dimanche 31 août 2008

MeSsAgE PirAtE

Qui c'est qui fait sa rentrée demain ????
Signé : L

MaNuEl à l'AtTeNtIoN DeS LèVe-TôT QuI ViVeNt AvEc Un(e) LèVe-TaRd...

(si vous êtes un(e) lève-tard, ça peut peut-être aussi vous intéresser... de voir comment vous allez vous faire rouler dans la farine, ah ah ah!!).

Je l'ai déjà dit quelque part sur ce blog (j'ai la flemme de chercher l'endroit exact): je suis une lève tôt. Ce n'est pas un choix de vie, je n'applique pas à la lettre l'adage qui dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est juste un fait établi depuis moultes années...

Le problème, c'est que je vis avec une copine qui est une lève-tard. Elle non plus, je ne pense pas qu'elle l'ait choisi en écoutant l'adage qui dit que... ah ben non, y'a pas de dicton, pour ces gens-là.

Remarquez qu'on ne voit pas encore vraiment le problème majeur: après tout, je n'ai qu'à me lever plus tôt, et m'occuper en attendant qu'L arrive. Sauf qu'en ce moment, L trouve le matelas du lit de la chambre trop dur, et que, du coup, on dort dans la pièce principale (sur le canapé-lit)... pièce principale où il y a tout ce qui pourrait m'occuper si j'avais envie de me lever tôt (le piano, l'ordinateur, le coin cuisine, la télé) sans déranger personne, sauf s'il y a quelqu'un dans la même pièce. Donc, ici, en gros, je dois attendre que ma copine soit levée pour commencer ma journée... et c'est là que c'est moyen, vu qu'L est une lève-tard, et que moi, pas du tout...

Tenez, ce matin: mes yeux se sont ouverts, bling, naturellement. Comme tous ceux qui se réveillent naturellement, je me suis dit "ouah, j'ai troooop bien dormi!!! il doit être au moins 11h !!" (parce qu'en plus, je me lève toujours d'excellente humeur)(c'est toujours un défaut que je n'ai pas).
Manque de bol, il n'était que 7h30... et en entendant le souffle régulier de ma petite copine allongée à côté de moi, je me suis dit que ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle allait me dire "tadaaaa, zeste, regarde, je suis allée chercher des petits pains au chocolat, le thé est servi, j'ai pressé des oranges, quelle belle journée qui commence!!" (ça, c'est un peu mon rêve inexauçable, vous cernez la chose?). En plus, la boulangerie d'en bas est fermée le dimanche, c'est dire comme mes chances sont minces d'avoir cette surprise un jour...

Donc, 7h30, qu'il était. Soyons réalistes, tout de même, et admettons-le: ce n'est pas une heure pour se réveiller. Même moi j'étais un peu fâchée envers moi-même, mais comme mes yeux étaient ouverts comme des billes, je me suis dit qu'il ne serait pas forcément simple d'essayer de se rendormir. J'ai donc attendu un peu. 7h32. 7h46. 7h55. 8h00.

8h00, c'est l'heure où il est possible d'attaquer la première phase du P.R., plan réveil... tout en restant à peu près humain.

Première phase: 8h00
Commencez à bouger un petit peu. On se retourne, on se re-retourne, on se re-re-retourne. On prend un mouchoir, on se mouche( avec un peu d'entraînement, j'arrive à me faire éternuer...). On boit un coup dans la bouteille en perdant le bouchon, ce qui nous permet de devoir absolument bouger encore un peu. On va faire pipi, on revient dans le lit, lourdement. En bref: on n'entre pas vraiment en contact avec l'autre, mais on l'informe qu'on est plutôt un peu réveillé. Tout cela jusqu'à à peu près 8h30.

Deuxième phase: 8h30
On tâte le terrain. Quand je dis "on tâte le terrain", c'est de façon concrète, hein: ça signifie qu'on tente de rentrer un peu en relation avec l'autre. Hop, une main par-ci, hop, une main par-là, hop, la jambe par-dessus, on ose même un petit bisou de rien du tout à un endroit facilement accessible. Même si l'autre n'a toujours pas l'air d'être réveillé, ne vous fiez pas à cette apparence: votre cop' commence bien à se réveiller, mine de rien (mine de crayon), ceci depuis votre premier mouvement de 8h, mais fait semblant que non, parce qu'il/elle croit que ça va vous faire vous rendormir. Ah ah la bonne blague.

Troisième phase: 8h45
Après les gestes, les mots. De votre douce voix, vous appelez en chuchotant, en susurrant à son oreille les surnoms les plus ridicules, les plus mielleux du marché actuel (c'est facile: vous prenez le nom d'une petite chose comestible, vous l'associez à un pays/ un état/ une ville qui n'a rien à voir, et vous obtenez l'association parfaite: "ma cacahuète du Brésil", "mon chips du Vénézuela", "ma fraise de Guadeloupe"... etc...), pour tenter d'être à moitié romantique (ce que votre moitié aime, car elle vous a assez reproché de ne pas l'être assez... ah non, pas vous? bon, ben alors ça doit être uniquement ma marque de fabrication...). Vous pouvez rajouter un "j'm'ennuie...", ça ne mange pas de pain, ça fait un peu culpabiliser l'autre, et en même temps ça le rend indispensable à vos yeux .

Quatrième phase: 9h00
9h00, tout de même, c'est déjà un peu une grasse mat'. Vous essayez de faire relativiser l'autre: "rhôôôô... allez... c'est ma dernière journée de vacances... j'ai envie d'en profiter avec toi... et puis il fait beau...rhôôô... tu dors vraiment?...".

Cinquième phase: 9h03
Vous êtes à moitié jeté(e) du lit: votre moitié a daigné vous parler. Certes, pour dire "... pfff... 9h00, ...pfff... sommeil, moi... 'tain, zeste... pffff... bon, va préparer le petit déjeuner... pfff... mauvaise humeur... pfff...".

Bingo, vous avez gagné: Ah, bien sûr, vous vous tapez le petit déj' à préparer, vous vous coltinez aussi un peu sa mauvaise humeur pendant environ 3 heures, ce qui vous laisse le temps d'écrire un message sur votre blog sans être dérangée (et si vous n'avez pas le temps de finir votre message, votre moitié fera forcément une sieste l'après midi qui vous permettra de le terminer...).

Mais n'empêche, vous avez réussi à faire lever à 9h03 (donc, assez tôt) votre lève-tard, ce qui était le but recherché... il y a quelques sacrifices à faire! Vous y penserez, le week-end prochain?

samedi 30 août 2008

DeSsiNe-Moi Un ZeStOn!

Je vous offre ici la possibilité de faire une toile sur la toile, eh eh!! Bien entendu, ce ne sera drôle que si vous y mettez un peu du vôtre aussi...(non mais c'est vrai, ici ce sont toujours les mêmes qui bossent...).

Je vous laisse la palette: amusez-vous, mélangez les pinceaux, sujet libre!!!



... maintenant, la phase un peu moins marrante pour vous (oh, c'est bon, vous venez de vous amuser comme des fous, là, alors chacun son tour!!): montrer votre œuvre dare dare dans les commentaires!

1) cliquez sur "save" (là, pas besoin d'être bilingue, tout le monde comprend?)

2) là, après avoir sauvé l'image, s'ils sont gentils, ils vous disent:"the image has been successfully saved on the web and available at URL http://machinchose". Ça tombe bien: c'est cette url "http://machinchose" que vous devez copier dans les commentaires... pour que nous, les autres lecteurs et moi même, nous puissions aller contempler votre... hum... art?

là, c'est pour les meilleurs élèves (ceux qui ont décroché au petit 1, pas la peine d'essayer de lire ce qui suit... faites ce que vous pouvez!!)(on n'est pas tous des geeks, non plus)(ne vous lamentez pas sur votre sort, je suis sûre que vous êtes doués dans d'autres domaines, rhôô...):

3) vous pouvez mettre aussi votre adresse url entre < a href ="votre adresse URL" > mon dessin < /a >, (sans espace entre les crochets) pour que nous n'ayons vraiment qu'à cliquer sur le lien présenté, au lieu de devoir recopier l'adresse proposée...

Amusez-vous bien... et amusez-nous bien! (vous pouvez même faire joujou plusieurs fois, si vous vous ennuyez vraiment... il y aura toujours une personne qui s'ennuie aussi qui sera bien content de voir ce que vous avez fait!!).

vendredi 29 août 2008

MêMe PaS PeUr !

Je déteste qu'on me prenne pour ce que je suis: une fille.

A la maison, j'essaie de tout faire pour qu'on ne doive jamais se dire: "ben dis donc, s'il y avait un garçon, ici, ce serait pas mal...".
Tenez: l'autre jour, j'ai brandi le tube de graisse, j'ai enlevé la porte des toilettes qui grinçait à la force de mes baguettes bras, j'ai mis la graisse au bon endroit, et j'ai remis la porte (je vous le fais "rapide", parce qu'en fait, j'ai quand même un peu lutté pour réussir à réintroduire la porte dans les bidules-muches).
Miracle, plus un seul bruit, et j'avais L qui me regardait, admirative de cet exploit que je venais de réaliser (le premier qui dit "mouah ah, trop facile", je lui retire un bon point).

Je me souviens aussi du jour où le robinet n'était pas bien fixé, et où j'ai réussi à le resserrer: encore une fois, l'amour étincelait dans le regard d'L.

Faut dire, L, elle est peut-être super au niveau des nouvelles technologies (d'ailleurs, ma nouvelle bannière, elle est pour quand, L, hm? rhô, allez, quoi...), mais elle n'est pas du tout manuelle (enfin, il y a des domaines où elle se débrouille assez bien parfaitement avec ses mains, mais là n'est pas le sujet).
Du coup, en étant juste un peu débrouillarde comme je le suis, j'arrive à passer pour une mac gyver à ses yeux, et c'est quand même pas mal flatteur (d'autant plus que je sais qu'elle était fan de Mac Gyver)(soit dit en passant, il a été prouvé que les "trucs" de Mac Gyver étaient en fait infaisables, que ça se sache...).

A côté de ça, je sais aussi être une parfaite quiche, soyons réalistes, ne me mettez pas tout de suite sur un piédestal: quand kanou parle de changer une batterie de voiture, moi j'en serais plutôt à pleurer au volant parce que ma voiture ne démarre pas (ce qui ne servirait à rien, soit, mais on ne contrôle pas ses émotions).
Ça me frustre de ne pas m'y connaître en mécanique, et je jure qu'un jour je ferai un stage (après celui pour apprendre à poser un carrelage, après celui pour apprendre à sauver des vies, après celui pour être une parfaite cuisinière, etc etc).

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça? (parfois, je me perds moi même dans mes parenthèses). Ah oui: donc, je déteste qu'on me prenne pour ce que je suis, une fille, parce que parfois, je sais faire aussi quelques "trucs de garçons".

Aussi, s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est qu'on me dise "laisse tomber, zeste, tu n'y arriveras pas", sous-entendu: "tu n'y arriveras pas parce que, de une, tu es une fille, et de deux, tu es un bâton"(oui, souvenez-vous, je ne suis pas le genre "baraquée"). Et bien souvent, quand on me dit ça, je fonce. Pour prouver que, si, je peux le faire, même si je galère un peu.

