, ça ne rappellera rien...).

Donc, pour être acceptée dans la famille, pour prouver que je vaux au moins autant que ceux qui sont dans les deux autres bateaux, même si, moi, je suis dans ma barque, je me dois de marquer des coups de rame, quand je vois les parents d'L... c'est la vie, quoi, genre, il faut faire avec.

Par exemple?

Oh, ben:

- 1 coup de rame pour jouer avec la mère d'L au scrabble, 20 coups si je la laisse gagner (non ça, je n'ai pas encore fait volontairement... rhôô, oui, mais j'n'aime pas perdre, non plus, quoi...);
- 3 coups quand je fais rire le père, 5 coups quand je fais rire la mère (parce que c'est plus dur), et 10 coups quand je fais rire les deux en même temps;
- 5 coups quand je dis que la cuisine de la mère d'L est trop bonne (faciles à avoir, ces points-là)
- 10 coups pour être une star auprès des petits enfants (fastoche aussi: je sais faire des tours de magie)(eh ouais: j'ai plus d'un tour dans mon arc!)
- 2 coups pour débarrasser la table: normal... mais quand le macho est là, les coups sont multipliés par 40!!!
- 10 coups pour ne pas hurler au scandale quand la mère d'L tue un lapin ou quand le père d'L revient de la chasse (hyyyper dur, ces points... je vous rappelle que j'ai été élevée "végétariennement"...)
- 5 coups pour ramener des chocolats au père d'L, 10 coups pour ramener des Léonidas
- 50 coups pour aider aux champs (100 quand le macho est là, 500 quand les deux beaux-frères sont là)

Aujourd'hui, j'en suis à 5623 coups de rame, j'ai les bras en béton. Inutile de vous dire que ça ne s'est pas fait en une fois, vous imaginez bien... ("Rame wasn't built in a day", comme dirait presque Morcheeba). C'est un combat de tous les jours!

Bon, pourquoi je vous parle de tout ça? Parce qu'en fin de semaine, les parents d'L viennent sur Lille... et que je vais marquer genre 5000 coups de rame en une seule fois, parce qu'on les emmène à un spectacle de folie, L et moi... hum... J'ai bien tenté d'esquiver, hein, mais j'n'aurais marqué que 1000 coups de rame si je n'avais pas accompagné, alors...

Allez, jouons un peu: un bon point à celui/celle qui trouve ce que je vais subir, pour quasi rejoindre les deux bateaux de devant...! Allez, à vous de ramer un peu, quoi! Edit: Twix a trouvé!!

... même que, plus la date s'approche, plus je pense qu'on aurait p't'être dû reprendre l'exploitation du père d'L...

jeudi 12 novembre 2009

NoUveLLe MéThOdE...


J'ai décidé de changer mon mode de fonctionnement, avec L. Non, pas subitement comme ça, évidemment: je suis une fille sensée et réfléchie, parfois. Si si. Tout changement de fonctionnement, chez moi, est basé sur une longue réflexion, oh, vous n'imaginez même pas.

Tout ça, c'est parti du fait que j'ai réalisé que je pouvais être parfois très lourde, avec L (et je ne parle pas de quand je m'étale de tout mon long sur son petit corps frétillant, parce que ça, évidemment, vous ne voulez pas savoir, à part CaSS' peut-être, mais je garde ça pour un futur blog privé, quand vraiment je n'aurai plus rien à raconter ici... j'ai déjà trouvé le nom, "zexedefilles")(genre...), un vrai camion citerne (ceci dit, si vous voulez parler "1000 bornes" avec moi, je préfère être un camion de citerne qu'une roue de secours).
Pourtant, d'apparence, avec mes 20 kilos les bras levés, on ne dirait pas, mais tout est dans la remorque.

Pour vous donner genre une échelle (ou un escalator pour les paresseux), niveau lourdeur, avec L, dans la vraie vie, je suis pire qu'avec Val® sur ce blog.

