lundi 31 août 2009

On ReCoNnAiT UnE LeSbiEnNe à Sa ChAmBrE D'AdO...

Je ne sais pas comment fut la vôtre, de chambre, chez vos parents ou comment elle l'est aujourd'hui, pour les petites jeunes qui n'ont pas encore quitté leur nid, parce que vous ne m'avez jamais raconté.
Mais en tout cas, j'ai remarqué une chose: si, aujourd'hui (attention, science fiction!!), je me croisais, dans la chambre dans laquelle j'ai grandi, en un bond dans mon passé, je me dirais illico presto mezzo forte: "houla, cette fille serait un tantinet homo que ça ne m'étonnerait pas". Et encore, je dirais ça pour prendre des pincettes et ne pas la brusquer, cette fille-pépin que je fus.

Si je faisais un bond dans le passé, genre en 1998 (ouais, je sais, ça fait un sacré bond, hein: dans le précédent millénaire, vous imaginez?), et que je choisissais d'aller dans ma chambre, je me retrouverais, fille-pépin en état de floraison et/ou de défloration dans les bras d'un type ni beau ni laid, mais amoureux. Peut-être que j'interromprais tout ça en un coup d'épée, d'un Z qui veut dire "zeste" (tout ce qu'on vous a raconté ailleurs, zoro, tout ça, sont des bull-shits), et que j'entrerais en relation avec cette fille-pépin que je fus:

zeste que je suis: heu... attends deux secondes, tu déconnes ou quoi, là?
pépin que je fus: oui, à qui ai je l'honneur?
zeste que je suis: à ton futur toi... et je peux te dire que là, à te voir la pulpe à l'air, je suis presque en train de sortir de mes joncs!
pépin que je fus: ben... pourquoi? C'est bon, quoi, oh...
zeste que je suis: ça sert à quoi, tes dix ans de réflexions sur ton homosexualité, dans ton journal intime et dans ta tête, si tu commences à agiter ton bourgeon devant le premier garçon amoureux?
pépin que je fus: mon homo-quoi???
zeste que je suis: oh, arrête, hein, s'te plaît... on ne me la fait pas, à moi, tu as vu c'qu'on mange ta chambre, un peu?

La fille-pépin que je fus analyserait peut-être alors les murs de sa chambre, garnis de photos alléchantes de Jodie Foster (ceci dit, ceci est un pléonasme: toutes les photos de Jodie Foster sont alléchantes...). Peut-être qu'elle s'arrêterait sur son poster de Niagara et qu'elle se dirait que Muriel Moreno a une position franchement sexy. Puis, elle tournerait la tête vers son tiroir où se trouverait son journal intime, dans lequel, sans relâche, elle a noté tous ses pincements au cœur des filles qui lui avaient retourné le cerveau, chamboulé le ventre, et pressé les larmes alors qu'elle n'était encore que la moitié d'un pépin.
Elle regarderait aussi les paroles des chansons qu'elle avait accrochées au mur, les paroles qu'elle avait féminisées, où elle avait rajouté des "e" en fin d'adjectif, parce que ça faisait quand même plus joli "je veux mourir dans ton lit, non pas de pleurésie, mais mourir assouviE de tes cajoleries, amourE tu me tueras..." (oui, j'aimais les chansons très gaies, à l'époque...). Et les autres "ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire", ou encore "je veux dédier ce poème à toutes les femmes qu'on aime pendant quelques instants secrets" et "Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant/ d'une femme inconnue et que j'aime et qui m'aime...". (allez, fastoche, c'est mon jour de bonté: le premier à me trouver les quatre références exactes a un bon point!!)(chwing chwing, c'est peut-être ton jour de chance? Ah ah ah, ça, par contre, ce n'est pas un pléonasme...!!).

Peut-être qu'alors, elle reprendrait le dialogue avec moi:

pépin que je fus: ah, ben mince alors...
zeste que je suis: eh oui... dans le genre pépin, tu es en train de bien te planter!
pépin que je fus: ... pfiou... c'est un peu acide, comme révélation...
zeste que je suis: ... ran, mais, allez, c'est pas grave, tu vas voir, dans quelques années, tu vas rencontrer une fille terrible, et tout cela sera oublié, pfuit! Même qu'il y a plein de filles pareilles que toi, que tu rencontreras dans la vraie vie, et aussi sur ton futur blog, et...
pépin que je fus: mon futur blog???? C'est quoi, un blog???
zeste que je suis: ouais, non, 'fin, laisse tomber... l'idée, c'était juste de te dire que tu n'étais pas seule, même si, là, dans ton p'tit village de 2000 habitants, il n'y a pas encore de gay pride de prévue pour cette année...

Enfin, tout ce petit délire pour dire que ma chambre d'ado était remplie d'indices de ma sexualité d'aujourd'hui... A présent, ma chambre d'ado est devenue la chambre à coucher de ma nièce, quand elle dort chez ses grands-parents, et il ne reste plus trace de mon passage entre ces murs, à part dans un tiroir de bureau, où traînent encore des vieux posters jadis accrochés (ça fait bien, hein, "jadis"? Oh, ben je le ressortirai, tiens!), mes dix ans de journal intime, et quelques anciennes lettres d'amouûûûur dont je ne sais que faire.

Enfin, bref, tout ça m'est revenu parce que j'ai eu l'occasion de voir la chambre de mon L-dorado et de m'y attarder deux minutes, ces dernières vacances, pour photographier des choses intéressantes.
Chez les parents d'L, la politique n'est pas de transformer toutes les chambres des enfants en chambres d'amis et/ou de neveux/nièces: au lieu de s'apercevoir qu'L est partie de là il y a plus de dix ans, on dirait qu'elle a juste claqué la porte de sa chambre hier, et qu'elle compte y revenir demain. Pas besoin de fouiller son bureau pour retrouver les traces du passé (à moins que ce ne soit juste pour voir ses photos d'école, ah ah ah, mais je n'ai pas eu le droit de les prendre, ni de vous en parler, rhôôô...).


