vendredi 31 octobre 2008

LeS HéTéRoS (et moi)

S'il y a bien une chose que je n'aurais jamais été capable de faire, dans ma petite vie qu'est pas si petite que ça, c'est de draguer une hétéro. Peur de me ramasser un gros gadin, et en plus d'être la risée de toute la classe/ de tout le lycée/ de toute la ville/ de toute la France (ça va vite, ces choses-là).

Jamais au grand jamais je n'aurais tenté de dire texto à une hétéro qu'elle ne me laissait pas indifférente: ben, au vu des résultats du sondage actuel, j'aurais peut-être eu des ouvertures, au final, si j'avais osé me lancer: vous êtes des tas à avoir découvert votre homosexualité sur le tard, dites-donc, et donc à avoir été des hétéros avant de virer à babord!!

Comprenez que je remets en doute toute ma période "avant L". Bon, au final, je l'ai rencontrée, donc, voilà, les choses sont ce qu'elles sont... mais si j'avais été célibataire, en ce moment même, j'aurais écouté mille fois la chanson "les passantes" en pleurant sur mon sort...(n'écoutez pas la chanson du lien si vous avez des regrets, si vous n'avez pas oublié toutes celles qui vous ont fait un p'tit peu mal)(je ne voudrais pas être responsable d'un suicide collectif).

Ah, je suis tombée une dizaine de fois "amoureuse", avant de l'être vraiment (oui, bon, ben ça va, hein, j'ai un cœur d'artichaut)(si, ça s'écrit comme ça, avec un "t"!!).
Et toutes ces filles femmes (oui, j'ai toujours aimé les "plus âgées") avaient un point commun: elles étaient hétéros. Mais alors, d'authentiques hétéros marque déposée, origine contrôlée. Bon, à part la "first one", là, j'hésite encore (elle m'a encore invitée à une soirée, mais faut pas pousser mémé, j'y vais avec L ou je n'y vais pas... donc, je n'y vais pas, vu qu'L n'est carrément pas chaude... je n'sais pas pourquoi, sans la connaître, elle ne l'aime pas trop...).

Les autres, elles étaient tellement hétéros qu'elles sont tombées enceintes sous mon nez ('fin, quand je dis "sous mon nez", tout est relatif, hein...). Oui, bon, c'était à l'époque où je croyais que c'n'était possible que quand on était hétéros, d'être enceinte... mais bon, n'empêche, j'suis quasi sûre qu'elles étaient vraiment avec un homme, avec le recul et mon gaydar qui s'affûte d'années en années (quoique, quelque fois, il a des bugs: j'étais persuadée qu'Hélène Grimaud était lesbienne, et en fait 'paraît que non... bon, elle reste "grr" quand même, hein, tant pis...)(c'est pas autant son physique que sa façon de parler, qui est "grrrr").

Du coup, je peux dire que, jeune, j'en ai vraiment chié des bulles (rien à voir avec toi, bulle d'image), avec mes attirances à la noix qui m'empêchaient de dormir. J'aurais été suicidaire, je serais passée une dizaine de fois sous un train (et une fois aurait certainement suffi...). Mais là, ça allait, je prenais sur moi, je pleurais un bon coup, et je tombais amoureuse d'une autre hétéro... pour qui je repleurais, avant de retomber encore amoureuse. Ainsi de suite, sans jamais rien déclarer à personne, sans jamais même tenter le coup, histoire d'avoir vraiment de quoi pleurer...

'fin, j'exagère, je "tentais" un peu le coup, à chaque fois: je matais. Mais faut croire que je n'avais pas trop de pouvoir dans mes regards...

Je n'en veux pas aux hétéros d'être restées hétéros (c'est leur choix, hein, si elles ont envie d'avoir une vie misérable... rhôô!! J'ai fait fuir les quatre hétéros qui venaient ici, reveneeeeeeez, c'était une blaaaaaaague!!). J'en veux aux hétéros qui ont compris mes p'tites souffrances et qui faisaient semblant de rien, ou pire, qui intensifiaient mes espoirs alors qu'il n'y avait pas du tout de possibilité d'approfondissement... je repense à cette prof de fac trop gentille avec moi, ou à cette monitrice d'auto école qui mettait sa main sur la mienne quand je n'arrivais pas à passer les vitesses... et, même si c'est loin, cette période, c'est idiot mais ça me fait toujours un peu mal au cœur de repenser à tout ça.

Aujourd'hui, j'ai rencontré la fille de ma vie (mais non, L, quand je dis "aujourd'hui", ça veut dire "y'a 5 ans", rhôô... qu'elle est bête!)(mais non, quand je dis "qu'elle est bête", c'est une expression, en fait elle n'est pas bête!).

P't'être qu'un jour, je pardonnerai aux hétéros d'être hétéros?! (tssss!)(z'ont rien compris à la vie, hein, les hétéros, quand même... mais qu'est ce qu'elles leur trouvent???!!).

Ah, j'oubliais: la photo du jour:

Comment ça, "rien à voir"? On voit bien que vous ne savez pas que je pars ce soir en week-end beau-parental, et que cet endroit sera peut-être couvert de neige. Et que, quand on vient du nord, ça fait rêver... et que, quand on vient du sud, c'est pas si mal que ça non plus!

jeudi 30 octobre 2008

Jf Ch CoUrS De PiAnO...

Ma mission, en ce mercredi (hier, donc), si je l'acceptais, c'était de trouver un(e) prof de piano.

C'est pas le tout d'avoir un super piano numérique, encore faut-il savoir en jouer... bon, ça, c'est plutôt chose faite, en fait, à force de jouer les modestes, on passe pour un gland. Mais, il me reste à m'améliorer. On n'est jamais trop parfait...

Je ne pensais pas que j'allais autant galérer.



(ouais, bon, ben avec le nouveau widget sur le côté, L me demande de mettre une photo à chaque fois... bon, ben c'est quand même pas ma faute si je ne suis pas photographe, hein...)

Pour la petite histoire, j'ai commencé le piano vers 6/7 ans dans une grosse école à la con, où ils donnaient des cours en gros groupes, où ils vous filaient un casque, et de temps en temps, ils venaient voir si vous vous amélioriez. En plus de ça, ils faisaient surtout gaffe à ceux qui faisaient du piano parce que c'était le but de leur vie, et laissaient de côté ceux qui voulaient apprendre juste pour le plaisir. L'école de la rentabilité, de la grande formation. C'était plutôt mal barré pour que j'aime ça, et comme je pleurais à chaque fois avant d'aller aux cours, mes parents qui avaient investi dans un piano (un vrai de vrai), ont préféré me changer d'école que de remballer l'instrument (je ne sais pas si vous voyez le truc, mais, même mis dans un carton, c'est quand même encombrant, un piano...).

Vers 8 ans, je suis donc arrivée chez une particulière. J'ai commencé à aimer la musique, et à être plutôt douée. Le souci, c'est que ma sœur venait avec moi prendre des cours elle aussi, et qu'elle avait beaucoup plus de mal à accrocher avec l'instrument: du coup, la prof lui donnait tous les jolis morceaux modernes de l'époque: genre, la BO de "la boum", ou "on s'était dit rdv dans dix ans"... pendant que moi, je me prenais toutes les musiques classiques à la con (c'est en tout cas ce que je pensais à l'époque...).
Rigolez, j'étais plutôt verte,... mais pas contrariante. Je laissais faire, sans doute parce que je passais des concours et que je me voyais mal interpréter du Bruel devant les têtes de glands qui m'écoutaient jouer...(j'ai encore le souvenir d'une vieille grognasse à chignon qui regardait les élèves de haut en bas... elle doit être morte, à l'heure où je vous parle, il y a quand même un peu de justice dans ce monde...) du coup, je remportais des diplômes et des coupes, mais je n'étais pas plus que ça amoureuse de l'instrument...(j'ai bien crâné en ramenant ma coupe à l'école, remarquez...).