Forcément, si je vous raconte ça, c'est qu'il m'est arrivé quelque chose en rapport: en vacances, on a fait de l'accro-branche.
J'ai toujours adoré ça, mais je n'avais jamais vraiment fait les parcours les plus compliqués. L n'est pas super rassurée dans ce genre d'activité, ce qui m'arrange plutôt: je sais que si j'ai un peu peur, elle, elle flippera encore plus, et du coup, il y aura encore cette petite étincelle d'amour/ admiration dans ses yeux quand je parviendrai à surmonter un atelier difficile en faisant semblant de ne pas avoir peur du tout (je vous donne le filon pour avoir l'air d'une star après de votre petite copine, je suis sympa).

Avec L, on a donc fait les 3 parcours les plus faciles (elle vous dirait: "oui, c'était deux faciles et un "intermédiaire", c'était pas trois faciles, non plus!"), et quand on est descendu des arbres, il restait un parcours noir à affronter. L, elle a dit "ok, c'est bon, je me suis déjà surpassée, j'arrête".
Faut que je vous dise que moi aussi, je m'étais déjà surpassée, et j'étais à deux doigts de dire que ok, on pouvait arrêter là, si elle voulait...

Sauf qu'il y a eu le type qui surveillait les parcours qui a amené son grain de sel...

le type: alors, les filles, vous arrêtez là ou vous continuez?

L: on arrête!

Zeste: ... le parcours noir, il est comment?

le type: houla, il est compliqué... il est très haut et très physique...

Zeste: et c'est possible de s'arrêter au bout de 5 arbres, j'ai vu, non?

le type: oui... mais les 5 premiers ateliers sont les plus difficiles...

En gros, le type, il a regardé mes bâtons de bras, et il a cru que je n'étais pas capable de faire ses p*tains de cinq premiers ateliers à la noix (hum... je suis parfois un peu sur la défensive, quand quelque chose m'énerve... déjà, j'ai horreur qu'on nous interpelle en disant "les filles", ça doit cacher quelque chose relevant de la psychologie ce truc, mais je ne m'y connais pas assez pour approfondir).

Comme il a cru que je n'étais pas capable, j'ai fait. Pour prouver que c'était possible. A lui, qui me prenait pour une fille, et aussi à moi...

C'est vrai que c'était quand même un tout petit peu haut: dès le premier arbre, je me suis dit "houla", ni plus, ni moins. Je n'avais pas encore gravi tous les échelons du semblant d'échelle, que mes jambes commençaient à flageoler... mais dans ma tête, je me répétais: "ah tu crois que je ne suis pas capable de faire ça, ah ah, alors là, alors là...", et ça me faisait avancer.
Arrivée là haut, j'ai regardé L qui me lançait ses yeux d'amoureuse transie (si, si...), ça m'a reboostée à bloc. Ça tombait plutôt bien, du boost, j'en avais bien besoin, pour sauter dans le vide à l'aide de cette corde, et atterrir dans cet énorme filet...

Je vous ai fait les 5 ateliers comme les mains dans les poches: de l'extérieur, on n'y voyait que du feu.
Mais je me suis arrêtée au bout de ces cinq ateliers.
Parce que le gars avait bien dit que c'était les plus difficiles, donc je ne voyais vraiment pas pourquoi j'allais continuer alors que j'avais fait le plus dur. Parce que L m'attendait en bas et que ça ne se fait pas de faire attendre comme ça votre petite copine. Et enfin, parce que j'avais assez d'excuse pour dire que je devais arrêter... eh eh.

Pas sûre que je le referai l'année prochaine...

jeudi 28 août 2008

La SoiRéE BoULe...

(au point où on en est, permettons-nous des titres appâts...).

Vous vous souvenez, la description du premier camping dans lequel nous avons atterri par la force des choses? Permettez-moi de m'arrêter un peu sur la soirée "finale de pétanque", parce que j'y suis allée.
Non, je n'ai pas participé, parce que je joue comme une quille (et au bowling, ça passerait encore... mais là ce n'est pas le même hum... sport?), de une, et de deux, je n'étais pas assez bourrée pour me mélanger à la masse, vous ai-je déjà dit plus haut bas, ça me perdra.

Ça n'empêche que j'étais curieuse de voir le niveau des finalistes, tout de même, comme quoi je peux m'intéresser aux boules.

Je vous dresse le portrait des deux duos: les vieux contre les jeunes.
Les jeunes, casquettes vissées par dessus leur coiffe techtonique,un peu de coin (pas à l'envers, ça c'était dans les nineties voire les eighties, pas à l'endroit, ça c'était dans les beauf-ties). Allures "gringalets", petits T-shirts assortis aux shorts, parce que tout est prétexte à attirer la fille (imaginez la notoriété, le lendemain de la finale, à la piscine...) qui passera forcément par là, puisque c'est THE activité de la soirée, c'est écrit sur le tableau à l'entrée du camping. Le matériel? des boules quasi neuves, rachetées pour l'occasion avant la semaine de camping, histoire de s'y habituer un peu avant Le Grand Jour, Le Grand Soir, La Grande Finale. Et un chiffon pour les re-briquer après qu'elles aient connu la poussière du terrain.

Les vieux, le bob trop petit sur la tête pour l'un, rien du tout pour l'autre (même pas de cheveux). Remarquez qu'en pleine soirée, bob et casquettes ne servent pas à grand chose, à part à cacher une calvitie naissante ou une coiffure techtonique mourante (rappel: l'eau de la piscine et le gel, ça s'accommode assez mal). Mais revenons au look de l'équipe des vieux: le bidon qui dépasse un peu du débardeur moulant (qu'on appelle "marcel", mais je ne voulais pas vous embrouiller avec le prénom de l'un d'entre eux), le short, et les d'indissociables chaussettes/sandales (au cas où il y aurait des petites cailloux qui viendraient se faufiler entre la sandale et le pied, outch, ça fait quand même moins mal avec une chaussette) pour l'un, les espadrilles pour l'autre. Inutile de vous dire que le short n'est pas assorti au marcel (ni au Marcel): les vieux sont là pour donner une petite leçon de pétanque, pas de stylisme. Leurs boules? On voit qu'elles ont travaillé dur avant d'arriver là, et s'il avait été possible de graver le nom de tous les campings par lesquels elles sont passées finalistes, les vieux l'auraient fait. Mais une boule de pétanque, c'est pas si gros que ça, ça doit décourager les plus fétichistes. Les chiffons sont assortis aux boules: ils ont vécu, et ressemblent un peu au doudou de votre nièce de 9 ans (celui qui a subi vomi, bave, tours de machines à laver pendant le nombre d'années de la petite vie de votre nièce: c'est là que vous vous rendez compte que 9 ans, c'est quand même long). Les femmes des vieux boulistes ont dû les sermonner avant chaque tournoi, mais vous avez déjà essayé, vous, d'échanger le doudou de votre nièce contre autre chose?

L'apéro durant- vacances oblige-, nous sommes arrivées en retard à la "finale pétanque", honte à nous. De loin, on a eu l'impression que quelque chose de grave était en train de se produire, sur le boulodrome spécialement éclairé pour la bonne cause (un éclairage qui rendrait jaloux un dentiste): du monde, du monde, et pas un bruit. Je me suis demandé sur le coup si l'alcool de l'apéro ne me jouait pas des tours, et j'ai été rassurée quand tout à coup, il y a eu une phase de détente, et que tout le monde a applaudi: il venait d'y avoir un carreau.

Petite parenthèse: Ne croyez pas que je maîtrise le vocabulaire du bouliste: je ne suis qu'une pauvre fille du nord. C'est L qui s'y connait un peu plus (normal, plus on va vers le sud, plus on s'y connait en boules: L n'est pas du nord)(les boulistes marseillais n'ont vraiment pas de mérite), et ça me permet de crâner ici. Fin de la petite parenthèse.

En arrivant, j'ai demandé tout de suite à L le score. L s'y connait un peu plus que moi, mais L n'est pas devin: elle venait d'arriver en même temps que moi, et forcément ne savait pas ce qu'il en était.
Mais je suis plus intelligente que je n'en ai l'air (si, si): en demandant à L, je savais pertinemment que la dame d'à côté qui avait pris exprès pour l'occasion sa chaise, et qui l'avait plantée à l'endroit où on voyait le mieux le jeu (en calculant l'ombre des boules que les lampes pourraient produire, en prenant en compte la circonférence du cochonnet, et en multipliant la taille des joueurs par pi -3.1416-, et pour finir en retranchant l'aire du terrain de jeu)(ça pourrait être un bon duel pour les chiffres et les lettres tiens); donc cette dame, elle m'avait tout l'air de suivre assidûment le jeu, et je ne doutais pas un instant qu'elle me laisserait poser une seconde fois la question.
" 4 à 3 pour les jeunes", qu'elle m'a dit rapidement, sans me regarder, de peur de louper le coup suivant.
Je suis nulle en pétanque, mais ça n'empêche que j'ai su à peu près deviner que "3" et "4", d'une part, c'était un jeu serré, et d'autre part, que la soirée était loin d'être finie... chic, l'apéro ne m'avait pas fait loupé grand chose!

Je suis restée quand même un petit quart d'heure, ouais ouais. Ça m'a suffi pour voir que le niveau n'était pas si terrible que ça, que ça ne valait pas l'enthousiasme que les gens autour pouvaient montrer. Ça m'a suffi pour me dire que moi aussi, un jour, je pourrais être finaliste dans ce genre de camping, si l'envie me prenait de m'entraîner (mais l'envie ne m'a pas encore pris, tiens...). Ça m'a suffi pour me dire que j'étais mieux à l'apéro que debout à attendre de voir si le fait d'essuyer sa boule avant de la lancer, ça avait vraiment une influence sur le tir. Du coup, j'y suis retournée.

Pour ceux que ça intéresse, ce sont les vieux qui ont gagné: je l'ai su le lendemain à la piscine (c'était dans la conversation de ceux qui occupaient presque ma serviette). Comme quoi, y'a quand même une justice...

mercredi 27 août 2008

On AvAnCe, On AvAnCe... (heu, on peut freiner un peu?)

Ma mère est formidable.

Je ne sais pas si elle essaie de se rattraper de toutes ces fois où je suis sortie de chez elle la boule à l'œil et la larme à la gorge (ou le contraire), quand je me sentais moins que rien d'avoir commis le pêché de tous les pêchés d'être une homosexuelle (oh mon dieuuuuu)... et je dois avouer que quand je dis "toutes ces fois", ça n'était pas tant de fois que ça, au final, vu que j'utilisais toute l'intelligence disponible dans ma tête pour éviter le sujet... mais bon, les deux/trois fois où j'ai eu des "petits pics", je les ai un peu ressentis comme des gros coups de bourrins et du coup, j'ai tendance à grossir un peu les traits.

Bref.

Ce week-end, nous étions tranquillement en train de boire une petite coupe bio accompagnée de petits gâteaux bio et d'un peu de melon bio (là, par contre, je n'exagère pas), quand nous avons abordé, mes parents, L et moi, le sujet "cinéma tchi tcha". Je vous fais un bref résumé de conversation (plus ou moins authentique, sur le coup j'avoue ne pas avoir pensé à enregistrer...) entre ma mère et moi (mon père et L ont plus tendance à écouter qu'à parler...):

"- L et moi, on est allées au cinéma, cet été: on a vu "le premier jour du reste de ta vie"

- ah, c'était bien?