Sur ses murs, dans la chambre de chez ses parents, encore accrochée, la preuve évidente de son homosexualité avérée:


... n'empêche, Brad Pitt pour faire diversion, c'était franchement malin (j'dis ça, j'dis rien, mais il serait peut-être temps de l'enlever, maintenant, pour montrer à sa mère qu'elle a enfin choisi son clan !!!).

Si, moi, en tant que Pépin attendant une fille comme le messie (ouais, enfin, le messie, je ne l'attends pas tant que ça... comme un épisode de TLMVPSP avec Val®, quoi, plutôt...), j'avais rencontré L un peu avant (si j'avais rencontré Plume, quoi), et si on s'était montré nos chambres, je crois qu'on se serait comprises...

samedi 29 août 2009

LA NéGoCiAtiOn De L'AnNéE...


Il y a un truc indéniable, à la base: L et moi, on est des billes, ou même des calots (L appelle ça des "mammouths"), en négociations (vous croyez que plus tard, les enfants diront qu'ils sont des "pokémons", en négociation?).
Aussi, quand un ami (ouiii, on en a!!!) nous a affirmé que, notre tente cassée, en parlotant bien au magasin, on pouvait se la faire échanger, j'ai tout de suite pensé qu'on l'aurait dans l'os, voire dans la moelle.

Je n'ai jamais été du style "réclamations", à part le jour où j'ai découvert que, dans mes 9 biscuits bios à 40 euros la boîte, il y en avait 3 de fichus, rapport à un sachet mal fermé, et où j'avais écrit une lettre en expliquant ma grande déception face à ces biscuits que je ne pourrais pas manger (...)(oui, c'était une période où j'avais un peu de temps...).
Mais bon, à l'écrit, je m'en sors pas mal, il faut croire, et ils m'avaient envoyé en échange un méga carton plein de produits bios pour remplacer, c'était limite noël.

Bref: je n'ai jamais été du style "réclamations", mais bon: cette tente "2seconds", elle a servi à peu près 8 jours, en tout, et je trouvais que c'était quand même un petit peu bizarre qu'il y ait déjà un arceau de cassé, alors que la canadienne de mon frère avait duré à peu près 35 ans (avec des patates sur les pics en l'air pour ne pas se prendre la foudre, système D).

Du coup, avec L, avant hier, on est allées à déc@t, pour ne pas les citer, expliquer notre souci.
On est tombées sur une fille sympa, à qui j'ai expliqué l'histoire en toute honnêteté:
- bon, ben la tente, l'an dernier, on s'en est servi, on l'a repliée, puis cette année, on l'a ressortie, et ça a fait "floutch crac", alors que je sais bien que le bruit de base c'est juste "floutch". Et je trouve ça un peu étrange qu'une tente tienne juste 1 semaine, même si c'est écrit "2seconds", et aux dernières nouvelles, ça n'est pas écrit "tente jetable"... enfin, si, elle se jette, mais elle ne se jette pas, si vous voyez ce que je veux dire...

La fille, elle était sympa, mais pas dupe: "ok, vous l'avez mal repliée?". Ce à quoi j'ai répondu: "ben...".
Conseil: ne répondez jamais "ben..", ça fait vraiment la fille pas sûre d'elle et de la réponse qu'elle doit donner.
Elle a quand même dit qu'elle allait nous chercher "quelqu'un du service" et qu'elle allait voir ce qu'elle allait pouvoir faire.

Au final, pas de bol, le "quelqu'un du service" n'était pas là, et elle nous a conseillé d'aller dans un autre déc@t, parce que de toutes façons, cette tente-là, ici, ils ne la faisaient plus, et ce serait plus facile d'en trouver ailleurs.
Et elle a rajouté: "par contre, un conseil: ne dites pas que c'est quand vous l'avez ouverte, qu'elle s'est cassée... parce que là, ça se sent comme un œil au milieu de la figure, qu'elle a été mal repliée...".

J'ai failli lui dire: "et on dit quoi, à la place?", mais j'ai trouvé que ça faisait peut-être abusé, de lui demander comment mentir à l'autre magasin.

Hier, nous sommes donc allées dans un autre déc@t (oui, on a une vie palpitante...), et on a papoté, papoté dans la voiture.
L, ça la saoulait d'aller ailleurs, parce qu'elle avait trouvé la déc@tgirl sympa, et qu'elle avait peur de tomber sur un déc@tboy moins cool. Je lui ai dit qu'au pire, un déc@tboy, on pouvait lui faire du charme. Elle a répondu: "ah ouais, pas con!". J'ai rajouté "en plus, on est des lesbiennes, huuu, on peut même s'embrasser devant lui, tiens, ça pourrait jouer en notre faveur". Elle n'a rien répondu, je suppose qu'elle n'était pas d'accord.

On aurait dû papoter d'autre chose, parce qu'une fois arrivées à déc@t, on s'est rendu compte qu'on n'avait absolument pas parlé de l'histoire à inventer, qu'on n'avait pas du tout accordé nos violons, même pas une corde.
Un déc@tboy est vite arrivé malheureusement, et là, c'est parti un peu en vrille.

moi: bonjour... ben ben en fait, on a acheté une tente l'an dernier, on ne l'a pas utilisée, et en l'ouvrant cette année, on s'est rendu compte qu'elle était un peu pliée à cet arceau, puis elle s'est cassée.
le déc@tboy: ... vous l'avez mal pliée?
moi: ... ben non...
le déc@tboy: ben si. C'est incassable, quasi. A part quand on la plie mal.
moi: ...