(Petite parenthèse pendant que j'y pense, puisqu'on en parle: Val®, au fait, j'ai dégoté mon matériel, chez ma belle mère...


... j'attends des propositions de dates de stage. Fin de la petite parenthèse, passez à la ligne, ne passez pas par la case départ et ne touchez pas 20000 francs (si vous comprenez cette fin de phrase, c'est que vous êtes aussi vieux que moi, hi hi, Chwing chwing, Grebeuce, Brin d'artiste? D'autres? Hm? Non, pas Val®, raaan, comme vous êtes!!! Val® n'a évidemment pas d'âge...).

Donc, revenons à nos camions: je dis que je suis parfois souvent un peu trop lourde avec L, parce que je trouve que, dans notre couple, tout ne se passe pas comme sur des roulettes russes bien huilées: comprenez que si c'était le cas, on aurait déjà 5 chats, 3 enfants, et peut-être même éventuellement deux poissons acquis lors d'un énième caprice... hum... et on serait mariées en Belgique et pacsées en France, deux protections valent mieux qu'une.
Bon, j'ai réussi à gagner au jackpot pour un chat (et ce ne fut pas une mince affaire, j'ai un peu sué becs et ongles...), mais faites le calcul, c'est tout ce que j'ai eu.
Pas fameux, en somme.

Pour le reste, j'ai décidé aujourd'hui d'arrêter d'être plus saoulante que dix vodkas, et si (La malice, passe directement au paragraphe suivant...) ce con de chat veut bien arrêter de me sauter dessus, je me ferai un plaisir de vous raconter pourquoi.

La raison?

Ben, la raison, c'est que je me suis aperçue qu'L a l'air en fait de réfléchir, des fois, seule dans son coin, dans sa jolie petite tête, derrière sa jolie petite couette. Et celà, sans même que je ne la pousse à réfléchir, entre deux high-scores de pioupiou (ah ah, ça, faut être sur facebook pour comprendre!!).

Ainsi, l'autre jour, le pacsé de ma sœur est venu à la maison faire genre l'apologie du pacs, et, en milieu de conversation, L a sorti sans prévenir: "oh, ben, nous, on va bientôt se pacser aussi...".
Non, mais attendez, STOP, quoi, ne passez pas comme ça sur cette phrase, en deux secondes trois mouvements: comprenez mon étonnement: je ne sais pas si vous imaginez depuis combien de temps je rêve de voir cette phrase s'enfuir de la bouche d'L pour aller s'enfouir dans mon oreille. Moi même je ne saurais chiffrer cette douloureuse période "sans" (oui, j'en rajoute, et alors, c'est mon blog, hein?!). Pour tout dire, ça faisait un bail que j'avais abandonné l'idée même d'aborder le sujet...

Hier, autre événement: en plein NOPLP, pendant le moment le plus tendu de l'émission, elle me dit: "ce noël, c'est le dernier qu'on passe séparément". Oh, dites, j'ai été tellement surprise que je ne me souviens plus si la phrase s'est allumée en rouge ou en vert. Je parle de la phrase de la télé, oh, non non, sinon, on se parle comme vous, avec des phrases incolores.

Je crois que je vais arrêter net de discuter avec L. Non, mais totalement, je veux dire. Peut-être que, sous peu, elle me sortira: "bon, on se le fait, ce dossier pour un bébé Thalys?".

Oh, ben, on peut toujours essayer, hein... Évidemment, je vous tiens au courant!

mercredi 11 novembre 2009

A ChAcUn SoN RéPeRtOiRe...


Quoi, "un zeste homo"? Ah ah, alors là, comme je boude, c'est clair que vous n'aurez pas un zeste homo. Oui, je boude, non pas parce que je perds mais juste parce qu'il a dû y avoir des tricheurs, dans le dernier avis à la populasse, tsss. Du coup, j'écris un "zeste prof", bien fait pour vous. Et bien fait pour moi si personne ne me lit, hum...

Comme je vous l'ai dit, répété, amplifié, je suis remplaçante d'instit.