- oui, mais il faut le voir quand on a le moral, parce que... c'est un peu comme la chanson "4murs et un toit", de bénabar (NB: cette chanson me fout le cafard...): c'est un résumé de vie, c'est parfois joyeux, parfois moins drôle...

- ah bon... sinon, il y a quelques films pas trop mal qui vont sortir à la rentrée...

- ah?

- oui, il y a "comme les autres"

- ah, je ne connais pas...

- c'est un film sur l'homoparentalité

- ah, oui, ça me dit quelque chose..."

... et comment, que ça me dit quelque chose: dès qu'il y a des homos quelque part, c'est plus fort que moi: je suis au taquet. Du coup, ce film, j'en ai vu la bande annonce(et vous aussi, maintenant)(pitié pitié, qu'à la fin du film, le gars reste homo, ne donnez pas de faux espoirs à ma mère...). Bon, ça m'a tout l'air d'être du genre du téléfilm passé à la télé récemment ("le nouveau monde"), sauf que cette fois-ci, ce sont deux hommes qui veulent un enfant: ça ne doit pas casser des briques, ça doit être gentillet...(pas parce que ce sont deux hommes, plutôt parce que ça m'a l'air un peu niais).
En gros, ce n'est pas du tout le style de film que ma mère va voir d'habitude au cinéma, mais en même temps, je crois que c'est plus le sujet traité qui lui a fait dire que ça allait être un bon film plutôt que le scénario et le jeu des acteurs...

Et là nous arrivons à l'information principal de mon message: ma mère a pigé qu'en étant homo, c'était possible d'avoir des enfants. Souvenez-vous de la pièce de théâtre(faites pas semblant de ne plus vous en rappeler, je n'en ai écrit qu'une...).

Je sens que bientôt, ce n'est plus mon homosexualité qu'elle va me reprocher (et par la même occasion se le reprocher aussi), mais c'est le fait de ne pas encore avoir de bébé...

L? finalement, en fait, c'est pas un chat que je veux... heu... comment dire?

mardi 26 août 2008

On Peut PeUt-êTrE VoUs AiDeR...

En regardant l'autre jour les mots tapés sur google pour arriver ici, j'ai remarqué que certains ne restaient pas plus d'une seconde sur ce blog: pourquoi? Tout simplement parce qu'ils ne trouvaient pas la réponse à leurs (pertinentes) questions.

J'ai besoin de vous, petits lecteurs que je vénère.

Ce qui serait chouette, c'est de les aider dans leurs recherches, pour qu'on soit plus de fous ici (parce que plus on est de fous, plus on rit... et avec eux, je peux vous garantir qu'on sera gagnants, à ce niveau-là!).

Si quelqu'un avait la réponse aux diverses questions, donc, ça les aiderait vachement:

1- Quelqu'un aurait-il sous la main des photos sexys de Sophie Herbrecht? (ça m'apprendra à parler de handball...)

2- A combien de mètres saute un pou?

3- Quelqu'un connait-il l'air de la chanson "la boulangère"?

4- Quelqu'un aurait-il des coloriages de motos d'adulte?

5- comment coudre une jupe flonflon?

6- est ce que, pour une fille de 15 ans, c'est normal de faire caca vert?

7- qu'est ce qu'une pouf?

8- quelqu'un aurait-il des théories psychanalytiques sur les tokio hotel?

9- quelqu'un aurait-il sous la main le tirage du loto du mercredi 9 avril?

10- quelqu'un aurait-il une vidéo d'Hélène Rolles qui chante "imagine"?

Pour finir, si quelqu'un pouvait nous donner le fin homot de l'histoire à ce qui occupe 90% des recherches: valérie nicolas est-elle lesbienne, homo, homosexuelle, ou goudou?

(Je suis sympa, je vous ai épargné les fautes d'orthographe...)(je vous ai aussi épargné d'autres choses que j'aurais préféré ne jamais lire...)(j'ai gardé certaines demandes pour de futurs messages...).

Se PlAnTeR QuaNd On PlAnTe Sa TeNtE...

Se planter de camping, c'est exactement ce qu'il nous est arrivé lors de la première semaine, je ne cesse de vous le répéter, pour que vous ne vous imaginiez pas que c'était notre but ultime, d'assister à un combat de faux sumos (déjà que des vrais, c'est pas hyper emballant...).

N'empêche qu'il n'y a pas que nous, à qui ça arrive, ce genre de malheureux évènement...

Au second camping - vous savez, le parfait, dont nous ne divulguerons l'adresse que sous menace extrême-, il y a eu deux filles qui s'étaient complètement planté d'endroit. Je vous explique...

Je ne sais pas si vous êtes tous déjà allés camper, et c'est pourquoi il faut que je fasse un petit topo avant la petite histoire: disons que le camping, c'est pas forcément l'endroit idéal pour être au meilleur de son physique, à la cime de sa beauté. Je développe pour les durs à la compréhension: les poils des gambettes ne sont pas toujours entretenus comme il le faudrait, la frange et le reste des cheveux ont légère tendance à ne pas se mettre exactement comme à la sortie de chez le coiffeur (honnêtement, qui emmène son fer à lisser en vacances, hum? des noms, je veux des noms!!), les vêtements sortis de la valise sont rarement sans un pli (qui emmène son fer à repasser en vacances? qui??? non mais ça ne va pas la tête!!!), et le maquillage se limite au bronzage que nous arrivons plus ou moins à obtenir (avec plus ou moins la marque blanche des lunettes de soleil). Et si je ne vous divulgue pas l'adresse du camping, c'est peut-être parce que je n'ai pas envie que vous me voyiez dans cet état de déchéance (remarquez, je ne suis pas au top de la tendance non plus au naturel, mais bon, au moins, je crois l'être un peu plus qu'en vacances...).

Donc, au camping, nous sommes un peu tous à l'état brut, naturels, avec ce qu'il faut de hâle pour se dire qu'on est un petit peu beau quand même, ça change de l'ordinaire (si, si...). Y'en a à qui ça plaît, remarquez, l'état brut; personnellement, d'ailleurs, ça ne me dérange pas plus que ça, mais bon, ça n'est pas le sujet.

Quand, parmi cette foule de gens à l'état brut, en pleine douche de fin de journée, vous sentez une odeur suspecte de parfum, ça vous titille la narine. Sur le coup, dans votre douche, vous ne faites pas trop gaffe: ce qui vous vient à l'esprit, c'est: "tiens, un shampoing qui sent le parfum, dans la douche d'à côté"... ou alors "ils viennent de nettoyer les douches, il faudra se renseigner sur le produit utilisé par la femme de ménage, c'est pas trop mal"...

C'est le soir même que vous vous rendez compte que sur ce coup-là, vous n'avez pas été des plus perspicaces: vous savez, quand vous allez justement aux toilettes dans votre tenue décontractée (short/T-shirt/tong), votre PQ élégamment tenu à la main, et que vous croisez deux filles de 16-17 ans comme tout droit sorties du premier camping. J'explique: une blonde et une brune, affriolées comme si c'était l'heure d'aller au mariage d'un cousin: lustrées, maquillées, peignées (s'il n'y a pas de fer à lisser dans l'histoire, je mange ma main).
Sur le coup, instinctivement, j'ai tout de suite pensé que c'était moi qui avait l'air un peu bête, d'où une envie de disparaître subitement, ou tout au moins de dissimuler le rouleau de PQ senteur vanille (et quand on n'a qu'un short à mini-poches, un débardeur et des tongs, c'est un peu mission impossible). Et puis, le quart de seconde suivant, j'ai réalisé que je n'étais plus dans le premier camping, et que, sur ce coup-là, c'était elles qui abusaient. J'ai donc dérougi, resorti le rouleau de PQ de derrière mon dos, et pensé à me moquer un peu (comme quoi, la moquerie n'est pas si naturelle chez moi).

Question moquerie, justement, c'était le lendemain que c'était nettement plus drôle. A la piscine. Elles sont arrivées, encore toutes pomponnées, (mais pas de la veille hein, du matin même) avec un appareil photo à la main. Faut dire ce qui est, quand même: elles n'étaient pas moches, surtout la brune. Et vas-y que ça commence à se photographier dans des positions dignes du dernier magazine X, tantôt l'une, tantôt l'autre, et pour finir, les deux, sortant de la piscine avec l'eau qui dégoulinait, bouches en avant, moues de sal*pes coquines, formant un cœur avec leurs deux mains comme au dernier concert de Jenifer (faites pas comme si vous ne saviez pas comment on fait), d'un air de dire qu'elles étaient peut-être aussi lesbiennes que tatu. Affligeant de ridicule, mais ça mettait de l'ambiance, on se demandait un peu jusqu'à où elles allaient aller... c'était notre secret story à nous (non, dans la tente "2 sec*nds", y'a pas de télé, non plus...).

Là où ça a été encore plus marrant, c'est quand dans un coin de la piscine, on a capté qu'il y avait un type d'à peu près leur âge. Très moche, mais avec ce qu'il fallait pour leur plaire: une coupe techtonique, court sur le côté, long sur le dessus (pas terriblement entretenue, d'ailleurs, la coupe, si je peux me permettre). On a commencé à faire des paris, à procéder à un marquage de points selon les rapprochements et les regards (oui, on n'avait que ça à faire, on venait de finir la lecture de cl*ser- oh c'est bon, hein, ce sont les vacances...), pour savoir s'il allait s'intéresser à l'une ou à l'autre.

Au final, personne n'a gagné: le gars est parti trop tôt du camping. A moins qu'il n'y ait eu échange d'adresse, et que vous connaissiez les adresses skyblogs où les photos ont pu être exposées (sinon, je ne vois pas à quoi elles auraient pu servir, certainement pas à montrer aux parents le magnifique paysage du camping) et leurs formidables vacances racontées. Moi j'ai tout misé sur la brune. Vous me direz ce qu'il en est...?

lundi 25 août 2008

VoUs AiMeZ LeS ChiEnS BêTeS?

Ok, ok, le nouveau sondage va peut-être laisser à désirer... Laissez-moi me défendre: je voudrais prouver à L que TOUT LE MONDE, absolument TOUT LE MONDE a un animal à la maison. J'en avais déjà parlé, puis j'avais un peu oublié; mais c'est revenu à mon esprit depuis que le chat de la voisine est venu squatter notre balcon: je trouvais qu'il collait vachement bien à notre appartement, si si. Si Valérie Damidot avait été là, elle aurait certainement acquiescé.

Et en ce moment, il y a une recrudescence de blogs qui nous présentent leurs petits animaux chéris. J'ai pas dit que j'avais envie de prendre des photos de mon futur chien pour les transférer sur mon blog, d'y mettre des cœurs roses et de raconter en 15 messages que c'était mon animal préféré, le bébé de ma vie, celui que j'aime plus que tout, et le faire parler dans des bulles clignotantes. Je ne suis pas trop de ce style, et je ne compte pas le devenir. D'abord, parce que, déjà, je le répète, ce n'est pas un chien que je veux voudrais, mais c'est un chat. Et ensuite parce que je n'y connais rien en photoshop, et pas sûre que je saurais mettre des bulles clignotantes sur mes photos.