C'est à ce moment-là que ça aurait utile qu'on s'embrasse, L et moi, mais bon, comme L avait sous-entendu qu'elle n'était pas d'accord, j'ai continué à m'enfoncer.

moi: ben quand même... je n'suis pas du style bourrin, j'ai rien forcé, moi...
le déc@tboy: il suffit de mal la plier... vous l'avez mal repliée?
moi: rhôô...
le déc@tboy: ben, si...
moi: boh...
L: il paraît qu'il y a eu plein de retours sur ces tentes, à cause d'arceaux cassés...
le déc@tboy: oui, mais c'est parce que les gens replient mal...
moi: rhôô...
L: ben... c'était quand on l'a déplié
moi: ... ou quand on l'a repliée... Enfin...
L: ben non, c'est pas quand on l'a repliée
moi: rhôô? Ben...
le déc@tboy: bon, je vais voir ce que je peux faire...

L et moi, on était mal, là. Comme prise sur le fait d'avoir dit un mensonge. Moi, j'avais un peu envie de pleurer, d'être aussi gourde pour les négociations; et en même temps, je n'ai pas osé regardé L parce que j'aurais pouffé de rire de m'être autant empêtré les pinceaux.

Le déc@tboy, il a été sympa, quand même. Il est revenu, et il a dit: "bon, allez, je vous l'échange... par contre, vous l'avez payée moins cher l'an dernier, elle est à 5 euros de plus cet année".
Je suis nulle en négociation, mais je ne perds pas mon petit sens de l'humour à la con; je lui ai donc dit: "elle est plus chère parce qu'ils ont renforcé les arceaux, c'est ça?".

Soit le type, il a adhéré à mon humour, soit L lui a fait des clins d'œil par derrière, soit il a capté qu'on était des lesbiennes et il a trouvé ça cool, soit il lit "zestedefilles" et il m'a reconnue (oh ben maintenant, je ne m'étonne plus de rien...), ... ou bien, soit juste c'était un gars sympa; en tout cas, il a dit: "... bon, allez, je vous l'échange, vous n'avez rien à payer en plus, c'est bon...".

Au final, je ne sais pas bien si je dois me réjouir de tout ça...: on a une tente neuve, ok. Mais, ben, du coup, à mon avis, y'aura encore un peu de camping l'an prochain...

vendredi 28 août 2009

CoMmE Un GoûT AmEr...


Je devrais être habituée, chaque année, c'est pourtant la même rengaine:

Chaque année, je pense qu'on va me filer un poste, que je le saurai dès fin juin, que je pourrai appeler l'école, que ce sera une équipe sympa, qu'ils m'inviteront au barbecue de fin d'année histoire que je commence à les connaître un peu, sous emprise d'alcool les connaissances sont plus folles. Que je verrai ma classe, que j'aurai même l'occasion de croiser quelques futurs élèves, et que je préparerai mon année pendant le mois de juillet.

Fin juin, quand rien ne vient, je me dis que je le saurai début juillet, que je connaîtrai le nom de l'école voire le niveau de classe, que je pourrai aller voir combien de temps je mets pour y aller, et me renseigner un peu sur ce qu'il me sera possible de mettre en place...

Début juillet, quand rien ne vient, je me dis que je serai dans les premières à savoir, vers la mi-août, et qu'il me restera genre 15 jours pour préparer tranquillement tout ça, qu'en grattant un peu je pourrai savoir quel niveau j'aurai. Que c'est pas si mal, de partir en vacances sans savoir, ça libère complètement l'esprit.

Mi août, quand rien ne vient, je me dis que c'est pour bientôt quand même, je suis connectée sans cesse sur le site sur lequel devrait apparaître mon affectation, et je me dis qu'il me reste quelques jours encore pour préparer un peu tout ça.

Fin août, on y est, et je ne sais toujours rien: ça fait quatre ans que je vis la même situation, et je ne m'y fais toujours pas...

J'ai recommencé à écouter Niagara du coup: mince, j'suis en début de dépression!!!!!! Allez, encore 5 jours, et je saurai devant quelle classe je serai postée... ben oui, forcément, puisque ce sera la rentrée. Avec un peu de chance, je le saurai la veille, même, comme chaque année.
Ah ah, c'est sympa, d'arriver là les mains dans les poches, vous n'imaginez même pas...

* c'est l'amour à la plage, aou tchatchatcha*...

BiLaN LeCtUrE !


Bon, d'avance, désolée si mon message du jour n'est pas terrible et/ou contient des fautes, mais il faut que je publie ce matin pour chwing chwing qui râle quand je publie l'après midi (et qui ose encore se demander quand elle pourra avoir un bon point... y'a des fois, je vous jure...).

Je me rends compte que je n'ai pas encore parlé de vos bouquins, depuis mon retour, alors que quand même, il faut que je vous dise, vous avez grave assuré, tous: les uns en me conseillant quelques livres, les autres en votant assez bien pour que je choisisse les meilleurs certainement. Ou alors, tous les livres dont vous m'avez filé les références sont des perles, et dans ce cas, je sais à quoi je vais passer mes futures vacances qui ne sont pas si loin que ça.

Ah, je dois d'abord faire un mea culpa: je n'ai finalement pas acheté l'écriture ou la vie de Semprun (oh, mince, conseillé par chwing chwing... tu vas vraiment finir par croire que je t'en veux!!!), rapport au fait que, rien qu'en lisant la quatrième de couverture, j'ai eu envie de me tirer une balle, et qu'en fait, j'ai quand même envie de vivre d'autres vacances encore... Mais je le lirai, I promise, à une autre occasion.

Le livre que j'ai préféré, trrrrrrrrrrrrrrrrrrrr (roulement de tambour), tchac! (fin de roulement de tambour): 1000 soleils splendides, de Khaled Hosseini (merci Milia!). Oh la vache, il ne rigole pas, quand il écrit, le Hosseini. Les cerfs volants de Kaboul, ça avait déjà été mon coup de cœur, et paf, un deuxième coup de cœur dans la tronche. Bon, j'avais envie de pleurer toutes les 15 pages, et j'ai ma gorge qui s'est nouée à la dernière phrase, et je vous le conseille si c'est votre genre de bouquin. Oui, je suis nulle pour vendre les livres, c'est peut-être pour ça que je ne suis pas dans le commerce, voyez...