Arrivée à l'adolescence, la période "non mais, c'est bon, quoi,...", je me suis rebellée. Et j'ai dit adieu à la vieille conne qui me filait du Chopin...

On est très con, à l'adolescence, il faut le savoir (et parfois l'adolescence dure trèèèèèèèès longtemps...). Je suis encore un peu conne maintenant, mais à l'époque, c'était pire. Cette décision, j'ai tout de suite regretté l'avoir prise, mais j'étais trop fière pour l'avouer...

En même temps, ça a été une bonne rupture: au moins, j'ai pris conscience que la musique, c'était quand même chouette, et que toutes ces années à tapoter les touches de piano, c'était toujours ça de pris...

Etudiante dans ma chambre de bonne, vers 20 ans, j'ai commencé à chercher à reprendre des cours de piano, histoire de sortir de mon 9m² de temps en temps: je ne me souviens pas avoir pris 40 coups de fil et testé 60 méthodes. Je suis bien tombée directement dans une école de musique, où j'ai mis tout de suite les points sur les i et les barres aux t: le piano, ok, mais avec un répertoire varié et sans prise de tête avec le solfège, et surtout sans concours à la clef (oui, moi je l'écris comme ça, j'aime pas "clé"). Et ça a été nickel, je me suis plus améliorée en un an avec ce prof qu'en 10 ans avec mon autre boulet...

Bon, manque de bol, ça m'a tellement plu que j'ai tout confondu, et que j'ai commencé à me laisser dragouiller par le prof...(je n'arrivais pas à me faire des filles, on prend ce qu'on a sous la main, hein, on ne va pas faire les difficiles...). Là, tout a commencé à partir en vrille. J'avais mon prof "à domicile" 24h/24, mais je ne payais plus les cours (ben ouais, forcément...)(sinon, ça me serait revenu cher), et donc je n'avais plus mon créneau horaire réservé pour qu'il m'apprenne des choses... j'ai commencé à beaucoup moins jouer. Et puis, au bout de 2 ans de vie commune, le gars a commencé à partir en cacahuètes, ou alors c'était moi, ou alors c'était notre couple, je ne sais pas trop... bref, tout cela a fait qu'on s'est quitté, qu'L est arrivée avec sa cape et son épée, et que j'avais plutôt intérêt à ne plus mettre les pieds chez lui...

J'ai commencé à la jouer un peu "plus jamais jamais jamais je ne ferai du piano, c'est finiiiiiii...". Style la fille brisée par une mauvaise histoire d'amouuûur...(alors qu'étant lesbienne à la base, c'était un peu mal barré de sortir avec un garçon...). Et puis, comme ça faisait un peu débile de dire les choses comme ça (c'est beau uniquement dans les films, ces choses-là), j'ai changé d'avis... et c'est cette année, 5 ans à peu près après les faits, que j'ai décidé d'investir dans mon piano numérique (dézinguette, ça c'est l'article que tu as loupé, tu me feras un plaisir d'y aller et de laisser au moins un commentaire)(et je te prends un bon point, faut pas déconner)(c'est pas le tout de chercher les triscottes qui n'existent plus...).

Tout ça, en fait, vous vous en foutez un peu (y'a encore quelqu'un? wouhou?? y'a comme de l'écho, ce serait presque mauvais signe!). N'empêche, ça m'a quand même fait plaisir de raconter ma petite histoire... et puis, j'en arrive au fait que là, à ce jour (et non pas "au jour d'aujourd'hui", ça, ça ne se dit pas)(que ça se sache!), rapport à mes diverses expériences, j'ai hyper du mal à sélectionner un prof de piano qui correspondrait à mes attentes: pas trop jeune, pas trop vieux, pas trop femme, pas trop homme, pas trop beau, pas trop laid, pas trop "moderne", pas trop "classique"... et pas trop cher, si possible...

... heu, je crois que je vais juste m'acheter une méthode!

mercredi 29 octobre 2008

LeS LeSbiEnNeS, c'EsT CoMmE UnE BoîTe De ChOcOlAtS...

(je prends la référence d'un film que je n'ai jamais vu, parce que la phrase est rentrée dans le langage courant...).

Quand j'étais plus jeune, je fantasmais sur l'univers des lesbiennes. Il suffisait qu'on me dise qu'une femme l'était pour que je la regarde avec des cœurs dans les yeux, des zibouibouis dans le ventre, des frissons dans le dos. Ça me donnait certainement une apparence très niaise, mais c'était plus fort que moi.

C'était tellement rare, tellement précieux, que je puisse "croiser" une vraie lesbienne, une qui avait vécu ce que je vivais, une qui avait trouvé chaussure à son pied, qui était heureuse malgré la tare qui la poursuivait, malgré le mauvais sort qu'on lui avait jeté...

Etant donné toute la réflexion que j'avais dû avoir quant à ma sexualité, je pensais aussi que toutes les lesbiennes étaient des femmes intelligentes et gentilles (et je me mettais dans le lot, ça m'allait très bien). J'aurais été loin de m'imaginer, plus jeune, par exemple, qu'il existait des lesbiennes racistes. Je pensais que ce n'était pas possible d'être raciste quand nous-mêmes pouvions être amenés à subir l'homophobie, la "différence". Je poussais le bouchon jusqu'à penser que toutes les lesbiennes étaient de gauche. Je pensais aussi qu'entre femmes, c'était forcément un rapport tendre et attentionné.

Du coup, dès qu'on me disait que quelqu'un était homo, dans ma tête, c'était "wahou!!!". La perfection.

Quand j'ai commencé à aller sur des chats pour rencontrer une fille, vers 20 ans, j'étais encore dans cet état d'esprit.
J'ai été super surprise de me faire parfois remballer par des filles qui étaient "installées" sur les chats (elles y étaient 23h/24): elles se pavanaient, se cherchaient les unes et les autres (elles avaient toutes plus ou moins couché ensemble), avec des allusions sexuelles à chaque phrase, des tonnes de propos débiles, et aussi des ribambelles de fautes d'orthographe. J'ai donc découvert que les lesbiennes n'étaient pas toutes très intelligentes... ça m'a fait un sacré coup, mais je n'allais pas m'arrêter là pour si peu: s'il fallait être débile pour coucher avec une fille, je voulais bien tenter l'expérience.

J'ai donc continué à chatter, en essayant de plagier leur "humour", pour ne pas les contrarier. Au bout de quelques temps, j'ai fini par avoir un "chat privé": une fille daignait me parler à moi toute seule dans une fenêtre à côté, et me chauffait dès la troisième phrase. Je ne peux pas dire qu'entre elle et moi, ça collait (en trois phrases, c'est dur à dire), mais on a découvert qu'on habitait à une rue d'écart, et, quand elle m'a proposé de la rencontrer, cinq minutes après le début de la conversation, j'ai dit "ok". Avec le recul, j'étais évidemment complètement tarée d'accepter ce rendez-vous, et de donner à moitié mon adresse à cette fille. Mais sur le moment, j'étais la plus heureuse de toutes les filles de la planète: pensez-vous: j'allais rencontrer une lesbienne!!!!!