Bref, je voudrais prouver à L qu'il n'y a vraiment que nous qui n'avons même pas un petit poisson rouge qui bullerait, là, dans le coin, à côté de l'ordi. En même temps, je ne veux plus de poisson rouge, puisque je suis incapable de m'en occuper: j'ai dû en voir partir une dizaine dans la chasse d'eau (sans compter celui qui a mystérieusement changé de forme après le séjour chez un pote pour les vacances...), et à la fin, ça risquerait peut-être de boucher les toilettes . Je répète que c'est un chat que je voudrais: ça, ce n'est pas pour vous, c'est juste pour insister auprès d'L, au cas où elle aurait zappé ma première demande, dans le premier paragraphe (non, parce que quelquefois, elle est comme vous: elle lit en diagonale).

Là je compte sur vous. Montrez-nous que nous sommes les dernières à ne pas avoir de petit truc qui bouge et à qui il faut quelquefois donner à manger... Compatissez (au mieux, avec moi, sinon avec L... tsss...)!

Le CaMpiNg De (NoS) RêVeS...

Contrairement à ce que vous avez pu penser lors de la lecture de mon premier message concernant notre premier camping, mes vacances n'ont pas été du tout pourries, loin de là.

Après avoir hésité entre le rire et les larmes à chaque fois que je découvrais une nouvelle animation prévue sur le tableau à l'entrée du camping number one, j'ai fini la semaine un peu "blasée", voyez-vous, limite à parier sur les trucs pourris qu'ils ne nous avaient pas encore servis... mais en tout cas j'étais bien décidée à trouver un camping canon pour la seconde semaine, comme boostée.

Ma région phare à moi, c'est la Provence. Des vacances sans faire un tour en Provence, ce n'est pas des vacances, et le jour où ça m'arrivera, je risque de rentrer bien triste chez moi (qui a dit "et la Bretagne"? non mais ça n'va pas la tête!!! j'ai envie qu'il fasse beau, moi, pendant mes vacances...).. Ne tentez pas de me vendre une autre région, vous n'y arriveriez pas... surtout que niveau tune, là, je suis complètement ric-rac, et qu'une région, j'imagine que ça coûte quand même un peu cher (oui, même le nord, depuis Dany, c'est monté en côte... pile au moment où je voudrais me barrer de là, tiens, y aurait-il un lien?).

La deuxième semaine, nous devions la passer avec un couple d'amies d'L (voui voui, vous avez bien lu, huuuu, nous avons passé des vacances entre homos, huuuu... ça y est, v'z'avez fini de vous esclaffer?), et j'ai tout fait pour qu'on aille planter jeter la tente(eh ouais, on a une "two seconds", forcément, nous sommes à la pointe de ce qui se fait dans les camping, eh eh!)(NB: la tente "2 seconds", ça devient une tente "3hours" au moment du démontage, à moins que vous n'ayez amené votre ordinateur portable wifi, parce que paraît qu'il y a une démo en ligne, mais bon, quand j'étais en train de la replier, sous la pluie, j'avais pas trop le cœur à chercher un cyber café dans le coin... quoique, vu le temps que j'ai mis, peut-être que j'y aurais gagné...). Donc je disais? ah oui: j'ai tout fait pour jeter la tente dans ma région coup de cœur, du côté de Saint-Rémy-de-Provence.

J'ai gagné (ah ah)(évidemment)(zeste power): j'ai réussi à convaincre les autres que la mer, c'était pas si terrible que ça.

Sur place, restait à trouver un lieu pour s'installer, et de fil en aiguille, de laine en pelote, nous avons trouvé THE camping de rêve. Même les récalcitrants au camping auraient fondu, même les allergiques à la sardine auraient été comblés (oui, même pour les 2 seconds, il y a des sardines, personne n'a encore inventé de système "scratch")(il est encore temps de déposer le brevet, je suis sympa je vous le laisse).

Petite blague au passage en arrivant: la dame qui me demande si c'est pour deux tentes, et moi qui ai très envie de répondre que non, c'est pour quatre goudous. (rhô, c'est bon, hein... c'était une blague de vacances, pas de très haut niveau...).

Comment ça, l'adresse? Vous voulez pas qu'on s'y retrouve tous en bande, là-bas, non plus, l'année prochaine?!! Non, non, je garde pour moi, mais je suis sympa, je vous fais profiter des photos:


Là, au dessus, c'est la vue qu'on avait, au petit matin (c'est bon, fermez la bouche... arrêtez de baver, je vous dis que non, je ne vous donnerai pas l'adresse!)... argh, ce ciel, argh, ce paysage... en regardant la photo, j'ai l'impression qu'il y a encore l'odeur des pins, et j'entends les cigales... (ah tiens y'a aussi le fil à linge et un bout de mon maillot de bain qui pend...).


... et là, c'est où on s'écroulait pour que je prenne un hâle qui en ferait pâlir plus d'une (et qui, du coup, me ferait paraître encore plus bronzée... eh ouais, c'est mathématique)(je rappelle à ceux qui ne sont pas encore mes élèves qu'ils peuvent venir admirer mon teint ici)(nom d'un zeste, je suis sûre qu'on pourrait ouvrir une école, si vous y mettiez un peu du vôtre!!).
Ne me demandez pas le numéro des deux bombes sur le côté, je n'ai pas eu le droit de créer des liens avec elles... ce qui, en fait, m'allait plutôt bien vu que je suis asociale.

Z'avez remarqué? eh oui, c'est quasi vide, et pourtant, les photos ne datent pas de mi-novembre (ben non, puisqu'on est parties en août...). Ça nous a bien changées du camping de beauf de la première semaine: c'était exactement ce qu'il nous fallait.

Comment ça, "ce sont de jolies photos"? je dois vous avouer que même un enfant avec un appareil photo à 20 centimes d'euros (vous voyez, je ne mets plus "à deux balles", je me modernise!) aurait réussi à faire de telles photos: pour le coup, c'est le paysage qui fait tout, je n'y suis pour rien dans l'histoire. Mais c'est sympa d'essayer de me brosser un peu, je ne vous filerai tout de même pas l'adresse...

Dans ce camping, pas d'animation à la con, même pas de bar, un billard et un baby-foot gratos (oui oui, vous avez bien lu: gra-tos!)(laissez exprimer votre étonnement, j'ai moi-même été très surprise, à essayer de trouver la fente dans laquelle je devais introduire ma piécette...), et le must du must, la petite cerise sur le cake, oui oui messieurs dames: des toilettes automatiques, même pas besoin d'appuyer sur un bouton et tenter le diable à partager les virus des autres, juste on passait sa main et paf, la chasse d'eau se mettait en route comme par magie (parfois pas au moment précis où vous le souhaiteriez, mais bon, ça fait un petit lavage gratos, on ne va pas trop s'en plaindre: ça m'est arrivé le jour où j'ai sursauté en voyant une sauterelle comme mon poing sur la porte: ça a précipité cette réaction en chaîne: saut de sauterelle--> sursaut de zeste sur le trône--> déclenchement automatique de la chasse d'eau--> re-sursaut de zeste). Eh ouais, on n'arrête pas le progrès...

Le tout pour un prix raisonnable, et heureusement que je ne vous donne pas l'adresse, parce qu'après vous croiriez que j'ai posé des actions dans ce camping (alors que je n'ai aucune idée de comment on achète des actions).

Voilà comment on a réussi à se dé-dégoûter du camping. Voilà pourquoi je vous ai déjà dit qu'il y avait "camping" et "camping"... (rien à voir avec le bon et le mauvais chasseur: là on voit vraiment la différence).

Comment vous convaincre encore plus? Vous avez vu des photos du premier camping? Non? Ben tout simplement parce qu'on n'a même pas eu l'idée d'en faire... et quand on n'a pas l'idée de faire des photos, ça veut quand même dire ce que ça veut dire...

dimanche 24 août 2008

LeS JO (SuiTe Et FiN...)

Je ne vais pas vous refaire le même post que celui-là... Juste un petit mot pour dire que, fan ou pas fan de JO, ce soir, paraît que c'est la fin, on replie les stades, on range les médocs, on cache les copies de mascotte, yeapeah, je ne suis pas contre fêter la fin des JO!!

... n'empêche qu'à Sydney, ça a l'air d'avoir été plus marrant:



... même si cette année on a eu quelques moments sympas (en plus des matchs de p'tites lesbiennes handballeuses avec la belle Valérie Nicolas- depuis la fameuse photo trouvée je suis fan... merci Une de m'avoir conduite à faire quelques recherches!):

samedi 23 août 2008

SoUriEz... VoUs êTeS FiLméS... (meuh non, j'déconne)

On a eu une caméra gratos. Pas tombée du ciel, ni du camion (rhô, ben alors!), mais juste des mains de mes parents, qui en ont achetée une autre plus "hype" (mon père est à fond dans les nouvelles technologies, c'est à filer des complexes au plus geek d'entre vous...), et qui ont largué gratos l'ancienne: c'est moi qui ai dit "je prends" en prem's, et je pensais avoir fait l'affaire du siècle (rappel: on est quand même trois enfants, j'avais une chance sur trois de la récupérer), mais au final, je n'ai aperçu de mine déconfite ni chez mon frère, ni chez ma sœur, qui se contentaient tous les deux de mater la nouvelle "bête" de mon père avec envie, et pas un seul regard sur l'autre.

Quand j'ai ramené l'engin à l'appart, L était toute contente: L, elle aime les nouvelles technologies, elle aime tout ce qui se branche, se débranche, se formate, toutes les petites choses où il y a des touches "play" et "stop" dessus, où on peut incruster une carte mémoire, où il y a plusieurs formats et pourvu que ce soit compatible avec l'autre, etc, etc.
L, elle aime aussi les choses qu'elle a gratuitement.
Je savais que c'était banco de ramener la caméra chez nous, que ça lui plairait, d'autant plus qu'on allait partir en vacances deux jours après, et que justement, il restait encore une micro place dans la voiture pour caser une caméra...

Je vous vois sourire, commencer à dire que ah ah, si c'est une caméra super 8, voilà le cadeau, etc etc. Non non, même pas, c'est une caméra, certes pas de dernier cri, mais pas non plus une caméra à manivelle, et tout fonctionne: le son et l'image, nickel. Où est la faille? Ben oui, sinon je ne me serais pas usé les doigts à commencer à raconter qu'on avait une caméra, rien que pour le fun, pour crâner qu'on avait une caméra...

La faille, c'est qu'on a tellement l'habitude de ne pas avoir de caméra, qu'on ne voyait pas bien ce qu'on allait pouvoir filmer, à quelle occasion sortir l'engin... et que du coup, la caméra, elle est restée pendant toutes les vacances dans la voiture.

Pourtant, mes parents m'ont habituée: depuis que je marche, je suis filmée. je me vois même répondre à mon père que le mouton fait "bêêê", et je vois aussi mon frère et ma sœur tenter de me noyer dans la baignoire. Je me vois aussi ridicule à la fête de l'école, danser déguisée en poussin, je me vois prendre des gadins à la neige, je me vois bouder à mon anniversaire parce que j'ai perdu au jeu des chaises tournantes mais que je suis sûre que Stéphane a triché (or sur les images, on se rend bien compte qu'il n'a pas triché du tout, et que je suis en flagrant délit de mauvaise foi)(j'ai jamais aimé perdre). Et c'est quand même marrant d'avoir toutes ces bribes de souvenirs sur un dvd...