Le second bouquin dans mon "top bouquins de l'été", ça a été La société des jeunes pianistes, de Ketil Björnstad (merci pour le conseil, Jodie's manager!). Du piano, une petite scène homo (ah ben ça vaut ce que ça vaut, hein... c'est toujours bon à prendre), et une jolie écriture. Je parle du style, évidemment, parce que si ça se trouve, en terme d'écriture, Ketil Björnstad fait des ronds au lieu de points sur ses "i", l'horreur suprême.

Un troisième bouquin lu cet été, qui n'était pas dans ma liste, mais conseillé par ma mère, et ça vaut bien une lecture, c'était le livre de Joe, de Jonathan Tropper. Ma mère, la prochaine fois, je lui laisserai venir ici me filer des titres de bouquin, parce qu'elle se défend bien: celui-là était pas mal.

Z'ensuite, ce qui n'était pas dans les résultats du loto, mais que j'ai lu quand même, genre en remplacement de celui que je n'ai finalement pas acheté: les chroniques de San Francisco. Tarte que je suis, je viens d'apprendre qu'il y a mille suites à ce bouquin, et il se pourrait bien que j'achète le reste, vu que ça m'a bien plu.

Cinquième bouquin, Les pantoufles du samouraï, de Patrick Cauvin (conseillé par Choko). Pour moi, pas le bouquin de l'année, mais plaisant. J'ai déjà lu du meilleur Patrick Cauvin. En même temps, j'étais plus p'tite, ce qui explique peut-être que j'ai un superbe souvenir d'E=MC² mon amour et de Monsieur Papa. Je crois que c'est le côté un peu mystérieux des pantoufles (je parle du bouquin, pas de mules...) qui ne m'a pas trop plu, et ça, c'est plutôt personnel...

Sixième bouquin, Les vitamines du bonheur, de Raymond Carver (conseillé par "anonyme"... ah ben c'est malin, ça, de ne pas signer!). J'ai dû m'y reprendre à deux fois, pour celui-là. Je n'ai pas du tout accroché les premières nouvelles, et heureusement, ça s'est arrangé vers le milieu. Ce qui me laisse dire qu'il n'était pas si mal que ça, ce bouquin.

Septième bouquin, Le prophète, de Khalil Gibran (conseillé aussi par chwing chwing... oh, dis donc, t'as eu du bol, toi, deux de tes bouquins conseillés tirés au sort!! T'as triché ou quoi?). Bon, là, c'est peut-être des mauvais souvenirs du lycée qui me remontent, mais j'ai eu l'impression à chaque chapitre de me devoir de faire une explication de texte dans ma tête... Ça aurait bien été le genre de bouquin à lire obligatoirement en terminale, tiens... Argh. et en même temps, je ne peux pas dire que j'ai détesté... enfin, peut-être que le fait qu'il se lise en une demi-heure a arrangé les choses: un bouquin comme celui-là de 500 pages, je n'aurais pas tenu! Oh, mince, mince, chwing chwing, reviens, rhôôô... allez, au prochain message, j'essaie de te faire gagner un bon point!!

Voilou pour mes lectures de vacances. Il faut dire, cette année, on a pas mal lézardé à côté de la piscine, ce qui explique le fait que je sois bien bronzée et que j'aie eu bien le temps de lire (L m'a détestée parfois... "non attends, je ne me baigne pas tout de suite, je finis mon chapitre, rhôôô...").
Un été réussi, quoi!

jeudi 27 août 2009

LeS TeStS... TssSs !


Quand tout va trop bien dans un couple, il faut savoir créer l'embrouille, pour casser la routine.
Non, mais c'est vrai, c'est lassant, de se regarder dans le blanc des œufs, ou même le jaune, et de se dire que c'est quand même trop fou, comme on peut s'aimer, ben mince alors.

Pour casser la routine et créer l'embrouille (que ça devienne un regard dans les œufs brouillés, quoi), il y a une chose très facile à faire, accessible à tous: faire un "test de couple".

Les tests, il y en a de différentes sortes, certainement tous plus inutiles les uns que les autres: je ne sais pas vous, mais moi, quand je fais un test dans un magazine, je sais toujours la réponse avant même d'avoir entamé la première question (vous me direz pour vous, parce que si ça se trouve, en fait, je me connais hyper bien et ce n'est pas donné à tout le monde, ...)

Les "êtes-vous un bon coup", tout ça, ah ah, genre, je SAIS... Les "êtes-vous du matin ou du soir", pareil. Oh, dites, y'a même un des deux tests où, vous mêmes, vous connaissez la réponse pour moi!! Et l'autre, vous la devinez... (rhôô...).

Il y a les tests qui font un peu peur, aussi, parfois: les "êtes-vous surdoué?", par exemple. Oh, ben les boules si on tombe sur 3 de QI, au final (pour tout vous dire, celui-là, je l'ai fait, sur facebook, mais comme je suis tombée sur "vous êtes surdouée", je l'ai jouée modeste, je ne l'ai pas publié, rapport à vous qui ne l'êtes pas forcément, tout ça, tout ça...).

Sur facebook, ils sont encore plus forts que dans les magazines: non seulement ils vous bourrent les tests des fautes d'orthographe les plus énormes (il doit y avoir un concours par derrière, c'n'est pas possible)(ce sera dur à départager!!), mais en plus, les tests ne riment à rien.

Remarquez, peut-être que ça a changé, depuis le dernier test que j'ai fait: je me suis arrêtée au "êtes vous homosexuelle?", oups, pardon, non, c'était "est-tu lésbiène?".
Évidemment, je suis tombée sur "ya okin doute, tu est lesbiène"; en même temps, la première question, c'était "ème tu lé fille?" (oui, "fille", c'était écrit correctement, un vieux souvenir du CP certainement...)(oui, sans "s" à la fin, donc, début CP).
Étant donné que j'aimais les filles, je ne vois pas comment j'aurais pu tomber sur "tu est étéro", ça aurait été tiré par les quatre vers du nez, une réponse comme ça.
Remarquez, ça aurait été plus drôle, peut-être, ça aurait signifié qu'en plus d'être une bille en orthographe, le créateur de ce test était une bille en logique. Non, parce qu'il en faut, pour créer un test de psychologie quand même. Oui, même quand il n'y a que 3 questions.