Inutile de vous dire que j'ai mis 5 heures à me préparer, je suis même allée chercher une bonne bouteille, pensant que, saoule, au pire, ça pouvait peut-être coller entre nous et me désinhiber...

Je suis allée au point de rendez-vous: j'étais hyper stressée, et en même temps hyper fière de moi. Je n'avais prévenu personne, je me sentais "grande" d'avoir osé prendre cette décision toute seule. J'ai attendu une demie heure. Une heure. Avec ma bouteille à la main, à guetter qu'une fille avec un sweat blanc se démarque de tous ces gens qui passaient devant moi. Elle n'est jamais venue.

Sur le coup, ça m'a achevée. Je suis rentrée chez moi dépitée, et, comme je n'avais prévenu personne de ce que je m'apprêtais à faire (coucher avec une fille), je ne pouvais en parler à personne. D'autant plus que j'aurais eu trop honte de dire que je m'étais fait poser un lapin. Par une lesbienne, en plus...

Après cet épisode, j'ai été beaucoup plus méfiante. J'ai continué à chatter, parce que, pour moi, à l'époque, c'était le seul moyen de rencontrer une fille, je ne voyais pas d'autre solution réalisable. Et puis j'ai bien accroché avec l'une d'entre elles... cette fois, je n'ai pas mis la charrue avant les bœufs, et j'ai mis un petit moment avant d'accepter une rencontre, en en informant une copine... le reste de l'histoire, vous la connaissez!

A présent, je ne mets plus toutes les lesbiennes sur un piédestal... mais il y en a quand même encore quelques unes que je regarde béatement!!(non, je n'ai pas dit "bêtement"!).

Les lesbiennes, c'est comme dans une boîte de chocolats: y'a des "ferrer* r*cher", et y'a des "m*n chéri"... allez savoir ce que je suis moi-même!! (m'en fiche, L aime les deux...)(oui, des personnes qui aiment les trucs immondes à la cerise, ça existe!!).

mardi 28 octobre 2008

(Au PaSsAgE...)

Non, je ne vais pas ENCORE écrire un article aujourd'hui, oh, c'est bon, je suis humaine, aussi, hein, celui d'en dessous date d'à peine 12 heures...(et j'attends toujours le nom des doudous de ceux qui n'ont pas encore avoués...).

C'est juste pour vous prévenir qu'il y a une nouvelle rubrique sur le côté, pour les p'tits nouveaux qui arrivent ici. Que vous soyez au courant, quoi, vous, les p'tits vieux (eh oui, Marion, toi aussi tu fais partie des petits vieux, ça choque hein?)(et Sam, n'en parlons pas!).

Donc, si vous avez fait le tour des autres blogs, et de tout le net, et que vous n'avez vraiment plus rien à faire/lire, vous pouvez y faire un tour, même si vous, je vous connais un peu déjà...

Ça se passe là, juste là-haut, il faut cliquer sur "je me présente"... vous ne voulez pas que je vous y amène automatiquement, non plus?!

lundi 27 octobre 2008

Le DoUdOu De ToUs LeS DoUdOuS...




S'il y a bien une "personne" de qui ma nièce de 2 ans ne peut résolument pas se séparer, c'est de son Baba. J'aurais rêvé vous dire que c'était de moi, mais, même si je lui apprends les plus belles grimaces, et que je lui achète les plus beaux jouets (même les "dora" que je ne peux pas encadrer...), faut bien dire qu'elle n'hésiterait pas une seconde, si elle avait le choix un jour entre jeter son Baba ou sa tata... c'est moi qui finirait au fond de la poubelle. Heureusement, on ne lui demande pas de choisir.

Ma nièce, elle est inséparable de son "doudou": si vous gardez un jour ma nièce (bon courage)(rhô), elle arrivera avec son paquet de microbes appelé "Baba", qui sent très mauvais (enfin, là, tout dépend de qui le sent: elle, elle prétend qu'il sent le sucre) et qui est très souvent humide (surtout au niveau de l'oreille gauche... oui, Baba est un lapin, dont la grande oreille gauche rentre parfaitement en entier dans la bouche). Un truc dégueulasse, quoi. Mais c'est dans le packaging, dans l'offre. Paraît que tous les enfants ont ça, un doudou. Léo a son Popi, et Petit ours brun a son Doudou. Dora, je sais pas, je m'y suis jamais intéressé.

Je m'inquiète pour le jour où elle aura à le lâcher, son Baba. Est ce qu'il sera sur ses photos de mariage? Est ce qu'il sera accepté chez ses beaux-parents? Est ce qu'il vivra encore, à sa retraite?... ah ben non, elle n'aura pas de retraite, j'suis bête.

Je suis un peu faux cul. Moi aussi, j'ai eu mon doudou... mais je jure qu'en 27 ans, je ne l'ai pas autant trimballé qu'elle en deux ans... La preuve en image:


... honnêtement, on ne peut pas dire qu'il soit vraiment amoché...("oh, quelle jolie petite fille!!")(comme quoi, j'ai été un peu "butch", un jour, avec mon crâne rasé chauve). Pourtant, il a dû essuyer des vomitos à gogo, de la bavouille à tire larigot, et passer une multitude de fois à la machine à laver: ça, ça se voit au niveau de la mousse, il est quand même un peu moins rebondi que dans sa prime jeunesse, Quinquin... oui, bon, ça va, vous n'aviez pas un doudou avec un nom ridicule, vous, peut-être?

(ps: v's'avez vu, sur la photo, j'suis déjà en train de réfléchir...)
(pps: bien sûr, je connais la chanson par cœur... merci mamie!!)

dimanche 26 octobre 2008

UnE MiNuTe De SiLeNcE...


(vous êtes gentils, si vous êtes en train d'écouter la musique, v's'avez vu le titre? mettez une minute sur "pause"... et si vous avez vos collègues qui parlent à côté, changez de boulot: on est dimanche, il y a un temps pour tout!).

Je vous explique. Quand même... que vous ne fassiez pas une minute de silence dans le vent, comme ça...

Je ne sais pas pour vous (parce que je ne vous connais pas si bien que ça), mais moi, je ne suis pas hyper matérialiste. Voire, je ne suis pas matérialiste du tout. Si quelque chose casse, je ne vais pas en faire un flan: je jette à la poubelle, et je rachète. Parfois en mieux. (Ce qui fait que parfois, je casse peut-être intentionnellement, pour avoir les choses en mieux sans me faire disputer par L)(j'ai dit "peut-être").

Je n'ai donc pas gardé mes mèches de cheveux de la première fois où je suis passée du trèèèès long au carré, je n'ai pas non plus, exposée dans la pièce principale, la boîte avec mes dents de lait. Je n'ai pas de soutif préféré porte-bonheur, ni de chaîne avec un demi-cœur à laquelle je tiendrais comme à la prunelle de mes yeux, parce qu'L a eu le bon goût de ne jamais m'en offrir une, et parce que je ne porte pas de bijou (sauf aux grandes occasions, qui peuvent être un rayon de soleil comme le nouvel an)(je choisis mes grandes occasions à moi).

La chose la plus précieuse que j'ai d'L, et dont je ne voudrais jamais me séparer(sortez les violons et les mouchoirs si vous êtes sensibles), c'est son amour et sa présence (c'est bon, remballez les instruments, la séquence émotion est finie). J'ai certainement perdu des choses qu'elle m'a offertes, mais je n'en ai jamais fait tout un tsoin tsoin.