Mais depuis quelques années, au retour de vacances, mes parents nous montrent leur film de vacances, et y'a pas à dire: quand vous n'y êtes pas allés et que vous n'êtes pas sur les images, ça a beau être joli, ce qu'on vous montre, c'est pas super-méga-passionnant: allez, ne me dites pas le contraire, ce serait mentir. Bon, ok, quand ça dure 5 à 10 minutes, c'est supportable, mais alors, pas plus!

Cette année, le beau frère d'L avait acheté une caméra: chez les parents d'L, il a dit: "ah, ben on va vous passer le film de nos vacances!!". Déjà quand c'est les vacances de vos propres parents, c'est pas ce qu'il y a de plus passionnant, mais alors, quand c'est même pas vraiment votre famille (oh, L, si tu as quelque chose à dire, demande moi en pacs, on verra après... hi hi! Non mais des fois...), je peux pas dire que j'étais emballée...
En plus, disons que le fait que ce soit sa première caméra, ça laissait présager 3 choses: 1) les plans allaient être super longs (les premières fois, on ne se rend pas compte, on filme pendant deux heures le paysage) 2)ça allait bouger sans arrêt (n'est pas caméraman qui le veut, et j'imaginais bien qu'il n'avait pas emporté un pied, le beauf'). 3) il y allait y avoir un moment où "oups", on avait oublié d'éteindre, attendez j'avance, ho, j'ai trop avancé, attendez je recule, etc, etc...

Ça n'a pas râté. Heureusement, ils ont eu un peu pitié du public et on bien voulu avancer au moment où ça faisait 15 minutes qu'on était sur le même paysage...

Bon, ce qu'il y a de chic, avec le fait de ne pas avoir filmé cet été, c'est qu'au moins, on ne va pas se farcir le film de nos propres vacances... et vous non plus!!!

vendredi 22 août 2008

LeS JO...

Ça m'apprendra à rigoler, avec bulle d'image, pendant les soirées foot où nos copines respectives laissent tout tomber pendant que des gringalets en shorts et maillots se passent le ballon pour le conduire dans un gros filet.

Je me suis faite avoir par les JO. Comme une belette. Alors attention, au départ, faut que vous le sachiez, je ne suis pas du tout du genre"supporter de choc"; à la limite de la limite, dans un stade, en "live", ça peut passer. Mais alors sur le petit écran, que dalle. J'ai bien regardé le tennis féminin, lors de Rolland Garros, mais c'était peut-être pour une autre raison que pour le jeu des finalistes...

Pour les JO, c'est encore une autre sauce: déjà, ça me fait mal de voir toute la tune qui circule de partout. (Remarquez, ça m'a fait rigoler, le coup de changer la petite chinoise contre une autre plus jolie, lors de la cérémonie d'ouverture, ça aurait été dommage de la rater, cette boulette-là, donc vivent les cérémonies à la con, ça détend les journaux). Et tout ça pour du sport...

Bon, donc, je vous disais, les JO, j'ai suivi de loin, parce que ça n'a pas été possible de ne pas suivre du tout, vu que les conversations des gens aux alentours se résumaient à demander le nombre de médailles qu'"on" avait chopé (genre, c'était vraiment nous qui allions les mettre sur le coin de notre cheminée, ces morceaux de ferraille...)(en plus j'ai pas de cheminée, alors une médaille, ça me ferait une belle jambe...) , et par extension, quel pays avait réussi le mieux à se doper sans que ça ne se capte ("c'est bon, jojo, tu peux encore prendre un cacheton, ils ne vont pas le repérer") . Ou encore, quel athlète avait le plus pourri sa vie juste pour cet instant de gloire à la télévision et un paquet de tune. Pas forcément trippant pour moi, mais apparemment, ça marche bien, la preuve: on en parle de partout.

Bref, loin de moi l'idée de m'installer devant la télé pour suivre 3 minutes de ce programme aussi alléchant que chasse et pêche (paraît que c'est une chaîne à part entière, ben dites moi, les gens ont de sacrées passions... ce sont les mêmes qu'on retrouve au camping?). D'autant plus que je suis à la base végétarienne (je vous expliquerai pourquoi je mets "à la base", un de ces quatre, peut-être), et que donc, bon, chasse et pêche, c'n'est vraiment pas mon trip.

Et pourtant, c'est ce qu'il se passa, il y a deux jours, chez les parents d'L.

Faut dire, après manger, les activités sont limitées, là-bas. Non pas qu'il n'y ait rien à y faire, mais juste parce que les repas du midi sont lourds de chez lourd: vous voyez le repas du dimanche midi de chez mamie? Bon, ben chez les parents d'L, c'est ça, mais tous les jours... après le troisième dessert, il vous reste juste assez de force pour aller vous écrouler dans le canapé. C'est ce que je fis. Et malheureusement, la télé était allumée.

D'abord, j'ai vu sur le terrain 14 goudous d'un coup. Ça, ça a quand même le mérite d'attirer votre attention. Bon, j'exagère peut-être un peu, allez, au mieux, il y avait une dizaine de goudous... eh oui: je suis tombée pile devant le match de hand ball féminin france/russie.

Au bout de 10 minutes, je vous avouerai que j'avais déjà ma petite préférence, et que ça tombait bien: elle était du côté des frenchies. Non, parce que si en plus il avait fallu que je supporte la Russie, ça aurait fait désordre... L, elle a tout de suite capté que c'était un sport qui m'attirait bien, au final: lors des gros plans sur les petites joueuses à l'allure un peu lesbienne, je regardais du coin de l'oeil ma belle mère, et ça me faisait assez rigoler, à l'intérieur. Ca m'aurait bien arrangé qu'elles se roulent toutes des pelles en direct, qu'on rigole encore plus, mais bon, les JO, c'est pas non plus L word, hein...

A la deuxième mi-temps, il aurait fallu me payer pour me déloger. Ben oui, je me suis prise au jeu, d'autant plus que c'était un match serré, détonnant... deux prolongations, qu'il y a eu (enfin, je ne sais pas trop comment on appelle ça, en hand', je suis novice, comme je vous explique depuis le début du message...). Je vous passe les détails des "je craque" en direct de la part de toutes, les unes après les autres (après tout, ça reste quand même des filles...).

Quand on a perdu, ce fut terrible, pour elles comme pour moi. Et là, je dis bien "on a perdu", parce que j'étais à deux doigts de pleurer avec elles... je crois que si elles avaient gagné, je les aurais suivies dans les matchs à venir, et peut-être bien même encore après (si c'est possible).

Bon, ben du coup, après, faut pas déconner, j'ai décollé des JO... tout de même (même si les norvégiennes ont des petites têtes bien sympas aussi, je viens de voir un résumé). Il ne faudrait pas abuser, ça reste du sport de télé.

Par contre, je me demande s'il y aurait pas une petite équipe à supporter près de Lille... mais je ne suis pas sûre qu'L soit d'accord pour que je prenne ma carte de membre. Allez savoir pourquoi... (heu, peut-être bien que les équipes hand féminines, c'est un peu le "gayvox" en live...?).

ps: rien à voir mais continuez à devenir mes élèves: pour l'instant, j'ai juste de quoi ouvrir une classe unique, pas terrible...

jeudi 21 août 2008

ZeStE-Fu-FiGhTiNg...

Je ne vais pas vous laisser cette soirée sans rien, à vous tourner les pouces... en attendant le message de demain, 9h (je suis sympa, je vous mets même l'heure de parution), venez m'affronter dans l'arène z'ici même (en plus, ça vous permettra d'admirer mon bronzage au top)(si ça, c'est pas du teasing!).

Le but? M'aider à me défaire de mon maître Le Grand, l'Immense, l'Unique Levraoueger... eh oui. (en même temps, si j'arrive à le battre, c'est pas dit que je continuerai à le submerger d'éloges... faudrait pas trop qu'il y prenne goût!!).

Ce que vous, vous avez à faire? oh, juste prendre une ou deux raclées de ma part, rien de très grave... rhô, ben allez... vous pouvez bien faire ça pour moi?! (en plus, ça assouvira votre fantasme inavouable de devenir mon élève... et qui sait, peut-être un jour mon maître ou ma maîtresse??!!).

... Vous pouvez aussi assister à l'entraînement de mes élèves, mais ne dérangez pas trop, ça bosse dur là-dedans: ici.

CaMpInG Et CaMpiNg...

L'année dernière, pendant les vacances, on s'était offert le luxe de louer une maison avec piscine pendant une semaine (parce que trois c'était trop cher- du coup, ça a été deux semaines de camping à l'arrache et une semaine de bling bling) avec deux autres couples (parce que seules, c'était trop cher). C'était une villa de malade, jamais je n'aurais pensé qu'il était possible avec notre budget d'avoir accès à ce luxe... bon, ben d'ailleurs, il a quand même fallu s'y mettre à plusieurs budgets...

Les deux autres couples, c'était ma soeur, son "pacsé" et leur fille (oui, ma soeur est pacsée mais hétéro, on n'est pas tous loupés, dans la famille, non plus... rhô, je plaisante, c'est bon, il est où votre humour?); et un couple ami.

Cette année, nous avons été forcées de voir les choses autrement: dans le couple ami, la fille a eu le mauvais coup de tomber enceinte pile poil pour devoir accoucher pendant les vacances: du coup, forcément, ils n'allaient pas partir avec nous. Et ma sœur a eu la merveilleuse idée de se mettre au chômage, hop, comme ça, un petit coup, pour voir ce que ça faisait. Du coup, la villa XL Deluxe, on lui a fait signe au loin... et on s'est tourné vers la location de bungalow dans un camping.

Je vous ai déjà raconté que mes tendres vacances, quand j'étais encore un pépin, c'était "camping roots". J'ai découvert cette année qu'il y avait "camping" et "camping"... ça me fait flipper de me dire que vous avez peut-être pensé que j'étais allée dans des "campings" plutôt que dans des "campings"... hum, laissez-moi éclaircir les choses...

L'ambiance, on l'a sentie directement à notre arrivée: à l'accueil, le bonhomme (on a su plus tard que c'était le proprio) nous faisait vannes sur vannes, du bon goût au mauvais goût, en passant par tous les goûts intermédiaires. Mais quand même surtout du mauvais goût. Ou alors, c'est ce qui est resté au final. Disons qu'on l'a un peu cherché avec notre plaque 59. En même temps, ça coûtait cher de changer l'immatriculation le temps des vacances (on a eu des "salut biloute" de partout, j'en profite pour informer la France entière que "biloute", on l'utilise quand on est vraiment ami avec quelqu'un... et aussi surtout quand on est un peu un beauf du nord... ce qui, soit dit en passant, n'est pas mon cas)(ou alors je suis une beauf qui n'utilise pas ce vocabulaire...).
Donc, direct, "ah, encore des ch'tis!!!!", qu'il nous a dit, le gland de proprio. C'est vrai que le camping était bondé de 59, vous parlez d'un dépaysement...
Faut dire ce qui est: les vacances venaient de commencer, je n'allais pas tout de suite m'énerver, je l'ai pris avec un sourire à peine forcé. Il nous a fait suivre sa camp'-mobile-électrique pour nous indiquer où était notre villa bungalow de luxe (oui messieurs dames, on avait quand même pris ceux avec les sanitaires à l'intérieur...).