Hier, j'ai eu droit à un remplacement court, d'une journée à peine, avec une classe de "toute petite section". Ça, ça veut dire 28 bambins de deux à trois ans, qui grouillent de partout dans la classe, avec, sur les 28, au moins deux qui pleurent. C'est statistique. Et quand, en plus, c'est une nouvelle maîtresse qui arrive, souvent, c'est plutôt trois ou quatre qui pleurent.

Dans ces moments-là, paf, je dégaine la guitare, il n'y a que ça à faire. L'effet de surprise, ça leur fait oublier direct leur "mââââââman" (eh oui, désolée pour les mamans, hein, mais c'est comme ça, et ça m'arrange plutôt bien).

Hier, donc, j'ai dégainé la guitare, as usual, et j'ai commencé par leur demander ce qu'ils connaissaient, eux, comme chanson. A partir de là, il faut savoir déchiffrer que "souw wer" c'est "une souris verte" et "poménéte" c'est "pomme de reinette". Mais comme le répertoire d'un enfant de deux-trois ans, c'est souvent les mêmes chansons, je gère.

Soudain, le petit, haut comme deux pommes, qui, deux secondes avant, ne savait dire que "mâââÂÂman" en coulant du nez, s'est levé, et m'a dit, avec une prononciation du feu de dieu: "moi, je connais les copains d'abord!". Ce à quoi j'ai répondu "ah ah".
Il s'est posté devant moi, et a commencé à chanter, en tapotant du pied:" Non ce n'était pas le radeau / De la Méduse ce bateau / Qu'on se le dise au fond des ports / Dise au fond des ports / Il naviguait en père peinard / Sur la grand'mare des canards / Et s'appelait les copains d'abord/ Les copains d'abord!!".

Ensuite, il y a eu une pause de trois secondes, où je l'ai regardé, interloquée, et comme j'avais envie de vivre ce moment-là à fond, je lui ai dit: "ses fluctuat..." et il a continué "nec mergitur", j'ai dit encore "c'était pas d'la...", il a enchaîné "littérature". On a continué comme ça, jusqu'au deuxième couplet:
- N'en déplaise ...?
- aux jeteurs de sort, aux jeteurs de sorts
- ses capitaines et ses...?
- matelots
- n'étaient pas des...?
- enfants d'salauds
- mais des ...?
- amis franco de ports, les copains d'abord!

Ça a fait ma journée, cet événement. Ça a fait aussi celle de l'atsem, qui n'en revenait pas plus que moi.

Après ça, je dois avouer que j'avais peur d'avoir l'air un peu bête, avec la nouvelle chanson que j'avais en magasin, "c'est un veau" (non, Sam, même pas en rêve, n'insiste pas).
Mais il a été sympa, il a obtempéré.
... Ceci dit, je ne suis pas sûre qu'il obtempérera quand on essaiera de lui faire gober "la marseillaise", plus tard... hum... (... et je serai alors de tout cœur avec lui!).

L'après midi, j'ai entendu un autre enfant chanter, sa pâte à modeler à la main "allo lola, c'est encore moi".

... y'a pas à dire, la future génération, c'est béton, et hyper open. Vous verrez, vous m'en direz des nouvelles dans 20 ans!

samedi 7 novembre 2009

AviS à La PoPuLaSSe (number FoUr !)


... oh, ça f'sait longtemps, dites!! Si ma mémoire est bonne (ou plutôt si mon historique zeste est bon...), on n'a pas joué depuis le 26 janvier!!! J'suis sûre qu'il y a même des lecteurs qui n'ont jamais joué, du coup, genre! Ranlala, va falloir rappeler les règles, pfiou...

Donc, les "avis à la populasse", c'est un combat L contre moi, et c'est vous qui décidez qui de nous deux gagne. Vous, vous n'avez rien à y gagner, sauf à créer un peu l'embrouille dans notre couple, ce qui me fait écrire sur zeste des nouveaux messages pour me plaindre et/ou constater. Eh ouais, c'est comme ça que ça marche...