Ne croyez pas non plus que je suis sans cœur: la plupart du temps, quand j'aime quelque chose, je m'arrange pour ne pas le paumer/ casser.

Mais toutes les choses autour de moi pourraient être cassées, perdues, oubliées, et je n'en ferais pas grande histoire...

Toutes, sauf ça: mon bonnet Sonia Rykiel.

Evidemment, vous, qui êtes assez intelligents, n'êtes pas sans savoir que, dans le milieu de la grande mode, des bonnets de cette marque, ça coûte bonbon. Celui-là, il était à 80 euros. 80 euros le bonnet, ouais, tout à fait.
N'oubliez pas que je ne suis qu'une petite instit, et que, même si on se les pèle avec nos 60 minutes de récréation quotidienne, et qu'on mériterait gratos un équipement pour survivre aux récréations d'hiver (et aussi un peu d'huile solaire pour les récrés d'été), on n'a pas les moyens de s'acheter un bonnet Sonia Rykiel ('fin, si, mais on a d'autres priorités).

Mais "les aubaines" sont là, ouf (plus pour longtemps, mais bon): les aubaines, c'est un magasin où ils revendent des vêtements de catalogue qui ne se sont pas vendus, à prix cassés. Un magasin où, toutes les 10 minutes, ils font des annonces comme en grande surface, sauf que ce n'est pas pour la paëlla-à-1-euro-la-barquette-profitez-profitez, mais c'est pour les vêtements. Genre: "pendant 10 minutes, tous les pantalons sont à moins 70%!!!", et hop, tout le monde se rue sur les pantalons, fait des croche pattes/ donne des claques/ marche sur l'écharpe du voisin, au choix, pour se procurer l'Affaire du jour. Un peu comme un premier jour de soldes, sauf que c'est tous les jours le premier jour de solde. Un magasin où un allergique du shopping meurt sur le coup dans la minute. Et puis, un jour, il y a eu l'Annonce: "pendant 10 minutes, tous les accessoires hiver divisés par 10!!!!"; et j'étais là. Bingo: un bonnet à 80 euros qui passe à 8 euros, et vous comprenez pourquoi le magasin s'appelle "les aubaines".

Ce bonnet, ça a été une sacrée bonne nouvelle, dans ma vie. Parce que je n'ai pas une tête à bonnet, mais celui-là, il m'allait juste bien. Comme si Sonia, elle l'avait tricoté en prenant les mesures pour ma tête. Ni trop pépé épais, ni trop fin. Assorti à tous mes manteaux, et à toutes mes moufles (ouais, fin en même temps, facile: il était noir!!). Et en plus de bien m'aller, il était agréable à porter: pas de ces laines qui piquent. Et chaud, avec ça. Ce qu'on demande généralement à un bonnet.

Si j'en parle au passé, c'est que forcément, à un moment, il y a eu une couille. La couille, c'est qu'un jour, je l'ai prêté à L (on fait vraiment n'importe quoi, au début d'une relation...). Qu'elle l'a mis sur ses genoux, dans la voiture, et qu'elle est sortie de la voiture, sur le parking, en oubliant qu'elle avait 80 euros sur ses quadriceps. Ça doit faire 4 ou 5 ans.

Depuis, à chaque fois qu'arrive le temps des bonnets, j'ai une petite pensée pour mon Sonia Rykiel qui m'allait si bien et qui me manque chaque jour de grand froid (l'été, ça va, je n'y pense pas trop).

Je vous propose donc une minute de silence pour rendre hommage à tous ces objets qu'on a perdus... j'suis sûre que vous aussi, vous avez eu vos petits chagrins de "matérialistes"...

(PS: ... la nouvelle page de liens est arrivée!!! A tous ceux qui n'y figureraient pas: ce sera peut-être pour la prochaine!!! Envoyez une lettre de motivation convaincante, comme tout le monde, et votre numéro de carte bancaire... rhôô... meuh non: c'est juste que je ne vous connais peut-être pas encore assez bien pour vous mettre en lien, mais ça peut toujours changer!!)

samedi 25 octobre 2008

UnE HeUrE De PlUs...


... pour dormir, pour dépenser ses sous qu'on n'a pas, pour jouer à mario kart en wifi, pour faire des câlins, pour jouer du piano, pour aller au restau, pour écouter Skye, pour faire de la guitare, pour bouder, pour ranger la chambre, pour faire les poussières dans l'appart, pour se promener main dans la main sous le soleil, pour prendre un bain, pour faire du roller, pour regarder L word, pour lire, pour se faire gratter le dos (chacun ses p'tits fantasmes), pour écrire sur son BlOg, pour réorganiser le gros tas de fils à côté de la freebox, pour aller flâner dans les magasins, pour aller AU coiffeur, pour faire des listes, pour ramasser les moumoutes en dessous du fauteuil, pour changer les couleurs dans un post, pour faire des caprices une heure de plus...

... heu, une heure seulement? Va falloir sélectionner!!! (je garde le grattage de dos, ça c'est sûr).

(ceci n'est pas un message skyblog, même si ça y ressemble)


vendredi 24 octobre 2008

ReMpLaCeR Un CaMeMbErT (Ou Un GâTeAu)

Il y a instit et instit. Il y a les instits qui ont leur classe à l'année, et il y a les autres.
Il existe deux catégories d'"autres" (p't'être plus que deux, mais je vous le fais en simplifié, vous n'êtes pas du milieu...).

"Les autres", c'est d'abord les quarts de décharge. (Rien à voir avec les chauffeurs routiers, j'ai dit "quart", pas "car"; on est polyvalents, mais quand même...). Les quarts de décharge, ce sont ceux sur qui le directeur d'une école "se décharge" un jour par semaine: il file sa classe pendant qu'il fait la paperasse dans son bureau. Comme il y a peu de gens qui ne bossent qu'un jour par semaine, celui qui est "quart de décharge" en a quatre. De quarts. Et comme ça, le gâteau ou le camembert (choisissez, si vous êtes plutôt "sucré" ou "salé") est complet:


(ne cherchez pas, les noms des écoles sont choisis au hasard, et il y a dix mille écoles Ferry, Prévert, Jaurès, et Macé)(désolée, j'ai paumé mon compas).
Vous analysez bien: un poste dans une école différente chaque jour. Et souvent, avec des classes complètement "rien à voir" (le cp/ cm2, ça me fait rigoler), histoire que vous ayez bien du boulot en plus. Ce poste-là, c'est un poste où il ne faut pas chercher la reconnaissance. Encore moins qu'un vrai instit (si les vrais instits ont encore un semblant de reconnaissance...). Vous, vous trimez, mais les élèves ne vous voient qu'un jour par semaine, c'est à peine s'ils se rappellent, d'une semaine à l'autre, ce que vous avez fait avec eux. Pareil pour les collègues. Bon, j'ai eu ce poste ma première année.

"Les autres", c'est aussi les remplaçants. Bon, ça, vous commencez à connaître, vu que je vous serine assez souvent avec mon poste de merde, je ne vais pas vous faire un dessin qui ressemblerait à un gros gribouillis. Vous savez que les remplaçants sont souvent considérés comme des grosses bouses, qu'il y a des écoles où on vous parle à peine, et où les parents vous demandent si, pour tenir la classe, vous avez le même diplôme que les autres. La considération? Ah! Ah ! Ah! La bonne blague...