L'Horreur avec un grand H: en tendant le bras, je pouvais passer le poivre au bungalow d'à côté. Par contre, sans tendre l'oreille, je pouvais entendre les hurlements du nouveau-né d'à côté... Le paysage? Vue imprenable: A droite, des bungalows, à gauche des bungalows, devant, des bungalows, et derrière... ben des bungalows. Sympa, hein, ça donne envie? Hum... mais je vous répète, j'étais en début de vacances, du genre à voir la vie en rose, du fait qu'il faisait enfin chaud, et aussi du fait que j'allais être enfin 24h/24 avec ma petite copine d'amour que j'avais attendu un mois durant (si, si, souvenez vous: mon mois de juillet...).

J'ai donc passé la porte du bungalow 6 personnes de luxe, avec WC à l'intérieur... Je vous fais une rapide description: 2 chambres, une salle de bain, un "salon/cuisine", avec banquette transformable en lit (d'où le "6 personnes", mais alors, si vous êtes effectivement 6 adultes, rudes vacances les uns sur les autres!!).
Premier cap difficile à passer: dans la deuxième chambre qui allait être la nôtre, un lit superposé... là où dans l'annonce, il était écrit "deux lits simples", qu'on comptait rapprocher pour en faire "un double", avec L... bon ben pour le coup, c'était un peu fichu. Comment ça, à deux dans un lit simple, non mais oh, avec la chaleur qu'il faisait en plus, vous êtes un peu durs dans vos suggestions...
Deuxième cap difficile à passer: en chuchotant à un bout du bungalow, on pouvait quand même communiquer avec quelqu'un qui se situait à l'autre bout du bungalow, ou dehors. Ça annonçait peu de nuits "chaudes", si vous voyez ce que je veux dire...

Bon, on n'allait pas se mettre de mauvaise humeur pour ça, hein, je vous répète les points positifs auxquels je m'accrochais tant bien que mal: ma copine 24h/24, la chaleur, et une piscine; ma copine 24h/24, la chaleur, et une piscine;ma copine 24h/24, la chaleur, et une piscine;ma copine 24h/24, la chaleur, et une piscine;...

La piscine? Ah, oui, il faut que je vous parle de la piscine baignoire. Une eau tellement chaude qu'on s'est demandés (sans avoir la réponse au final...) si c'était dû au fait qu'on avait à peu près un demi mètre cube d'eau par personne, ou alors si c'était parce qu'il y avait une composition spéciale moitié eau/ moitié urine... quoi qu'il en soit, par les températures caniculaires qui amenait le plus aquaphobe dans l'eau, la piscine était vraiment trop petite, et le proprio plein aux as (pour preuve sa baraque qui surplombait la vallée) trop radin pour la faire agrandir...

Puis vint la première soirée. Dans ce genre de camping de glands, il faut occuper les gens avec des activités plus ou moins à la con, plutôt "plus" que "moins", d'ailleurs. Parce que, bon, sans télé, les gens ne sont pas grand chose. Vu le nombre d'antennes qui poussent sur le toit des caravanes (c'est une image, ne plantez rien au dessus de votre caravane, ça ne prendra pas...), ces soirées-camping sont amenées à disparaître, vous me direz, un bien pour un mal, un mal pour un bien, un mal pour un mal, j'ai du mal à juger de tout ça...

Remarquez, dès la première soirée, je me suis dit que je continuerais mon blog rien que pour raconter ça, et au fil du temps passé dans le camping, je me suis demandée si je ne sortirais pas un bouquin, plutôt... (c'est une boutade encore une fois: par contre, si une personne de talent passe par là, je file gratos le filon, il y a de quoi écrire plusieurs tomes).

Donc, première soirée: soirée sumo. C'est quand même fort d'atteindre un tel niveau de débilité dès ma première nuit au camping. Il y a des jours où je me dis que ça me ferait du bien de boire un peu, histoire de prendre un peu plus les choses à la rigolade. Ce soir là, j'ai regretté très fort de ne pas m'être complètement bourré la gueule...
... mais bon, première soirée, on boit un verre à la terrasse du camping avec le spectacle de glands qui se sautent dessus, mieux que du tf1 (je vous laisse apprécier la référence), en se disant que le lendemain on ne se fera pas prendre... et puis, ça fait tellement du bien de sortir du contexte "bungalow" sans pour autant reprendre la voiture pour s'échapper au village d'à côté (pour notre défense, on venait de se farcir 9 heures de bagnole, pas forcément envie d'y retourner...).

Les autres soirées? Je vous avouerai qu'on n'y a pas assisté, ou alors furtivement, le temps de passer à côté pour rejoindre des potes dans le camping (les "potes" qui nous ont dit que le camping était pas mal et qui nous avaient suggérés de louer un bungalow, ceux que je hais à présent), mais ça me faisait déjà rire assez de lire les prévisions sur le panneau: je ne vous le mets pas dans l'ordre, mais il y a eu:

- la soirée cabaret, avec une femme qui chantait plus faux qu'un chanteur de karaoké. La voix nasillarde qu'on entend même dans le coin "bungalow" du camping, par dessus les basses du faux orchestre... ça devait être une amie de la famille du proprio, venue gratos pour rendre un service, je ne vois pas d'autre explication;

- la soirée "discothèque" avec la réunion de tous les jeunes kékés du camping sur leur 31, jusqu'au bout du cheveu avec la coupe techtonique pour les garçons, jusqu'au bout de la fesse avec la jupe mini mini mini pour les filles. Et attention, attention, ils avaient sorti la boule à facette...

- la soirée "bingo": alors celle-là, je suis rentrée trop tard pour en profiter, je suis un peu déçue... Ça a dû être assez "farce" aussi...

- la soirée "karaoké", avec les incontournables reprises de Johnny Halliday (déjà la vo, c'est dur, mais alors la vk-version karaoké-, une horreur...), de Michel Sardou, et les petites nouveautés de la saison: Christophe Mae, deux fois la même chanson, on s'attache, on s'attache, ... pas tant que ça. Et puis au détour, un petit Hélène Ségara. Que du bon. C'est une blague: j'ai des goûts de merde (vous aurez pu vous en rendre un peu compte...), mais quand même.

- la soirée "finale de pétanque". Incontournable "sport" de camping, et à voir la taille du boulodrome, on s'imagine avoir des vedettes de renoms, des rois de la boule, qui passent par là... pourtant, je ne veux pas faire la fine bouche, mais j'ai vu de meilleurs tireurs de boules, dans ma vie. C'était sans doute une semaine "sans"...

Une semaine "sans" aussi pour le fait de ne pas avoir vu d'élection de "miss et mister camping", l'ombre au tableau de camping, ma grande déception. Non, parce qu'autrement, ça aurait été exactement le genre de camping dans lequel je déteste me retrouver...

Non, mais rangez vos mouchoirs, la semaine suivante on a trouvé le camping parfait... comme quoi, il y a vraiment camping et camping...

mercredi 20 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 22...

... vous croyiez que vous alliez passer à côté de Niagara???? Ah ah... vous voulez rire? La belle Muriel, grrrr... quoi? ok, je sors, je sors...




Quand la ville dort, Niagara

Un peu plus tard après la nuit
Et je n'ai pas encore dormi
Un peu plus tard après la fin de l'aurore
Mais est-ce que je t'aime encore.
Et pourquoi je l'ignore
Mes larmes s'évaporent
Et le silence est d'or.
Quand la ville dort
Je laisse aller le sort
Je n'ai aucun, je n'ai aucun, je n'ai aucun remords

Mais
Si le ciel ne me tombe pas sur la tête
Si la lune a comme un air de fête
Si la neige ne fond pas au printemps
Alors j'aurais peut-être le temps.

J'ai oublié ce que j'ai fait la veille
Mais c'était sûrement des merveilles
Et quand la ville brûle sous les feux du soleil
J'attends alors que tu t'éveilles.
La nuit porte conseil
Je ne suis pas de celles que tu en
Que tu ensorcelles
Je me rebelle et si tu me décèles
Je me ferai, je me ferai, je me ferai belle

Et pourquoi, je l'ignore
Mes larmes s'évaporent
Et le silence, le silence est d'or
Quand la ville dort
Je laisse aller le sort
Je n'ai aucun, je n'ai aucun remords.



... ne faites pas la tête, avec un peu de bol, je serai là demain pour de vrai!!!!

mardi 19 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 21...

Jour21... jour 21... jour 21 ???? Mais, j'avais dit "3 semaines" de vacances, je vous aurais entubés, comme ça (à coups de tubes)(oui, elle était facile)? Boh... allez, on rentre mercredi ou jeudi, ça dépendra du temps, de l'argent... je peux vous laisser deux jours sans rien ici? hm... en même temps, je vous ai un peu laissés trois semaines avec "rien", c'est un peu abusé de vous dire ça...

Bon, allez, on continue comme on a commencé... la chanson du jour... Hm... Une petite chanson sympa, pas connue mais sympa... un peu mielleuses, mais sympa...



Avant moi, Claire joseph

Je regarde là sur ton lit de petit garçon
Des photos qui ne portent pas mon nom
T'avais quelle voix déguisé en Chef Indien
A Noël en 81?

C'est vraiment toi avec tous ces cheveux longs?
Maillot rouge au cours de natation
J'aime la couleur de tes yeux en Noir et Blanc
Je partage tes rêves d'adolescent

A te voir rire
Sur celle-là
Je voudrais y apparaitre avec toi
N'avoir qu'une vie
Plus celle-là
J'aurais voulu te connaitre avant moi

En 4ème t'aurais porté mon sac
Dis "Je t'aime" aux résultats du Bac
J'aurais pu t'embrasser plus de 1500 fois
Avant même d'avoir fait ce choix

A te voir rire
Sur celle-là
Je voudrais y apparaitre avec toi
N'avoir qu'une vie
Plus celle-là
J'aurais voulu te connaitre avant moi

Des photos où nos sourires
Se répondent comme aujourd'hui

Pour te voir rire
Sur celle-là
Je voudrais y apparaitre avec toi
N'avoir qu'une vie
Plus celle-là
J'aurais voulu te connaitre, seulement avant moi

lundi 18 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 20...

Si toute ma programmation tient la route, nous sommes lundi... Si toute ma programmation tient la route, je commence à bader en vacances, à me dire qu'il va falloir commencer à faire les bagages pour rentrer, houlala, je vois déjà la route du retour, les degrés qui dégringolent sur l'affichage de la voiture... et vous, vous êtes déjà rentrés, certainement, puisque vous me lisez, et franchement, ce n'serait pas super épanouissant de lire ce blog sur votre téléphone sur la plage... profitez, profitez, au lieu de perdre votre temps ici!!!

Je vous mets quand même la petite chanson du jour...(oui, c'est une "vieille" chanson, mais pour moi elle est indémodable...)



Sous les jupes des filles, Souchon

Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.

Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
Elles, dans l'suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C'est leurs robes légères.

On en fait beaucoup,
Se pencher, tordre son cou
Pour voir l'infortune,
À quoi nos vies se résument,
Pour voir tout l'orgueil,
Toutes les guerres avec les deuils,
La mort, la beauté,
Les chansons d'été,
Les rêves.