Alors, en fait, pour rappel, j'ai perdu aux trois premiers avis à la populasse... hum... j'ai été genre un peu calmée.

Mais je ne m'avoue pas vaincue, parce qu'une partie d'avis à la populasse, en fait, c'est comme une partie de ping-pong: c'est en 11 points (ceux qui ont connu la partie de ping-pong à 21 points, vous prenez un petit coup de vieux dans votre petite tête bien faite et bien pleine de lecteur...).
Bon, je ne sais pas si on terminera la partie avant la fin du blog, mais n'empêche, je ne m'avoue pas encore vaincue, à 3-0.

Alors, on avait fait les stars, pour le premier avis, les filles du paf pour le second, les hommes pour le troisième... eh bien, pour le quatrième, nous avons décidé de départager les filles qui jouent dans des films lesbiens. Parce que les animaux dans les films lesbiens, c'était moins marrant et plus dur à trouver dans les google images, vous voyez... et je suis sûre que ça vous aurait moins branchés, rhôô...

La négociation fut assez rude, ça nous a pris au moins trois semaines intenses (genre), mais L voulait mettre Cécile de France, alors que bon, quand même, l'auberge espagnole, c'est pas hyper un film lesbien, quoi; et moi je voulais mettre Jodie Foster, alors que bon, personne ne connaît l'unique scène lesbienne dans laquelle elle a joué (mais si vous voulez la voir, c'est )(cadeau!)(ouais, fin, bon, c'était pas L word hein...).

... Enfin, voilà, on a fini par se décider: voici donc les différents pans!

Le pan-L:
... avec Lena Headey (dans Imagine me and you), Alexandra London ( dans Pourquoi pas moi), Julie Gayet (dans Pourquoi pas moi), Judith Davis (dans Je te mangerais)(là, j'me suis fait avoir...), Amira Casar (dans Pourquoi pas moi), et Tina Laurel Holloman (dans The Incredibly True Aventures of Two Girls in Love).

Le pan-Zeste:
... avec Radha Mitchell ( dans High art), Hilary Swank (dans Boy's don't cry), Natacha Lindinger (dans Tous les papas ne font pas pipi debout), Piper Perabo (dans Imagine me and you), Sharon Stone (dans If These Walls Could Talk 2)(je mise tout sur Sharon, je dois dire...), Gina Gershon (dans Bound).

... Il va sans dire qu'on juge le physique, pas la qualité des films, hein, on ne va pas compliquer les choses... N'commencez pas à dire "heu, oui, mais moi, j'n'ai pas vu ce film là, blablabla, blablabla, j'peux pas voter pour toi, zeste", ouais ouais, chwing chwing, je te vois venir au loin... ou alors "ouais, mais moi j'suis pas lesbienne, ran...": on ne vous demande pas de coucher avec ces filles!

A vous de voter!

jeudi 5 novembre 2009

La ReNcOnTrE De La PriNce-L ChArMaNtE ...


Comme vous êtes des lecteurs merveilleux et assidus (ceci entraîne cela, et vice versa), vous avez lu le message de ma rencontre avec L.
Hm? Y'en a trois ou quatre qui étaient malades le jour où j'ai écrit le message? Mouais... Bon, séance de rattrapage en deux sept mots: j'ai rencontré L sur le net.
Et comme si ce n'était pas assez ridicule de rencontrer sa petite copine sur le net, je l'ai rencontrée sur un site qui s'appelait "lesbiennes_cool" (ne cherchez pas, ça n'existe plus, sûrement qu'il n'y en avait pas assez, rhôô...).

Ouép, vous avez raison: maintenant, en fait, c'est limite courant, des rencontres sur internet, mais ce n'est certainement pas ce dont je rêvais quand j'étais petite. Forcément: le net n'existait pas, ah ah. Remarquez, j'aurais pu être une illuminée, et dire à ma pauvre mère: "maman, plus tard, je rencontrerai la fille de ma vie par ordinateur".
Peut-être qu'alors, ma mère m'aurait payé un bon psy, et que je n'aurais pas eu besoin d'étaler ma vie sur ce blog, qui sait?
Bref. Ce blog existe, tant pis... (là, c'est le moment où vous devez brosser et lustrer, me dire "mais zeste, on est trop heureux de t'avoir, nous", etc etc, je sais que je peux compter sur vous...).