Bon, m'éloignerais-je du sujet prévu initialement? Comme si c'était mon genre... Recentrons nous donc, m'enfin, après, il y en a encore qui vont se plaindre que les messages sont trop longs et qu'ils ne sont pas en vacances, eux, eh oh, c'est quand même pas de ma faute. Ils n'ont qu'à mettre un post it à l'endroit où ils sont arrivés et reprendre demain (ça, c'est pour ceux qui sont tombés sur deux de QI, mais je ne vois pas pourquoi je vous en parle, vu qu'ici, il n'y a forcément que des lecteurs beaux et intelligents).

Bon, donc, quand il y a une petite routine qui s'installe, et qu'il est temps d'aller aux grands homos les grands remèdes, il suffit de faire un test avec la personne qui partage votre vie, pour, paf, mettre les pieds dans le plat et tout le corps avec, si vous vous débrouillez bien comme moi.

C'est ce qu'il s'est passé cet été.

L'été, c'est la grande saison des tests, dans les magazines, et celui qui peut bien mettre la java dans votre couple, voire le rock'n roll, c'est: "êtes vous fidèle?".

A la base, évidemment, ce test, je ne l'aurais pas fait: voilà 6 ans que je suis avec L, et aussi, ce qui est plutôt logique, 6 ans qu'L est avec moi.
Six ans d'amour toujours, main dans la main (ah non, ça on ne fait pas chez nous...), six ans de soupes minutes instantanées, six ans à coucher côté droit du lit, six ans à lui beurrer ses tartines (non, chut, ça je ne fais pas, mais c'est pour faire style), six ans de fidélité absolue, vous m'en direz des nouvelles quand vous en serez arrivé(e)s là, moi ça ne m'était jamais arrivé avant.

Autant dire que le "êtes-vous fidèle", j'étais sûre de mon coup. Tellement sûre de mon coup que j'ai dit à L: "ok, viens, on fait ce test, on cache nos réponses, on met en commun après".
Ouais, je sais, je suis pleine de bonnes idées enthousiasmantes, c'est tout moi ça.

Les premières questions, ça a été nickel, ça a roulé comme dans la farine, genre "depuis combien de temps êtes-vous avec votre compagne", tout ça, tout ça, je voyais mon niveau de fidélité augmenter à vue d'œil.
Puis, évidemment, il a fallu qu'on arrive à la question 7, où j'ai commencé à paniquer un peu.

"si votre partenaire partait trois ans, seriez-vous capable de l'attendre sans aller voir ailleurs?".
A)Oui.
B)Non.

Il s'est passé alors une analyse de dingue d'environ trois secondes dix (pour essayer d'analyser discrètement, il vaut mieux analyser vite), dans ma tête, que je vous retransmets pêle-mêle ici:

"... houuuu, la question qui tue la mort... Purée, trois ans, ça fait quand même hyper long. Mais bon... Quand ils disent "trois ans", c'est vraiment sans aucun-aucun-aucun contact avec, ou on a le droit à un petit sms de temps en temps?"... ran... pas facile, là, quand même, trois ans... En trois ans, une petite aventure, en attendant l'autre, c'est quand même un peu pardonnable, nan? Ran, mais si L met que oui, elle m'attendra, et que moi je mets que non, je ne l'attendrai pas, ... Ran... Ça va partir en vrille, ça va partir en vrille... mais si L met qu'elle va voir ailleurs et que moi je mets que non, alors c'est moi qui vais paraître gnangnan, han, c'est pas mon style... Ran... L, je l'ai bien attendue genre deux ans avant qu'elle ne monte dans le nord, mais bon, on se voyait sans arrêt, quoi... Trois ans sans rien du tout, huuuu, ça fait quand même vachement long... pis si ça se trouve, elle va partir trois ans et revenir avec une autre, paf, je l'aurai dans le flan, moi... bon, allez, je mets que j'aurais une petite aventure, rhôô, qu'est ce que c'est qu'une petite aventure hein..."

Mauvais choix. Très mauvais choix.

On a fait en vitesse les calculs, et il y a eu un moment où on est arrivées à la question sept qui, depuis, n'est plus mon chiffre porte bonheur si tant est qu'il le fut un jour.
J'ai regardé par dessus sa main, et j'ai vu qu'elle avait répondu qu'elle attendrait le jour et la nouit, qu'elle attendrait toujours mon retourrrr. Non, c'était pas marqué tout ça, c'était juste marqué "A)" où j'avais marqué "A) B) A) B)" (rapport au fait que j'avais un peu hésité), et c'était amplement suffisant pour déclencher un cataclysme.

Parce que je ne vous ai pas dit dès le début, mais ah ah, plus on est de folles, plus on rit, et il y avait Golden et Troiz'm qui étaient là pour rire avec nous, et qui avaient certainement autant besoin que nous de casser la petite routine quotidienne en faisant le test en même temps (...).
Troiz'm qui avait répondu comme moi, et Golden comme L, ça nous faisait une alliée chacune.

Je ne vous raconte pas comme on a ramé, pour défendre notre point de vue qui se tenait quand même un peu, troiz'm et moi. Les explications par lesquelles on est passées, comme des petits chemins de terre à côté de l'autoroute...

On a fini par calmer les tensions en se disant que de toutes façons, trois ans sans donner aucune nouvelle, ça n'arriverait à aucune d'entre nous, et en changeant de sujet ( Troiz'm, ne me remercie pas de la remettre sur le tapis du blog aujourd'hui, cette discussion, hum... service. Au cas où ça recommencerait à routiner, ah ah, j'en remets une petite couche toute fraîche...).