Si parfois, ça les gène et qu'elles veulent pas
Qu'on regarde leurs guiboles, les garçons s'affolent de ça.

Alors faut qu'ça tombe :
Les hommes ou bien les palombes,
Les bleres, les khmers rouges,
Le moindre chevreuil qui bouge.
Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
L'honneur des milices,
Tu seras un homme, mon fils.

Elles, pas fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
Elles, dans l'grave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
C'est leurs robes légères.

Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
La, la, la, la, la...

dimanche 17 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 19...

Ça commence à faire long, hein, tous ces articles à la suite avec toutes ces musiques pour faire patienter...? Je sais, je sais... mais il va falloir attendre encore un tout petit peu... et puis, peut-être bien attendre pour rien, qui sait si j'aurai encore envie de venir ici quand je rentrerai de vacances... (je ne dis pas ça pour que vous me hurliez votre attachement, si je n'ai plus rien à dire, je n'ai plus rien à dire, et puis il y aura plein d'autres blogs qui prendront la relève!)(m'enfin, si vous voulez hurlez, allez-y, hein, c'est un espace plutôt libre ici...).

Bon, ah oui, la chanson du jour... pfiou... un petit beatles, ça vous dit? Allez, une de mes préférées... (en même temps, je ne vois pas l'intérêt d'en mettre une que je déteste...)



I wanna hold your hand, Beatles.

Oh yeah, I'll tell you something,
I think you'll understand.
When I'll say that something
I want to hold your hand,
I want to hold your hand,
I want to hold your hand.

Oh please, say to me
You'll let me be your man
And please, say to me
You'll let me hold your hand.
Now let me hold your hand,
I want to hold your hand.

And when I touch you I feel happy inside.
It's such a feeling that my love
I can't hide, I can't hide, I can't hide.

Yeah, you've got that something,
I think you'll understand.
When I'll say that something
I want to hold your hand,
I want to hold your hand,
I want to hold your hand.

And when I touch you I feel happy inside.
It's such a feeling that my love
I can't hide, I can't hide, I can't hide.

Yeh, you've got that something,
I think you'll understand.
When I'll feel that something
I want to hold your hand,
I want to hold your hand,
I want to hold your hand.

samedi 16 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 18...

Allez, une petite chanson en rapport avec un article que j'avais écrit sur les filles trop parfaites, grrrrrrr (vous me demandez le lien? ok: ici!)... j'espère que je n'en croiserai pas trop pendant mes vacances, de celles-ci... tsss!



Little – Chanson de filles

Je ne suis pas le genre de filles
Dont on est fou amoureux
Qui d’un battement de cil
Fait tomber tous ces messieurs
Je ne suis pas ce genre de filles
Qui prend ce qu’elle veut
En échange d’un sourire
C’est bien malheureux

C’est à cause d’elles
A cause de ces filles
Qui sont bien trop belles
Et détruisent ma vie
Et si je les déteste
C’est que je les envie

Car en plus d’être jolies
Ces pétasses ont de la classe
Quand elles passent dans la rue
Moi je passe inaperçue
Non je ne suis pas ce genre de filles
Qui fait bien des ravages
Au près de la gente masculine
Et c’est bien dommage

C’est à cause d’elles
A cause de ces filles
Qui sont bien trop belles
Et détruisent ma vie
Ce n’est pas de la haine
Juste de la jalousie

Et à cause d’elles
Moi je suis sans personne
A cause d’elles
Je me retrouve toute seule

Moi je suis le genre de fille
A qui l’ont dit t’en fais pas
Tu verras, ma petite chérie
Un jour ça t’arrivera à toi aussi
Ou pas

C’est à cause d’elles
A cause de ces filles
Qui ont tout pour elles
Et pourrissent ma vie
Ma vie serait plus belle
Si je l’étais aussi

vendredi 15 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 17...

Je ne sais pas moi-même où je suis à cette date, puisque, je vous rappelle que je suis là sans être là, que mes articles ont l'air nouveau, mais ne sont pas si nouveau que ça. Avec L, nous avons bien prévu notre première semaine de camping, puis, plus rien, peut-être que notre tente sera posée au sud est, peut-être au sud ouest, on ne sait pas encore vraiment...

Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas encore rentrées, alors ça, non, qu'on ne me fasse pas le coup de devoir rentrer en urgence, ce sera pas trop tip-top. J'emploie des expressions de vacances, j'ai le droit, je suis en vacances. Eh ouais.

Pour vous distraire aujourd'hui, toujours pas de numéro de clown ni de striptease.

Une vieille chanson, plus vieille encore que ce vieil article. Jugez-en par la coupe de sharleen...



I don' t want a lover, Texas

I don't want a lover
I just need a friend
I don't want a lover
I just need a friend

You can't just leave me
To face life on my own
I know you don't love me no more
I knew this day it would come
Even when it cuts so deep
It's true I still want you
But the harder I try
The more I seem to lose

I don't want a lover
I just need a friend
I've had time to recover
Now that I know it wasn't love

It's always a different story
When it's me who's in the wrong
But you can't have it all
Cause I'm the one who's strong
I've already been burnt before
Once but never again
I know the time will come
That's when you need me then

I don't want a lover
I just need a friend
I've had time to recover
Now that I know it wasn't love

I don't want a lover
I just need a prayer
I know you never cared
Now that I know it wasn't love

You don't even care
About what I'm saying
You don't even think
What you're doing
All you see is what you want it to be
But in there there's just no room for me

I don't want a lover
I just need a friend
I've had time to recover
Now that I know it wasn't love

I don't want a lover
I just need a prayer
I know you never cared
Now that I know it wasn't love

jeudi 14 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 16...

Je vous ai mis du jeanne cherhal, je vous ai mis du skye, je ne sais plus quoi vous mettre... bon, ok, ok, c'est le jeu que je me suis fixé au départ, je change le cd, et let me introduce... heu... allez, un p'tit Cali, on se relâche un peu, on a le droit, c'est les vacances! (je parle pour moi, je sais...).



Roberta, Cali

Quand dans ma vie c’est tellement mort
A faire rougir un mort
Je ne me morfonds pas, non
Je pense à Roberta

Quand dans ma vie c'est tellement vide
A faire danser un timide
Je ne pleure pas, non
Je pense à Roberta

Quand ma vie est terne
Que mon coeur est en berne
Ma femme que je n'aime toujours pas
Alors je pense à Roberta

Quand dans ma vie c'est tellement laid
A faire slammer un curé
Je ne m'écroule pas, non
Il y a Roberta

Roberta est toute petite
Et dans ses yeux noisette
J'ai vu tout de suite
Comme une odeur de fête

Roberta a 82 ans
Roberta a trois enfants
Qui pourraient être mes parents
Parfois j'y pense de temps en temps

Ma Roberta a une robe
Qui trébuche jusqu'aux chevilles
Et pendue à un lobe
Une petite croix qui brille

Roberta a aimé des hommes
Un cuisinier et deux soldats
Mais sur sa cheminée qui trône
C'est bien une photo de moi

Roberta est toute menue
Et quand elle me rend mes sourires
Je crois fort au petit Jésus
Sur son oreille qui s'étire

Roberta a 82 ans
Roberta a trois enfants
Qui pourraient être mes parents
Parfois j'y pense de temps en temps

Dans les allées du cimetière
Nous promenons sa mémoire
Au fil des noms sur les pierres
Elle comme il était cocu son mari
Et lui, lui quel salopard

Et quand dimanche arrive au bout
De son après-midi pluvieux
Je pose ma tête sur ses genoux
Et elle joue avec mes cheveux

Puis dans ses draps qui sentent en siècle
Elle me dit qu'elle n'a pas fait ça
Depuis son dernier soldat
Alors elle pleure ma Roberta

Elle me dit qu'elle n'a plus le temps
D'être raisonnable et elle prend
Mes joues entre ses mains
Et mes lèvres pour du bon pain

Oui Roberta a 82 ans
Je ne connais pas ses grands enfants
Je sais qu'ils pourraient être mes parents
Elle en rigole à quelques dents

Roberta a toujours sa gourde
D'eau bénite sous le bras
Elle l'avait ramené de Lourdes
Avec des amis tous un peu plus âgés que moi

Quand ma vie est nulle
Qu'entre elle et moi le torchon brûle
Dans le coton de mes rêves
Danse sans cesse Roberta

Quand ma vie est une merde
Mes mômes sont laids et ils m'emmerdent
Mais dimanche arrive à grands pas
Et dimanche c'est Roberta

Roberta aura les mains tendues
Comme quand elle m'attend chaque fois
Avec le sourire que n'a jamais eu
La sangsue que je n'aime pas

Roberta aura mis sa robe
Celle qui cascade jusqu'aux chevilles
Et puis accrochée à son lobe
Sa petite croix qui brille

mercredi 13 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 15...

Aujourd'hui, je vous présente une fille "jazzy" dont je suis complètement tombée amoureuse il y a quelques années. Une superbe voix, du bon son. En plus, elle est blonde, ce qui ne gâche rien... Elle s'appelle Lisa Ekdhal, elle est moins connue que Norah, mais elle mériterait au moins autant de tune succès:



Now or never, lisa ekdahl

Hey there baby make up your mind
'Cause I've been waiting such a long, long time
Now baby or never 'cause I been so good to you
Now baby or never 'cause I've been so lonesome, too
Now baby or never if I mean anything to you
Now baby or never 'cause I've wasted so much time
Now baby or never and you must make up your mind
Now baby or never it ain't no fault of mine

It's got to be yes or no
It's either you stay or go
You can't leave me on the shelf
You gotta commit yourself
It's either you will, or you won't fall In love with me

I'm gonna call you once more on the telephone
I'll give you till twelve then I'll be gone

Now baby or never 'cause I been so good to you
Now baby or never I've been so lonesome, too
Now baby or never if I mean anything to you
Now baby or never 'cause I've wasted so much time
Now baby or never and you must make up your mind
Now baby or never it ain't no fault of mine

It's got to be yes or no
It's either you stay or go
You can't leave me on the shelf
You gotta commit yourself
It's either you will, or you won't fall In love with me

It's got to be yes or no
It's either you stay or go
You can't leave me on the shelf
You gotta commit yourself

It's either you will baby or won't
You do baby or don't
Will baby or won't fall in love with me

mardi 12 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 14...

(c'est que ça commence à être long, de programmer comme ça à l'avance... la prochaine fois, je partirai moins longtemps!!!).

Aujourd'hui, un classique de chez classiques: un p'tit rolling stones... difficile de choisir une seule chanson dans les tubes des stones, mais bon, c'est le jeu (oui, j'aime bien me lancer des défis, comme ça...).



Play with fire, rolling stones

Well, you've got your diamonds and you've got your pretty clothes
And the chauffeur drives your car
You let everybody know
But don't play with me, 'cause you're playing with fire

Your mother she's an heiress, owns a block in Saint John's Wood
And your father'd be there with her
If he only could
But don't play with me, 'cause you're playing with fire

Your old man took her diamond's and tiaras by the score
Now she gets her kicks in Stepney
Not in Knightsbridge anymore
So don't play with me, 'cause you're playing with fire

Now you've got some diamonds and you will have some others
But you'd better watch your step, girl
Or start living with your mother
So don't play with me, 'cause you're playing with fire
So don't play with me, 'cause you're playing with fire

lundi 11 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 13...