Mais ça, cette petite introduction, c'était pour vous présenter le mieux possible le pire du pire de tous les postes d'instits. Le pire du pire poste, c'est quand, en tant que remplaçant, vous êtes appelé à remplacer un "quarts de décharge". Pour un congé maternité. Le congé qui ne va pas durer trois jours, quoi.

Ben voilà, c'est ce que je me ramasse après les vacances. Le plus fou, c'est que j'ai accepté sans sourciller (ou presque). Je dois être un peu masochiste. Ou très fatiguée... J'ai une semaine et demie pour digérer...

La TaRtiNe De BeUrRe...

Des fois, avec L, on oublie qu'on est homos. Qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat, ni écrire un blog (n'allez cependant pas croire que je fouette les chats). Attendez, je vous explique.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, je ne sais plus si je l'ai déjà écrit, mais avec L, on ne dort plus dans notre chambre, parce que le lit est trop dur... (un futon, datant de ma période feng shui)(oui, je ne vous ai pas encore tout raconté, de moi, de ma vie...). On dort dans le canap' de la salle à manger du salon, du salon à manger (oui, bon, ben, c'est vrai que notre appart n'est pas immense), et L se fait la main à le déplier pour le jour où ses parents reviendront. Ça devient un peu saoulant, au bout de 6 mois, de déplier et replier le canapé, tous les jours, et d'avoir une chambre qui ne sert à rien à côté (qu'à amasser les bidules qu'on ne veut plus mettre dans le salon à manger). Surtout que, je veux pas dire, mais c'est quand même plus souvent moi qui m'y colle (ou comment régler quelques comptes sur son blog).

Donc, la semaine dernière, on était à la recherche d'un nouveau lit. Un vrai. Avec un matelas digne de ce nom, des lattes, et tout ce qui fait que ça s'appelle "un lit".
Hop, on arrive au magasin, et on va au rayon "literie" (oui, je vous le fais en "rapide", hein: avant ça, j'avais déjà 4 boîtes dans la main droite, et trois bougies parfumées dans l'autre, et le reste, c'était L qui le portait...). Donc, rayon literie: On tâte les matelas, on admire les tours de lit, je m'allonge saute sur les lits pour voir comment ça fait (et L commence à rougir et à me demander, put*in, mais qu'est ce que je fabrique... ce à quoi je réponds que, oh, c'est bon, je tâte, j'essaie!)... On flashe sur l'un d'entre eux, et on va directement se renseigner à la dame qui est là pour ça...(celle qui a une chemise importable hors du magasin).

- bonjour! On aimerait acheter ce lit!
- oui... en quelle taille?
moi, en regardant L: - plus grand, c'est mieux, hein?
- d'accord...
- et au niveau du matelas, moi, je n'y connais rien, qu'est ce que vous nous conseillez?
- alors, si c'est pour vous deux, pas la peine de prendre l'épaisseur extrême...
- d'accord, donc on va prendre celui-là...

Tout naturellement, la dame savait qu'on allait dormir ensemble sur ce nouveau lit, et p't'être certainement plus, et elle n'a pas pouffé grassement en nous montrant du doigt. Et nous, on était complètement détendues.

Ça, c'est la tartine de beurre qui tombe du bon côté.

... et puis des fois, il y a la tartine de beurre qui dégueulasse le carrelage, et qu'est bonne à jeter (enfin, tout dépend de la dernière fois où vous avez lavé votre appart). Ça, c'est quand on nous rappelle qu'on est homo, comme ça, sans qu'on s'y attende. Par exemple, quand j'ai appelé mon assurance pour qu'elle me couvre en cas de parent hostile à la sortie de l'école (c'est que je travaille en "zone violence", moi, les gens, hein... ça ne rigole pas tous les jours...!!):

- oui bonjour je voudrais souscrire à l'assurance tout risque sortie d'école sans souci, soins hôpital remboursés (elle ne s'appelle pas comme ça, en réalité, hein... je vous le fais en simplifié)
- oui... alors, je vais actualiser votre dossier, d'accord?
- ben, oui...
- donc, vous êtes bien Zeste... et vous vivez avec votre concubine...
- ...oui...
- L, c'est bien ça?
-... oui...

... et là, paf, au téléphone, suées, mains moites, voix tremblante. Alors que bon, y'avait rien de méchant ni de provocateur dans ce qu'elle disait, elle avait l'air parfaitement à l'aise avec ce qu'elle m'annonçait... mais j'étais pas "prévenue", qu'on allait parler de tout ça, moi, 'faut pas me faire ce coup-là...

Y'a donc des tartines qui tombent bien, et d'autres qui tombent moins bien (y'a même des tartines avec plus que du beurre dessus, ou les dégâts sont pires encore... mais j'ai quand même rarement eu ces tartines-là, soyons honnêtes). 'Faudrait que je calcule pour que la tartine tombe toujours plutôt bien. Ou que je fasse plus souvent le ménage...

jeudi 23 octobre 2008

NeW (nEw) LiNkS On ThE BloG !






.. et voilà, la nouvelle page de liens est arrivée!!!
A tous ceux qui n'y figureraient pas: ce sera peut-être pour la prochaine!!! (envoyez une lettre de motivation convaincante, comme tout le monde, et votre numéro de carte bancaire... rhôô... meuh non: c'est juste que je ne vous connais peut-être pas encore assez bien pour vous mettre en lien, mais ça peut toujours changer!!)
(et pour ceux qui ne souhaitent plus y figurer, faites moi parvenir les raisons sur papier libre, et on avisera...)

mercredi 22 octobre 2008

TouTeS PrEmIèReS FOis, ToUtEs ToUtEs PrEmiErEs FOis…

Si j’avais dû avoir le choix, à un moment de ma vie, entre être une fille à fille et une fille à garçon, j’aurais peut-être opté pour fille à garçon, au départ. Question pratique.

J’imagine que vous trouvez ça un peu étrange, de lire ça chez Zeste, the pure lesbian girl (ouais, fin, « pure », faut voir, hein : déjà que j’ai appris que je n’étais pas « golden », tssss…). N’empêche que je ne retire pas ce que je viens d’écrire.

Pour moi, il a d’abord été plus facile de « coucher » avec un garçon : déjà parce que toutes les filles dont je tombais amoureuse étaient des hétéros, et ensuite parce que j’avais plus d’occasion de sortir avec des garçons qu’avec des filles (pas difficile, puisqu’en fait, je n’avais aucune occasion du côté des filles… eh eh…).

Et comme je n’avais pas envie d’attendre 50 ans (déjà que j’ai attendu 17 ou 18 ans…) pour avoir ma première vraie expérience au lit, j’ai fait avec ce que j’avais sous la main, en me disant que je verrais plus tard pour le reste …

Même si ma première expérience sexuelle avec l’autre sexe (… et autour, il y avait un garçon, d’ailleurs…) n’a été un pur moment de rigolade et de plaisir ni pour l’un, ni pour l’autre (quoique, pour lui, ça se discute…)(ouais, non, en fait), je savais quand même où j’allais à peu près. Comprenez que j’avais lu les petits articles à la con des magazines, et que j’avais aussi participé aux petites discussions avec celles qui L’avaient fait : Je voyais à quelques détails près à quoi CA ressemblait, et ce qu’il fallait EN faire, avant, pendant, après... (cherchez pas, « après », y‘a rien… à moins de remettre le couvert...).