Le test suivant, c'était "tenez vous vraiment à votre compagnon". Ben on n'a pas eu le temps de le faire avant que le magazine ne finisse mystérieusement à la poubelle, ...

mercredi 26 août 2009

SoNdAgE La TêTe DaNs Le NuAgE... (enfin, faut voir...)


Ok, vous l'aurez voulu: ça a fait débat toute la journée sur facebook, et ça a fini par "bon, ben zeste, faut faire un sondage". Donc, sondage. Parce que, quand même, je suis à l'écoute, faudrait pas croire. Ou alors, c'est peut-être moi qui l'ai proposé, ce sondage, comme une bille que je suis, je ne sais plus bien...

Il y aura des gagnants et des perdants, et autant vous dire que je préfèrerais gagner que perdre, étant donné que bon, contre L, je perds déjà pas mal (voire toujours, en tout cas sur ce blog...), alors, pour une fois que je peux gagner à un sondage (je suis hyper sûre de mon coup, en plus) , il serait bienvenu que vous soyez chics avec moi... mais bon, que ceci ne vous influence pas non plus, hein (genre!).

Sur l'image suivante, il va falloir me dire ce que vous voyez, de prime abord, sans vous poser de question (pas ce qu'on a fait toute la journée, quoi)(c'est là que je vois que je ne suis pas la seule à être en vacances...).





(que ceci ne vous dispense pas d'aller voir et commenter l'album photo que j'ai fait, avec amour gloire et beauté, rien que pour vous!!)

ViVeMeNt QuE çA ReCoMmEnCe...


Fiou, ben non, je n'ai rien publié ce matin, j'étais un peu speed, oh, 'va quand même pas falloir que je m'excuse, non plus? De toutes façons, à partir de la semaine prochaine, c'est fini, tout ça, un message par jour, et ma pomme mon citron quasi à votre disposition, au taquet à chaque message ou presque!!(oui, je sais, j'ai des mails à la bourre, mea culpa, j'y réponds cet aprèm, promis...)(oh, ça fait style la fille trop "popioulaire", j'adore, je laisse comme ça!).
Va bien falloir que je reparte bosser un peu, pour payer mes prochaines vacances... Rhâ, la vie n'est qu'un éternel recommencement, et alors, j'aimerais bien que ça stagne un peu plus genre en juillet août!
Quoi? Ok, ok, je vous laisse regarder le p'tit film, oh ben ça va hein... Va falloir que je ré-instaure le respect, ici!

enjoy!



(musique: reprise de Jeanne Cherhal and Vincent Delerm, yeap, si je pouvais pleurer tellement c'est beau, je le ferais)(ou alors, c'est juste la rentrée qui arrive à grand pas qui m'émeut? Tsss...).


... ah, et y'en a qu'une qui est dispensée parce qu'elle n'y arrive pas (...), mais les autres, je veux bien un petit commentaire! Boh, allez, quoi !

mardi 25 août 2009

PrEmiEr JoUr De CaMpiNg...


Rassurez-vous, je ne vais pas tous vous les faire... mais le premier jour de camping a été assez riche en anecdotes pour que j'en fasse un message à lui seul.

Déjà, il faut que je vous mette dans le contexte: il ne faisait pas un temps splendide comme on pourrait quand même s'y attendre, quand on est dans le sud-sud, quoi. Et pour le coup, je boudais un peu, parce que quand même...
Oui, je boude souvent, mais oh, personne n'est parfait. Ni moi, ni L. Comment? Ah oui, pardon, personne n'est parfait sauf Val® (j'ai mis une marque déposée pour qu'on ne confonde pas, paraît qu'il y a d'autres "val" dans le monde) bien sûr qui, sans aucun doute, ne boit pas, ne fume pas, mange 5 fruits et légumes frais et bio par jour, et se réveille à 6h tous les matins en ingurgitant un demi litre d'eau citronnée avant son jogging.
Donc, moi, qui ne suis pas parfaite, je boudais un peu, et donc, c'est L qui s'est chargée de la conversation avec le bonhomme du camping.

Le bonhomme, il nous a conduites à une place, et il a dit "ça va, ça vous convient?". L, elle a répondu "oui, ben c'est bon" sans trop regarder, parce qu'elle commençait à bouder un peu aussi, genre ça doit être contagieux ces choses là. Et le bonhomme est donc parti.

La place, elle était en plein cagnard (ça se devinait même s'il ne faisait pas un temps terrible, parce qu'il y avait juste une branche d'arbre qui se penchait difficilement sur l'emplacement), pleine de pierres et à 45 degrés. J'exagère peut-être un ou deux chouilla(s), mais c'est qu'on s'est un peu rapprochées de Marseille, hein.
Donc, il y a des limites à ma bouderie, j'ai recommencé à parler: "non, mais L, non, non, ben non, ça n'va pas!!". L, elle était d'accord avec moi, parce que, quand même, ce n'était pas elle qui allait planter les sardines dans le roc, mais c'était elle qui allait dormir à 45 degrés.
Je suis donc retournée voir le gars pour lui demander la place d'à côté, ombragée et plate. J'ai été assez convaincante, il a tout de suite accepté. Du coup, sur le retour, de l'accueil à notre nouvel emplacement, j'ai été un peu mauvaise, et "pffffff, tout ça parce qu'on a une tente et qu'on est deux filles, il a cru qu'on allait accepter sa place à la noix, et de toutes façons c'est toujours pareil, on se tape toujours les sales trucs, ça tombe toujours sur nous, et je suis sûre qu'il est homophobe, misogyne, et même peut-être qu'il a sa carte au FN, etc etc". Parce que je dérive facilement, quand il s'agit de critiquer, en fait...

J'ai fini par arrêter de râler parce qu'il fallait planter la tente, et s'il y a bien une chose que je ne sais pas faire, c'est faire deux choses en même temps.
J'ai donc jeté la 2 seconds, ou plutôt, j'ai enlevé la toile de dessus et la 2 seconds m'a échappé des mains et s'est formée toute seule comme une grande, et ça a fait "flatch, CRAAAC", alors que d'habitude, ça fait juste "flatch".
De deux choses l'une: soit mon tir de 2 seconds n'était pas dans les normes, soit les 2 seconds c'est du caca en boîte toile. L, elle a penché pour la première explication, moi pour la seconde. N'empêche qu'au final, on se retrouvait avec une tente à moitié cassée...