... v'z'êtes encore là??? mais vous ne partez jamais en vacances, ou quoi???

Bon, alors on est obligés de continuer pour vous, hm... aujourd'hui, une petite chanson en souvenir de mon co-voit'. Non, il n'est pas mort d'anorexie (le thème de la chanson du jour bonjour), il n'est juste plus mon co-voit', mais il est devenu un super pote, ce qui n'est pas plus mal, l'un dans l'autre. Donc, le rapport avec la chanson, c'est que c'est lui qui m'a fait découvrir le groupe Syrano. Rien de plus!!



Ficelle, Syrano

Il existe une fille qui n'a plus goût à la vie.
Ce petit bout de fil a, parait-il, perdu l'appétit.
On l'appelle Ficelle, celle au ventre noué,
Celle qui flotte dans ses jeans et qui n'aura jamais de bouée.
Elle pourrait être mannequin avec ses airs d'Arlequin
Mais elle n'a pas la force, car au dîner la sombre idiote
Ne mange qu'une feuille de salade au fond d'un ramequin.
Elle a les bras si fins, quand elle te serre elle te ligote.
D'ailleurs tous les garçons s'enfuient comme des lâches
Mais Ficelle c'est quelqu'un si elle s'attache
Et ça l'arrange même assez car la jeune fille est lassée
Que tous aient peur de l'enlacer.
Ficelle, ses mains sont liées comme celles d'un forçat
Qui fixe le calendrier.
Grain par grain, le sablier
Effrite son corps pour le plier
Mais qu'elle adore ça
Etre légère dans ses souliers, ne plus sentir son estomac !
Elle fait des nœuds pour oublier qu'elle a tendance à
Ne pas être dans son assiette et n'a pas besoin de cuisiner.
Je suis pas venu pour la bavette: N'y pense pas !
C'est moi qui invite, mets toi à table et bouffe la vie fillette !
Elle est frêle et plate, presque insensible, elle effraie les blattes
Et son ombre qui lézarde les murs est si mince qu'elle fraie le plâtre.
Elle est comme ceux de son âge.
Elle veut être invisible.
Car elle se sent dans la marge, une rature en pattes de mouche toute illisible
Personne ne la voit pourtant elle est si fine et subtile.
Alors pour disparaître, elle va de crises de larmes en salles de gym.
Y'a rien de mauvais pour la santé dans la mode et le futile
Sauf quand c'est le cœur qui est au régime.

Ficelle, ses mains sont liées comme celles d'un forçat
Qui fixe le calendrier.
Grain par grain, le sablier
Effrite son corps pour le plier
Mais qu'elle adore ça
Etre légère dans ses souliers, ne plus sentir son estomac !
Elle fait des nœuds pour oublier qu'elle a tendance à
Ne pas être dans son assiette et n'a pas besoin de cuisiner.
Je suis pas venu pour la bavette. N'y pense pas !
C'est moi qui invite, mets toi à table et bouffe la vie fillette !

Personne ne la regarde vraiment car personne ne la voit
Quand elle tente de communiquer, tous s'interrogent :
« Mais d'où vient cette voix !? Etrange, aigre, douce.
Peut-on être aussi maigre, sans être aigri ? Plus chétive elle se désintègre ! »
Ce n'est peut être pas non plus complètement un choix.
On rejette quelquefois ce qu'on ne digère pas.
Et l'existence entière peut paraître avariée
Quand le menu qu'elle nous propose n'est pas assez varié.
Pas assez riche, trop peu léger et pas assez de calories
Faut faire chauffer la machine et c'est de sourires donc elle se nourrit.
Ficelle, tu veux vibrer mais tu te sens lourde. Te fais pas de bile
Dis toi que la vie ne tient qu'à un fil.

Ficelle, ses mains sont liées comme celles d'un forçat
Qui fixe le calendrier.
Grain par grain, le sablier
Effrite son corps pour le plier
Mais qu'elle adore ça
Etre légère dans ses souliers, ne plus sentir son estomac !
Elle fait des nœuds pour oublier qu'elle a tendance à
Ne pas être dans son assiette et n'a pas besoin de cuisiner.
Je suis pas venu pour la bavette. N'y pense pas !
C'est moi qui invite, mets toi à table et bouffe la vie fillette !
Et bouffe la vie fillette !

dimanche 10 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 12...

Ça va toujours? la planète continue de tourner, on continue à nous en mettre plein les dents de réformes à la con? Non, mais dites moi, que je sache combien je dois mettre de côté pour les grèves de septembre/octobre...

Allez, pour l'instant, on pense "vacances", hein.

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes. Vous connaissez Le Fabuleux Dick Annegarn, j'espère? Sur la prochaine vidéo, il vous file gratos un petit morceau de guitare: Voici Dick et sa mouche!! (je n'ai malheureusement pas trouvé la chanson entière, mais ça vaut le coup d'oreille, si vous avez l'occasion...):



mireille, dick annegarn

Permettez-vous
Que j'empreinte votre oreille
Histoire de vous raconter
L'histoire de Mireille
Mireille est une mouche
Comme toutes les mouches
Le soir elle se couche
A l'aube elle se réveille

Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum

Un jour elle atterrit
Dans la cellule d'une crapule
Raymond était son nom
Il tirait vingt ans de prison
violeur voleur tueur
Raymond attend son heure
Abruti par l'ennui la mouche le surprit

Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum

Raymond bonjour la mouche
Mireille bonjour Raymond
Soyons de bons amis
Des amis pour de bon
La brute apprivoisée
Passant toute sa journée
A jouer avec Mireille
Pour bonne conduite est libéré

Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum

Qu'est ce qu'on peut bien faire
Quand on sort de prison
Dans une poche une mouche
Dans l'autre quelques ronds
Si je me faisais dompteur
De puces de cafards et d'abeilles
Je serais manager la bête de scène
Serait Mireille

Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum

Voyons ce que ça donne
Voyons si tu étonnes
Les clients de ce bistrot
Mireille va faire ton numéro
Tiens une mouche, pardon dit le garçon
Et d'un pouce farouche

Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum zoum zoum zoum
Zoum
Mireille

samedi 9 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 11...

Bon. Voilà, j'ai mis du skye au message précédent, vous êtes un peu libérés.

Aujourd'hui, on va mettre un peu une voix de gars, parce que bon, pour l'instant, ça culmine en voix de filles, et, je ne sais pas si je vous ai déjà dit, mais j'aime bien les garçons aussi. Je n'ai pas forcément envie de coucher avec, mais je ne suis pas du tout fâchée avec eux... que ça se sache!!




Tombé du ciel, Jacques Higelin

Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l'oreille d'un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D'une hôtesse de l'air fidèle
Tombée du haut d'la passerelle
Dans les bras d'un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal

Tombé du ciel rebelle aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d'sommeil perdu connaissance
Retombé en enfance au pied du grand sapin de
Noël Voilé de mystère sous mes yeux éblouis
Par la naissance d'une étoile dans le désert

Tombée comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard Melchior les trois fameux rois mages
trafiquants d'import export

Tombés en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l'âge dans l'oubli

C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Quand on traine sur le pavé
Les yeux en l'air
La semelle battant la poussière

On voit tomber des balcons
Des ports d'fleurs des mégots
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
et des alpinistes amateurs

Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cour en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé par inadvertance amoureux

Tombé à terre pour la fille qu'on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi tombé en pamoison
Avalé la cigue goûté le poison qui tue

L'amour encore et toujours!

vendredi 8 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 10...

Purée, vous pouvez me féliciter: j'ai tenu 10 jours sans vous mettre du skye. Je ne tiens plus, là... argh!! En plus, pas facile d'en choisir une, puisque c'est tout skye qu'il aurait fallu que je mette... (rappel: je me suis quand même tapé un concert entier de christophe willem pour voir une seule chanson de skye).

Allez, je vous mets celle-là, parce que c'est celle-là qui m'avait le plus touchée, et que j'aimais bien comme elle était à cette époque, sa p'tite coupe de lesbienne, son petit T-shirt de lesbienne, son petit dandinement de lesbienne, et mon gaydar qui fonctionnait à toute allure... mais non, skye n'est pas lesbienne, non, non... ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit! (moi qui voulait éviter la polémique pendant que j'étais en train de bronzer tranquillement...).




Il aurait fallu dire oui, skye

Au pied du lit
une bouteille de bitter
rouge amer comme une peine de coeur
je vois d'ici
ce petit con en débardeur
même pas foutu d'casser en douceur

il aurait fallu dire oui
et toi qui voyait rouge amer
je sais mon coeur
il aurait fallu dire oui
à ce p'tit con en débardeur

mais ta boussole
t'a montré le grand nord des petites filles
rêche et froid quand on les déshabille
c'etait loin
du sucré chaud
quand tes vagues se distillent
dans tes rêves, dans ton bain
Quand tes yeux brillent

Il aurait fallu dire oui
et toi qui voyait rouge amer
je sais mon coeur
il aurait fallu dire oui
à ce p'tit con en débardeur..

jeudi 7 août 2008

ZesTe SaNs ZeStE, jour 9...

... il ne faudrait pas oublier que zeste est peut-être à la plage parce qu'elle a deux mois de vacances. Et Zeste a deux mois de vacances parce qu'elle a choisi son métier en fonction, ah ah... (allez, là, vous pouvez vous moquer de nos vacances à rallonge, même pas mal, je vous entends à peine, de là où je suis... où je suis? certainement en bord de mer, à regarder les filles L qui passent sur la plage!!).

Une petite chanson qui m'a toujours mis le sourire (désolée, j'aurais aimé trouvé avec l'interprète original, mais pas possible...):





La maîtresse d'école, Brassens

A l'école où nous avons appris l' A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.

Avant elle, nous étions tous des paresseux,
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux.
En travaillant exclusivement que pour nous,
Les marchands d'bonnets d'âne étaient sur les genoux,
Etaient sur les genoux.

La maîtresse avait des méthodes avancées
Au premier de la class' ell' promit un baiser,
Un baiser pour de bon, un baiser libertin,
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin,
Enfin bref, un patin.

Aux pupitres alors, quelque chose changea,
L'école buissonnière eut plus jamais un chat.
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac !
Connurent tout à coup la faillite, le krack,
La faillite, le krack.

Lorsque le proviseur, à la fin de l'année,
Nous lut les résultats, il fut bien étonné.
La maîtresse, ell', rougit comme un coquelicot,
Car nous étions tous prix d'excellence ex-aequo,
D'excellence ex-aequo.

A la récréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis.
Et comme elle embrassa quarante lauréats,
Jusqu'à une heure indue la séance dura,
La séance dura.

Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie.
De l'école, en dépit de son beau palmarès,
On chassa pour toujours notre chère maîtresse,
Notre chère maîtresse.

Le cancre fit alors sa réapparition,
Le fort en thème est redevenu l'exception.
A la fin de l'année suivante, quel fiasco !
Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo,
De la classe ex-aequo !

A l'école où nous avons appris l' A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.



(une petite précision, tout de même: je n'utilise pas les méthodes préconisées dans la chanson... non, parce que, bon, je ne suis pas "là" vraiment pour me défendre d'une possible polémique... je préfère prendre les devants et ne pas avoir à bouger de ma serviette de plage!)