Donc, je le dis haut et fort en caractère gras et en très grand, NON, ce n'était pas mon rêve de toute petite fille, d'offrir pour premiers mots à la fille de ma vie: "ASV?" (pour les "encore plus vieux que moi", ah ah ah, "ASV", ça veut dire âge, sexe et ville). Ni de l'envoyer d'abord bouler quand, à l'annonce de sa ville, j'ai répondu: "trop loin, salut...". Oh ben...

Non, moi, c'que j'aurais voulu, c'est... ran, attendez que je réfléchisse, vous me demandez ça comme ça, laissez moi tourner sept fois mes doigts sur le clavier, quoi...

Bon, alors, déjà, il aurait fallu un joli paysage. Parce que c'est toujours plus sympa, d'avoir un joli décor. Ça permet de dire: "oh, regarde le joli décor", quand on n'a rien à dire, vous voyez?
Une plage, par exemple, avec un coucher de soleil, dans un endroit où il fait beau. Pas Dunkerque, quoi. Non, non, je vois plutôt cette plage à Los Angeles, par exemple. Oh, ben tant qu'à faire, si on rêve, autant rêver jusqu'au bout...

Donc, L, elle serait à là, à LA: je la pose délicatement dans le sable, elle est prête à commencer l'histoire.
Elle serait là en fait pour un stage, genre; et moi, ben moi, j'arriverais par hasard sur la plage où mon aile aurait étalé son corps de rêve, les pieds au vent et les cheveux en éventail. Ouép, j'arriverais par hasard, je serais, là, à me promener, seule. Genre.

Bon, maintenant, même si ce n'est déjà pas hyper crédible qu'on soit à deux, seules, à Los Angeles, il faut en plus créer la rencontre.
Je veux dire, on ne parle pas comme ça sans raison à la première jolie fille qu'on croise sur une plage de Los Angeles, ça se saurait. On n'est pas tous là, à se balader sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu(e), en ayant envie de dire bonjour à n'importe qui, quoi.
Lui dire qu'on est toute seule et qu'elle est belle, ça fait un peu lourdingue... je n'ai pas envie de me faire remballer direct, quoi, oh, je vous parle de ma rencontre avec L, pas avec n'importe qui!

... bon, et si je changeais mes plans, et que je posais plutôt L dans un bar, à Paris? Ce serait plus simple, non? Non, parce qu'en plus, Los Angeles, faut prendre l'avion, tout ça, tout ça, fiou, j'ai des crampes au bide rien que d'y penser...

Bon, donc, Paris.

Voilà: L est sur un tabouret, au bar d'un café hyper branché, j'aperçois sa p'tite queue de cheval rebondie et déjà je fonds... hm...
... remarquez, dans la capitale, la concurrence est rude, je risque de voir une autre lui offrir un verre avant d'atteindre ma cible, et j'aurais l'air de quoi, avec ma flèche de Cupidon à la main, genre, hein?

Ran, alors, je vais plutôt poser L dans une université: ça se fait, ça, brancher les filles, dans une université, hein?

Voilà, L est sur un banc de l'université, et moi, moi, ben, moi aussi. Oh, regardez, j'suis à côté d'elle, d'ailleurs. Et avec un peu de chance, elle va tourner la tête, me voir, et ce sera parti pour une relation chabadabadesque... ah, oup's, non, elle s'en va du banc, là, oh! Ohé! L?!! Oh! Mince, quoi, j'suis zeste!!!
... Bon, ce ne sera pas pour cette fois là non plus, hm...