Le passage de la théorie à la pratique n’a pas été hyper concluant tout de suite : j’ai découvert qu’on ne nous disait pas tout, non plus, dans les magazines !! (et même les copines cachaient des trucs pas terribles, des petits détails que je m’abstiendrai de noter ici)(genre... rhô, non, j'dis rien)… mais disons que d’entendre parler à peu près les choses, lire toutes les notices, ça m’avait bien aidée pour les voir beaucoup mieux sur le pieu… (rentrez A dans B, sortez B de A, rentrez A dans B, sortez B de A, toucher un peu C, etc, etc).
Je connaissais la base, ce qu’il fallait faire à peu près pour réussir la mission de la position de base... quand je dis « réussir la mission », je parle surtout pour le gars, parce que ma mission à moi était rarement aboutie, si vous voyez ce que je veux dire. La première fois qu’un gars a réussi sa mission à lui (soit, ma deuxième fois… vous suivez ?), il a dit « j’ai fini », et moi, je pouvais me toucher. Dans les deux sens du terme… mais bon, il était jeune, je ne peux pas lui en vouloir, il y connaissait encore moins que moi aux filles...

Si, pour les garçons, ça n’a pas été du gâteau pièce montée tout de suite (et au final, la pièce montée n’a jamais été aussi haute et jolie que celle avec les filles…)(ben oui, sinon, j’suis pas bête, j’serais hétéro…), pour les filles, ça a été encore plus difficile, au départ.
Zéro notice.
Pas de magazine dans lequel lire ce qu’on pouvait faire à une fille pour lui en mettre plein les yeux cieux, pas même ce qu’on pouvait faire à une fille pour être à peu près crédible, une petite notice de secours...
Le seul test « sexuel » rapport à l’homosexualité que j’avais fait dans un magazine, c’était « est-ce de l’amour ou de l’amitié, avec votre meilleure copine ? ». Et ben, c’était de l’amitié… De toutes façons, si j’étais tombée sur « amour », ils disaient, dans le magazine, de ne pas m’en faire, que c’était un test, que ce n’était pas sûr, et que si vraiment ça perturbait, on pouvait consulter un psy. J’étais assez contente de tomber sur « amitié », au final… d’autant plus que je ne suis jamais tombée amoureuse de mes amies…

Parler sexe lesbien avec les copines hétéros, pas possible, étant donné que j’étais une autruche. Pas de bol, je n’avais pas de copine lesbienne : j’avais vaguement entendu parler que telle cousine de telle fille avait peut-être eu une expérience avec les filles, mais je n’avais pas obtenu assez d’informations pour creuser et aller demander conseil... et quand bien même j’aurais eu des informations, je n’aurais pas eu les couilles ovaires d’aller creuser.

En gros, avec les filles, à part leur faire des bisous et les serrer dans mes bras en les caressant par-ci par-là, je ne voyais pas trop où on pouvait en venir. (Remarquez, à l’époque, il ne m’en aurait peut-être pas fallu plus pour être la plus heureuse de la planète…).

Pour les filles, du coup, ça a été apprentissage sur le tas. Et là, je vous entends dire que je fais référence à mon ex, ma first one, mais c’n’est pas vraiment sympa pour elle. D’autant plus que sur elle, je n’ai pas tant appris que ça, par rapport au kama zestra qu’on se concocte, L et moi (et qui ne sera pas publié, qu’on se le dise, un blog a des limites…)(enfin, en tout cas, il n’y aura jamais la version filmée…). Mais bon, disons que mon premier désir avait été assouvi (nom de nom, je me souviendrai toute ma vie de mon premier bisou fille à fille, la douceur des lèvres, wah… j’étais on the bottom, permettez moi l’expression…!! ). Restait à essayer de piger le fonctionnement, tout ça, tout ça… heu, ben pour le coup, j’ai préféré passer à L, pour ces choses-là.

Avant de connaître L, je m’étais un peu imprégnée des différents films où il y avait un semblant d’acte sexuel entre deux filles (malheureusement, L word n’existait pas encore, j’aurais pu être une bombe sexuelle à quelques années près, pour ma première expérience !): j’ai pu voir qu’il y avait quelques petites choses à faire avec la main, là-dessous, qui ne rendaient pas totalement indifférent… et p’t’être aussi avec d’autres parties du corps… mais bon, ce n’était pas non plus ultra précis, il a fallu pas mal tâter le terrain avant de comprendre le truc (« ah ok !!!!! » ). Le hic, c’est que souvent je voyais qu’il fallait le matériel adéquat (oui, madukid, cette fois, je parle bien de gode, et pas de code…), et que je n’avais pas ça en rayon. Je pensais ce serait affaire compliquée d'être au top sans dégainer quoi que ce soit...

Du coup, je ne peux pas dire que c’est parce que j’étais une experte en la matière sexuelle qu’L est restée avec moi, au début : la première fois que j’ai embrassé L, quand j’étais dans son lit, certaine qu’il allait se passer quelque chose de pas très catholique entre elle et moi, bon, ben allez savoir pourquoi, je l’ai embrassée sur la joue. Hyper sexuel, hein ?
Heureusement, elle a pris les choses en main, au sens propre comme au sens figuré (ihi, qu’est ce que vous me faites dire là…).
Je ne peux donc pas dire que c’est parce que j’étais une experte en la matière sexuelle qu’L est restée avec moi, au début… Par la suite, allez savoir…

Tout ça pour en venir au fait que les "premières fois", rapport au mode d’emploi, on a un léger avantage en étant hétéro.
Mais quand on parle 7ème ciel, toutes les filles, hétéros comme homos, on en est à peu près toutes au même point, niveau première expérience : le point zéro…
Pour gravir les échelons cieux, je me demande si les homos n’seraient pas souvent plus avantagé(e)s, rapport au corps dont on explore les facettes et qui ressemble quand même pas mal à notre propre corps, où, de découverte en découverte, il a été possible de « tester » certains trucs… oh, pour une fois qu’on a l’avantage, hein !!

mardi 21 octobre 2008

HoUlA, Ca PeNcHe !!!!!

Eh! V's'en aviez pas marre, de l'image du sondage précédent? Vous êtes hyper sages, quand même, faut que je vous dise, pas un qui s'en est plaint. Même pas Greenouille... Bon, n'empêche qu'on va changer un peu, quand même, j'sais pas vous, mais j'ai envie de voter, moi (oui, parfois je m'y autorise, étant une lectrice assidue de mon blog)(faudrait que je le mette dans mes liens, tiens... c'est quand même sympa, ici... oui, ça ne "casse pas des briques", mais ça va encore...).

Aujourd'hui, et cette semaine, et peut-être même ce mois entier, ou cette année entière, si jamais internet nous lâchait de nouveau (sait-on jamais...)(on n'est à l'abri de rien)(je prends mes prédilections avec des pincettes!), le sondage va s'intéresser à la première fois que nous avons découvert qui nous étions au plus profond de nous-mêmes... heu, on ne va pas faire de psychologie bon marché, ni de haute psychologie (je n'ai pas fait les études pour), en parlant d'inné et d'acquis, etc, etc: en gros, je voulais savoir quand vous aviez découvert votre petit penchant homosexuel bien à vous. J'suis sympa: j'ai même pensé aux hétéros. De rien.