J'ai quand même monté la tente et planté les piquets, sauf deux parce qu'il n'y a pas eu moyen, et j'ai été sympa: j'ai dit à L de faire gaffe de ne pas se choper les deux sardines qui dépassaient allègrement. L, elle a eu de la chance, sur ce coup-là: je ne boudais plus à ce moment là, j'aurais pu être un peu mauvaise... rhôô!

Bon, et puis ensuite, vous connaissez certainement la routine, ou alors vous avez franchement du bol de ne pas connaître le camping, on a dû gonfler le matelas.
Les années précédentes, L et moi, on était plus roots, on emmenait juste des genres de tapis de sol de 1 millimètre d'épaisseur. On était plus roots, mais je revenais avec des bleus aux hanches (oui bon, hein, je ne suis pas molletonnée épaisseur triple...) et L avec un mal de dos. Du coup, cette année, on avait emprunté le matelas gonflable de mes parents qui sont assez malins pour ne plus faire de camping.
Il a fallu environ deux heures pour le gonfler, mais je ne vais pas me plaindre: cette pompe, ça m'a fait travailler un peu les muscles de mes baguettes de jambes, et c'est quasi la seule occasion dans l'année de le faire. C'est peut-être pour ça que ça reste des baguettes, d'ailleurs... Bon, et puis L a fait les 3/4 du boulot, aussi. Parce que trop de sport, faut faire gaffe, et j'avais déjà lancé la tente.

On a eu un moment d'hésitation, quant au côté du matelas qu'il fallait mettre au dessus: c'était écrit "mettre le côté floque au dessus", mais j'avais omis de prendre mon Larousse, pendant ces vacances, et le côté floque, je n'avais foutrement aucune idée de ce que ça pouvait signifier (ou alors très vaguement, pour le vêtement des nageurs, non?).
Heureusement, on avait la boîte du matelas, et un dessin vaut mieux que deux "tu l'auras", on a fini par comprendre.

(oui, la photo est un peu floue, mais c'est du flou artistique, évidemment c'est fait exprès...)

... ils ont l'air heureux, hein, sur leur matelas? C'est qu'ils ne doivent pas être au camping, eux, ils ont juste déposé leur matelas dans le jardin de leur résidence secondaire avec piscine privée. Si ça se trouve, c'est même pas eux qui ont gonflé le matelas. Si ça se trouve, eux non plus ils ne savaient pas ce que signifiait le côté "floque", et si ça tombe on est tous en train de dormir du mauvais côté à cause d'eux. Et c'est pour ça qu'ils rigolent, sur la boîte: ils se moquent de nous. Non, je ne suis pas parano...

Je vous le fais rapide, parce que j'en vois déjà qui se disent "oh, zeste, pas de message pendant trois semaines, et tout à coup un message-roman, c'est bon quoi, pas que ça à faire non plus".
Donc, en rapide: On a ensuite installé la table pour manger. Cette année, on avait juste oublié les assiettes, et manger notre taboulet chaud (...) dans un bol, ça faisait un peu repas chinois, limite ça avait son charme.

Bon, et puis il a fallu aller se coucher... L a eu la bonne idée de faire ce qu'il fallait pour qu'on s'endorme nickel (je ne détaille pas parce qu'il faut que je finisse rapide mon message pour ceux qui râlent), mais évidemment à 3h du mat', j'ai eu envie de faire pipi, avec ma vessie d'insecte. J'ai attendu un peu, en essayant de croire que ça passerait, alors que, je ne suis pas très forte en bio, mais je sais quand même que, quand on a la vessie pleine, il n'y a qu'un moyen de la vider. En attendant, j'ai remué une heure sur le matelas, et la différence avec le matelas de la maison, c'est que quand l'un bouge, l'autre bouge aussi, et en s'arrangeant bien, l'autre se réveille. L, malheureusement, elle n'avait pas du tout envie de faire pipi, et j'ai tenté de lui vanter le pittoresque d'une traversée de camping, la nuit, il n'y a pas eu moyen qu'elle m'accompagne, j'ai dû foirer quelque part dans la description.
Je me suis donc tapé un stress toute seule, parce qu'en vérité, un camping la nuit, c'est plus flippant que beau. Ou alors c'est tellement flippant qu'on n'a pas le temps de se rendre compte que c'est beau. Oui, je suis un peu complètement froussarde...

Je suis revenue avec "good bye Mary Lou" dans la tête, parce que cette année, au camping, en plus des chasses d'eau automatiques dont je vous ai déjà parlé l'an dernier (dans un message qui devait être passionnant...), il y avait la radio, aux blocs. Si ça, c'est pas fashion, je ne m'y connais pas. Bon, c'est chérie FM; j'ai essayé de négocier mais il n'y a pas eu moyen qu'ils changent la station. Ils sont vraiment homophobes et misogynes, dans ce camping, je vous dis...

Vers 6h15, j'ai ouvert un œil, parce que je me réveille avec la lumière, comme les mouches, et en camping, il y a rarement du volet occultant. Et j'ai entendu "plic ploc". Et ça, c'était quand même mauvais signe pour moi et très bon pour L: on a dû attendre 10h pour sortir de la tente, et du coup, j'ai eu le temps de finir mon bouquin et L sa nuit. Comme quoi, de la pluie en camping, ça peut être arrangeant.

Ça vous aurait fait rire, qu'il pleuve des seaux, et qu'à cause de la tente cassée, ça commence à mouiller toutes nos affaires à l'intérieur, et qu'on se chope la grippe, la A, la B ou la C, n'importe. Mais non, rien de tout ça. Et même qu'ensuite, il a fait super beau (sauf le dernier jour, où j'ai réussi à nous faire aller à l'hôtel, eh eh), et que je me suis dit que le camping, l'année prochaine, ça pourrait peut-être encore le faire, si L arrive à bien négocier et qu'elle me supporte encore une année...

lundi 24 août 2009

FaCe-BaCk !!