Bon, et si je la mettais dans ses montagnes, là? Elle aime bien ses montagnes, on pourrait se croiser lors d'une balade?
Attention, je la verrais arriver de loin, au bout du chemin, avec son p'tit sac à dos qui lui va si bien... dix mètres... cinq mètres... j'essaierais de paraître moins essoufflée, genre "j'ai trop l'habitude de faire des randos"... deux mètres, et je poserais sur ma tranche de citron un sourire qui voudrait tout dire... un mètre, et, oh, oh, oooooh, elle me sourirait aussi... zéro mètre... moins un mètre, oh ben, elle continue son chemin... moins deux mètres, oh ben... moins dix mètres... encore loupé.
Encore une mauvaise idée, quoi.

...

Ah!!! J'ai, j'ai!!!!!! Alors, L serait derrière son ordi, chez elle, sur un site de rencontre, et moi, je serais aussi sur ce site, mais dans une autre ville. Et on se parlerait, puis on s'enverrait des mails. Et puis, un jour, L me rejoindrait à Lille. Ouah! ÇA, ce serait de la rencontre!!!

... j'ai parfois un p'tit manque d'imagination...

mardi 3 novembre 2009

MoN PrEmiEr RâTeAu...


Ce message s'adresse surtout aux pauvres petites célibataires qui pensent que la vie est trop dure parce que jamais elles ne rencontreront leur aile, et qu'elles sont condamnées de ce fait à tomber de l'arbre de l'amour avant d'essayer d'y remonter, tel Sisyphe avec sa pierre (ouép, sauf que Sisyphe, rien à voir avec un arbre, mais bon, vous comprenez l'idée générale, hein...) ou Scrat avec son gland (on a les références qu'on a, je m'adapte à vous).

Je vais donc aujourd'hui vous raconter mon premier gros râteau avec une fille, parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer, tant qu'à faire, que mon histoire ne se continue pas trop mal malgré ça, et que, du coup, ça vous donnera peut-être un petit espoir, genre, pour plus tard quand vous serez vieille grande...

Évidemment, il va vous falloir un peu d'imagination pour le décor que je vais vous planter, parce que ça remonte à trèèèès loin, un temps très reculé où ni facebook ni TLMVPSP n'existaient (mais quelle horreur!!!!!). J'étais jeune, très jeune, très très jeune... un pépin? Oui, heu, non, ne remontez pas trop loin non plus, hein, oh, n'abusez pas...
Oh, ben c'est facile: je venais d'avoir 18 ans, j'étais belle comme une enfant, forte comme un homme. Oui, fin, bon...

Donc, je venais d'avoir 18 ans, et j'ai eu la chance de me faire offrir le permis de conduire par mes parents, dans l'auto école de mon petit village d'enfance.

Le jour de mon inscription, quand j'ai vu cette personne qui allait m'apprendre le code et la conduite, je me suis dit "oh la vache!!", mais évidemment, je ne parlais pas d'elle, rhô... un canon de femme.

Autant vous dire que je ne loupais pas une seule leçon de code. Là où tout le monde va à reculons, j'allais le cœur en joie, et aussitôt sortie, je commençais ma déprime en décomptant les heures qui me sépareraient de la prochaine leçon...
Je ne connaissais rien d'elle, mais toutes ses phrases devenaient roses, dans ma tête: "réponse A", "réponse C et D, il y avait un piège!". Trop romantique, quoi. Vous ne comprenez pas? Ran, ce que vous êtes terre à terre...

La chose pas chouette du tout, c'est que j'étais plutôt du genre douée: ne voulant pas paraître idiote en plus d'être lesbienne (une seule tare à la fois), j'avais fait du code de la route mon livre de chevet, j'étais incollable au bout de deux semaines. Oui, j'exagère un peu, mais pas tant que ça. J'avais même acheté plusieurs fois autoplus, pour vous dire à quel point j'étais "à fond"...
J'ai malheureusement donc eu mon code du premier coup, ce qui a fait qu'au lieu de ne pouvoir la manger des yeux deux ou trois fois par semaine, je ne la voyais plus qu'une fois en "conduite"...