... pour ma part, je dirais "collège", dans l'évènement que j'ai déjà relaté ici même (oui, je ne vais pas vous refaire l'article, hein...)... mais j'me demande si ça ne traînouillait pas déjà avant! En tout cas, c'est à cette période que je me suis dit "oh merde, y'a une couille". Alors qu'en fait, il n'y en avait pas. Ben non. J'suis lesbienne, je vous rappelle!!! (oui, bon, ça va, c'est faible, mais ce sont bientôt les vacances... promis, je récupère un haut niveau de blagues dans deux semaines... enfin, quand je dis "haut niveau", ça reste du zeste, hein...).

lundi 20 octobre 2008

ExPéRiEnCe iNéDiTe…

C’n’est pas moi qui ai choisi de faire un « vis ma vie dans les années 80 ». Mais c’est quand même ce qui est arrivé un soir d’octobre... et qui s’est étalé bien plus que de raison.

Rappelons que je ne suis pas si vieille que ça, et que les années 80, j’ai vécu ça, à une période de ma petite existence (fermez vos p’tites bouches, ceux qui sont nés après 89)(nan… y’en a ??). Mais vivre les années 80 quand on a 6 ans, et les vivre quand on en a 27, c’est tout de même un peu différent.

J’arrête de tourner autour du pot au feu : ce 2 octobre, quand nous sommes rentrées du boulot vers 18h30 (ben oui, à cause de ce /f !@@ !g/ soutien, je rentre vers les mêmes heures que vous chez moi…), on s’est rendu compte qu’il y avait un truc bizarre : la freebox indiquait « 88h88 », et 88h, c’est quand même rare, dans une journée de 24h…

Le couperet était tombé : il n’y aurait pas de net ce soir. Et pas non plus de télé. Et pas non plus de téléphone. J’ai hésité à sortir les bougies et faire les sandwiches, mais je me suis soudain souvenue que, heureusement, la freebox n’avait rien à voir avec l’électricité de l’appartement. Comme quoi, c’est pas mal que les services freebox aient des limites…

Bon, pas de net une soirée, c’était pas non plus la mort, paraît qu’il se passe des choses plus graves dans le monde… on a essayé de relativiser : il arrive de temps en temps que la freebox déconne et qu’elle se remette par magie le lendemain (ou par rebootage, appelez ça comme vous voulez).

Au bout d’à peu près 4 minutes 46, après avoir descendu les poubelles et ouvert notre courrier, on a commencé à tourner en rond. Surtout L, qui, s’il était possible de se faire implanter un système internet wifi sous la peau, serait un des premiers cobayes. Mais j’avoue, j’avoue que, à moi aussi, ça a manqué… par habitude, et pour vérifier que ça allait vraiment être mort de chez mort, ce soir, chez nous (oui, je sais, c’est grave de dire ça, mais je crois que ça y est, on est devenues des petites geekettes…), on a quand même allumé l’ordi, mais le renard de mozilla n’a pas daigné ouvrir un œil. Logique (parce que de toutes façons, on ne voit pas ses yeux).

Tout à coup, lueur dans mon cerveau : je me suis souvenue qu’on avait quelque part dans l’appart une vieille antenne télé : vous savez, la ferraille avec des bras à bouger (ouais, fin, des antennes, quoi) pendant 30 minutes avant de s’apercevoir qu’on n’aura jamais mieux que « ça » la chaîne qu’on arrive à peu près à capter… (« Reste là… non, un peu plus à droite… non… oui…!!!! ah ben non… » ). Bon, ben on a branché le truc, et manque de bol, la seule chaîne qu’on arrivait à choper à peu près, c’était M6… ‘fin, M6 sous la neige… avec son merveilleux programme du jeudi soir. Il n’en a pas fallu plus pour se résoudre à éteindre…

Il ne restait qu’une solution : occuper nos corps… à ranger l’appart en état de jachère depuis quelques temps (vous avez cru quoi ? han, v’s’êtes incroyables… non, ça, c’était encore après… mais c’n’est pas le sujet !).

On n’aurait jamais imaginé que tout cela allait se prolonger au delà d’une soirée… heureusement que ces choses-là, on ne les sait pas à l’avance, ce serait limite dangereux.

Au bout de 4 jours, on a pensé à appelé le service technique… Au bout de 10 jours on a pensé à commander la nouvelle freebox… Au bout de 18 jours, me revoilà devant vous…
Heureusement, cette douloureuse période est derrière nous.

Y’a pas à dire, s’il y a cinq leçons à retenir de tout ça, c’est que :

- on ne se rend pas compte à quel point on est accro aux nouvelles technologies;
- dans les années 80, on avait certainement des apparts plus cleans;
- vive les bouquins;
- l’origami, ce n’est pas que pour les nazes… (la preuve en image…)(oh, ça va, hein, pas de moquerie, je me suis occupée comme j’ai pu)(si y'en a qui veulent les plans des pliages, m'écrire à zestedefille@hotmail.fr...)(que je me sente moins seule);

- Vous m’avez manqué… (chacun son tour d’être brossé !!).

samedi 18 octobre 2008

EcHaNgE De CoDe(S)...

Je suis une vieille. Rapport au fait que je ne suis pas née avec l’ordinateur sous le bras. J’ai découvert ça l’autre jour au cinoche, que je n’étais pas née de la dernière pluie (m’enfin, aussi, dans le nord, être né de la dernière pluie, c’est vraiment être très jeune, voire en train de naître…).

Sur un siège devant moi, au cinéma, il était inscrit au marqueur ça : « Florence < 3 ». Eh bien, les petites vieilles comme moi (et celles encore plus vieilles), sachez que ça ne veut pas dire que Florence est inférieure à 3, comme je l’ai d’abord moi-même compris, en fronçant les sourcils. Ce qui ne voudrait pas dire grand-chose : trois quoi ? Trois filles ? Trois mètres ?

Non, « Florence<3 », ça veut juste dire que quelqu’un aime Florence : penchez la tête de 90 degrés vers la droite (ouais, je sais, ça commence à faire beaucoup de maths dans un post… désolée pour les littéraires…), et relisez ceci : <3 . Eh oui, c’est un cœur. (D’autres peuvent s’imaginer des seins et un sexe, mais faut vraiment être tordus… non, moi je n’ai pas imaginé ça…).

J’vous explique, les petits jeunes (vous permettez, les petites vieilles, que je négocie la discussion ?). Nous, avant, on n’utilisait pas les touches des claviers, quand on écrivait avec un stylo : chose plutôt logique. On faisait, pour les plus doués, un joli cœur, avec une flèche qui le traversait. Pour les autres, on mettait juste quelque chose qui ressemblait à un cœur (souvent pas hyper symétrique…), avec les initiales à l’intérieur, mais l’effet était le même.

Je ne veux pas vous vexer, mais je trouvais ça plus joli. Moins « matrix ». Je parle côté « vie réelle ». Parce que sur l’ordinateur, c’est quand même plus compliqué de graver un cœur et de mettre les initiales. Surtout que, si vous gravez sur votre écran d’ordinateur, je ne suis absolument pas sûre que ça apparaisse sur les écrans des autres. Je n’ai pas fait le test, parce que j’ai peur d’être un peu gênée après, mais je présume que ça ne fonctionne pas.