Pfiouuuu!! Cette apnée bloggesque, oh, dites!! Vous avez compté, vous avez compté, vous avez compté? Qui a compté, allez?!! Je suis sûre que je détiens un record, là!!!

C'n'est pas que vous ne m'avez pas manqué, mais ça a passé à une vitesse de dingue, ces vacances. Sans doute parce qu'elles étaient réussies. Comme toutes les vacances quoi. Je ne vois pas pourquoi j'en parle au passé, d'ailleurs, puisque j'ai encore une bonne semaine devant moi.

Je n'ai donc pas touché à ce blog ni à facebook pendant trois semaines et des brouettes.
OK, je mens. En fait, j'ai regardé ce que vous, vous deveniez, quasi tous les jours. Je vous ai donc observés: pester contre un facteur, repeindre les murs, partir en vacances, en revenir, j'ai lu vos petits messages persos qui ne m'étaient pas adressés (mais oh, ils étaient sur vos murs, hein, faut pas s'étonner si je les ai lus!), et puis pas mal de statuts que je n'ai pas compris, aussi, certainement parce qu'en fait, on ne se connait pas tant que ça, quand on y réfléchit bien, et même quand on y réfléchit juste un tout petit peu...

Donc, voilà, j'ai passé mes vacances à avoir de vos nouvelles, sans donner des miennes. Mais je ne suis pas vache: je vais vous faire un petit topo de ce que vous auriez pu trouver sur mon FB à moi!

CHEZ LES BEAUX PARENTS:
le 30/07 à 15h: zeste de filles a enfin chaud!!!

AU CAMPING:
le 02/08 à 16h: zeste de filles a procédé à un lancer de "2 seconds": 1 mètre 13. Pas mal.
à 02h: zeste de filles a envie de faire pipi
à 03h: zeste de filles a très envie de faire pipi
à 04h: zeste de filles va faire pipi...

le 03/08 à 7h: zeste de filles trouve que de se réveiller en entendant "plic ploc" sur la tente, c'est quand même pas terrible...
à 10h: zeste de filles avait oublié que dans le sud, la pluie dure juste trois secondes!!

le 04/08 à 15h33: zeste de filles compte ne JAMAIS céder à la mode des crocs (je suis sûre qu'il existe un groupe facebook de crocs-résistants, non?).

le 05/08 à 11h: zeste de filles se demande si c'est un point de vue purement lesbien, ou si les femmes du camping sont vraiment plus jolies que leur mari bedonnant.

le 06/08 à 16h00: zeste de filles a mangé à Miramas une glacé de ouf' qu'elle aurait pensé ne jamais pouvoir finir!
22h00: zeste de filles commence à avoir de bonnes traces de bronzage, genre: "oh, t'as pas enlevé tes sous vêtements?/ ben si!!".

A L'HOTEL:
le 07/08 à 20h: zeste de filles trouve qu'une nuit à l'hôtel après 5 nuits de camping, c'est un peu gagner une épreuve de confort à Koh Lanta!

A LA VILLA:
le 08/08 à 23h: zeste de filles a vu sa première étoile filante de l'année et a fait un vœu... Noooon, je ne vous dirai rien, je veux qu'il se réalise, oh!!

le 09/08 à 10h: zeste de filles est déçue de voir que le petit marseillais à la pêche n'a pas le goût de la pêche.

le 10/08 à 12h30: zeste de filles a enfin eu l'occasion de voir la trombine de la nouvelle championne, Estelle, et trouve qu'elle arrive presque à la cheville de Val. Voire au mollet, ou à la cuisse. Huuuuuuuuuu, ces images qui me viennent...!!

le 11/08, à 17h: zeste de filles a mis la pâtée à deux sudistes en jouant à la pétanque, mais tais le nom des deux sudistes. Elle ne voudrait pas que troiz'm et golden soient lapidées sur la place publique.

le 12/08 à 14h: zeste de filles s'est ramassée comme une crêpe sur le tapis du salon (comment on dit, déjà? "s'embroncher"?), une boîte de thon ouverte à la main. Résultat: deux croûtes aux genoux, et un tapis qui sent le poisson.

le 13/08 à 18h: zeste de filles trouve que les cavalières à la télé ont plus la classe qu'elle, sur un cheval. Peut-être parce qu'elles savent galoper et que les plans ne montrent pas leur cheval en train de manger les feuilles toutes les 3 secondes.

le 14/08 à 11h: zeste de filles note bien dans sa tête de ne plus jamais avoir l'idée de faire de canoë. Trop crevant.

RE-CHEZ LES BEAUX PARENTS:
le 16/08 à 13h: zeste de filles adore le nom du restau choisi par mémé Fernande pour fêter ses 80 ans: "au gai soleil".

le 19/08 à 5h: zeste de filles trouve que se lever si tôt pendant les vacances, c'est un peu abusé.
à 9h: zeste de filles trouve que c'est quand même chouette, cette balade en montagne.
à 11h: zeste de filles a trèèèèès chaud, et comprend enfin pourquoi on est partis si tôt...

le 23/08 à 7h: zeste de filles dit adieu aux montagnes et au soleil.
à 16h: zeste de filles trouve que le soleil est chouette de nous avoir raccompagnées!

... Voilou, un petit résumé! Ah, et j'oubliais, le principal, dans facebook: la case "j'aime"! ... et puis comme ça, je pourrai vérifier que vous êtes tous encore là. Et attendre un peu si ce n'est pas le cas...



... et demain, il y aura certainement un vrai message digne de ce nom! Enfin, si vous êtes tous revenus...
Sur ce, je vous laisse, je m'en vais profiter du vrai soleil bien chaud une dernière fois!