Rhô, ces heures de conduite!! 28 heures de rêve. Deux heures avant la conduite, j'avais des nœuds de dingue au bide, et deux heures après j'avais encore les mains moites, en regardant le plafond de ma chambre et en repensant à la manière qu'elle avait eu de me demander de tourner à droite ou à gauche... et je ne parle pas des heures de conduite de nuit, quand, au fin fond d'un coin du village voisin, elle m'expliquait comment créneauter... ni des fois où elle posait sa main sur la mienne pour passer les vitesses, quand ma tête la haïssait d'oser me faire ça, autant qu'à l'inverse mon corps fondait...

Étant donné que, dans la vraie vie, je suis plutôt du genre timide, et qu'à 18 ans, je l'étais encore plus, nos conversations n'étaient pas de première classe, quand conversation il y avait: j'avais réussi à savoir qu'elle aimait Pascal Obispo (...), et, plutôt que de lui en tenir rigueur comme il eût fallu (désolée pour les fans de Pascal, oh, on a tous des failles, hein... je parle pour vous!), et lui tourner le dos définitivement (ce qui aurait été quand même compliqué, pour conduire, soit dit en passant), je me suis mise à me forcer à écouter du Pascal Obispo. J'ai même fini par faire quelques chansons au piano, en me disant qu'un jour, peut-être, au lieu de les jouer aux murs de la maison (qui ont peut-être des oreilles mais ça reste à voir), c'était à elle que je les jouerais...
Elle aimait aussi les bonbons arlequins, et j'ai fait une overdose, beurk, je ne pourrais plus en avaler un!
Hum... je réfléchis un peu, mais je crois que c'est à peu près tout ce que je sus d'elle... rhôô, le mystère joue parfois très bien son rôle, dans les histoires d'amoûûr... hm? Oui, le physique aussi, ah ah... et elle cartonnait, de ce point de vue! Limite valérienne, quoi!

Vint finalement le triste jour où j'obtins le papier rose (du premier coup aussi, malheureusement)... Lors de l'adieu, je me trouvai genre fort dépourvue quand la bise fut venue... (quand je dis "bise", je parle de bisou, hein, parce que le vent, lui, viendrait plus tard...).
J'ai commencé une déprime d'environ un mois, avant de me souvenir de cette phrase qu'elle avait prononcée, innocemment: "si, un jour, zeste, tu as une question à me poser sur le code de la route ou autre, n'hésite pas à t'arrêter au stop, puis, petit A, à passer à l'auto école ou, petit B, à m'écrire" (mais non, elle ne parlait pas comme ça, en vrai, j'arrondis les angles droits pour que ce soit plus joli sur ce blog, ran...).
Solution B retenue: j'allais inventer une histoire bidon de souci pour me garer, oh, j'allais même faire un petit schéma pour résumer la situation, dites... J'étais à fond, quoi! Un boulet de zeste pour un canon de femme...: ça coïncidait!

Une semaine après, j'avais une réponse de sa part: en bref, elle m'expliquait ce qu'il y avait à expliquer, dans une lettre (en même temps, quelqu'un a-t-il déjà fait une thèse sur une façon de se garer?), et en dessous, elle avait eu la brillante (ou pas) idée de rajouter: "si tu ne comprends toujours pas, passe à l'auto école". Genre. Ah ah.

J'avais le choix: soit je faisais la fille qui avait tout compris et je ne la voyais pas, soit je faisais la blonde fille qui ne comprenait toujours pas, et je la voyais.
Bon, ben, ce fut vite vu: je décidai d'avoir l'air un peu plus débile encore et d'aller jusqu'au bout... On n'est pas sérieux quand on a 17 ans, on ne l'est pas non plus quand on en a 18!