Du coup, sur l’ordinateur, ça me fait rigoler de connaître le nouveau langage : j’ai un peu appris par moi-même :

:-) , ça veut dire « je rigole »
:-D , ça veut dire « je rigole fort »
;-D, ça veut dire « je rigole fort en te faisant un clin d’œil »
;_-D, ça veut dire « je rigole fort en te faisant un clin d’œil et en pleurant »
( ;_D, ça veut dire « je rigole fort en te faisant un clin d’œil et en pleurant, avec un béret sur la tête »
D ;_-D, ça veut dire « je rigole fort en te faisant un clin d’œil et en pleurant, en portant un bol sur la tête »
P ;_-D, ça veut dire « je rigole fort en te faisant un clin d’œil et en pleurant, en portant une casserole sur la tête »

… bref, vous l’avez compris, les petites vieilles qui avez tout de même lu le message : suite à ça, il existe d’infinies possibilités, plus ou moins utilisées, avec vos petites touches de clavier, pour transcrire en quatre ou cinq signes votre état…

Ces choses-là, d’habitude, je ne les aime pas trop, rapport au fait que c’est dire à la va-vite les choses. Comme les « mdr », les « lol », et les « xpdr ». Pareil pour les « jtm » et les « jtdr ». Sur un blog, on a le temps d’écrire « zeste, tu es vraiment très drôle, je t’adore !!!! » (si, essayez, vous allez voir, vous avez le temps… hum…), on n’est pas aux pièces… et ça ne coûte pas plus cher (ou alors je me fais avoir, je n’ai toujours rien reçu).

N’empêche que je n’ai pas envie de mourir bête. Et que je sais que vous êtes plein de petits jeunes, plein de petites Sam, ici, au taquet avec les touches d’ordinateur, à fond dans le langage sms, dans les codes @v@ (hou le joli bonhomme !).

Allez, les p’tits jeunes, dites-nous tout, dévoilez-nous le langage des tirets, la langue des virgules et des points!!! (au besoin, faites venir vos amis pour expliquer les choses…)(je n’ai pas l’occasion de voir dégringoler ma courbe de GA, dû au fait que je ne poste plus, n’ayant toujours pas de connexion de chez moi, mais j’imagine très bien… aujourd’hui, c’est à mes parents que vous pouvez dire merci !)(tout ça pour dire que j’accepte de la pub pour ne pas déprimer le jour où je reviendrai pour de bon, voir combien de vous ont « survécu »…).

Note à Béné Florence : s’il y a une Florence parmi nous, qu’elle sache quand même que quelqu’un l’aime, sur Lille !!! Oui, c’est très vague, je sais, mais bon… sait-on jamais ?! Une Florence, c’est plus facile à trouver qu’une aiguille, dans une botte de foin…

dimanche 5 octobre 2008

PeTitE iNtErRuPtiOn DeS bLOgRaMmEs...

Le zeste, blog, and prof'L'word s'arrête le temps de recevoir et d'installer la nouvelle freebox... Pour vous faire patienter, je vous ai laissé des noix de cajou (la grande classe!) et quelques boissons: je vous laisse chatter dans les commentaires, en espérant qu'il n'y ait pas d'Hannibal lecteurs... Sachez que je vous surveille de loin! A bientôt, le plus tôt sera le mieux, à qui le dites-vous...

jeudi 2 octobre 2008

HaPpY BiRtHdAy...

... à qui se reconnaîtra (number two).

Heureusement, je ne connais pas la date de naissance de tous mes lecteurs.

mercredi 1 octobre 2008

PrOf Et/Ou HoMo?

Récemment, je vous ai dit ici que le nombre de personnes réunies sur la place Zeste me suffisait amplement (vous savez, le jour où j'avais décidé de dissoudre l'assemblée les commentaires? Ce jour où vous aviez commencé à graver dans la pierre du net tout le bien que vous pensiez de moi... je remercie par ailleurs ceux qui me haïssent de s'être tus)(faudrait que je refasse le coup un de ces quatre)(et vous ne changez rien, hein, de la brosse, et du lustrage à gogo!).
Bon, j'avais dit pas mal de conneries dans ce post, mais s'il en est une que j'avais dite sérieusement, c'est celle-ci: qu'importe le nombre de lecteurs, pourvu qu'il y ait L (et si possible, que ça ne l'emm*rde pas trop de me lire)(vous savez que quand j'écris trop, elle aussi me lit en diagonale?! C'est une honte! Ma propre copine!!).

C'est quand même chic que vous soyez restés, hola, partez pas comme ça, ne nous fâchons pas. Parce que, quand même, je me suis attachée au petit nombre que j'ai réussi à regroupir ici (la faute est intentionnelle, ne criez pas au scandale)(ah non, c'est vrai, je n'ai que des chouettes commentateurs). Et que s'il n'y avait que L qui me lisait, ce serait quand même moins marrant (en plus, elle ne commente jamais).

N'empêche que, tout ça, cannes, le festival, les floppées d'admirateurs (désolée, y'a que les 77% qui ont vu la cité de la peur qui peuvent comprendre), c'n'est quand même pas grâce à mon charme exceptionnel.
Faudrait pas croire.
Arrêtez vos fantasmes: ce n'est pas encore aujourd'hui que je publierai ma photo en gros plan, en pied, en coupe (... non, moi non plus je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire), de biseau, etc. Je ne révèlerai donc pas dans ce post si le physique y est pour quelque chose dans les montées et descentes des courbes google analytics, bien qu'honnêtement, je ne pense pas (y'aurait pas eu tant de monde le jour de ma gastro, ou j'étais moyennement charmante, si tant est qu'aux jours habituels je le sois).

C'n'est pas non plus grâce à mon talent niveau écriture. Si j'avais eu un vrai talent de ce côté, j'n'suis pas bête, je n'vous en aurais pas fait profiter gratuitement, car les temps sont durs (par contre, je vais faire une collecte pièces jaunes pour les jolies petites blagues que je sors de temps en temps, à votre bon cœur!).

Non. Il ne faut pas se leurrer.

Si je suis lue, c'est uniquement pour deux raisons:
- De un, parce que je suis une lesbienne pur beurre, avec tout ce qu'il faut de matière grasse à alimenter votre besoin de voyeurisme (j'le sais, moi aussi je lis les blogs d'autres lesbiennes!!).
- De deux, je suis une petite instit, profession excitante pour les gens à l'extérieur du monde de l'éducation comme pour ceux qui galèrent dans leurs classes.

Les deux choses cumulées m'amènent moultes lecteurs. Forcément, c'est mathématique. Prenez note, les autres blogueurs sans lecteur: devenez instit homo (ah, ça, j'ai jamais dit que ce serait sans sacrifice, hein! Faut faire un peu d'efforts, dans la vie!). Fin, j'dis ça, j'dis rien: ne passez pas tous tout de suite le concours, paraît qu'infirmier ou caissière, c'est "bankeybeul" aussi... (p't'être même plus...).

Et mon petit doigt me dit que parmi ces lecteurs, il y a un essaim d'homos, et une bonne floppée de pédagos. P't'être même qu'il y en a qui cumulent...

Après ce petit discours, let me introduce the sondage du jour, histoire qu'on se rende compte du petit beau monde qui traîne les pattes ici! (oui, parce que c'est mercredi, et mercredi, blablabla, jour du sondage, blablabla...)(heureusement que le sondage n'est pas le lundi, parce que lundi, c'est ravioli... c'est pas "pâtes"...)(et hop, une pièce dans la boîte!!).



Partie périmée: (fallait venir avant pour comprendre!)
(encore une fois, pour l'image, vous attendrez ce soir, vu que dans certaines professions, dont celle de ma copine, il y a des personnes qui travaillent le mercredi... si, j'vous jure!!!)(en attendant, j'suis assez fière d'avoir réussi à mettre le drapeau qui bouge, là, sur le côté... pt'être bien que je peux commencer à penser à une reconversion dans l'informatique!!)(quoique, à bien le regarder, à force de s'agiter, il donne un peu envie de vomir, non? Me dites pas que c'est un fragment de ma gastro qui revient...).