Je suis arrivée, des cœurs clignotants en warning plein les yeux et plein le corps, et l'espoir qui me faisait vivre (heu... l'espoir ou la naïveté?).
Je me disais que peut-être j'allais connaître en direct live un scénario hollywoodien sous les feux rouge, orange et vert des projecteurs, qu'on allait s'embrasser, s'aimer, acheter une maison dans le village (...), écouter du Pascal Obispo au coin du feu (...), lire ensemble les modifications de code de la route le soir (...), parler en mode position, croisement, route, lignes continues ou discontinues... tout ce qui faisait rêver, quoi.

Je suis arrivée, et l'infirmière du village était là pour lui faire une piqûre de je-ne-sais-quoi (parce que je suis instit, pas docteur, en fait): elle s'est retournée et j'ai bloqué sur son bide naissant qui malheureusement ne cachait pas des flatulences (rhô, qu'est ce que vous me faites dire...). Pour les durs à la comprenette: elle était enceinte... ce qui m'a brutalement ramenée à la réalité pour céder le passage et essayer de faire demi-tour dès que possible...

J'ai écouté ses explications sur la façon de garer une voiture en épi sans pleurer, j'ai dit "merci", parce que je sais rester polie dans toutes les situations, et je suis repartie broucouille, comme on dit, avec sous le bras mes plans sur la comète...

Je n'en menais pas large sur le chemin du retour, je n'en ai pas mené large pendant quelques temps, et puis, la vie a repris son cours, j'ai pris le premier gars croisé en chemin, parce que c'était quand même plus facile, j'ai mis de côté mon homosexualité pour souffler deux secondes dix...

Hm, oui? Ah, ça, mon année scolaire en a pris un coup... oh, ben à part mon permis, j'ai tout loupé, en 98, ah ah, même ma "première fois", je l'ai loupée... boh, ça va, je me suis pas trop mal rattrapée ensuite, ne me jetez pas la pierre à l'édifice... je parle au niveau études, hein, parce que le reste, évidemment, vous ne voulez pas savoir!

... oh, si ça, c'était pas du râteau de luxe, du râteau de grand chef jardinier, je ne m'y connais pas!

... et en même temps, combien de temps aurais-je tenu, à écouter Pascal Obispo, dans mon village d'enfance? On a beau dire, la vie fait certainement finalement parfois bien les choses...

ViE PaRaLLèLe à CiNeFFaBlE...


Ce weekend, je suis allée à cineffable avec L.

J'ai croisé la jolie Glory et sa jolie femme en sortant d'une séance, je leur ai juste dit "salut Glory, hu hu, j'suis zeste", et elle m'a juste répondu "oh, zeste!", mais quand même, ça compte.
J'ai papoté un peu avec la jolie Axelle Stephane, qui a réussi, avec l'aide d'une jolie lectrice de l'ombre, à m'avoir un exemplaire dessiné et dédicacé de "la p'tite blan", qui est jolie aussi.
J'ai trainé dans paris avec les petites jolies jeunettes Carab et Twix, et je tiens à dire que j'ai été la preum's à arriver en haut de la butte Montmartre malgré mon grand âge et les cigarettes derrière moi.
J'ai aussi vu la jolie Clara qui nous a emmenées dans un chouette bar mais qui ne m'a pas fait tester son guitar hero, je retiens...
J'ai aussi passé un peu de temps avec la jolie Golden, mais un peu ce n'est pas assez.
J'ai croisé les jolies syrano et stieg à la séance "lesbiennes qui veulent des enfants" ou un nom du genre.
J'ai finalement croisé par le plus grand de tous les hasards du monde la jolie Jodie's manager, avec qui on a un peu papoté de Jodie et de son tout frais célibat, parce que quand même, la chose la plus abusée dans le monde c'est de larguer Jodie Foster.

Bref, on m'a appelée "zeste" tout le weekend, et ça, ça fait quand même un peu bizarre, dans la vraie vie... tout comme d'être entouré d'autant de lesbiennes! Hu!

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Hier, je suis allée chez mes parents. Ma mère m'a demandé ce qu'on avait fait, à Paris, ce weekend, et la seule chose que j'ai pu lui répondre, ce fut: "boh... on a marché...".

Hm... Y'aurait pas genre un p'tit décalage?